Titre : La princesse est morte
Auteur : karya
mail : karya_jap@msn.com
Pairing : Shinya et... faut lire pour savoir
Rating : Sérieux et kawaii vers la fin lol
Commentaire : C'est grâce toi, Fanny, que j'ai eu la possibilité d’écrire enfin quelque chose de vraiment différent sur Shinya, je ne te remercierai jamais assez.
J’ai toujours voulu faire de Shinya le personnage principal d’une fic... Alors accrochez vous à vos baguettes, c'est parti pour une petite fic à la sauce Shinya^^
La princesse est morte
One Shot
One Shot
+Comme la musique mélancolique du violoniste+
Epoque Macabre :
Le concert faisait rage dans la salle japonaise. Tout les fan qui avaient aimé l’époque Gauze, étaient présent pour ce nouveau cd... Macabre... Shinya à la batterie gardait le rythme avec passion, et comme toujours il n’avait pas voulu du fan service avec Die ni avec aucune personne du groupe d’ailleurs, il en avait d’ailleurs raté une mesure dans Hotarubi. C'est vrai que le batteur n’était pas du genre à ce laissé faire et surtout pas pour ce genre de chose, mais c'était le premier concert de ce deuxième cd en major et tout le groupe savait qu'il fallait faire sensation dès le début pour garder tous ses fans hystériques. Enfin la salle était quand même bien chauffée par le petit chanteur qui en prime fit un bond dans des bras élevés pour le rattraper. Il fallut bien dix minutes pour le rattraper et dix minutes en plus pour faire ses adieux du jour sur la scène. Kyo était du genre long et inventif dans ses moments là et il finissait toujours par une douche de bouteille d’eau par ses camarades.
Arrivés finalement dans les loges, ils purent enfin se reposer un peu devant leur miroir respectif et Shinya fut le premier à ce démaquiller, comme toujours pendant que Kyo ressassait le concert en disant qu’ils auraient pu mieux faire que la salle suivante devrait crier plus fort qu'on les entende même jusqu’au centre de la terre. Kaoru arriva derrière lui et plaça la serviette sur sa bouche en lâchant un « baka » retentissant qui fit rire le bassiste et le deuxième guitariste réuni. Kyo et Kaoru allèrent prendre leur douche alors que Toshiya allait s’allonger un peu le temps de reprendre ses esprits après ce concert, quant à Die il s’aperçut très vite du batteur... Perdu dans son reflet, le visage à demi démaquillé, une face ying une face yong comme on pourrait dire, il avait l’air ailleurs, perdu dans les souvenirs secrets du fin fond de sa mémoire, comme s’il retraçait chaque trait de son visage un par un. Il avait l’air tellement... Dans son monde.
Un instant, qui sembla trop court au guitariste, leur regard se croisèrent dans le miroir et le batteur baissa bien vite les yeux dans le journal qui était devant lui, l’air aussi concentré que quand il se regardait dans la glace. Mais à présent que Die avait détecté la faille du batteur il se doutait bien que le batteur ne lisait pas réellement et que comme à son habitude il se cachait derrière son masque de princesse inviolable. Jamais encore personne n’avait réussi à le perturber un tant soit peu quand il était dans cet état là... Et ce n'était pas faute d’avoir essayer pourtant. C'était Die qui avait reçu la palme d’or des changements de conversation par Shinya. Le batteur avait une facilité à fuir toute conversation personnelle que ça en devenait énervant à force. Mais il lui avait semblé tellement faible pendant un moment, alors que d’habitude il était celui des cinq à résister le mieux à la pression des concerts. Mais là pendant ce court instant Die avait pu apercevoir ce qui avait sûrement été le Shinya enfant. Un être fragile et doux qui avait besoin d’affection et de soutien.
Le concert faisait rage dans la salle japonaise. Tout les fan qui avaient aimé l’époque Gauze, étaient présent pour ce nouveau cd... Macabre... Shinya à la batterie gardait le rythme avec passion, et comme toujours il n’avait pas voulu du fan service avec Die ni avec aucune personne du groupe d’ailleurs, il en avait d’ailleurs raté une mesure dans Hotarubi. C'est vrai que le batteur n’était pas du genre à ce laissé faire et surtout pas pour ce genre de chose, mais c'était le premier concert de ce deuxième cd en major et tout le groupe savait qu'il fallait faire sensation dès le début pour garder tous ses fans hystériques. Enfin la salle était quand même bien chauffée par le petit chanteur qui en prime fit un bond dans des bras élevés pour le rattraper. Il fallut bien dix minutes pour le rattraper et dix minutes en plus pour faire ses adieux du jour sur la scène. Kyo était du genre long et inventif dans ses moments là et il finissait toujours par une douche de bouteille d’eau par ses camarades.
Arrivés finalement dans les loges, ils purent enfin se reposer un peu devant leur miroir respectif et Shinya fut le premier à ce démaquiller, comme toujours pendant que Kyo ressassait le concert en disant qu’ils auraient pu mieux faire que la salle suivante devrait crier plus fort qu'on les entende même jusqu’au centre de la terre. Kaoru arriva derrière lui et plaça la serviette sur sa bouche en lâchant un « baka » retentissant qui fit rire le bassiste et le deuxième guitariste réuni. Kyo et Kaoru allèrent prendre leur douche alors que Toshiya allait s’allonger un peu le temps de reprendre ses esprits après ce concert, quant à Die il s’aperçut très vite du batteur... Perdu dans son reflet, le visage à demi démaquillé, une face ying une face yong comme on pourrait dire, il avait l’air ailleurs, perdu dans les souvenirs secrets du fin fond de sa mémoire, comme s’il retraçait chaque trait de son visage un par un. Il avait l’air tellement... Dans son monde.
Un instant, qui sembla trop court au guitariste, leur regard se croisèrent dans le miroir et le batteur baissa bien vite les yeux dans le journal qui était devant lui, l’air aussi concentré que quand il se regardait dans la glace. Mais à présent que Die avait détecté la faille du batteur il se doutait bien que le batteur ne lisait pas réellement et que comme à son habitude il se cachait derrière son masque de princesse inviolable. Jamais encore personne n’avait réussi à le perturber un tant soit peu quand il était dans cet état là... Et ce n'était pas faute d’avoir essayer pourtant. C'était Die qui avait reçu la palme d’or des changements de conversation par Shinya. Le batteur avait une facilité à fuir toute conversation personnelle que ça en devenait énervant à force. Mais il lui avait semblé tellement faible pendant un moment, alors que d’habitude il était celui des cinq à résister le mieux à la pression des concerts. Mais là pendant ce court instant Die avait pu apercevoir ce qui avait sûrement été le Shinya enfant. Un être fragile et doux qui avait besoin d’affection et de soutien.
+Elle avait le regard vide et triste+
- Alors vous en pensez quoi de ce petit verre avant d’aller se coucher ? Dit soudain le leader du groupe avec enthousiasme.
- Tu as l’air en forme dit moi toi ! Lança un Tochi sur son épaule.
- Contrairement à Kyo je trouve qu'on a bien travailler, ça mérite un peu de bon temps non ?
- Alors là moi je suis partant... Continua Die en prenant sa veste.
- Attendez, moi j'ai pas un rond ! Lança Kyo en sortant d’un vestiaire.
- Tu te fiches de nous t’as quand même pas déjà dépensé tout ce que tu avais ?
- Bah attendez une nouvelle console avec trois nouveaux jeux... Ça valait vraiment le coup vous savez. En plus du loyer et de la nourriture ça part vite.
- Moi c'est pareil, avec ma mère qui m’a demandé de lui prêter de l’argent et mon père qui gueule encore parce que je n’ai pas suivit sa voie dans le bâtiment... J’vous jure si je les aimais pas c'est deux là...
- J'ai toujours adoré comment tu parlais de tes parents. Lança un Die hilare.
- Ah tu sais, ils en font autant de leur coté, pour ça ils m’ont bien élevé à leur image. Souri le bassiste.
- Kaoru t’as des problèmes de fric toi en ce moment ? Relança le guitariste au cheveu rouge.
- Nouvelle guitare ! Lança un leader laconique.
- Tu as pas pu t’en passer de cette superbe guitare que tu as vu en vitrine. Rigola Kyo. « A présent tu ne peux plus rien dire pour ma nouvelle console ».
- Moi c'est pour le travail je te signal quand même.
- Mais moi aussi j'ai acheter le nouveau jeu de karaoké... Ça m’entraîne...
- Toi alors toujours une excuse valable en réserve... Quoique celle là est un peu limite mon cher Kyo. Répondit enfin Kaoru.
- Finalement il n’y a que Shinya qui nous dit toujours que tous va bien question finance. Voulu conclure Die.
- C'est vrai ça. Eh Shin Chan tu veux pas me prêter un peu d’argent ? Paye-moi ce verre... Lança Kyo en s’approchant du batteur.
- Désolé, mais je ne vous suis pas au bar. Je suis fatigué, je rentre. Dit-il d’une voix presque inaudible.
- Il serait pas un peu radin notre Shinya ? Lança le petit chanteur sans malveillance et pensant que le batteur était déjà parti.
Mais Shinya n’était pas parti et avait très bien entendu la dernière phrase de Kyo. C'est vrai que ses parents étaient toujours là quand il le fallait. Il leur avait déjà emprunter de l’argent pour arrondir les fins de mois au début de La:sadie’s, mais il avait remboursé ce qu'il devait depuis longtemps et n’avait plus jamais demandé d’argent. Mais bien sûr le jeune Shinya était un radin, issu d’une bonne famille mais qui étaient eu aussi du genre bourgeois. Si tout le monde pouvait se rendre compte qu'ils se trompaient, après tout la famille Terashi était issu d’une famille de domestique, ils avaient juste reçu une belle rente à leur départ en retraite par leur employeur qui les connaissaient depuis de nombreuses années. Mais rien de plus... Juste de quoi vivre paisiblement mais pas non plus dans la richesse. Et Shinya avait appris très jeune la valeur de l’argent, ce qui ne l’empêchait pas d’offrir des cadeaux pour autant, mais là, ce soir, il était fatigué et avait eu mal de la réflexion, sûrement involontaire, du chanteur.
- Tu as l’air en forme dit moi toi ! Lança un Tochi sur son épaule.
- Contrairement à Kyo je trouve qu'on a bien travailler, ça mérite un peu de bon temps non ?
- Alors là moi je suis partant... Continua Die en prenant sa veste.
- Attendez, moi j'ai pas un rond ! Lança Kyo en sortant d’un vestiaire.
- Tu te fiches de nous t’as quand même pas déjà dépensé tout ce que tu avais ?
- Bah attendez une nouvelle console avec trois nouveaux jeux... Ça valait vraiment le coup vous savez. En plus du loyer et de la nourriture ça part vite.
- Moi c'est pareil, avec ma mère qui m’a demandé de lui prêter de l’argent et mon père qui gueule encore parce que je n’ai pas suivit sa voie dans le bâtiment... J’vous jure si je les aimais pas c'est deux là...
- J'ai toujours adoré comment tu parlais de tes parents. Lança un Die hilare.
- Ah tu sais, ils en font autant de leur coté, pour ça ils m’ont bien élevé à leur image. Souri le bassiste.
- Kaoru t’as des problèmes de fric toi en ce moment ? Relança le guitariste au cheveu rouge.
- Nouvelle guitare ! Lança un leader laconique.
- Tu as pas pu t’en passer de cette superbe guitare que tu as vu en vitrine. Rigola Kyo. « A présent tu ne peux plus rien dire pour ma nouvelle console ».
- Moi c'est pour le travail je te signal quand même.
- Mais moi aussi j'ai acheter le nouveau jeu de karaoké... Ça m’entraîne...
- Toi alors toujours une excuse valable en réserve... Quoique celle là est un peu limite mon cher Kyo. Répondit enfin Kaoru.
- Finalement il n’y a que Shinya qui nous dit toujours que tous va bien question finance. Voulu conclure Die.
- C'est vrai ça. Eh Shin Chan tu veux pas me prêter un peu d’argent ? Paye-moi ce verre... Lança Kyo en s’approchant du batteur.
- Désolé, mais je ne vous suis pas au bar. Je suis fatigué, je rentre. Dit-il d’une voix presque inaudible.
- Il serait pas un peu radin notre Shinya ? Lança le petit chanteur sans malveillance et pensant que le batteur était déjà parti.
Mais Shinya n’était pas parti et avait très bien entendu la dernière phrase de Kyo. C'est vrai que ses parents étaient toujours là quand il le fallait. Il leur avait déjà emprunter de l’argent pour arrondir les fins de mois au début de La:sadie’s, mais il avait remboursé ce qu'il devait depuis longtemps et n’avait plus jamais demandé d’argent. Mais bien sûr le jeune Shinya était un radin, issu d’une bonne famille mais qui étaient eu aussi du genre bourgeois. Si tout le monde pouvait se rendre compte qu'ils se trompaient, après tout la famille Terashi était issu d’une famille de domestique, ils avaient juste reçu une belle rente à leur départ en retraite par leur employeur qui les connaissaient depuis de nombreuses années. Mais rien de plus... Juste de quoi vivre paisiblement mais pas non plus dans la richesse. Et Shinya avait appris très jeune la valeur de l’argent, ce qui ne l’empêchait pas d’offrir des cadeaux pour autant, mais là, ce soir, il était fatigué et avait eu mal de la réflexion, sûrement involontaire, du chanteur.
+Cette petite fille trop gâtée
Cette petite fille trop aimée+
Cette petite fille trop aimée+
La nuit au dehors était déjà avancé depuis longtemps quand il sorti des loges. Kyo avait peut être raison dans ses propos ou alors il n’était peut être pas suffisamment proche d’eux... Mais pourquoi personne ne cherchait à gratter la carapace qu'il s'était forgé quand il était plus jeune ? Celle qu'il s’était fabriquer contre toutes les moqueries possible et imaginable. Personne ne voyait donc la faille de son image de princesse insurmontable. C'était désagréable de se sentir inutile. Le groupe se disait être sa famille, mais finalement ils étaient un peu comme les autres. Le batteur passa à coté d’une vitrine où se trouvait des mannequins d’enfants, il se dit qu’eux aussi n’avaient pas beaucoup évolué depuis le temps. Toutes les remarques étaient semblables et elles faisaient toujours aussi mal. Comme par le passé... Comme ce jour précis où tout avait basculé, où il s’était senti seul... Vraiment seul pour la première fois.
A Osaka pendant l’enfance de Shinya :
- Joyeux anniversaire Shinya... C'est bien le cadeau que tu souhaitais ?
- Haï obaasan ! Domo arigatô gozaimasu.
- C'est dommage que tes amis n’aient pas pu venir mon chéri.
- C'est qu'il y avait un bal à l’école aujourd’hui madame. Lança une voix fluette qui entrait dans la pièce.
Quand les parents du jeune homme partirent de sa chambre où ils avaient posé leur surprise. Le jeune garçon s’assit brutalement sur son lit.
- Merci Sakura.
- Mais de quoi ?
- D’être là... D’avoir inventé cette excuse pour ne pas dire que je n’avais pas d’amis... Tu sais, j'ai entendu tout ce qui se dit de moi. Que je suis bizarre. Trop féminin pour un garçon. Que personne n’est amis avec moi parce que je leur fait honte.
- Ne dis pas n’importe quoi voyons. Tu es le garçon le plus gentil que je connaisse. Depuis le premier jour où on s'est vu j'ai souhaité me marier avec une personne aussi bonne que toi.
- C'est gentil.
- C'est la vérité Shin Chan. Tu es mon meilleur ami. Mais je sais ce que tu es au fond de toi. Si les autres ne le voient pas c'est qu'ils ne méritent pas ton amitié.
- Quand je partirais d’ici... Tu sera mon meilleur souvenir.
- Ne dis pas ça. Ta vie sera belle j’en suis sure... Allez passons à des choses gais... Je sais que tu joue bien. Je t’ai entendu en salle de musique. Joue pour moi Shin Chan. J’aime tellement quand tu joues de la batterie. Tu es fait pour ça.
- Alors c'est parti. Juste pour toi Sakura...
A Osaka pendant l’enfance de Shinya :
- Joyeux anniversaire Shinya... C'est bien le cadeau que tu souhaitais ?
- Haï obaasan ! Domo arigatô gozaimasu.
- C'est dommage que tes amis n’aient pas pu venir mon chéri.
- C'est qu'il y avait un bal à l’école aujourd’hui madame. Lança une voix fluette qui entrait dans la pièce.
Quand les parents du jeune homme partirent de sa chambre où ils avaient posé leur surprise. Le jeune garçon s’assit brutalement sur son lit.
- Merci Sakura.
- Mais de quoi ?
- D’être là... D’avoir inventé cette excuse pour ne pas dire que je n’avais pas d’amis... Tu sais, j'ai entendu tout ce qui se dit de moi. Que je suis bizarre. Trop féminin pour un garçon. Que personne n’est amis avec moi parce que je leur fait honte.
- Ne dis pas n’importe quoi voyons. Tu es le garçon le plus gentil que je connaisse. Depuis le premier jour où on s'est vu j'ai souhaité me marier avec une personne aussi bonne que toi.
- C'est gentil.
- C'est la vérité Shin Chan. Tu es mon meilleur ami. Mais je sais ce que tu es au fond de toi. Si les autres ne le voient pas c'est qu'ils ne méritent pas ton amitié.
- Quand je partirais d’ici... Tu sera mon meilleur souvenir.
- Ne dis pas ça. Ta vie sera belle j’en suis sure... Allez passons à des choses gais... Je sais que tu joue bien. Je t’ai entendu en salle de musique. Joue pour moi Shin Chan. J’aime tellement quand tu joues de la batterie. Tu es fait pour ça.
- Alors c'est parti. Juste pour toi Sakura...
+La princesse gâtée,
Voilà comment on l’appelait+
Voilà comment on l’appelait+
De retour à Tokyo :
A peine arrivé chez lui, le téléphone sonna. Il décrocha lentement le combiné en espérant que ce ne soit pas Kaoru avec dans l’idée d’une répétition surprise pour le week end, il voulait être un peu seul pour réfléchir à sa vie. En écoutant la voix entrecoupée de sanglots il comprit que quelque chose de grave c'était produit, dans un endroit qu'il aurait voulu tant oublier. Après avoir raccroché, il s’assit doucement, se remémorant la conversation qui avait été rapide... C'était étrange que tous les évènements s’enchaînent de la sorte. Il lui suffit de ce souvenirs de moment douloureux pour que d’autres se suive les uns après les autres... Cette voix cela faisait tellement longtemps qu'il ne l’avait plus entendu. D’habitude ce n’était jamais lui au bout du fil. Une voix d’homme changeait beaucoup par rapport à la douceur d’une autre voix beaucoup plus proche de lui, une voix qui à ce moment précis lui manquait horriblement.
- Shinya... C'est moi... Tu te souviens... Toji...
- Bonsoir Toji. Il es tard... Il se passe quelque chose de grave ?
- C'est Sakura... Elle a eu un accident de voiture il y a une semaine... On pensait que tout allé bien... Mais ce n’était pas le cas...
- Elle est à quel hôpital, Toji ?
- Sa... Sakura est morte...
- ...
- Je te préviens un peu en retard... Mais j'ai eu du mal à trouver ton numéro de téléphone... L’enterrement aura lieu demain... Je comprendrais si tu ne pouvais pas venir... Tu dois être très occupé...
- Je serai là.
Sakura est morte... C'était la seule phrase qu'il avait vraiment retenu de cette conversation... Pourquoi elle ? Elle était la douceur incarnée, la femme pure et simple qui méritait un amour absolue. Elle avait tous ce qu'elle espérait. Une famille unie. Un mari attentionné. Un petit garçon plein de promesses. Elle était la vie même. Toujours souriante, aimée de tous. Elle était son espoir secret... Celle qui le connaissait, qui l’aimait pour l’être qu'il était réellement. Elle était sa vie. C'était plus que sa meilleure amie, c'était pour elle qu'il vivait... Prenant quelques affaires à la va vite, il ferma sa porte à clef. Marchant ensuite jusque la gare. Pour une fois dans sa vie il regrettait de ne pas fumer, ça semblait apporter une telle paix aux autres personnes dans ce genre de moment... Lui il ne pouvait que marcher... Marcher seul avec ses souvenirs... Ses souvenirs emprunt d’elle.
A peine arrivé chez lui, le téléphone sonna. Il décrocha lentement le combiné en espérant que ce ne soit pas Kaoru avec dans l’idée d’une répétition surprise pour le week end, il voulait être un peu seul pour réfléchir à sa vie. En écoutant la voix entrecoupée de sanglots il comprit que quelque chose de grave c'était produit, dans un endroit qu'il aurait voulu tant oublier. Après avoir raccroché, il s’assit doucement, se remémorant la conversation qui avait été rapide... C'était étrange que tous les évènements s’enchaînent de la sorte. Il lui suffit de ce souvenirs de moment douloureux pour que d’autres se suive les uns après les autres... Cette voix cela faisait tellement longtemps qu'il ne l’avait plus entendu. D’habitude ce n’était jamais lui au bout du fil. Une voix d’homme changeait beaucoup par rapport à la douceur d’une autre voix beaucoup plus proche de lui, une voix qui à ce moment précis lui manquait horriblement.
- Shinya... C'est moi... Tu te souviens... Toji...
- Bonsoir Toji. Il es tard... Il se passe quelque chose de grave ?
- C'est Sakura... Elle a eu un accident de voiture il y a une semaine... On pensait que tout allé bien... Mais ce n’était pas le cas...
- Elle est à quel hôpital, Toji ?
- Sa... Sakura est morte...
- ...
- Je te préviens un peu en retard... Mais j'ai eu du mal à trouver ton numéro de téléphone... L’enterrement aura lieu demain... Je comprendrais si tu ne pouvais pas venir... Tu dois être très occupé...
- Je serai là.
Sakura est morte... C'était la seule phrase qu'il avait vraiment retenu de cette conversation... Pourquoi elle ? Elle était la douceur incarnée, la femme pure et simple qui méritait un amour absolue. Elle avait tous ce qu'elle espérait. Une famille unie. Un mari attentionné. Un petit garçon plein de promesses. Elle était la vie même. Toujours souriante, aimée de tous. Elle était son espoir secret... Celle qui le connaissait, qui l’aimait pour l’être qu'il était réellement. Elle était sa vie. C'était plus que sa meilleure amie, c'était pour elle qu'il vivait... Prenant quelques affaires à la va vite, il ferma sa porte à clef. Marchant ensuite jusque la gare. Pour une fois dans sa vie il regrettait de ne pas fumer, ça semblait apporter une telle paix aux autres personnes dans ce genre de moment... Lui il ne pouvait que marcher... Marcher seul avec ses souvenirs... Ses souvenirs emprunt d’elle.
+La souillon égarée,
Voilà comment elle se sentait+
Voilà comment elle se sentait+
**********
+La princesse est morte ce matin+
A son arrivée à Osaka, la première chose qu'il fit c'est prendre une chambre à l’hôtel le plus proche. Il savait qu'il pouvait allé dormir chez ses parents, mais même s’il les adorait, il ne voulait pas être un poids pour eux. Après avoir posé ses affaires dans la chambre, il en ressorti très vite, il avait fait le voyage de nuit et était un peu fatigué surtout qu'il avait enchaîné ça avec un concert la veille, mais il devait aller voir ses parents avant la cérémonie. C'était important, ça faisait longtemps qu'il ne les avait pas vu tout les deux, et puis il avait besoin de ce confier un peu. Arrivé devant la petite maison, il sonna à la porte pour entendre les deux chiens de la maison qui l’avaient reconnu à l’odeur. Eux aussi étaient des amis fidèles... La porte s’ouvrit sur une petite femme ronde qui se jeta littéralement dans ses bras sur un « Shinya » strident. Son père était derrière et le regardait fièrement. Ils avaient toujours été des parents exemplaires de ce coté là, ils avaient tout les deux compris la passion de leur fils pour la musique. Mais c'est autour d’une tasse de thé que le jeune homme se détendit.
- Alors Toji t’as appelé.
- Haï.
- C'est nous qui lui avons donné ton numéro de téléphone, apparemment Sakura le connaissait par cœur et ne l’avait écrit nul part.
- Je lui avais demandé de donner ce numéro à personne c'est ma faute... Mais je ne pensais pas que quelque chose lui arriverait.
- D’après Toji tout c'est passé très rapidement tu sais. Elle a eu son accident et a voulu sortir trop vite de l’hôpital... Elle avait une commotion cérébral... On s’en est juste aperçu à sa mort. Ça n’a pas été douloureux mon fils. Elle ne s'est juste pas réveiller de sa nuit. Lui expliqua gentiment son père.
- Je... Je ne connais pas les détails de l’enterrement. Toji m’a juste donné l’heure et le lieu. Vous savez ça ma beaucoup fait réfléchir et je me suis rendu compte que je ne vous avez jamais dis certaines chose.
- Tu vas bien mon chéri ? S’écria sa mère la voix soudainement paniqué.
- Je vais très bien Obâsan. Le groupe marche bien et je m’entend très bien avec eux. C'est comme une petite famille avec plusieurs personne avec leurs bons et leurs mauvais cotés. Je suis très attaché à eux... Mais il y a aussi autre chose...
- Mon fils serait-il enfin tombé amoureux ? Demanda son père attentionné
- Oui c'est exacte. Tant que les choses ne sont pas clair avec la personne je ne voudrais pas trop en discuter... Je préfère être sûr vous comprenez ?
- Haï. Et on doit te dire que quelque soit la personne que tu choisis, vous serez toujours tout les deux les bienvenus dans cette maison. Tout ce qu'on veut c'est ton bonheur, on s'est toujours rendu compte qu’enfant certaines chose n’allait pas. Mais à présent tu as l’air si bien.
- Merci OtôSan.
Sur une dernière bise à ses parents il quitta le cocon familiale pour retourner à sa chambre d’hôtel, la cérémonie allait bientôt commencer. Apparemment il avait raté la veillé funéraire et il allait se rendre sur la tombe même de son amie. Il ne verrait donc pas une dernière fois son visage radieux et illuminé par la joie... C'était peut être mieux comme ça finalement... Il garderait pour toujours le visage de son amie dans la pleine force de l’age et comme elle avait toujours été. C'était ce visage qu'il voulait garder en lui pour toujours. Il se changea rapidement n’ayant pas pris beaucoup de vêtement de rechange pour une nuit, et se retrouva bien vide habillé d’un costume noir accompagné d’une chemise à col mao. Se regardant rapidement dans la glace de la salle de bain, il se surpris à repenser à une conversation qu'il avait eu avec son amie avant qu'il ne quitte pour de bon Osaka.
« - Tu devrais tirer tes cheveux en arrière Shin Chan ça met en valeur ton visage...
- Te voila passé de meilleure amie à styliste privé ?
- Haï ! Surtout suis bien les conseils de ta styliste, les cheveux plaqués en arrière tu es l’être le plus beau qui existe sur terre... Elles vont toute craquer tes futurs fans...
- Baka.
- Haï watashi desu. »
- Alors Toji t’as appelé.
- Haï.
- C'est nous qui lui avons donné ton numéro de téléphone, apparemment Sakura le connaissait par cœur et ne l’avait écrit nul part.
- Je lui avais demandé de donner ce numéro à personne c'est ma faute... Mais je ne pensais pas que quelque chose lui arriverait.
- D’après Toji tout c'est passé très rapidement tu sais. Elle a eu son accident et a voulu sortir trop vite de l’hôpital... Elle avait une commotion cérébral... On s’en est juste aperçu à sa mort. Ça n’a pas été douloureux mon fils. Elle ne s'est juste pas réveiller de sa nuit. Lui expliqua gentiment son père.
- Je... Je ne connais pas les détails de l’enterrement. Toji m’a juste donné l’heure et le lieu. Vous savez ça ma beaucoup fait réfléchir et je me suis rendu compte que je ne vous avez jamais dis certaines chose.
- Tu vas bien mon chéri ? S’écria sa mère la voix soudainement paniqué.
- Je vais très bien Obâsan. Le groupe marche bien et je m’entend très bien avec eux. C'est comme une petite famille avec plusieurs personne avec leurs bons et leurs mauvais cotés. Je suis très attaché à eux... Mais il y a aussi autre chose...
- Mon fils serait-il enfin tombé amoureux ? Demanda son père attentionné
- Oui c'est exacte. Tant que les choses ne sont pas clair avec la personne je ne voudrais pas trop en discuter... Je préfère être sûr vous comprenez ?
- Haï. Et on doit te dire que quelque soit la personne que tu choisis, vous serez toujours tout les deux les bienvenus dans cette maison. Tout ce qu'on veut c'est ton bonheur, on s'est toujours rendu compte qu’enfant certaines chose n’allait pas. Mais à présent tu as l’air si bien.
- Merci OtôSan.
Sur une dernière bise à ses parents il quitta le cocon familiale pour retourner à sa chambre d’hôtel, la cérémonie allait bientôt commencer. Apparemment il avait raté la veillé funéraire et il allait se rendre sur la tombe même de son amie. Il ne verrait donc pas une dernière fois son visage radieux et illuminé par la joie... C'était peut être mieux comme ça finalement... Il garderait pour toujours le visage de son amie dans la pleine force de l’age et comme elle avait toujours été. C'était ce visage qu'il voulait garder en lui pour toujours. Il se changea rapidement n’ayant pas pris beaucoup de vêtement de rechange pour une nuit, et se retrouva bien vide habillé d’un costume noir accompagné d’une chemise à col mao. Se regardant rapidement dans la glace de la salle de bain, il se surpris à repenser à une conversation qu'il avait eu avec son amie avant qu'il ne quitte pour de bon Osaka.
« - Tu devrais tirer tes cheveux en arrière Shin Chan ça met en valeur ton visage...
- Te voila passé de meilleure amie à styliste privé ?
- Haï ! Surtout suis bien les conseils de ta styliste, les cheveux plaqués en arrière tu es l’être le plus beau qui existe sur terre... Elles vont toute craquer tes futurs fans...
- Baka.
- Haï watashi desu. »
+Elle a lâché ses souliers et sa robe de satin+
Sortant enfin de la chambre, il traversa le halle d’entrée et passa tout près d’un grand miroir mural. Il se demanda un instant ce qu’il faisait là, habillé de la sorte, c'était comme s’il était enfant et que ça mère l’avait habillé pour une fête à laquelle il ne voulait pas aller. Il voulait rendre un dernier hommage à Sakura, il lui devait bien ça, mais en même temps l’idée de sa mort ne lui était pas encore passé à l’esprit, il pensait encore qu'elle le faisait marcher qu'il allait arrivé au cimetière et qu'elle serait là criant le mot « Surprise ». Il le voulait tellement... Elle était présente dans toute ses pensées, semblait même être présente à ses côtés là, dans ce miroir qui lui faisait voir le coté sombre de sa vie d’avant, de sa vie présente même. Pourquoi devait-il toujours penser à ça quand tout allait mal ? Pourquoi ne pouvait-il pas vivre heureux sans ses souvenirs qu'il voulait à tout prix refouler au plus profond de son être. Oublier cette époque où il n’était pas désiré...
Son regard ce fit soudain plus sombre encore moins expressif au-delà de ce qu'il était déjà avant, il se revoyait enfant, plus petit, encore plus frêle. Ressemblant atrocement à une petite fille alors qu'il était fière d’être un garçon. Et à présent qu'est-ce qu'il était devenu ? Un être qui ressemblait encore trop à une femme, il avait jouer de ça pendant les concerts, multipliant les mini-jupes en cuir que finalement il arborait presque fièrement. Mais pourquoi alors ce plaignait-il d’être pris pour un être qu'il n’était pas ? Après tout c'était sa vie, il était fait comme ça, il ressemblait à un être faible, mais il pouvait être fort. Il avait choisi la batterie pour démontrer à toute ces personnes qu'il n’était pas ce qu'ils croyaient tous. Il ressentait tellement bien la tristesse qui l’habitait, il ressemblait encore de trop à cet être dont il voulait se débarrasser à tout prix. Il était encore un enfant soumis aux caprices des autres et tant qu'il ne voudrait pas changer ça serait toujours comme ça, il le savait.
Son regard ce fit soudain plus sombre encore moins expressif au-delà de ce qu'il était déjà avant, il se revoyait enfant, plus petit, encore plus frêle. Ressemblant atrocement à une petite fille alors qu'il était fière d’être un garçon. Et à présent qu'est-ce qu'il était devenu ? Un être qui ressemblait encore trop à une femme, il avait jouer de ça pendant les concerts, multipliant les mini-jupes en cuir que finalement il arborait presque fièrement. Mais pourquoi alors ce plaignait-il d’être pris pour un être qu'il n’était pas ? Après tout c'était sa vie, il était fait comme ça, il ressemblait à un être faible, mais il pouvait être fort. Il avait choisi la batterie pour démontrer à toute ces personnes qu'il n’était pas ce qu'ils croyaient tous. Il ressentait tellement bien la tristesse qui l’habitait, il ressemblait encore de trop à cet être dont il voulait se débarrasser à tout prix. Il était encore un enfant soumis aux caprices des autres et tant qu'il ne voudrait pas changer ça serait toujours comme ça, il le savait.
+Elle s’est regardé dans la glace
Et n’a vu que la tristesse à sa place+
Et n’a vu que la tristesse à sa place+
Il se dirigea alors vers le cimetière, ses pas le rapprochaient de plus en plus de la réalité qu’il avait tant redouter, il ne voulait pas savoir si son amie était vraiment dans ce cercueil, mais quand il se trouva devant celui-ci, il comprit. Elle ne méritait pas son sort, elle aurait du vivre... Vivre parce que tant de gens l’aimaient, tant de personne comptaient sur elle. Comme ce petit être porté par son père. Ce petit être que lui-même n’avait encore jamais vu, Sakura était venu plusieurs fois à Tokyo pour venir le voir à ses concerts, mais jamais elle ne l’avait emmené avec elle. Et quand il se libera de l’étreinte de son père et qu'il se mit à courir vers lui de ses petites jambes, Shinya ne su que faire. Il lui ressemblait tellement... C'était son portrait craché, Sakura avait fait de son fils son image sans le vouloir vraiment. Le batteur se retrouva le genou à terre sans savoir quand il l’avait fait et regarda ce petit garçon qui avait l’air de le connaître, à même pas 5 ans.
- T’es Shinya hein ?
- Haï.
- Moi aussi je m’appelle Shinya. Maman trouvait ça tellement jolie comme nom. T’sais, j’te connais.
- Je te connais aussi. Ta maman m’avait montré des photos de toi. Tu es plus grand à présent, tu sais, tu ressembles beaucoup à ta maman.
- J’sais. Tout le monde me dit ça.
- Shinya viens, on doit poser une fleur pour maman. Dit soudain une voix grave que le jeune homme reconnu tout de suite. « Bonjour Shinya, Sakura aurait été contente que tu sois là tu sais »
- Bonjour Toji. Je te présente toute mes condoléances.
- Arigatô.
- Papa... J’veux rester avec le grand Shinya moi.
- S’il est d’accord seulement.
- Bah bien sûr il est d’accord.
Shinya fit un signe de tête à Toji et prit le garçon dans ses bras. Il respira son odeur, la même que sa mère. Ce petit bout d’homme était très fort pour garder la tête haute, il ne pleurait pas, mais le batteur sentait pourtant bien la crispation de son corps. Au moment de poser une fleur sur la tombe de son amie, sa main tremblait. Il avait garder sa peine trop longtemps, et à présent il ne pouvait plus la garder pour lui. Son amie allait tellement lui manquer, ce n’était pas seulement son sourire, mais tout son être. Qui à présent le soutiendrait toujours ? Une larme traversa le chemin de sa joue et se posa sur la rose rouge qu'il tenait avec l’enfant de son amie. Ce petit garçon n’aurait jamais la vie qu'il avait mené à Osaka, il deviendra sûrement une personne appréciée et aimée comme sa mère. Il posa lentement la fleur sur le cercueil et l’enfant qui à présent était à ses côtés resta tout contre lui en serrant très fort sa main. Tout cela sous le regard désolé de ses anciens amis qui comprenaient enfin qui était véritablement le grand roux.
- T’es Shinya hein ?
- Haï.
- Moi aussi je m’appelle Shinya. Maman trouvait ça tellement jolie comme nom. T’sais, j’te connais.
- Je te connais aussi. Ta maman m’avait montré des photos de toi. Tu es plus grand à présent, tu sais, tu ressembles beaucoup à ta maman.
- J’sais. Tout le monde me dit ça.
- Shinya viens, on doit poser une fleur pour maman. Dit soudain une voix grave que le jeune homme reconnu tout de suite. « Bonjour Shinya, Sakura aurait été contente que tu sois là tu sais »
- Bonjour Toji. Je te présente toute mes condoléances.
- Arigatô.
- Papa... J’veux rester avec le grand Shinya moi.
- S’il est d’accord seulement.
- Bah bien sûr il est d’accord.
Shinya fit un signe de tête à Toji et prit le garçon dans ses bras. Il respira son odeur, la même que sa mère. Ce petit bout d’homme était très fort pour garder la tête haute, il ne pleurait pas, mais le batteur sentait pourtant bien la crispation de son corps. Au moment de poser une fleur sur la tombe de son amie, sa main tremblait. Il avait garder sa peine trop longtemps, et à présent il ne pouvait plus la garder pour lui. Son amie allait tellement lui manquer, ce n’était pas seulement son sourire, mais tout son être. Qui à présent le soutiendrait toujours ? Une larme traversa le chemin de sa joue et se posa sur la rose rouge qu'il tenait avec l’enfant de son amie. Ce petit garçon n’aurait jamais la vie qu'il avait mené à Osaka, il deviendra sûrement une personne appréciée et aimée comme sa mère. Il posa lentement la fleur sur le cercueil et l’enfant qui à présent était à ses côtés resta tout contre lui en serrant très fort sa main. Tout cela sous le regard désolé de ses anciens amis qui comprenaient enfin qui était véritablement le grand roux.
+La princesse est morte ce jour là
En brisant la glace, à ce moment là+
En brisant la glace, à ce moment là+
Tout les anciens amis de Sakura se retrouvèrent plus tard dans la maison de celle ci. Son petit homonyme toujours dans ses bras c'était endormi rapidement, la pression était trop forte pour un enfant de son age. Toji prépara le thé, ils n’étaient plus qu’une dizaine d’être malheureux et Shinya les voyait autrement à présent, ils étaient tous venu lui présenté leur condoléances à lui aussi après s’être rendu compte à quel point la défunte avait de respect pour lui, surtout que Toji n’avait pas tenu bien longtemps à tout ce spectacle. Sa femme morte, il ressemblait à une coquille vide. Shinya avait alors pris le relais et à présent servait le thé. Voyant que la conversation tournait en rond, le batteur eut peur que ce ne soit pas ce que Sakura aurait désiré pour son enterrement, il fallait de la joie pour la jeune femme qu'elle était. Il fallait se souvenir d’elle comme d’une femme forte et douce qui avait eu une vie bien rempli et aussi beaucoup de rêve, c'était important pour sa mémoire.
- Vous savez tous que quand j'étais enfant Sakura était ma seule amie... Tout le monde se tut et écouta. « Je comprends à présent beaucoup de chose que Sakura avait déjà compris à cette époque, je sais mes tords et je comprends que personne n’osait m’approcher. Je dois pourtant vous dire que je vous respecte profondément et que dans mon cœur vous avez toujours été de bon amis. A présent je voudrais parler de Sakura... Elle était la douceur même, elle possédait la joie que tout le monde aurait rêver d’avoir. Je me souviens d’un jour où elle était tombé de vélo... Je me souviens de ses larmes de douleur mêlé à son rire pour la cascade qu'elle avait fait... »
Au fil des heures tout le monde raconta un passage de sa vie avec Sakura, les joies et les peines furent toutes énumérées une par une. Toji parla du bonheur de l’accouchement de sa femme, une amie parla de ses coups de gueule contre ses policiers qui mettaient toujours des amendes pour un rien... Le soirée fut rempli d’intenses sentiments, passant du rire aux larmes pour toutes les années vécues. Tout le monde regardait Shinya d’un autre œil à présent et partant peu à peu il se retrouva bien vite seul avec Toji qui s’écroula dans ses bras le dernier invité parti. Le batteur le serra contre lui un long moment et lui donna son numéro de portable, lui demandant de l’appeler très vite et de lui donner des nouvelles du petit Shinya. Il lui promit aussi de revenir dès que ses concerts seraient terminés et de rester en contacte. Il prit alors le chemin de l’hôtel mais ses pas le portèrent d’eux-même au cimetière. Il parcourra les tombes jusqu’à trouver celle de Sakura et s’assit à même le sol.
- J’aurai voulu te jouer un air de batterie... J’aurai voulu te prendre encore une fois dans mes bras... J’aurai voulu tellement de chose et tu es parti si vite... Sakura j'ai compris mes erreurs passé, je veux changer, tu sais... La prochaine fois que je viendrai te voir j’aurai changer... Je te promet que je vais devenir cet être que tu as toujours vu en moi... Sakura tu me manques déjà tant... C'est ici et devant toi que je dis adieu à ma vie d’autrefois.
- Vous savez tous que quand j'étais enfant Sakura était ma seule amie... Tout le monde se tut et écouta. « Je comprends à présent beaucoup de chose que Sakura avait déjà compris à cette époque, je sais mes tords et je comprends que personne n’osait m’approcher. Je dois pourtant vous dire que je vous respecte profondément et que dans mon cœur vous avez toujours été de bon amis. A présent je voudrais parler de Sakura... Elle était la douceur même, elle possédait la joie que tout le monde aurait rêver d’avoir. Je me souviens d’un jour où elle était tombé de vélo... Je me souviens de ses larmes de douleur mêlé à son rire pour la cascade qu'elle avait fait... »
Au fil des heures tout le monde raconta un passage de sa vie avec Sakura, les joies et les peines furent toutes énumérées une par une. Toji parla du bonheur de l’accouchement de sa femme, une amie parla de ses coups de gueule contre ses policiers qui mettaient toujours des amendes pour un rien... Le soirée fut rempli d’intenses sentiments, passant du rire aux larmes pour toutes les années vécues. Tout le monde regardait Shinya d’un autre œil à présent et partant peu à peu il se retrouva bien vite seul avec Toji qui s’écroula dans ses bras le dernier invité parti. Le batteur le serra contre lui un long moment et lui donna son numéro de portable, lui demandant de l’appeler très vite et de lui donner des nouvelles du petit Shinya. Il lui promit aussi de revenir dès que ses concerts seraient terminés et de rester en contacte. Il prit alors le chemin de l’hôtel mais ses pas le portèrent d’eux-même au cimetière. Il parcourra les tombes jusqu’à trouver celle de Sakura et s’assit à même le sol.
- J’aurai voulu te jouer un air de batterie... J’aurai voulu te prendre encore une fois dans mes bras... J’aurai voulu tellement de chose et tu es parti si vite... Sakura j'ai compris mes erreurs passé, je veux changer, tu sais... La prochaine fois que je viendrai te voir j’aurai changer... Je te promet que je vais devenir cet être que tu as toujours vu en moi... Sakura tu me manques déjà tant... C'est ici et devant toi que je dis adieu à ma vie d’autrefois.
+La petite souillon est devenu papillon
Elle a dit adieu à sa vie de Cendrillon+
Elle a dit adieu à sa vie de Cendrillon+
**********
Retour à Tokyo :
Finalement il se sentait bien dans cette grande ville. C'est ici qu'il avait entamé son rêve et qu'il était devenu réalité... Ici qu'il avait trouvé les gens qui lui étaient le plus cher au cœur. Il accéléra le pas se sachant en retard, il espérait que sa chère Ludwig était bien arrivé intacte dans le nouvelle salle de concert. Au fil des couloirs avec son badge à la main, il rencontra un par un ses compagnons à qui il souriait joyeusement et leur disait bonjour sous leurs regards surpris... Ils ne comprenaient pas ce qui c'était passé en un week end, mais le batteur avait l’air aux anges, ou du moins il avait le sourire, ce qui était plutôt rare de la part de cet être supposé froid et taciturne. Grâce à ça d’ailleurs, Kaoru ne dit rien sur son retard et passa même sous silence ses sempiternelles recommandations dites « d’usage » avant tout bon concert comme il se plaisait à la répéter à tout instant dans ses moments là.
- Eh bien Shinya, ça va bien apparemment.
- Haï.
- Par contre question parlotte c'est pas encore gagné à ce que je constate. L’enterrement s'est bien passé ? Lui demanda le guitariste aux cheveux rouges.
- Comme tout enterrement... Beuverie garantie !
- Nani ? ? ? Lui répondit un Die ébahis par la réponse pleine d’ironie de son cadet.
- Il vient de t’avoir en toute beauté. Lança Toshiya mort de rire devant son expression dépitée.
- Sugoiiiiii... Vas-y Shin Chan !!! Fit une Kyo en mode pompom girl.
- Arigatô Kyo. Sourit une nouvelle fois Shinya derrière sa précieuse batterie.
Kyo ressemblait à Sakura, dans sa façon d’être et dans les termes qu'il employait, cela l’avait toujours étonné mais en même temps émerveillé. C'est ce qui faisait que le batteur était proche du chanteur sans que celui-ci le sache réellement. Et le diminutif qu'il venait de lui donner était une des choses qu'il préférait chez le chanteur.
- Bon c'est pas tout ça, mais on a un concert à préparer.
- Bien dit. Renchérit le leader du groupe.
+Papillon libre et enjoué
Papillon heureux d’exister+
Papillon heureux d’exister+
Le concert se passa dans une profonde osmose. Les guitares s’enchaînaient à une allure folle, la basse était parfaite, le chant extraordinaire et envoûtant au passage d’Hotarubi. Shinya était surexcité, le groupe avait l’impression qu'il jouait pour la dernière fois de sa vie, par moment on voyait même la parfaite ressemblance avec Yoshiki, son idole depuis toujours. Il était plein de fougue et même de grâce quand il jouait... Comme si son corps contenait deux âmes. Pendant un fan service Kyo eu même l’impression, pendant un infime instant, qu'une personne se tenait au coté de Shinya, qu'il jouait pour cette personne... Ça lui sembla magique et magnifique. Le batteur avait l’air en forme au point qu'il fit même un fan service avec Die qui riait à gorge déployée... C'était vraiment un merveilleux concert qu'ils offraient à leurs fan de plus en plus hystériques. Kyo ne retenait plus ni ses fantaisies ni sa joie d’être présent sur scène pour toutes ces personnes réunis pour eux.
Après un dernier salut explosif, où Die porta un Toshiya en larme... Causé par la joie de leur spectacle et où Kyo prit Shinya dans ses bras sur un « arigatô » murmuré tout bas tandis que Kaoru les regardait serein et heureux, ils entrèrent dans les loges. Se posant tous très rapidement devant leur table respective, ils passèrent chacun leur tour sous la douche et Shinya se retrouva bientôt seul en compagnie de Die. Il se regarda un long moment dans le miroir, se trouvant différent et regarda un cour instant une ombre à ses cotés qu'il apercevait dans le brouillard de son démaquillant, « c'était pour toi Sakura » lui murmura-t-il... Il capta le regard du guitariste aussi. Et au lieu de baisser les yeux, il le regarda profondément et lui sourit, ce qui eu pour effet de faire rougir Die qui détourna le regard. Finalement il se devait d’essayer pour vraiment atteindre le bonheur parfait que son amie lui avait prédit plusieurs années en arrière, quand il l’avait quitté pour suivre son rêve de toujours.
- Ça vous tente un verre les gars ? C'est moi qui invite, mais à la seule condition que Kyo nous suivent à la bière !
Tout le monde le regarda surpris... Premièrement Shinya ne proposait jamais de sortir, il était même plutôt du genre à toujours refuser les invitations de ses amis. Deuxièmement , et c'était une grande première, il invitait... Mais le troisièmement était encore plus impressionnant, il incitait leur chanteur à boire autre chose que son fameux coca cola perpétuel. C'est une proposition qui fut accepté sur le champs. Ils sortirent alors en parlant du concert mais quand Die voulu franchir le seuil de la porte, une voix l’appela soudain... Une voix qu'il avait tant espéré entendre, depuis si longtemps. Ce même ton, ce même mot, c'était le seul qui avait la possibilité de l’appeler comme ça, le seul à qui il voulait permettre ce mot qu'il considérait comme intime.. Mais pourquoi le batteur avait-il changer de la sorte, après tout un week end ne pouvait pas changer un homme à ce point là quand même... Si ? Shinya était peut être quelqu'un d’extraordinaire pour ça...
- Daisuke ?
- Haï ?!
- Daisuke aishiteru.
- Omae mo... Je t’aime depuis le premier regard que l’on a échangé. Mais tu...
- Pourquoi ne pas l’avoir avoué plus tôt ?
- Pourquoi parler du passé...
- Haï... Tu as raison.
Se levant de sa chaise, Shinya s’approcha de la main tendu vers lui. Il l’attrapa doucement entrelaçant ses doigts au sien. Il senti derrière lui la chaleur de son amie défunte comme si elle l’entourait de ses bras, dans une dernière étreinte, pleine de promesse. Il regarda Die en sachant qu'il avait choisi la bonne personne. Il avait de nouveau l’espoir d’une vie heureuse et savait que ses parents lui donneraient tous leur soutien, ils le lui répétaient tellement souvent. Les jours sombres étaient derrière lui, une éternité de bonheur s’offrait à lui à présent. Bientôt il retournerait à Osaka... Avec lui. Il irait sur la tombe de son amie pour lui présenter sa nouvelle vie... Fièrement.
Après un dernier salut explosif, où Die porta un Toshiya en larme... Causé par la joie de leur spectacle et où Kyo prit Shinya dans ses bras sur un « arigatô » murmuré tout bas tandis que Kaoru les regardait serein et heureux, ils entrèrent dans les loges. Se posant tous très rapidement devant leur table respective, ils passèrent chacun leur tour sous la douche et Shinya se retrouva bientôt seul en compagnie de Die. Il se regarda un long moment dans le miroir, se trouvant différent et regarda un cour instant une ombre à ses cotés qu'il apercevait dans le brouillard de son démaquillant, « c'était pour toi Sakura » lui murmura-t-il... Il capta le regard du guitariste aussi. Et au lieu de baisser les yeux, il le regarda profondément et lui sourit, ce qui eu pour effet de faire rougir Die qui détourna le regard. Finalement il se devait d’essayer pour vraiment atteindre le bonheur parfait que son amie lui avait prédit plusieurs années en arrière, quand il l’avait quitté pour suivre son rêve de toujours.
- Ça vous tente un verre les gars ? C'est moi qui invite, mais à la seule condition que Kyo nous suivent à la bière !
Tout le monde le regarda surpris... Premièrement Shinya ne proposait jamais de sortir, il était même plutôt du genre à toujours refuser les invitations de ses amis. Deuxièmement , et c'était une grande première, il invitait... Mais le troisièmement était encore plus impressionnant, il incitait leur chanteur à boire autre chose que son fameux coca cola perpétuel. C'est une proposition qui fut accepté sur le champs. Ils sortirent alors en parlant du concert mais quand Die voulu franchir le seuil de la porte, une voix l’appela soudain... Une voix qu'il avait tant espéré entendre, depuis si longtemps. Ce même ton, ce même mot, c'était le seul qui avait la possibilité de l’appeler comme ça, le seul à qui il voulait permettre ce mot qu'il considérait comme intime.. Mais pourquoi le batteur avait-il changer de la sorte, après tout un week end ne pouvait pas changer un homme à ce point là quand même... Si ? Shinya était peut être quelqu'un d’extraordinaire pour ça...
- Daisuke ?
- Haï ?!
- Daisuke aishiteru.
- Omae mo... Je t’aime depuis le premier regard que l’on a échangé. Mais tu...
- Pourquoi ne pas l’avoir avoué plus tôt ?
- Pourquoi parler du passé...
- Haï... Tu as raison.
Se levant de sa chaise, Shinya s’approcha de la main tendu vers lui. Il l’attrapa doucement entrelaçant ses doigts au sien. Il senti derrière lui la chaleur de son amie défunte comme si elle l’entourait de ses bras, dans une dernière étreinte, pleine de promesse. Il regarda Die en sachant qu'il avait choisi la bonne personne. Il avait de nouveau l’espoir d’une vie heureuse et savait que ses parents lui donneraient tous leur soutien, ils le lui répétaient tellement souvent. Les jours sombres étaient derrière lui, une éternité de bonheur s’offrait à lui à présent. Bientôt il retournerait à Osaka... Avec lui. Il irait sur la tombe de son amie pour lui présenter sa nouvelle vie... Fièrement.
+Elle a le regard heureux et fier
Elle a dit au revoir au violoniste d’hier+
Elle a dit au revoir au violoniste d’hier+
FIN
Ca existe les PoemFic ? Je connaissais les SongFic moi^^ Je voudrais remercier particulièrement ma kuro senjo qui a écrit ce fabuleux poème. Et je n’ai rien d’autre à ajouter pour ma défense, à part : « Un commentaire ? »