Titre : Reconnais-moi ! 7
Auteur : karya
mail : karya_jap@msn.com
Pairing : Kaoru-Yuki et Toshiya-Kyo et on verra...
Rating : délire perso, sérieux et séance d’hôpital
Commentaire : « c’est quand tout va mal que l’on sait où se trouve nos vrais amis » dit-on. On va voir ça de suite...
Reconnais-moi !
Chapitre 7
Chapitre 7
- Le pouls c’est arrêter...
Quand le bip constant et sonore retenti, Toshiya poussa un long gémissement perdu et impuissant... Plus rien ne serait comme avant...
Quand le bip constant et sonore retenti, Toshiya poussa un long gémissement perdu et impuissant... Plus rien ne serait comme avant...
**********
Tout
alla d’un seul coup très vite, les médecins mirent Kyo dans
l’ambulance, tout en essayant de faire repartir le cœur, quelqu’un
demanda si une personne voulait monter dans le véhicule avec eux, et
tout le monde montra un Toshiya en larmes. Il monta très vite dans
l’austère camionnette blanche et celle-ci partie au quart de tour,
Toshiya regardait ces hommes s’activer sur son amant avec beaucoup de
minutie et d’effort et il se mit soudain à faire quelque chose qu’il
n’avait pas fait depuis longtemps, il se mit à prier, à prier toute
entitée supérieure quelque qu’elle soit, il devait absolument faire
quelque chose en attendant que le cœur du blond se remette à battre, il
ne pouvait pas rester sans rien faire à voir l’homme qu’il aimait
mourir sous ces yeux de cette façon... Une secousse plus forte que les
autres le projeta alors sur son amant, que les médecins avaient
abandonné impuissant. Il était mort, ils venaient de l’annoncer.
L’ambulance ralenti soudain de plus en plus, et le corps de Kyo sous le
sien lui fit peur, il refroidissait de plus en plus...
- Ne me fais pas ça Kyo... Je te l’interdit... Murmura-t-il en pleurant. « Réveille-toi de ce cauchemar mon amour, je suis là avec toi, tout va pour le mieux à présent... Kyo... Ne m’abandonne pas... »
Un bip sonore retenti soudain et les médecins poussèrent le pauvre bassiste pour qu’ils aient le champs libre, le pouls s'était remis à battre contre toute attente, Kyo avait la volonté de se battre à présent, les médecins le sentaient et ils tapèrent à la vitre du conducteur pour qu’il accélère la cadence jusqu’à l’hôpital. Les jambes coupées, Toshiya réussi pourtant à rentrer dans l’hôpital en compagnie des ambulanciers et regarda son amant s’engouffrer dans une chambre où on lui installa toutes sortes d’appareils. Ce fut là qu’il pu enfin se permettre de laisser échapper toute la pression qu’il faisait subir à son corps, ses jambes lâchèrent d’un coup et les larmes se remirent à couler en silence. Les infirmières n’osaient pas le faire bouger pour l’instant, elles le laissèrent à genoux dans le couloir près de la porte de la chambre.
- Tochi ?
Le brun se retourna soudain et dans la lumière d’un néon il ne vit qu’une main tendue vers lui. La dernière personne à lui avoir fait ce genre d’invitation avait été Kyo pour lui proposer de rejoindre le groupe. « Viens. » avait-il dit de sa voix pleine de promesse. Le bassiste regarda un instant cette main, lui trouvant une espèce de refuge, c'était ces souvenirs heureux qui lui revenaient en mémoire et il remerciait cette main d’être tendu vers lui. Le brun monta doucement son visage, remontant le bras pour arriver à un autre visage, celui d’un de ses amis et pour la première fois il pu se permettre de sourire. Les cheveux rouges vifs lui faisaient un peu regretter le premier sourire de gamin que Kyo lui avait montré ce jour là, mais Die était un de ses amis les plus proche. Et puis, à présent, il pouvait leur annoncer la bonne nouvelle, le pouls de Kyo était reparti, il était en salle d’opération pour le coup couteau... Kyo était en vie. Yuki pris la main de son amant et la serra fort dans la sienne, plus joyeux que jamais et Die pris Shinya dans ses bras sans aucuns autres commentaires. Ce fut à ce moment là que le manager arriva épuisé et sur les nerfs, Kaoru l’avait appelé depuis la voiture et lui avait tout raconté, mais il ne savait pas où en était l’état de Kyo et ça le perturbait.
Après avoir été informé par le groupe, ils se décidèrent à aller dans la salle d’attente, Yuki pris la main de Toshiya et l’aida à se relever, toutes les infirmières se demandaient ce qui se passait, pourquoi tout le monde était habillé très bizarrement, et pour finir la plus qualifier d’être elle leur indiqua où s’asseoir. Et au bout d’un moment ils s’activèrent à vider la machine à café puisque le groupe ne pouvait pas fumer en salle d’attente, et le manager proposa de leur rapporter des vêtements un peu plus passe partout. Tout les regards se levèrent vers lui, encore une fois le manager était une tombe pour les critiques quand ce n’était pas le bon moment, il savait ce qu’il devait dire ou faire et dans quel occasion. Die regarda un Shinya épuisé et lui massa doucement les épaules qu’il avait des plus crispées et celui-ci poussa ce que tous pouvaient appeler un soupir d’aise, le guitariste aux cheveux rouges était le seul à le détendre un tant soit peu dans des moments comme ceux là et par un simple massage rapide.
- Merci, nous on reste là, on veut pas laisser tombé Kyo pour le moment. Une opération ça peu durer longtemps et en plus on sais pas trop ce qu’il a le warumono.
- Je comprends, je vous apporte très vite des vêtements de rechange.
- Ne me fais pas ça Kyo... Je te l’interdit... Murmura-t-il en pleurant. « Réveille-toi de ce cauchemar mon amour, je suis là avec toi, tout va pour le mieux à présent... Kyo... Ne m’abandonne pas... »
Un bip sonore retenti soudain et les médecins poussèrent le pauvre bassiste pour qu’ils aient le champs libre, le pouls s'était remis à battre contre toute attente, Kyo avait la volonté de se battre à présent, les médecins le sentaient et ils tapèrent à la vitre du conducteur pour qu’il accélère la cadence jusqu’à l’hôpital. Les jambes coupées, Toshiya réussi pourtant à rentrer dans l’hôpital en compagnie des ambulanciers et regarda son amant s’engouffrer dans une chambre où on lui installa toutes sortes d’appareils. Ce fut là qu’il pu enfin se permettre de laisser échapper toute la pression qu’il faisait subir à son corps, ses jambes lâchèrent d’un coup et les larmes se remirent à couler en silence. Les infirmières n’osaient pas le faire bouger pour l’instant, elles le laissèrent à genoux dans le couloir près de la porte de la chambre.
- Tochi ?
Le brun se retourna soudain et dans la lumière d’un néon il ne vit qu’une main tendue vers lui. La dernière personne à lui avoir fait ce genre d’invitation avait été Kyo pour lui proposer de rejoindre le groupe. « Viens. » avait-il dit de sa voix pleine de promesse. Le bassiste regarda un instant cette main, lui trouvant une espèce de refuge, c'était ces souvenirs heureux qui lui revenaient en mémoire et il remerciait cette main d’être tendu vers lui. Le brun monta doucement son visage, remontant le bras pour arriver à un autre visage, celui d’un de ses amis et pour la première fois il pu se permettre de sourire. Les cheveux rouges vifs lui faisaient un peu regretter le premier sourire de gamin que Kyo lui avait montré ce jour là, mais Die était un de ses amis les plus proche. Et puis, à présent, il pouvait leur annoncer la bonne nouvelle, le pouls de Kyo était reparti, il était en salle d’opération pour le coup couteau... Kyo était en vie. Yuki pris la main de son amant et la serra fort dans la sienne, plus joyeux que jamais et Die pris Shinya dans ses bras sans aucuns autres commentaires. Ce fut à ce moment là que le manager arriva épuisé et sur les nerfs, Kaoru l’avait appelé depuis la voiture et lui avait tout raconté, mais il ne savait pas où en était l’état de Kyo et ça le perturbait.
Après avoir été informé par le groupe, ils se décidèrent à aller dans la salle d’attente, Yuki pris la main de Toshiya et l’aida à se relever, toutes les infirmières se demandaient ce qui se passait, pourquoi tout le monde était habillé très bizarrement, et pour finir la plus qualifier d’être elle leur indiqua où s’asseoir. Et au bout d’un moment ils s’activèrent à vider la machine à café puisque le groupe ne pouvait pas fumer en salle d’attente, et le manager proposa de leur rapporter des vêtements un peu plus passe partout. Tout les regards se levèrent vers lui, encore une fois le manager était une tombe pour les critiques quand ce n’était pas le bon moment, il savait ce qu’il devait dire ou faire et dans quel occasion. Die regarda un Shinya épuisé et lui massa doucement les épaules qu’il avait des plus crispées et celui-ci poussa ce que tous pouvaient appeler un soupir d’aise, le guitariste aux cheveux rouges était le seul à le détendre un tant soit peu dans des moments comme ceux là et par un simple massage rapide.
- Merci, nous on reste là, on veut pas laisser tombé Kyo pour le moment. Une opération ça peu durer longtemps et en plus on sais pas trop ce qu’il a le warumono.
- Je comprends, je vous apporte très vite des vêtements de rechange.
**********
Une
heure plus tard les vêtements arrivèrent et le manager proposa de les
laisser là et de s’occuper des journalistes qui n’avaient sûrement pas
été assez discret pour ne pas avoir laisser passé de fausse rumeur.
Shinya se leva le premier, vite suivit par le deuxième guitariste, le
batteur était habillé civilement mais il ne voulait pas rester avec ses
vêtements, la scène lui revenait sans cesse à l’esprit et il ne voulait
pas rester comme ça. Quand la porte des toilettes pour homme se
referma, il perdit brusquement l’équilibre et serait tombé à terre si
Die n’avait pas été là pour le retenir. Retenant son benjamin jusqu’au
lavabo il lui passa un peu d’eau sur le visage avant de le regarder
droit dans les yeux. Cela faisait longtemps qu’ils ne s’étaient pas
retrouvé seuls tout les deux, depuis la disparition de Yuki ils avaient
toujours était en groupe, cela faisait longtemps qu’il ne l’avait pas
serré dans ses bras, qu’il n’avait pu respirer son odeur, longtemps que
plus rien ne se passait même s'ils en avait envie tout les deux. Et
pourtant malgré tout ce qui se passait, enfin... Enfin, ils étaient
seuls tout les deux et encore une fois il pouvait sentir la présence si
réconfortante de cet homme. Le seul qui faisait battre son cœur et
faisait vibrer son corps... Le seul qu’il aimait d'un amour profond et
sauvage... Le seul qui pouvait le lui rendre à ce point... Le seul...
Ça ne pouvait plus durer après tout ils s’aimaient tout les deux, Kaoru avait trouvé Yuki, Kyo et Toshiya venaient enfin de comprendre qu’ils étaient fait pour être ensemble, alors pourquoi à présent ils ne pouvaient pas être libre de révéler à tout le monde qu’ils s’aimaient ? Pourquoi ce dire que rien ne peut se faire quand on s’aime de cette façon ? Que cet amour est réciproque ? Tout en sachant qu’ils ont la vie devant eux ? A présent ils n’avaient plus rien à craindre, les barrières avaient cédé, et en regardant la silhouette de son ami dans le miroir, il savait qu’ils ne pourraient plus rien leur arriver de grave. Il étaient ensemble et c’est ça qui faisait leur courage et leur force... Plus rien n’avait d’importance à ces yeux que cet homme en face de lui, l’homme qui se trouvait dans cette chambre d’hôpital et les trois hommes qui attendaient dans la salle d’attente, ils s’étaient trouvé tout les six et à présent ils étaient d’une force surhumaine face au danger. Plus rien ne pouvait leur arriver. L’homme qu’il était ne pouvait s’empêcher de penser ça avec la plus forte des convictions, au point qu’il n’aperçu pas le jeune homme qu’il aimait se rapprocher de lui.
- Die ? Daisuke est-ce que tu vas bien ? C'est moi qui es un malaise, mais finalement c’est toi qui es tout pale.
- Hai, je vais bien... Ne t’inquiète pas, j’ai juste pu enfin voir pour la première fois de ma vie que notre avenir à tout les deux peut aller quelque part, qu’il peut enfin se profiler dans l’avenir...
- Et ça ta fait peur ?
- Hai.
- Moi aussi Daisuke... Moi aussi ça me fait peur... Mais nous sommes ensemble.
Son amant lui sourit avec confiance et il su que toutes les années de doute qu’ils avaient eu tout les deux étaient terminées, ils étaient enfin libre de croire en leur avenir, ensemble, en compagnie de leur amis... De leur famille. Pourquoi tout avait si mal commençé, si à présent tout s’arrangeait ? Après tout rien n’était dû au hasard, ils avaient combattu bec et ongles pour vivre en paix de leur musique tout les cinq et Yuki avait vaincu ses propres faiblesses pour progresser dans sa carrière de photographe, ils étaient tous fait de la même façon, ils se battaient pour leur avenir... Prenant le batteur dans ses bras, ses lèvres se posèrent sur les siennes en un tendre baiser, un baiser tourné vers l’avenir qu’ils ressentaient enfin pour eux. Le premier baiser qu’ils échangeaient depuis le début de toutes ces histoires. Le goût salé qu’il ressentait lui fit comprendre que son amant pleurait... Pourquoi ?
- Shinya ? qu’est-ce qui se passe ?
- Rien... Je suis heureux tout simplement... Répondit-il avec le sourire rayonnant d’une personne sûre de son destin. Le guitariste aux cheveux rouges se pencha sur les yeux de son amant et se mit à le fixer. « Die ? Qu’est-ce que tu fais ? »
- Je cherche l’arc-en-ciel...
- Baka... Watashi no baka chan...
Le plus grand des deux hommes se releva fière de lui, il avait fait sourire le batteur de façon charmante. Le sourire dont lui seul avait accès. Le sourire charmant du batteur rougissant...
- Allez, on s’habille, les autres nous attendent...
Après être retourné dans le salle d’attente, Toshiya et Yuki se dirigèrent dans les toilettes qui leur servait en ce moment de salle de bain et se décidèrent à aller se changer eux aussi. Le jeune photographe avait préféré accompagner le bassiste pour ne pas s’inquiéter de son sort, et ils se retrouvaient là tout les deux. La pièce semblait froide à Toshiya qui n’avait plus l’habitude d’être seul comme cela. Il était avec Yuki et ça lui réchauffait un peu le cœur, mais il aurait tellement voulu être avec Kyo, peut être pas dans le même endroit mais au moins ensemble, alors que là il ne pensait qu’au petit chanteur, seul entouré de toutes ses machines qui devait lui faire peur. Un frisson lui parcouru le dos, et il pensa très fort à son amant pour ce donner du courage, c’est à ce moment là que son téléphone sonna, la sonnerie stridente le sorti de ses pensées et il chercha le petit appareil partout avant de le retrouver dans les vêtements qui juchés sur le sol. Il décrocha et écouta la voix deux minutes avant de se retourner vers Yuki qui le regardait intrigué.
- C'est mon ami... Tu sais Alex, il aide la police de temps en temps et il vient de m’apprendre une nouvelle assez déroutante...
- Qu’est-ce qui se passe ?
Yuki était inquiet, le téléphone n’était pas un objet qu’il aimait particulièrement, on apprenait toujours des nouvelles horribles, lui-même avait appris la mort de ses parents, il avait reçu des appels anonymes... C'était vraiment pas son fort, et là apparemment il se passait encore quelque chose de grave. Après avoir apprit ce qui se passait, il se dit que finalement si Kaoru ne l’avait pas obliger à toujours garder son portable sur lui, il l’aurait jeté à la poubelle. Mais avec la vie de son amant, le plus rapide pour savoir où il se trouvait était vraiment cette invention du diable. Pas moyen d’être tranquille quand on dort, pas moyen de voir les gens par improviste c'était toujours calculé à la minute près et surtout pas moyen d’avoir de bonne nouvelle avec cet engin. Bref la nouvelle était vraiment pas joyeuse et il se demandait qui cette fois allait s’occuper d’en parler à Kyo qui avait d’autre chose en tête que de prendre une décision très importante.
- Je lui dirais si tu veux. Commença-t-il sans le vouloir
- Non, c'est à moi d’assumer, de toute façon il ne sera pas seul, on sera là avec lui et je resterais à ses côtés toute notre vie... Il faut que je commence à prendre en main notre nouvelle existence.
- Je suis d’accord avec toi.
- Tu pourrais juste m’accompagner à ce moment là s’il te plait ?! Demanda-t-il d’une voix de gamin terrifiée.
- Hai !
Il passèrent rapidement dans la salle d’attente, le médecin était en train de parler avec le leader qui l’écoutait gravement et Toshiya s’approcha doucement d’eux, pour écouter la conversation. Apparemment l’état de santé de Kyo allait en s’améliorant, après le bond qu’avait fait le cœur pour repartir, le jeune chanteur mettait beaucoup du sien pour revenir à lui. Les médecins étaient très confiant sur son futur état de santé, apparemment la lame avait traversé la base de l’omoplate, tout près du cœur et c'est cette même lame qui avait arrêté le cœur du blond pendant un moment. Mais l’organe reprenant ses mouvements, tout avait radicalement changer, le pouls était revenu à la normal et les dégâts réparés il ne lui restait plus que garder un bandage bien serré sur le bras et attendre quelques semaines, voir un moi. Et tout cela sans le moindre effort physique avait-il précisé en regardant le bassiste droit dans les yeux, comme s’il savait pour eux.
- Le seul mot qu'il a dit à été Toshimasa, dans c'est moment là c'est l’être le plus cher qui passe en premier. Et quand on m’a dit qu’un jeune homme d’allure assez féminine avait élu domicile dans le couloir, agenouillé, j’ai compris qui vous étiez.
Après avoir fait un sourire entendu et sympathique, le médecin quitta la pièce en leur disant que les visites étaient strictement interdites aujourd’hui, mais que le bassiste avait le droit de l’embrasser avant de partir et de revenir le lendemain matin aux premières heures des visites. Toshiya regarda le leader qui lui souriait gentiment et lui demanda ce qu'il attendait pour y aller, la fuite express du grand brun fit rire Yuki. Il regarda les trois hommes encore présent dans la pièce et se figea de stupeur, ils avaient quelque chose de différent dans le regard, comme une flamme d’espoir, peut être du à la bonne nouvelle sur la santé de leur ami. A présent il ne restait plus qu’une seule ombre au tableau et il avait promis à Tochi de l’aider dans sa démarche, ça s’annoncait mal quand même... Enfin de tout façon ils ne pourraient rien dire au petit blond avant que celui-ci ce soit complètement rétabli... Quoique en y repensant le manager des Dir avait bien précisé que le jeune homme devait porté plainte le plus rapidement possible pour coup et blessure s’il voulait que son ancien am... enfin cet homme, parte en prison pour un petit moment. Et au dire de l’ami policier du bassiste, il fallait à tout pris parler à Kyo et lui dire toute la vérité, pour son bien.
- Yuki tu viens ? Tochi nous a dit qu'on pouvait partir sans lui, il prendra une chambre dans un hôtel dans le coin, il faut juste qu'on lui rapporte des vêtements demain matin avant d’aller à l’hôpital aux heures de visite normales.
- Hai !
Ça ne pouvait plus durer après tout ils s’aimaient tout les deux, Kaoru avait trouvé Yuki, Kyo et Toshiya venaient enfin de comprendre qu’ils étaient fait pour être ensemble, alors pourquoi à présent ils ne pouvaient pas être libre de révéler à tout le monde qu’ils s’aimaient ? Pourquoi ce dire que rien ne peut se faire quand on s’aime de cette façon ? Que cet amour est réciproque ? Tout en sachant qu’ils ont la vie devant eux ? A présent ils n’avaient plus rien à craindre, les barrières avaient cédé, et en regardant la silhouette de son ami dans le miroir, il savait qu’ils ne pourraient plus rien leur arriver de grave. Il étaient ensemble et c’est ça qui faisait leur courage et leur force... Plus rien n’avait d’importance à ces yeux que cet homme en face de lui, l’homme qui se trouvait dans cette chambre d’hôpital et les trois hommes qui attendaient dans la salle d’attente, ils s’étaient trouvé tout les six et à présent ils étaient d’une force surhumaine face au danger. Plus rien ne pouvait leur arriver. L’homme qu’il était ne pouvait s’empêcher de penser ça avec la plus forte des convictions, au point qu’il n’aperçu pas le jeune homme qu’il aimait se rapprocher de lui.
- Die ? Daisuke est-ce que tu vas bien ? C'est moi qui es un malaise, mais finalement c’est toi qui es tout pale.
- Hai, je vais bien... Ne t’inquiète pas, j’ai juste pu enfin voir pour la première fois de ma vie que notre avenir à tout les deux peut aller quelque part, qu’il peut enfin se profiler dans l’avenir...
- Et ça ta fait peur ?
- Hai.
- Moi aussi Daisuke... Moi aussi ça me fait peur... Mais nous sommes ensemble.
Son amant lui sourit avec confiance et il su que toutes les années de doute qu’ils avaient eu tout les deux étaient terminées, ils étaient enfin libre de croire en leur avenir, ensemble, en compagnie de leur amis... De leur famille. Pourquoi tout avait si mal commençé, si à présent tout s’arrangeait ? Après tout rien n’était dû au hasard, ils avaient combattu bec et ongles pour vivre en paix de leur musique tout les cinq et Yuki avait vaincu ses propres faiblesses pour progresser dans sa carrière de photographe, ils étaient tous fait de la même façon, ils se battaient pour leur avenir... Prenant le batteur dans ses bras, ses lèvres se posèrent sur les siennes en un tendre baiser, un baiser tourné vers l’avenir qu’ils ressentaient enfin pour eux. Le premier baiser qu’ils échangeaient depuis le début de toutes ces histoires. Le goût salé qu’il ressentait lui fit comprendre que son amant pleurait... Pourquoi ?
- Shinya ? qu’est-ce qui se passe ?
- Rien... Je suis heureux tout simplement... Répondit-il avec le sourire rayonnant d’une personne sûre de son destin. Le guitariste aux cheveux rouges se pencha sur les yeux de son amant et se mit à le fixer. « Die ? Qu’est-ce que tu fais ? »
- Je cherche l’arc-en-ciel...
- Baka... Watashi no baka chan...
Le plus grand des deux hommes se releva fière de lui, il avait fait sourire le batteur de façon charmante. Le sourire dont lui seul avait accès. Le sourire charmant du batteur rougissant...
- Allez, on s’habille, les autres nous attendent...
Après être retourné dans le salle d’attente, Toshiya et Yuki se dirigèrent dans les toilettes qui leur servait en ce moment de salle de bain et se décidèrent à aller se changer eux aussi. Le jeune photographe avait préféré accompagner le bassiste pour ne pas s’inquiéter de son sort, et ils se retrouvaient là tout les deux. La pièce semblait froide à Toshiya qui n’avait plus l’habitude d’être seul comme cela. Il était avec Yuki et ça lui réchauffait un peu le cœur, mais il aurait tellement voulu être avec Kyo, peut être pas dans le même endroit mais au moins ensemble, alors que là il ne pensait qu’au petit chanteur, seul entouré de toutes ses machines qui devait lui faire peur. Un frisson lui parcouru le dos, et il pensa très fort à son amant pour ce donner du courage, c’est à ce moment là que son téléphone sonna, la sonnerie stridente le sorti de ses pensées et il chercha le petit appareil partout avant de le retrouver dans les vêtements qui juchés sur le sol. Il décrocha et écouta la voix deux minutes avant de se retourner vers Yuki qui le regardait intrigué.
- C'est mon ami... Tu sais Alex, il aide la police de temps en temps et il vient de m’apprendre une nouvelle assez déroutante...
- Qu’est-ce qui se passe ?
Yuki était inquiet, le téléphone n’était pas un objet qu’il aimait particulièrement, on apprenait toujours des nouvelles horribles, lui-même avait appris la mort de ses parents, il avait reçu des appels anonymes... C'était vraiment pas son fort, et là apparemment il se passait encore quelque chose de grave. Après avoir apprit ce qui se passait, il se dit que finalement si Kaoru ne l’avait pas obliger à toujours garder son portable sur lui, il l’aurait jeté à la poubelle. Mais avec la vie de son amant, le plus rapide pour savoir où il se trouvait était vraiment cette invention du diable. Pas moyen d’être tranquille quand on dort, pas moyen de voir les gens par improviste c'était toujours calculé à la minute près et surtout pas moyen d’avoir de bonne nouvelle avec cet engin. Bref la nouvelle était vraiment pas joyeuse et il se demandait qui cette fois allait s’occuper d’en parler à Kyo qui avait d’autre chose en tête que de prendre une décision très importante.
- Je lui dirais si tu veux. Commença-t-il sans le vouloir
- Non, c'est à moi d’assumer, de toute façon il ne sera pas seul, on sera là avec lui et je resterais à ses côtés toute notre vie... Il faut que je commence à prendre en main notre nouvelle existence.
- Je suis d’accord avec toi.
- Tu pourrais juste m’accompagner à ce moment là s’il te plait ?! Demanda-t-il d’une voix de gamin terrifiée.
- Hai !
Il passèrent rapidement dans la salle d’attente, le médecin était en train de parler avec le leader qui l’écoutait gravement et Toshiya s’approcha doucement d’eux, pour écouter la conversation. Apparemment l’état de santé de Kyo allait en s’améliorant, après le bond qu’avait fait le cœur pour repartir, le jeune chanteur mettait beaucoup du sien pour revenir à lui. Les médecins étaient très confiant sur son futur état de santé, apparemment la lame avait traversé la base de l’omoplate, tout près du cœur et c'est cette même lame qui avait arrêté le cœur du blond pendant un moment. Mais l’organe reprenant ses mouvements, tout avait radicalement changer, le pouls était revenu à la normal et les dégâts réparés il ne lui restait plus que garder un bandage bien serré sur le bras et attendre quelques semaines, voir un moi. Et tout cela sans le moindre effort physique avait-il précisé en regardant le bassiste droit dans les yeux, comme s’il savait pour eux.
- Le seul mot qu'il a dit à été Toshimasa, dans c'est moment là c'est l’être le plus cher qui passe en premier. Et quand on m’a dit qu’un jeune homme d’allure assez féminine avait élu domicile dans le couloir, agenouillé, j’ai compris qui vous étiez.
Après avoir fait un sourire entendu et sympathique, le médecin quitta la pièce en leur disant que les visites étaient strictement interdites aujourd’hui, mais que le bassiste avait le droit de l’embrasser avant de partir et de revenir le lendemain matin aux premières heures des visites. Toshiya regarda le leader qui lui souriait gentiment et lui demanda ce qu'il attendait pour y aller, la fuite express du grand brun fit rire Yuki. Il regarda les trois hommes encore présent dans la pièce et se figea de stupeur, ils avaient quelque chose de différent dans le regard, comme une flamme d’espoir, peut être du à la bonne nouvelle sur la santé de leur ami. A présent il ne restait plus qu’une seule ombre au tableau et il avait promis à Tochi de l’aider dans sa démarche, ça s’annoncait mal quand même... Enfin de tout façon ils ne pourraient rien dire au petit blond avant que celui-ci ce soit complètement rétabli... Quoique en y repensant le manager des Dir avait bien précisé que le jeune homme devait porté plainte le plus rapidement possible pour coup et blessure s’il voulait que son ancien am... enfin cet homme, parte en prison pour un petit moment. Et au dire de l’ami policier du bassiste, il fallait à tout pris parler à Kyo et lui dire toute la vérité, pour son bien.
- Yuki tu viens ? Tochi nous a dit qu'on pouvait partir sans lui, il prendra une chambre dans un hôtel dans le coin, il faut juste qu'on lui rapporte des vêtements demain matin avant d’aller à l’hôpital aux heures de visite normales.
- Hai !
Kyo tu ne peux pas savoir la peur que tu m’as fait. Tu ne peux pas savoir que mon cœur c'est arrêté en même temps que le tien, et à quel point j'ai eu peur de te perdre cette fois encore, comme à ce moment là... Celui où tu as rencontré cet homme...
Regardant une dernière fois son amant endormi et après lui avoir répété une dernière fois qu'il resterait toujours à ses cotés, il lui caressa la joue une ultime fois et se dirigea vers la porte de sorti. Sur un dernier regard il ferma la porte et s’y adossa calmement. Le médecin lui avait dit que tout irait bien alors il reprenait espoir et puis le plus important était quand même qu'il s’en sorte au mieux après l’arrêt de son cœur, ce qu'il faisait de toutes ses forces. Le bassiste regarda les employés de l’hôpital et sourit un moment, la vie allait reprendre de façon tout à fait normal après ça, tout irait pour le mieux... C'était la phrase préféré de Kyo quand tout allait mal, et c'était la phrase qu'il avait fini par reprendre un peu lui-même, après tout c'était une parti de Kyo qu'il avait en lui.
- Aishiteru... Tooru.
**********
Kyo se réveilla enfin d’un long sommeil qu’il avait cru sans fin, seule la voix de Tochi l’avait ramener peu à peu à la réalité de son état, il était plongé dans un long sommeil, le long rêve qu’il faisait ne faisait pas parti de la réalité. Il avait comprit pendant ce petit coma que sa vie avait une importance pour quelqu’un finalement, il savait que le bassiste le lui avait dit mais il avait encore un peu de mal à ce faire à cette idée. Pour lui c'était de l’abstrait pur et simple… Qui pourrait aimer un être aussi informe que lui, surtout un des plus bel homme du groupe, c'était quasiment impossible de croire que leur histoire pouvait durer aussi longtemps, et pourtant tout c'était bien terminer avant l’accident, tout avait enfin pu se mettre en route, si cet énergumène n’avait pas été là, ils auraient pu prolonger leur histoire en tout tranquillité, et au lieu de ça, il était interdit de bouger et avait un mal de chien dès qu’il bougeait le bras gauche. Il avait toujours était là d’ailleurs, à chaque rencontre, à chaque rendez-vous un peu trop sentimental, Yoshiaki était là, même si ça présence n’était pas physique, il était constamment dans les pensées du petit blond qu’y faisait toujours des comparaisons idiotes qui faisaient finir ses rencontres dans des cul de sac.
Il ouvrit un œil au grincement de la porte d’entrée de sa chambre et ouvrit le deuxième quand il constata que ce n’était pas encore un médecin, mais bien son amant qui rentrait dan la pièce dans l’intention de lui parler. Le grand brun semblait vouloir lui parler d’un sujet important, depuis qu’il connaissait Tochi il avait apprit à comprendre l’expression de son visage, et dans l’instant présent, il savait que le bassiste avait un problème important. Ce n’est que quand il vit Yuki accompagner son ami qu’il pu enfin admettre que ce n’était pas seulement un problème mais que de la diplomatie était de rigueur, le jeune photographe, malgré son jeune âge avait toujours eu plus de tact que tout le groupe réuni… Même Shinya, qui des fois avait des pointes d’accès de fureur contre Die, à croire qu’il étaient ensemble ses deux là... Quand la porte se referma enfin il pu souffler, si tout le groupe avait pénétré cette chambre, ils auraient étouffé de chaud déjà et en plus, ça aurait été une question de vie ou de mort… Déjà ça n’était pas le cas.
- Kyo faut que je te parle… On a un problème avec Yoshiaki… Comment dire… Ano…
- Déjà on commence par le début… Yuki emmena une chaise au bassiste qui s’y assit lourdement et repris la parole. « Donc Toshiya te disait que Mirua-san posait quelques petits problèmes à la police. Il semblerait qu’il est beaucoup de connaissance et cela fait qu’il a beaucoup de facilité pour se sortir de prison. Grâce à notre témoignage il reste quand même en enfermé, mais les policiers veulent des aveux pour être sure de le mettre en prison pour de bon. Apparemment, avant de te connaître il avait déjà été arrêté pour une agression, et depuis le police essaye de l’enfermer et pour cette agression, et pour la tienne. »
- Et ils veulent que je porte plainte contre lui c'est ça ?
- Malheureusement Kyo c'est la seule solution, l’homme qu’il avait agressé avant de te connaître ne peut pas témoigner… Repris Yuki.
- Ca ne sera qu’une simple plainte ont-ils dit, pour être sure de l’enfermer une fois pour toute. Continua le bassiste nerveux.
- Et qu’est-t-il arriver à l’homme ?
- Il a été hospitalisé Kyo, puis après une suite d’intervention difficile ils ont du… Toshiya tremblait en disant ça…
- Il est dans le coma Kyo. Assena une bonne fois pour toute Yuki qui ne savait pas non plus comment avoir du tact avec ce sujet dangereux.
Le regard du jeune blond se flétri soudain, ce jeune homme dont ils lui avaient parlé avait du subir la même chose que lui, les violences morales, puis physiques, l’abus de pouvoir et enfin quand il avait cru que tout était terminé il avait du revenir après pour le briser une dernière fois. Il avait du mal à admettre ça, mais il le devait car sinon les personnes qui suivront sa lignée dans le cœur infâme de Yoshiaki subiront le même sort, il devait prendre en compte cette perspective et se montrer fort pour eux. Même au pris de sa propre peur et de sa nervosité, tout ça n’était rien comparé à ce qui pouvait arriver. Il regarda attentivement Toshiya et Yuki et se dit qu'il avait une chance formidable, il savait qu'il avait la personne qu’il aimait à ces côtés, ainsi que des amis et aussi une famille qui était composé de trois merveilleux musiciens. Il adorait ses parents, mais il devait admettre que penser à son groupe le faisait toujours revivre et lui permettait de voir au delà de ses propres limites.
Kyo se retrouva bientôt seul dans la chambre, une infirmière devait venir soigner sa blessure et elle tardait à arriver, il était un peu énervé du fait que Toshiya aurait pu rester un peu plus longtemps avec lui, au lieu de ça, il devait attendre ses soins et attendre la prochaine visite de son amant... Il n’aimait pas attendre... C'est vrai qu'il était un gamin quand même, il l’était déjà avec son ex et tout avait dérapé à cause de ça, et... Non ! Toshiya lui avait dit de ne pas penser à ça, de ne pas penser comme ça. C'était Yoshiaki qui avait tout faux, lui et lui seul. Il n’avait pas à être si jaloux, si possessif et si brutal. Le chanteur pensa à Yuki il aimait beaucoup se confier à lui, il était d’un naturel doux et calme, la présence du bassiste était sécurisante, celle du photographe était rassurante. Et il commençait à penser à demander à son ami de l’accompagner chez les policiers pour sa plainte. Tochi lui, avait trop de fureur contre l’homme mis en question pour lui apporter une aide bénéfique.
Mais en premier il devait rendre visite à une personne... L’ex de Yoshiaki. Son amant lui avait dit dans quelle chambre il était, bizarrement ils s'étaient retrouvés tout les deux dans le même hôpital. Il n’avait dis à personne qu'il irait, il devait apprendre seul. Dans ce genre de moment il avait besoin de se sentir entouré, rien que l’ambiance des concerts le mettait dans tout ses états, il avait besoin de sentir l’adrénaline monter... C'était son élément, il était bien dans ce monde... Mais là l’adrénaline aussi était présente, ce n’était pas la même, il avait le besoin de voir cet homme pour se sentir vivre pour une cause précise... Il voulait se battre, pas seulement pour lui, mais pour tous les gens dans son cas et pour prévenir tous les autres qui pourrait prendre sa place auprès de Yoshiaki.
**********
Kaoru
dans la salle d’attente avait le regard vague, il pensait encore une
fois à ce qu’il avait failli perdre et ne pouvait plus admettre ça… Il
avait failli perdre Yuki, puis ensuite Kyo, et tout ça ne voulait pas
s’arrêter, qui serait le prochain sur la liste, Die ou Shinya ? Il
voulait que tout ces ennuies s’arrête enfin, pour avoir un peu de
tranquillité, et dans son couple et dans son groupe, le manager devait
commencer à en avoir marre, plus le temps passait, plus il retrouvait
son groupe dans des endroits saugrenus, la dernière fois étant une cave
où leur petit chanteur s'était trouvé enfermé, et là c'était un
hôpital, qu’est-ce que ça serait la prochaine fois ? Regardant la salle
où il se trouvait seul, il repensa à son amant, qui se trouvait dans
cette chambre en compagnie du bassiste, pour dire à Kyo qu’il allait
devoir parler, encore une fois, au monstre qui avait failli lui briser
sa vie. En même temps il se rendait compte que c'était son intérêt de
parler avec cette homme puisqu’il pourrait ainsi se sortir enfin de
toute cette histoire.... Il ne savait plus vraiment où il en était...
Il devait l’admettre.
- Kaoru ?
- Yuki désolé j'étais dans mes pensées.
- J'ai cru remarquer oui. On rentre ? Kyo est entre de bonnes mains...
- Haï. Il a un Tochi qui veille...
- Allez viens. Vous avez prévu une répétition demain pour vous changer les idées. Viens te reposer.
- Haï. Sourit-il à son amant.
- Kaoru ?
- Yuki désolé j'étais dans mes pensées.
- J'ai cru remarquer oui. On rentre ? Kyo est entre de bonnes mains...
- Haï. Il a un Tochi qui veille...
- Allez viens. Vous avez prévu une répétition demain pour vous changer les idées. Viens te reposer.
- Haï. Sourit-il à son amant.
**********
Kyo
passa devant le couple sans qu'il le reconnaisse, il avait échangé sa
chemise de nuit contre une blouse blanche trouvée dans un placard. Il
avait beaucoup de mal à marcher mais il devait se rendre là bas coûte
que coûte ça devenait un besoin vital et urgent. Comme si cet homme
dans le coma l’appelait, comme si ce jeune homme seul avait autant
besoin de lui, qu’il ressentait le même besoin que lui-même. Le blond
avançait péniblement à travers les couloirs presque vides, seuls
quelques malades se promenaient là, leur perfusion à la main, ils lui
souriaient tous comme s’ils savaient qu'il faisait un premier pas pour
sa libération personnel, à sa façon de valdinguer de droite à gauche en
se tenant au mur, ils devaient s’être rendu compte qu'il n’était pas
médecin. Le chanteur eu un éclat de rire, il se rappelait ses premiers
costumes et toutes ses infirmières qui se trouvaient dans le public à
cette époque. C'était un bon moment.
Soudain il s’arrêta devant une porte, il fixa le numéro, l’ironie du sort voulu que ce soit celui là. 304. La porte s’ouvrit sans qu'il le veuille vraiment, et le spectacle fut étonnant. Une pièce blanche très peu meublé, une fenêtre, une table, deux chaises et une armoire. Et ce lit sous la fenêtre entouré de moniteurs qui bipaient de façon constantes, il avait l’air paisible avec son visage pale et ses cheveux noir, ils étaient long, si long que debout il devait lui arriver au pied. Les traits fin, amaigri par son coma prolongé, tout cela donnait l’impression qu'il dormait de façon reposante. C'était un homme très beau en cet instant, calme, serein comme si le monde extérieur n’existait plus, comme si ce qu'il avait vécu et qui l’avait mis dans cet état, ne s'était jamais réellement passé. Kyo s’approcha du lit, doucement de peur sûrement qu'il ne se réveille, même s’il savait que ce n’était pas possible, il ne voulait pas perturber son repos guérisseur qui faisait de lui le plus heureux des hommes, en apparence.
Il s’assit sur la chaise à coté du lit, la place était encore chaude, le visiteur d’avant avait du partir un peu plus tôt, ça voulait dire aussi qu'il y avait des personnes qui aimaient cet homme. Ce sentiment lui fit du bien, il sentait qu’ils se ressemblaient tout les deux et ça lui fit plaisir, il voulait se battre, mais il n’était pas assez fort pour ça, c'est ce qu'il avait toujours cru, mais la force lui venait progressivement. Déjà il devait demander à Yuki de l’accompagner chez les policiers pour porter plainte, puis il y aurait sûrement confrontation avec Yoshiki... Ce n’était pas que ça lui faisait peur plus que ça, mais cet homme, il aurait voulu l’oublier une bonne foi pour toute et sortir de ça cauchemar enfin, au lieu de ça, il y aurait de grandes procédures à suivre et surtout ce sentiment d’être tout petit face à cet homme. Surtout qu’en y pensant bien les médias ne devraient pas être au courant sinon sa carrière était foutu, ainsi que celle de quatre merveilleux musiciens qui l’accompagnaient et il avait une image à respecter quand même.
Il regarda l’homme en se souvenant de son nom Tamako Shiroi... Il portait bien son nom, Shiroi. C'était doux à entendre comme nom, ce devait être une personne très calme et très discrète, comme leur Yuki national. Le jeune chanteur avança sa main vers la joue du jeune homme endormi et posa ses doigts doucement sur la peau merveilleusement chaude malgré son état, il était vraiment beau pas du tout le même genre que lui, tout en finesse et en élégance. A coté il devait faire pâteux et sans intérêt, pourquoi Yoshiaki avait-il pu choisir une personne comme lui après cette merveille d’homme ? Tout simplement pour le seul point commun qu'ils devaient posséder, ils ne devaient pas savoir dire non, ni l’un ni l’autre et c'est ce qui avait fait leur malheur. Shiroi se retrouvait dans le coma et Tooru se retrouvait avec une épaule meurtri et un arrêt cardiaque. Est-ce que cet ange avait lui aussi des personnes pour qui il comptait énormément ? est-ce que lui aussi avec des amis assez fort pour être en même temps une famille ? Est-ce que lui aussi avait un soutien indestructible ? Quelque chose qui pourrait le faire sortir de cet état... Il l’espérait de tout son cœur, ils étaient dans la même galère tout les deux, ils devaient se soutenir, et lui, le simple gamin décoloré qu'il était devait être celui qui fermerait le clapet à leur ex commun. Il devait être l’instrument de leur courage.
- Qui êtes-vous ? Dit soudain une voix.
- Nani ? S’exclama-t-il en se retournant.
- Qui êtes-vous et que faite vous dans cet chambre ?
Il ne l’avait pas entendu rentré... Une jeune fille d’a peu près 20 ans était dans la pièce, elle ressemblait comme deux gouttes d’eau au jeune homme étendu sur le lit blanc. Elle avait une tasse fumante à la main qui sentait bon l’odeur du café ce qui fit grogner le ventre du jeune chanteur.
- Mais vous êtes blessé ? S’écria-t-elle avec stupeur
- Anoooo... Haï !
- qu’est-ce que vous faites dans la chambre de mon frère ? Qui êtes-vous ?
- Je m’appelle Ky... Niimura Tooru, je suis arrivé à l’hôpital il y a quelques heures... Je crois...
- Comment ça vous croyez ? Demo... je comprends pas très bien votre présence dans cette chambre. Et puis je crois que vous me mentez sur votre nom, vous avez commencé par dire « Ky » j’aimerais des explications sur le fait de votre présence ici, à coté de mon frère qui je le sais ne vous connaissez pas, il n’avait pas d’amis.
- Ano...
- Je veux des réponses et plus vite que ça sinon j’appelle la sécurité que vous soyez blesser ou pas.
- Je vais tout vous dire... Tout doux, je ne suis pas un monstre... Si j'ai commencé à dire « Ky » c'est parce que je suis un chanteur et j'ai plus l’habitude de me présenter sous mon pseudonyme que sous mon vrai nom que je n’approuve pas trop.
- Et quel est votre pseudonyme ?
- Kyo.
- Connais pas... J’écoute pas trop ce qui se passe en ce moment sur les antennes musicales...
- C'est sans importance de toute façon...
- Qu’est-ce que vous faites ici alors ?
- Je suis venu rendre visite à Shiroi.
- Qui vous a permis de l’appelé Shiroi ? Je vous interdit, vous ne le connaissez même pas, vous n’avez pas le droit de l’appeler par son prénom.
- Comment tu t’appelles ? Sans le vouloir il n’employait plus le vouvoiement.
- J'ai un nom bête comme les pieds, nos parents se sont toujours trouvé drôle dans le choix de nos prénoms, nous on trouvait ça stupide. Je m’appelle Midori... Mais c'est pas la question... Vous allez vous décider à me dire ce que vous faites ici ? Je connais tout les amis de mon frère et vous n’en faite pas parti.
- Tu ma menti ! Tu m’avais dit qu'il n’avait pas d’amis.
- Un point chacun alors... Mais pourquoi ne voulez vous pas me dire ce que vous faites ici ?
- Parce que c'est dur pour moi de parler de certaine chose. Ça m’aurais été plus facile de lui en parler à lui, il peut me comprendre, il sait ce que j'ai vécu, il l’a vécu lui aussi.
- Vous êtes l’homme qui vient d’être admit à l’hôpital ? Vous êtes fou pourquoi être venu là, votre état est critique et...
- C'est Yoshiaki qui m’a fait ça.
Son visage si beau par sa colère juste avant, se métamorphosa en une grimace haineuse. Elle devint aussi pale que son frère et des larmes... D’impuissances, coulèrent sur ses joues. Elle portait bien son nom, Midori... Son joli chemisier vert faisait ressortir son teint de lait et lui rendait le visage plus rond, plus enfantin, là, appuyé sur la porte elle avait une apparence de jeune fille sage, une jeune fille de son âge à proprement parler. Elle se calmait doucement, elle avait reconnu le prénom cité et après quelques années sa haine envers cet homme ne s’était pas atténué, il espérait que Toshiya ne ressentirait pas la même chose avec le temps, il ferait tous pour qu'il n’y pense plus, pour ne pas lui enlever son merveilleux sourire, la chose qu'il aimait le plus au monde chez son amant avec bien entendu sa gentillesse, sa droiture, ses mains... Il piqua un far en pensant à ça.
Soudain son regard se porta sur le sac à ses pieds, un bout d’uniforme en sortait. Il s’imagina un instant cette fille, portant son uniforme, elle devait avoir le sourire aux lèvres, celui que toutes jeunes filles auraient en attendant son petit ami, mais elle, se serait son frère qui arriverait, elle serait là bien sage, pour qu'ils rentrent tout les deux chez eux. Elle lui prendrait le bras et lui raconterait sa journée, son prof de sport qui la laissé tout faire, ses amies qui sortaient déjà toutes avec leur prince charmant... Toute sa vie de jeune fille était là dans cet uniforme. Et au lieu de ça... Elle était là, en attente. Elle devait venir voir son frère tout les jours, s’asseyant à la même place et lui raconter ses journées jusqu’à l’heure de partir... Il devait faire quelque chose pour que tout s’arrange, il en avait la certitude.
Soudain il s’arrêta devant une porte, il fixa le numéro, l’ironie du sort voulu que ce soit celui là. 304. La porte s’ouvrit sans qu'il le veuille vraiment, et le spectacle fut étonnant. Une pièce blanche très peu meublé, une fenêtre, une table, deux chaises et une armoire. Et ce lit sous la fenêtre entouré de moniteurs qui bipaient de façon constantes, il avait l’air paisible avec son visage pale et ses cheveux noir, ils étaient long, si long que debout il devait lui arriver au pied. Les traits fin, amaigri par son coma prolongé, tout cela donnait l’impression qu'il dormait de façon reposante. C'était un homme très beau en cet instant, calme, serein comme si le monde extérieur n’existait plus, comme si ce qu'il avait vécu et qui l’avait mis dans cet état, ne s'était jamais réellement passé. Kyo s’approcha du lit, doucement de peur sûrement qu'il ne se réveille, même s’il savait que ce n’était pas possible, il ne voulait pas perturber son repos guérisseur qui faisait de lui le plus heureux des hommes, en apparence.
Il s’assit sur la chaise à coté du lit, la place était encore chaude, le visiteur d’avant avait du partir un peu plus tôt, ça voulait dire aussi qu'il y avait des personnes qui aimaient cet homme. Ce sentiment lui fit du bien, il sentait qu’ils se ressemblaient tout les deux et ça lui fit plaisir, il voulait se battre, mais il n’était pas assez fort pour ça, c'est ce qu'il avait toujours cru, mais la force lui venait progressivement. Déjà il devait demander à Yuki de l’accompagner chez les policiers pour porter plainte, puis il y aurait sûrement confrontation avec Yoshiki... Ce n’était pas que ça lui faisait peur plus que ça, mais cet homme, il aurait voulu l’oublier une bonne foi pour toute et sortir de ça cauchemar enfin, au lieu de ça, il y aurait de grandes procédures à suivre et surtout ce sentiment d’être tout petit face à cet homme. Surtout qu’en y pensant bien les médias ne devraient pas être au courant sinon sa carrière était foutu, ainsi que celle de quatre merveilleux musiciens qui l’accompagnaient et il avait une image à respecter quand même.
Il regarda l’homme en se souvenant de son nom Tamako Shiroi... Il portait bien son nom, Shiroi. C'était doux à entendre comme nom, ce devait être une personne très calme et très discrète, comme leur Yuki national. Le jeune chanteur avança sa main vers la joue du jeune homme endormi et posa ses doigts doucement sur la peau merveilleusement chaude malgré son état, il était vraiment beau pas du tout le même genre que lui, tout en finesse et en élégance. A coté il devait faire pâteux et sans intérêt, pourquoi Yoshiaki avait-il pu choisir une personne comme lui après cette merveille d’homme ? Tout simplement pour le seul point commun qu'ils devaient posséder, ils ne devaient pas savoir dire non, ni l’un ni l’autre et c'est ce qui avait fait leur malheur. Shiroi se retrouvait dans le coma et Tooru se retrouvait avec une épaule meurtri et un arrêt cardiaque. Est-ce que cet ange avait lui aussi des personnes pour qui il comptait énormément ? est-ce que lui aussi avec des amis assez fort pour être en même temps une famille ? Est-ce que lui aussi avait un soutien indestructible ? Quelque chose qui pourrait le faire sortir de cet état... Il l’espérait de tout son cœur, ils étaient dans la même galère tout les deux, ils devaient se soutenir, et lui, le simple gamin décoloré qu'il était devait être celui qui fermerait le clapet à leur ex commun. Il devait être l’instrument de leur courage.
- Qui êtes-vous ? Dit soudain une voix.
- Nani ? S’exclama-t-il en se retournant.
- Qui êtes-vous et que faite vous dans cet chambre ?
Il ne l’avait pas entendu rentré... Une jeune fille d’a peu près 20 ans était dans la pièce, elle ressemblait comme deux gouttes d’eau au jeune homme étendu sur le lit blanc. Elle avait une tasse fumante à la main qui sentait bon l’odeur du café ce qui fit grogner le ventre du jeune chanteur.
- Mais vous êtes blessé ? S’écria-t-elle avec stupeur
- Anoooo... Haï !
- qu’est-ce que vous faites dans la chambre de mon frère ? Qui êtes-vous ?
- Je m’appelle Ky... Niimura Tooru, je suis arrivé à l’hôpital il y a quelques heures... Je crois...
- Comment ça vous croyez ? Demo... je comprends pas très bien votre présence dans cette chambre. Et puis je crois que vous me mentez sur votre nom, vous avez commencé par dire « Ky » j’aimerais des explications sur le fait de votre présence ici, à coté de mon frère qui je le sais ne vous connaissez pas, il n’avait pas d’amis.
- Ano...
- Je veux des réponses et plus vite que ça sinon j’appelle la sécurité que vous soyez blesser ou pas.
- Je vais tout vous dire... Tout doux, je ne suis pas un monstre... Si j'ai commencé à dire « Ky » c'est parce que je suis un chanteur et j'ai plus l’habitude de me présenter sous mon pseudonyme que sous mon vrai nom que je n’approuve pas trop.
- Et quel est votre pseudonyme ?
- Kyo.
- Connais pas... J’écoute pas trop ce qui se passe en ce moment sur les antennes musicales...
- C'est sans importance de toute façon...
- Qu’est-ce que vous faites ici alors ?
- Je suis venu rendre visite à Shiroi.
- Qui vous a permis de l’appelé Shiroi ? Je vous interdit, vous ne le connaissez même pas, vous n’avez pas le droit de l’appeler par son prénom.
- Comment tu t’appelles ? Sans le vouloir il n’employait plus le vouvoiement.
- J'ai un nom bête comme les pieds, nos parents se sont toujours trouvé drôle dans le choix de nos prénoms, nous on trouvait ça stupide. Je m’appelle Midori... Mais c'est pas la question... Vous allez vous décider à me dire ce que vous faites ici ? Je connais tout les amis de mon frère et vous n’en faite pas parti.
- Tu ma menti ! Tu m’avais dit qu'il n’avait pas d’amis.
- Un point chacun alors... Mais pourquoi ne voulez vous pas me dire ce que vous faites ici ?
- Parce que c'est dur pour moi de parler de certaine chose. Ça m’aurais été plus facile de lui en parler à lui, il peut me comprendre, il sait ce que j'ai vécu, il l’a vécu lui aussi.
- Vous êtes l’homme qui vient d’être admit à l’hôpital ? Vous êtes fou pourquoi être venu là, votre état est critique et...
- C'est Yoshiaki qui m’a fait ça.
Son visage si beau par sa colère juste avant, se métamorphosa en une grimace haineuse. Elle devint aussi pale que son frère et des larmes... D’impuissances, coulèrent sur ses joues. Elle portait bien son nom, Midori... Son joli chemisier vert faisait ressortir son teint de lait et lui rendait le visage plus rond, plus enfantin, là, appuyé sur la porte elle avait une apparence de jeune fille sage, une jeune fille de son âge à proprement parler. Elle se calmait doucement, elle avait reconnu le prénom cité et après quelques années sa haine envers cet homme ne s’était pas atténué, il espérait que Toshiya ne ressentirait pas la même chose avec le temps, il ferait tous pour qu'il n’y pense plus, pour ne pas lui enlever son merveilleux sourire, la chose qu'il aimait le plus au monde chez son amant avec bien entendu sa gentillesse, sa droiture, ses mains... Il piqua un far en pensant à ça.
Soudain son regard se porta sur le sac à ses pieds, un bout d’uniforme en sortait. Il s’imagina un instant cette fille, portant son uniforme, elle devait avoir le sourire aux lèvres, celui que toutes jeunes filles auraient en attendant son petit ami, mais elle, se serait son frère qui arriverait, elle serait là bien sage, pour qu'ils rentrent tout les deux chez eux. Elle lui prendrait le bras et lui raconterait sa journée, son prof de sport qui la laissé tout faire, ses amies qui sortaient déjà toutes avec leur prince charmant... Toute sa vie de jeune fille était là dans cet uniforme. Et au lieu de ça... Elle était là, en attente. Elle devait venir voir son frère tout les jours, s’asseyant à la même place et lui raconter ses journées jusqu’à l’heure de partir... Il devait faire quelque chose pour que tout s’arrange, il en avait la certitude.
A suivre...
Bon
j’avoue que j'ai pris mon temps pour faire ce chapitre, mais je promet
de faire plus vite pour le prochain... S’il vous plais pardonnez moi...
Je ferais tout pour updaté le prochain le plus rapidement possible^^
[Chapitre 6] - [Chapitre 8]
[Chapitre 6] - [Chapitre 8]