Titre : Rinne
Auteur : karya
mail : karya_jap@msn.com
Pairing : Nightmare mais je fais la surprise du couple
Rating : Fantastique et j’espère kawai
Commentaire : Ma première fic de Nightmare, ça rigole plus... Lol...
« Prenant pitié de l’homme, la jeune femme l’emmena chez lui pour lui procuré des soins. Le temps passa et la jeune homme du nom de Ambre se remettait peu à peu de sa détresse. La jeune femme prit plaisir à l’écouter raconter des histoires devant un bon feu de bois après le souper et ils devinrent bien vite de très bon amis. La jeune femme lui parla de son enfance avec son père, des premières moqueries sur son don de guérison et s’amusait beaucoup de leurs différences physiques à tous les deux. Ambre était un homme grand et blond comme le soleil, avec des yeux de la même couleur que son prénom, la jeune femme s’amusait à dire qu'il avait le teint pâle comme les anges. Son ami, lui, préférait de loin être comme sa bienfaitrice, le teint mat et les yeux d’un noir aussi profond que sa courte chevelure.
Mais un jour, Ambre avoua à son amie qu'il devait partir, qu'il sentait que c'était le moment de rentrer chez lui. Bien que triste, son amie respecta sa décision. Ils sortirent tous les deux, regardant un moment le même paysage désertique de leurs souvenirs respectifs, puis le jeune homme se retourna vers elle et l’enlaça d’un geste sur. Ils s’embrassèrent sans s’en rendre vraiment compte, avec toute la fougue d’un départ précipité, puis Ambre se recula, plongeant dans ce regard si noir et sourit tendrement avant de tomber à même le sol, sous le cri d’effroi de la jeune femme. Elle vit alors le corps de son ami auréolé d’une lumière d’un éclat serein, et sourit. Ambre avait toujours été si mystérieux... Elle le regarda disparaître peu à peu... Il lui avait redonné goût à la vie, quelque chose de nouveau était en elle à présent, toutes ses douleurs avaient disparu, elle le sentait. La voix de son ami retentit alors à même son esprit.
- Yomi, tu rêves ? On rentre sur scène dans deux minutes... Dit calmement Hitsugi.
- C'est bon, j’arrive... Pendant un moment j'ai repensé à ma mère. Quand je pense que quand j’avais six ans, je lui disais que je trouverais un ange... Mon ange.
- Ca montre que tu étais déjà totalement ridicule... Pouffa Ruka.
- Hééé !
- Il n’y a que la vérité qui blesse. Continua Sakito fataliste.
- Aller tout le monde sur scène. Lança Ni~ya. « Laisse les dire ces jaloux. Moi je suis sur que tu le trouvera, ton ange. »
- Arigatô.
C'était un concert spéciale, plusieurs groupes étaient présent sur scène et là c'était à leur tour, ils se positionnèrent sous les cris de la foule en furie et Yomi commença à parler doucement. Il avait voulu changer pour une fois, parler puis chanter doucement avant d’atteindre un refrain déchaîné, il faisait le concert pour une vente de charité, c'était Hitsugi qui leur en avait parlé et ils avaient été emballé par l’idée. A voir toutes ses filles enchaîner le refrain en cœur, le petit chanteur fut pris d’une hystérie contagieuse, la chanson du type plutôt calme était devenu un hymne à l’énergie. A un point tel que Yomi ne se rendait pas compte que ses amis le regardaient étrangement, comme s’ils percevaient une aura particulière au-dessus de lui. Il avait du charisme, c'était un fait, mais à cet instant présent il était encore plus motivé que jamais comme si une autre personne lui donnait la force de chanter.
Il ne vit surtout pas le regard du bassiste sur lui, Ni~ya était perturbé par cette histoire d’ange. Il n’avait jamais vu son ami comme ça, si sérieux dans son souvenir, c'était la première fois qu'il parlait de sa mère de cette façon avec tant de tendresse dans la voix. Pourquoi cette histoire d’ange avait perturbé le petit blond dans sa jeunesse ? Et pourquoi lui-même en était perturbé ? Il se souvenait que son père lui parlait souvent d’histoire d’ange, de jour de pluie, dans ces moments là il était dans son monde, comme s’il regrettait une vieille histoire et depuis ce temps Ni~ya lui-même avait fait beaucoup de recherche sur les anges, mais il n’avait jamais lu d’histoire d’ange amoureux. Pour lui Yomi était déjà un ange, il y avait tant d’énergie en lui, tant de sentiments contraires qu'il faisait ressortir merveilleusement dans ses chansons... Si un jour le chanteur lui proposait un texte sur les anges, il serait ravie dans écrire la musique. Il entendait déjà les sons de sa basse, un son profond et mélodieux, un rythme que seul Yomi pourrait comprendre.
Sortant du concert en sueur, il se regroupèrent dans la loge et discutèrent un moment, félicitant Yomi qui ne comprenait rien, il avait chanté comme à son habitude, alors pourquoi tant de remerciement d’un coup ? Seul Ni~ya ne participait pas à la conversation animé et quand ils se calmèrent pour se démaquiller, le chanteur en profita pour s’avancer doucement du bassiste. C'était bizarre que le brun ne prenne pas part à la conversation... En général il était un des premiers à s’exprimer sur tous les sujets. Yomi avait toujours était impressionné par tant de connaissance. Finalement il ne connaissait pas beaucoup le bassiste. Il pouvait paraître si hautain par moment, comme s’il était dans un univers où personnes ne pouvaient entrer et le chanteur avait toujours été attiré par ce charisme mystérieux qu'il dégageait. Il les avait tous plus ou moins cerné à par ce dernier... Il s’assit à ses cotés, pendant que les trois autres parlaient du concert et le regarda à travers le miroir.
- Tu te rappelles de ce jeu que l’on a trouvé tous les deux ? Commença-t-il.
- Oui bien sur, ce truc mystique. Tu as fait une crise de nerf quand tu l’as vu parce que tu avais pas d’argent.
- Haï. Et tu me la acheté...
- C'est vrai, j’avais oublié ce détail. Rigola-t-il.
- Ca te dirais de venir l’essayer ce soir ?
- Tu sais bien que je ne suis pas jeu vidéo, Yomi...
- Allé, juste pour une bière... Ça fait longtemps que tu es pas venu chez moi.
- Toi tu as envie de parler. Je me trompe ?
- Non, c'est vrai. Et les trois autres là-bas on déjà suffisamment rigolé sur mon dos pour la journée. Rit-il en pointant leurs amis.
- Allez, c'est d’accord... Mais c'est bien parce que c'est toi.
- Arigatô. Murmura enfin le chanteur se sentant épié par quelqu’un.
Finalement, ils arrivèrent chez Yomi vers 23h30, il était tard, mais ils avaient du passé par un bar quelconque pour que Ni~ya reprenne un paquet de cigarette et ils en avaient profité pour tous y boire un verre avant de se séparer jusqu’au lendemain. Yomi alla directement à la cuisine en arrivant, laissant Ni~ya se débrouiller seul avec l’appartement, de toute façon il connaissait déjà l’endroit. Il ressorti cinq minutes plus tard et posa sur la table basse les deux bières miraculeusement trouvées dans le frigo, lâchant ses affaires à même le canapé, le rangement n’étant pas son fort. Il se mit soudain à rire sur le regard concentré du bassiste devant la console de jeu, « Tu devrais pas te forcer, tu sais » lui dit-il alors en s’asseyant à ses cotés. Encore dans ses pensées, Ni~ya sorti et alluma une cigarette d’un geste automatique, ils fumaient tous vraiment trop, enfin le plus spectaculaire était Ruka dans la bande à son avis, lui préférait s’abstenir, autant pour sa voix que parce qu’il n’aimait pas particulièrement la fumée. Trouvant le bassiste un peu trop perdu dans ses pensées, Yomi passa sa main devant ses yeux, ce qui fit sursauter son ami qui en laissa tomber sa clope à même le canapé.
Avec un réflexe tout habituel, les deux hommes posèrent la main sur la cigarette et Yomi senti la paume de son ami prendre chaud, il lui avait écrasé la main sur le mégo. Le bassiste recula alors, bousculant le chanteur un peu brusquement, avant de rattraper son bras et de l’attirer à lui. Yomi vécu la scène comme un ralenti, il vit les lèvres de Ni~ya se rapprochant des siennes, puis s’y poser et sans s’en rendre vraiment compte prit part, lui aussi, au baisé naissant. Il cru rêver, il se sentait tellement bien, comme si ça avait toujours du être comme ça. Un baiser naturel entre deux personnes consentantes, et le baisé le plus doux qu'il n’avait jamais reçu et il en savoura chaque secondes intensément... Baisé tendre où toutes pensées rationnelles disparaissaient, comme tous les baisés de cinéma où l’on voyait les amants s’oublier eux-mêmes, pour n’être qu'a l’autre.
Finalement Ni~ya se recula, commençant à débiter ses plus plates excuses, et même si Yomi avait du mal à le reconnaître, il se mit lui aussi à s’excuser. Après tout Ni~ya ne lui avait jamais fait d’avance, pas même un petit mot qui aurait pu lui laisser croire une quelconque attirance. Ils étaient proches, soit, mais c'était sûrement le manque physique, du à leurs célibats d’assez longue date, qui avait parlé plus que de vrais sentiments. Mais le chanteur devait bien se rendre compte que pour lui ça avait été une révélation, il désirait ardemment que Ni~ya s’intéresse à lui, il avait toujours été un troublant mystère pour lui et cela l’avait toujours attiré, il devait se le reconnaître. Il ne regrettait pas ce baisé. Alors sur le coté risible de leurs excuses presque simultanées, ils commencèrent à entamer un fou rire... Alors que la console elle, était passé aux oubliettes de leurs souvenirs respectifs.
Se reprenant soudain, Yomi s’inquiéta, est-ce que la main du bassiste allait bien ? Il lui prit la main doucement et la retourna paume vers le haut, allumant la lampe à ses pieds pour mieux voir. Ils constatèrent alors surpris, qu'elle ne portait aucune marque, comme s’il ne s'était rien passé. Pourtant il se rappelait bien de la scène... Sa main écrasant celle de Ni~ya sur le mégo, et cette odeur de brûlé. Regardant la cigarette, il la vu sur le canapé, mais elle n’avait pas été allumé... Pourtant il sentait encore la fumée dans son appartement, et Ni~ya avait un goût de tabac se rapella-t-il rougissant. C'était un mystère incompréhensible, surtout maintenant qu'il sentait un vent froid dans la pièce, la fenêtre n’était même pas ouverte. Son coté mystique pensa à un fantôme, mais le brun y mit fin rapidement en disant qu'ils devaient juste être épuisés de leur concert. Oui ça devait être ça... Mais en tout cas, ce vent froid lui avait donné la force de parler au bassiste.
- Tu sais, j'ai toujours espéré que tu me remarquerais...
- Mais tout le monde te remarque Yomi, tu es la joie incarnée.
- Oui mais tu es plus que « tout le monde »... Pour moi... Enchaina-t-il timidement.
- Je... Je dois y réfléchir Yomi... Répondit-il en prenant ses affaires et en partant précipitamment de l’appartement. Laissant le chanteur regarder, seul, la porte d’entrée se refermer brusquement...
Ni~ya s’adossa à la porte et respira un grand coup. Yomi avait toujours été pour lui un être précieux. Mais il ne voulait pas le salir de ses propres sentiments. Le chanteur recherchait la personne rare qui pourrait le protéger et passerait sa vie avec lui. Quand à lui il ne connaissait que les histoires d’un soir, il n’était en rien la personne qu'il fallait à Yomi. Il était trop pur, trop gentil, ne distinguant que le beau dans la vie et lui... Lui était tout l’opposé, il ne croyait pas en l’amour, ne voulait pas y croire. Il avait découvert trop jeune cette réalité qui n’était rien d’autre que mythe et désillusions. Et s’ils devaient construire quelque chose ensemble... Il ne pourrait que le détruire. Et ça... Il ne pourrait jamais se le pardonner. Au lieu de ça, il préféra dévaler les escaliers. Il se mit à courir jusqu’a chez lui pour oublié cette envie qu'il avait de revenir en arrière et de l’embrasser pendant des heures... Il devait oublier ce trop doux rêve.
Yomi se rendit à la répétition d’un pas morne. Habituellement il était heureux de retrouver ses amis pour leur passion commune, et il aimait tellement chanter. Les concerts lui mettaient toujours du baume au cœur. Mais depuis la veille, il se sentait vide, sans attrait. Il poussa la porte de la salle, s’attendant à entendre le bonjour dit à la va vite de Hitsugi qui était toujours le premier arrivé. Mais contrairement à son habitude, la guitare de son ami était rangé et sa silhouette sombre ne faisait pas parti du décor. Au lieu de ça, il perçu des notes graves et tristes, celle d’une basse et plongea son regard dans celui de Ni~ya qui le regardait gravement, avant de poser son instrument et de s’avancer vers lui. Yomi recula de plusieurs pas, le suppliant intérieurement de ne pas s’approcher, de peur de fondre en larme en s’élançant dans ses bras pour le supplier de réfléchir à leur éventuelle situation. Et le bassiste du le comprendre d’une façon ou d’une autre, car il s’arrêta au milieu de la pièce, parlant calmement.
- Pour hier...
- Ce n’est rien... C'est moi qui...
- Attend ! Laisse-moi parler... J'ai toujours voulu que tu me dises ce que tu m’as dit hier, tu sais. Que je sois le seul dans ton cœur. Mais tu recherche un ange et je n’en suis pas un. Je ne peux être ton ange.
- Tu... Tu racontes n’importe quoi. S’écria-t-il en partant en courant de la salle de répétition.
Sans le vouloir vraiment, il se retrouva sur le toit. S’approchant de la rambarde, il plongea son regard dans le lointain. Se laissant bercer par les bruit de plus en plus présent d’une ville qui s’éveille. Une larme coula sur sa joue, solitaire, s’attardant sur son visage avant de tomber sur ce paysage animé. Il entendait le rire cristallin des collégiennes en uniforme et se senti soudain en cage. Elles, elles étaient libre de rire de tout, comme il se plaisait à faire continuellement... Mais son rire habituel pris un son faux dans son esprit. Il se rendit compte qu'il faisait cela pour se sentir libre... Libre alors qu'il ne l’était finalement pas. Ou du moins pas complètement. Il n’avait pas la liberté d’aimer et d’être aimé en retour. Sentant une présence derrière lui, il se retourna pour distinguer Hitsugi et sa sempiternelle cigarette au coin des lèvres.
- Ah... C'est toi...
- Je vous ai vu arriver... Je me suis dit qu'il fallait que je vous laisse seul. Tu sais j'ai vu comme vous vous étiez rapproché tous les deux... Et j’en ai été jaloux. Si c'était à moi que tu avais avoué tes sentiments je n’aurais pas hésité une seconde, tu sais... Mais ma mère m’a apprit, il y a longtemps une chose importante. Vivre un amour à sens unique est éphémère et douloureux... Mon père aimait ma mère passionnément, mais ma mère avait quelqu’un d’autre dans son cœur. Et je ne veux pas qu'il t’arrive la même chose.
- Hitsu...
- Vous vous aimez, ça se voit. C'est comme si vous vous attendiez depuis longtemps... Comme si après plusieurs réincarnations, vous pouviez enfin être ensemble... C'est bête à dire, je le conçois et je ne sais pas d’où je tiens cette impression. Mais plus le temps passe, plus j’en suis persuadé. Même si ça doit te paraître surprenant et soudain. Je t’aime Yomi. Mais ton bonheur est avec ton ange... Prouve lui qu'il est cet ange que tu attendais depuis si longtemps. Dit-il en repartant du toit, puis sans se retourner et avant de refermer la porte derrière lui, il rajouta. « Une dernière chose. Si un jour il te fait du mal, jamais je ne pourrais lui pardonner. »
- Domô... Je n’oublierais jamais tes sentiments. Répondit-il au vent froid de Tokyo.
La répétition se passa finalement bien. Yomi était apparu après tout le monde, son sourire rieur habituel imprimé sur son visage et Hitsugi lui sourit tranquillement. Pas un mot échangé entre Ni~ya et lui par contre, mais personne ne se doutait de la tension qui existait entre les deux hommes. Derrière son micro, Yomi chantait, complètement impliqué dans son art, quand il s’arrêta soudain, intrigué. Devant lui se trouvait un homme, l’exacte réplique qu'il c'était fait d’Ambre quand sa mère le berçait de son histoire pour l’endormir. Il était auréolé de lumière, imprégnant ses immenses ailes de plumes immaculées, il était très beau... Le chanteur le vit alors tendre son bras vers lui, jusqu’à toucher sa joue de sa main, il bougea doucement les lèvres sur un mot unique, un je t’aime imprégné de tendresse, mais silencieux. Yomi ferma les yeux, savourant ce sentiment, entendant dans son esprit ce mot dit avec tant de grâce. Rouvrant les paupières, il se retrouva nez à nez avec Ni~ya, sa main sur sa joue. « Les mêmes traits... Le même regard doux mêlé d’inquiétude... Comme l’ange que j'ai toujours imaginé être Ambre. » pensa-t-il.
- Yomi, daijobu ka ?
- Haï. Je crois que j'ai juste besoin d’une pose.
- Ca tombe bien, on doit mettre les instruments dans le car pour le concert de demain. Répliqua Sakito.
- Ok.
Les minutes qui suivirent furent longues et douloureuses. Ils avaient commencé par mettre la batterie de Ruka, étant le plus ennuyant à déménager, dans le vanne. Puis les guitares avaient suivis, du moins celle de Hitsugi et Ni~ya avait suivit le rythme, descendant rapidement pour laisser sa place à Sakito, qui troublé par les jérémiades de Yomi, mit sans le vouloir, un coup de guitare sur le crane du pauvre bassiste. Yomi poussa un cri rapide en voyant la scène, puis se précipita vers ses amis qui entouraient Ni~ya, à terre, sonné par le coup. Ils se regardèrent un moment puis le bassiste rassura l’assemblée avant de s’évanouir. Sakito s’en voulu, pourtant le coup n’avait pas été si fort lui semblait-il. Mais il se décida à porter son ami dans la salle de répétition et le posa sur le petit canapé qui fit office pour l’heure de lit de fortune. Ils se décidèrent à le veiller à tour de rôle, pendant que les autres termineraient le rangement du vanne.
Il se trouvait dans un monde qu'il connaissait parfaitement. Bien des années était passé mais il se rappelait encore des moindres détails de cette conversation avec son père. Il commençait toujours par « Tu sais... » et finissait son monologue par « ...pardon mon fils, tu me parlais ? ». Dans ses moments là, Ni~ya l’écoutait rêveusement, il avait l’air tellement ailleurs, mais en même temps, si bien dans son monde intérieur. Sa mère lui avait avoué, par la suite, que c'était depuis sa naissance qu'il avait changé. C'était un homme un peu bougon, mais à l’accouchement, en voyant son fils, il s'était écrié « C'est un ange ! » et depuis ce moment là était parti à la recherche d’explications. En partant de chez lui, le bassiste avait commencé à dévorer les livres sur les anges... Au départ pour comprendre son père... Puis par la suite pour se comprendre lui-même. Pour comprendre cette fascination que lui aussi éprouvait pour ses êtres hors normes, et puis un jour, il avait compris que lui aussi voulait être l’ange de quelqu’un. Il sentait que, quelque part, un être cherchant un ange l’attendait.
Soudain les images de son passé se superposèrent à d’autre... Un vaste paysage désertique, un être étendu sur le sol et une jeune femme à ses cotés. Et puis une vie qui commençait doucement, entre la jeune femme aux cheveux cours et l’homme au regard d’ambre. Il se sentait lui-même en joie devant leur petit monde, comme c'est moment là, devant un feu de bois écoutant les histoires fantastique de son compagnon de fortune. Ils étaient seuls au monde... Seuls mais heureux de l’être et à présent Ni~ya était avec eux. A présent, les images défilaient comme un accéléré, seuls les sentiments de l’homme lui parvenait, lui qui réapprenait à aimer. Et puis cette personne si mystérieuse aux cheveux longs disparu dans un éclat de lumière... Lumière intérieure, tel un ange récupérant ses ailes. Et Ni~ya su que c'était effectivement le cas. Que son amour pour cette âme lui avait apprit à croire en ce qu'il était, au risque même de la perdre, elle.
Et soudain, il devint lui... C'était très bien ainsi, car c'était ce qui devait être. Il regardait passionnément la vie sur terre, réalisant que c'était cette âme qu'il recherchait, la regardant vivre dans son souvenir, se marier, avoir des enfants, pour raconter son histoire... Leur histoire. Il voyait l’âme se développer, prendre d’autres formes, dans d’autres lieux et prit enfin sa propre décision. A présent qu’il avait apprit à aimer, il s'était retrouvé, mais il savait quand l’aimant elle, il pourrait aimer les autres et vivre en leur parlant de bonheur, si seulement il pouvait à nouveau être avec elle. Et après plusieurs siècles terrestre, un jour de printemps, il su que Dieu, compréhensible, lui permettait ce miracle. L’archange Michael apparu sous ses yeux, porteur d’un message d’amour éternel.
- La vie sera dur en bas... Tu ne trouveras peut être jamais celle que tu aimes... Et un jour, tu mourras.
- La mort ne me dérange pas, si j'ai l’espoir de la revoir au moins une fois.
- Soit. J’espère... Nous espérons tous que tu réussiras, mon fils.
- Merci Michael.
La réincarnation était empli de mystère, trouvera-t-il un jour cet âme tant recherché ? Le visage de Saara lui revient alors en mémoire, se superposant petit à petit à celui de Yomi... Identiques et différents en même temps. Elle n’était plus une femme, mais ce n’était pas d’un corps dont il était tombé amoureux, mais de cette pureté qu'elle avait en elle, et que lui avait hérité avec grâce, tout comme l’âme de cette dernière. Ni~ya sut à présent ce que son père lui racontait, il compris que cet être qui recherchait son ange, l’attendait lui... Que c'était lui qu'il recherchait. Et que lui-même l’avait attendu depuis sa naissance. Saara n’était plus, Ambre non plus, mais leurs âmes liées à jamais c'était retrouvé, car depuis des décennie le destin en avait décidé ainsi. C'était inscrit et il le savait tous les deux.
Ni~ya ouvrit les yeux sur Yomi, doucement, se familiarisant peu à peu au décor.
- Saara... Non... Yomi...
- Tu nous as fait une peur bleue, tu sais. Dit alors Yomi. « Attend... Comment tu m’as appelé ? »
- Du nom où je t’ai rencontré la première fois... Rencontré et aimé.
- Alors je n’ai pas eu la berlue tout à l’heure... Tu es bien cet homme. Tellement de temps est passé. Et pourtant l’âme de Saara a retrouvé sa sœur... Alors tu es bien mon ange ? Hésita le blond.
- Et si tu veux bien de moi... Je resterai toujours à tes cotés.
- Oh KamiSama... Oui !
Cette fois, ils savourèrent leur baisé avec fougue. Retrouvant chaque goûts, chaque parcelles de cette bouche une seule et unique fois conquise. Il avait le goût de leur premier baisé. Ils étaient Ni~ya et Yomi, comme ils furent autrefois Ambre et Saara... Mais cette fois-ci l’ange ne partirait pas, ils pouvaient se donner l’un à l’autre sans avoir la peur d’un départ insoupçonné... Les mains du brun passèrent sous le pull de son compagnon trouvant le premier désir du blond avec joie, l’entendant gémir sous ses caresses, puis ses doigts trouvèrent le premier bouton du pantalon de son amant, mince barrière à une extase naissante. Yomi ne savait plus où il se trouvait ni ce qu'il faisait, seul le bonheur de cette amour retrouvé, comptait à ses yeux, ça et les mains du brun esquissant un plaisir inouï. Il savourait chaque sensations nouvelles, chaque parcelles de ces corps qui se découvraient peu à peu et pour la première fois le chanteur se sentait chez lui entre les bras d’un autre...
- Oups... Pardon. S’écria soudain une voix. C'était Ruka qui venait d’ouvrir la porte de la salle de répétition.
- Qu'est-ce qui se passe ici ? Dit Sakito en entrant à son tour, suivi de Hitsugi.
- Rien... A part le fait que je crois qu'on dérange. Rit Ruka.
- Vous nous raconterez les détails. Redit encore le guitariste.
- Sakito ! S’écria Yomi pivoine qui c'était caché derrière un Ni~ya tout aussi gêné, mais nettement plus calme.
- Disparaissez !
Sous le ton un peu sec de Ni~ya, ils enclenchèrent une marche arrière rapide et s’exécutèrent, Hitsugi en dernier. Et la main sur la porte, il leur dédia un ultime sourire.
- Hitsugi... Dit Yomi en s’approchant de lui et se mettant sur la pointe des pieds pour atteindre la hauteur de ses lèvres. « Arigatô. » Continua-t-il après avoir posé ses lèvres sur les siennes, tendrement.
Regardant alors la porte se refermer sur son ami, il senti le bassiste le prendre dans ses bras, la tête au creux de son cou.
- On en était où ? Dit-il d’une voix empli de passion.
- Ni~ya ! S’insurgea Yomi pour la forme, avant de se retourner pour l’embrasser.
Tout ne fut plus que tendresse entre eux, puis celle-ci se transforma bien vite en passion. Le brun souleva le blond du sol pour l’installer sur ses genoux, assit sur le canapé, terminant au passage de le déshabiller pendant que Yomi faisait de même pour lui. Le portant encore un peu, ses lèvres trouvèrent les tétons durcis par le plaisir et la tête de Yomi bascula en arrière, pendant qu'il caressait d’un geste sur le plaisir naissant de son amant, le guidant finalement très vite vers son entrée palpitante. Sans le vouloir vraiment, il mordit l’épaule du bassiste sous la douleur, essayant de se détendre un maximum. Quand Ni~ya arriva au plus profond de lui, il s’arrêta un instant pour caresser le parti la plus désirable de l’être de Yomi, puis repris ses lèvres, le forçant à prendre un rythme de plus en plus fort. Ils atteignirent l’orgasme au même moment, se regardant droit dans les yeux, avant que Yomi ne retombe dans ses bras aussi inerte qu'une poupée de chiffon. Il caressa un long moment ses cheveux d’or avant de s’allonger tous contre lui, avec le simple petit bonheur d’être enfin ensemble. Il vit son amant s’endormir peu à peu et avant de le rejoindre dans ses rêves, murmura encore quelques paroles.
- Depuis le commencement, c'est toi mon ange... Aishiteru.
Fin
Auteur : karya
mail : karya_jap@msn.com
Pairing : Nightmare mais je fais la surprise du couple
Rating : Fantastique et j’espère kawai
Commentaire : Ma première fic de Nightmare, ça rigole plus... Lol...
Rinne
One shot
«
Il y a très longtemps dans des terres arides et isolé, une femme, qui
croyant sa fin proche, se promenait doucement et percuta sans le
vouloir un objet posé au sol. Elle souleva sa longue jupe de mousseline
et baissa les yeux en regardant sur quoi elle avait trébuché.
Agrandissant les yeux de terreur elle ne put émettre qu’un cri rauque
et reculer de plusieurs pas. Un corps d’homme était allongé là, presque
à demi enterré par le sable. Se rappelant d’une tempête de sable
quelques jours plus tôt, elle s’avança et essaya de trouver le pouls de
l’homme. Son père était un homme de science, un médecin comme les gens
l’appelaient, et elle avait appris beaucoup de chose de lui, c'était
aussi grâce à ça qu'elle vivait par c'est propre moyen... Tout le monde
la traité de sorcière, mais tous le monde savaient que ses remèdes
étaient miraculeux...
Posant un genou au sol, elle senti un souffle de vie passer sous sa main et voulu tourner le visage de l’homme pour distinguer ses traits... Quand une main attrapa son poignet et la tira vers lui. Elle se retrouva nez à nez avec deux yeux clairs, d’un joli ambre cristallin, un sourire doux se plaça sur les lèvres de l’homme et il ouvrit la bouche lentement, comme s’il ne savait pas comment faire, comme s’il n’avait jamais parlé de sa vie. Un son gutturale sorti de sa gorge et la jeune femme se précipita sur sa gourde pour le faire boire, ça devait certainement faire des jours qu'il été allongé sur le sable et il avait l’air d’avoir du mal à parler. »
Posant un genou au sol, elle senti un souffle de vie passer sous sa main et voulu tourner le visage de l’homme pour distinguer ses traits... Quand une main attrapa son poignet et la tira vers lui. Elle se retrouva nez à nez avec deux yeux clairs, d’un joli ambre cristallin, un sourire doux se plaça sur les lèvres de l’homme et il ouvrit la bouche lentement, comme s’il ne savait pas comment faire, comme s’il n’avait jamais parlé de sa vie. Un son gutturale sorti de sa gorge et la jeune femme se précipita sur sa gourde pour le faire boire, ça devait certainement faire des jours qu'il été allongé sur le sable et il avait l’air d’avoir du mal à parler. »
- Et après maman, il se passe quoi ?
- Je t’ai raconté cette histoire cent fois, Jun chan.
- Onegai, okaasan !
- Bon alors je continue.
- Je t’ai raconté cette histoire cent fois, Jun chan.
- Onegai, okaasan !
- Bon alors je continue.
« Prenant pitié de l’homme, la jeune femme l’emmena chez lui pour lui procuré des soins. Le temps passa et la jeune homme du nom de Ambre se remettait peu à peu de sa détresse. La jeune femme prit plaisir à l’écouter raconter des histoires devant un bon feu de bois après le souper et ils devinrent bien vite de très bon amis. La jeune femme lui parla de son enfance avec son père, des premières moqueries sur son don de guérison et s’amusait beaucoup de leurs différences physiques à tous les deux. Ambre était un homme grand et blond comme le soleil, avec des yeux de la même couleur que son prénom, la jeune femme s’amusait à dire qu'il avait le teint pâle comme les anges. Son ami, lui, préférait de loin être comme sa bienfaitrice, le teint mat et les yeux d’un noir aussi profond que sa courte chevelure.
Mais un jour, Ambre avoua à son amie qu'il devait partir, qu'il sentait que c'était le moment de rentrer chez lui. Bien que triste, son amie respecta sa décision. Ils sortirent tous les deux, regardant un moment le même paysage désertique de leurs souvenirs respectifs, puis le jeune homme se retourna vers elle et l’enlaça d’un geste sur. Ils s’embrassèrent sans s’en rendre vraiment compte, avec toute la fougue d’un départ précipité, puis Ambre se recula, plongeant dans ce regard si noir et sourit tendrement avant de tomber à même le sol, sous le cri d’effroi de la jeune femme. Elle vit alors le corps de son ami auréolé d’une lumière d’un éclat serein, et sourit. Ambre avait toujours été si mystérieux... Elle le regarda disparaître peu à peu... Il lui avait redonné goût à la vie, quelque chose de nouveau était en elle à présent, toutes ses douleurs avaient disparu, elle le sentait. La voix de son ami retentit alors à même son esprit.
Un
soir de pluie... Quand le ciel pleure... C'est Dieu qui voit
disparaître un de ses anges... Et qui verse ses larmes... Ce soir là,
c'est moi qui est perdu mes ailes... Mais ton amour me les à
redonner... Vis ma bien aimée... Un jour nous nous reverrons... Et ce
sera pour l’éternité...
Sayonara... »
Sayonara... »
- Cette jeune femme c'était notre ancêtre. Hein, okaasan...
- Oui mon fils. C'était Saara... Par la suite elle s’est marié et a eu des enfants. Et elle est morte dans la joie... Mais ce n’est qu'une légende Jun chan.
- Je sais maman. Mais moi aussi, un jour, je vivrais cette légende j’en suis sur.
- Bien entendu, tu trouveras une personne comme le mari de Saara, une personne bonne et généreuse et tu seras heureux.
- Iie okaasan. Moi je trouverai mon ange...
- Jun chan...
- Je le trouverai et je le garderai, je l’enfermerai dans une tour d’amour et il restera avec moi pour toujours... Pour l’éternité...
- Je l’espère Jun chan... De tout mon cœur. A présent dors. Il est tard.
- Oui mon fils. C'était Saara... Par la suite elle s’est marié et a eu des enfants. Et elle est morte dans la joie... Mais ce n’est qu'une légende Jun chan.
- Je sais maman. Mais moi aussi, un jour, je vivrais cette légende j’en suis sur.
- Bien entendu, tu trouveras une personne comme le mari de Saara, une personne bonne et généreuse et tu seras heureux.
- Iie okaasan. Moi je trouverai mon ange...
- Jun chan...
- Je le trouverai et je le garderai, je l’enfermerai dans une tour d’amour et il restera avec moi pour toujours... Pour l’éternité...
- Je l’espère Jun chan... De tout mon cœur. A présent dors. Il est tard.
**********
- Yomi, tu rêves ? On rentre sur scène dans deux minutes... Dit calmement Hitsugi.
- C'est bon, j’arrive... Pendant un moment j'ai repensé à ma mère. Quand je pense que quand j’avais six ans, je lui disais que je trouverais un ange... Mon ange.
- Ca montre que tu étais déjà totalement ridicule... Pouffa Ruka.
- Hééé !
- Il n’y a que la vérité qui blesse. Continua Sakito fataliste.
- Aller tout le monde sur scène. Lança Ni~ya. « Laisse les dire ces jaloux. Moi je suis sur que tu le trouvera, ton ange. »
- Arigatô.
C'était un concert spéciale, plusieurs groupes étaient présent sur scène et là c'était à leur tour, ils se positionnèrent sous les cris de la foule en furie et Yomi commença à parler doucement. Il avait voulu changer pour une fois, parler puis chanter doucement avant d’atteindre un refrain déchaîné, il faisait le concert pour une vente de charité, c'était Hitsugi qui leur en avait parlé et ils avaient été emballé par l’idée. A voir toutes ses filles enchaîner le refrain en cœur, le petit chanteur fut pris d’une hystérie contagieuse, la chanson du type plutôt calme était devenu un hymne à l’énergie. A un point tel que Yomi ne se rendait pas compte que ses amis le regardaient étrangement, comme s’ils percevaient une aura particulière au-dessus de lui. Il avait du charisme, c'était un fait, mais à cet instant présent il était encore plus motivé que jamais comme si une autre personne lui donnait la force de chanter.
Il ne vit surtout pas le regard du bassiste sur lui, Ni~ya était perturbé par cette histoire d’ange. Il n’avait jamais vu son ami comme ça, si sérieux dans son souvenir, c'était la première fois qu'il parlait de sa mère de cette façon avec tant de tendresse dans la voix. Pourquoi cette histoire d’ange avait perturbé le petit blond dans sa jeunesse ? Et pourquoi lui-même en était perturbé ? Il se souvenait que son père lui parlait souvent d’histoire d’ange, de jour de pluie, dans ces moments là il était dans son monde, comme s’il regrettait une vieille histoire et depuis ce temps Ni~ya lui-même avait fait beaucoup de recherche sur les anges, mais il n’avait jamais lu d’histoire d’ange amoureux. Pour lui Yomi était déjà un ange, il y avait tant d’énergie en lui, tant de sentiments contraires qu'il faisait ressortir merveilleusement dans ses chansons... Si un jour le chanteur lui proposait un texte sur les anges, il serait ravie dans écrire la musique. Il entendait déjà les sons de sa basse, un son profond et mélodieux, un rythme que seul Yomi pourrait comprendre.
Sortant du concert en sueur, il se regroupèrent dans la loge et discutèrent un moment, félicitant Yomi qui ne comprenait rien, il avait chanté comme à son habitude, alors pourquoi tant de remerciement d’un coup ? Seul Ni~ya ne participait pas à la conversation animé et quand ils se calmèrent pour se démaquiller, le chanteur en profita pour s’avancer doucement du bassiste. C'était bizarre que le brun ne prenne pas part à la conversation... En général il était un des premiers à s’exprimer sur tous les sujets. Yomi avait toujours était impressionné par tant de connaissance. Finalement il ne connaissait pas beaucoup le bassiste. Il pouvait paraître si hautain par moment, comme s’il était dans un univers où personnes ne pouvaient entrer et le chanteur avait toujours été attiré par ce charisme mystérieux qu'il dégageait. Il les avait tous plus ou moins cerné à par ce dernier... Il s’assit à ses cotés, pendant que les trois autres parlaient du concert et le regarda à travers le miroir.
- Tu te rappelles de ce jeu que l’on a trouvé tous les deux ? Commença-t-il.
- Oui bien sur, ce truc mystique. Tu as fait une crise de nerf quand tu l’as vu parce que tu avais pas d’argent.
- Haï. Et tu me la acheté...
- C'est vrai, j’avais oublié ce détail. Rigola-t-il.
- Ca te dirais de venir l’essayer ce soir ?
- Tu sais bien que je ne suis pas jeu vidéo, Yomi...
- Allé, juste pour une bière... Ça fait longtemps que tu es pas venu chez moi.
- Toi tu as envie de parler. Je me trompe ?
- Non, c'est vrai. Et les trois autres là-bas on déjà suffisamment rigolé sur mon dos pour la journée. Rit-il en pointant leurs amis.
- Allez, c'est d’accord... Mais c'est bien parce que c'est toi.
- Arigatô. Murmura enfin le chanteur se sentant épié par quelqu’un.
**********
Finalement, ils arrivèrent chez Yomi vers 23h30, il était tard, mais ils avaient du passé par un bar quelconque pour que Ni~ya reprenne un paquet de cigarette et ils en avaient profité pour tous y boire un verre avant de se séparer jusqu’au lendemain. Yomi alla directement à la cuisine en arrivant, laissant Ni~ya se débrouiller seul avec l’appartement, de toute façon il connaissait déjà l’endroit. Il ressorti cinq minutes plus tard et posa sur la table basse les deux bières miraculeusement trouvées dans le frigo, lâchant ses affaires à même le canapé, le rangement n’étant pas son fort. Il se mit soudain à rire sur le regard concentré du bassiste devant la console de jeu, « Tu devrais pas te forcer, tu sais » lui dit-il alors en s’asseyant à ses cotés. Encore dans ses pensées, Ni~ya sorti et alluma une cigarette d’un geste automatique, ils fumaient tous vraiment trop, enfin le plus spectaculaire était Ruka dans la bande à son avis, lui préférait s’abstenir, autant pour sa voix que parce qu’il n’aimait pas particulièrement la fumée. Trouvant le bassiste un peu trop perdu dans ses pensées, Yomi passa sa main devant ses yeux, ce qui fit sursauter son ami qui en laissa tomber sa clope à même le canapé.
Avec un réflexe tout habituel, les deux hommes posèrent la main sur la cigarette et Yomi senti la paume de son ami prendre chaud, il lui avait écrasé la main sur le mégo. Le bassiste recula alors, bousculant le chanteur un peu brusquement, avant de rattraper son bras et de l’attirer à lui. Yomi vécu la scène comme un ralenti, il vit les lèvres de Ni~ya se rapprochant des siennes, puis s’y poser et sans s’en rendre vraiment compte prit part, lui aussi, au baisé naissant. Il cru rêver, il se sentait tellement bien, comme si ça avait toujours du être comme ça. Un baiser naturel entre deux personnes consentantes, et le baisé le plus doux qu'il n’avait jamais reçu et il en savoura chaque secondes intensément... Baisé tendre où toutes pensées rationnelles disparaissaient, comme tous les baisés de cinéma où l’on voyait les amants s’oublier eux-mêmes, pour n’être qu'a l’autre.
Finalement Ni~ya se recula, commençant à débiter ses plus plates excuses, et même si Yomi avait du mal à le reconnaître, il se mit lui aussi à s’excuser. Après tout Ni~ya ne lui avait jamais fait d’avance, pas même un petit mot qui aurait pu lui laisser croire une quelconque attirance. Ils étaient proches, soit, mais c'était sûrement le manque physique, du à leurs célibats d’assez longue date, qui avait parlé plus que de vrais sentiments. Mais le chanteur devait bien se rendre compte que pour lui ça avait été une révélation, il désirait ardemment que Ni~ya s’intéresse à lui, il avait toujours été un troublant mystère pour lui et cela l’avait toujours attiré, il devait se le reconnaître. Il ne regrettait pas ce baisé. Alors sur le coté risible de leurs excuses presque simultanées, ils commencèrent à entamer un fou rire... Alors que la console elle, était passé aux oubliettes de leurs souvenirs respectifs.
Se reprenant soudain, Yomi s’inquiéta, est-ce que la main du bassiste allait bien ? Il lui prit la main doucement et la retourna paume vers le haut, allumant la lampe à ses pieds pour mieux voir. Ils constatèrent alors surpris, qu'elle ne portait aucune marque, comme s’il ne s'était rien passé. Pourtant il se rappelait bien de la scène... Sa main écrasant celle de Ni~ya sur le mégo, et cette odeur de brûlé. Regardant la cigarette, il la vu sur le canapé, mais elle n’avait pas été allumé... Pourtant il sentait encore la fumée dans son appartement, et Ni~ya avait un goût de tabac se rapella-t-il rougissant. C'était un mystère incompréhensible, surtout maintenant qu'il sentait un vent froid dans la pièce, la fenêtre n’était même pas ouverte. Son coté mystique pensa à un fantôme, mais le brun y mit fin rapidement en disant qu'ils devaient juste être épuisés de leur concert. Oui ça devait être ça... Mais en tout cas, ce vent froid lui avait donné la force de parler au bassiste.
- Tu sais, j'ai toujours espéré que tu me remarquerais...
- Mais tout le monde te remarque Yomi, tu es la joie incarnée.
- Oui mais tu es plus que « tout le monde »... Pour moi... Enchaina-t-il timidement.
- Je... Je dois y réfléchir Yomi... Répondit-il en prenant ses affaires et en partant précipitamment de l’appartement. Laissant le chanteur regarder, seul, la porte d’entrée se refermer brusquement...
Ni~ya s’adossa à la porte et respira un grand coup. Yomi avait toujours été pour lui un être précieux. Mais il ne voulait pas le salir de ses propres sentiments. Le chanteur recherchait la personne rare qui pourrait le protéger et passerait sa vie avec lui. Quand à lui il ne connaissait que les histoires d’un soir, il n’était en rien la personne qu'il fallait à Yomi. Il était trop pur, trop gentil, ne distinguant que le beau dans la vie et lui... Lui était tout l’opposé, il ne croyait pas en l’amour, ne voulait pas y croire. Il avait découvert trop jeune cette réalité qui n’était rien d’autre que mythe et désillusions. Et s’ils devaient construire quelque chose ensemble... Il ne pourrait que le détruire. Et ça... Il ne pourrait jamais se le pardonner. Au lieu de ça, il préféra dévaler les escaliers. Il se mit à courir jusqu’a chez lui pour oublié cette envie qu'il avait de revenir en arrière et de l’embrasser pendant des heures... Il devait oublier ce trop doux rêve.
**********
Yomi se rendit à la répétition d’un pas morne. Habituellement il était heureux de retrouver ses amis pour leur passion commune, et il aimait tellement chanter. Les concerts lui mettaient toujours du baume au cœur. Mais depuis la veille, il se sentait vide, sans attrait. Il poussa la porte de la salle, s’attendant à entendre le bonjour dit à la va vite de Hitsugi qui était toujours le premier arrivé. Mais contrairement à son habitude, la guitare de son ami était rangé et sa silhouette sombre ne faisait pas parti du décor. Au lieu de ça, il perçu des notes graves et tristes, celle d’une basse et plongea son regard dans celui de Ni~ya qui le regardait gravement, avant de poser son instrument et de s’avancer vers lui. Yomi recula de plusieurs pas, le suppliant intérieurement de ne pas s’approcher, de peur de fondre en larme en s’élançant dans ses bras pour le supplier de réfléchir à leur éventuelle situation. Et le bassiste du le comprendre d’une façon ou d’une autre, car il s’arrêta au milieu de la pièce, parlant calmement.
- Pour hier...
- Ce n’est rien... C'est moi qui...
- Attend ! Laisse-moi parler... J'ai toujours voulu que tu me dises ce que tu m’as dit hier, tu sais. Que je sois le seul dans ton cœur. Mais tu recherche un ange et je n’en suis pas un. Je ne peux être ton ange.
- Tu... Tu racontes n’importe quoi. S’écria-t-il en partant en courant de la salle de répétition.
Sans le vouloir vraiment, il se retrouva sur le toit. S’approchant de la rambarde, il plongea son regard dans le lointain. Se laissant bercer par les bruit de plus en plus présent d’une ville qui s’éveille. Une larme coula sur sa joue, solitaire, s’attardant sur son visage avant de tomber sur ce paysage animé. Il entendait le rire cristallin des collégiennes en uniforme et se senti soudain en cage. Elles, elles étaient libre de rire de tout, comme il se plaisait à faire continuellement... Mais son rire habituel pris un son faux dans son esprit. Il se rendit compte qu'il faisait cela pour se sentir libre... Libre alors qu'il ne l’était finalement pas. Ou du moins pas complètement. Il n’avait pas la liberté d’aimer et d’être aimé en retour. Sentant une présence derrière lui, il se retourna pour distinguer Hitsugi et sa sempiternelle cigarette au coin des lèvres.
- Ah... C'est toi...
- Je vous ai vu arriver... Je me suis dit qu'il fallait que je vous laisse seul. Tu sais j'ai vu comme vous vous étiez rapproché tous les deux... Et j’en ai été jaloux. Si c'était à moi que tu avais avoué tes sentiments je n’aurais pas hésité une seconde, tu sais... Mais ma mère m’a apprit, il y a longtemps une chose importante. Vivre un amour à sens unique est éphémère et douloureux... Mon père aimait ma mère passionnément, mais ma mère avait quelqu’un d’autre dans son cœur. Et je ne veux pas qu'il t’arrive la même chose.
- Hitsu...
- Vous vous aimez, ça se voit. C'est comme si vous vous attendiez depuis longtemps... Comme si après plusieurs réincarnations, vous pouviez enfin être ensemble... C'est bête à dire, je le conçois et je ne sais pas d’où je tiens cette impression. Mais plus le temps passe, plus j’en suis persuadé. Même si ça doit te paraître surprenant et soudain. Je t’aime Yomi. Mais ton bonheur est avec ton ange... Prouve lui qu'il est cet ange que tu attendais depuis si longtemps. Dit-il en repartant du toit, puis sans se retourner et avant de refermer la porte derrière lui, il rajouta. « Une dernière chose. Si un jour il te fait du mal, jamais je ne pourrais lui pardonner. »
- Domô... Je n’oublierais jamais tes sentiments. Répondit-il au vent froid de Tokyo.
La répétition se passa finalement bien. Yomi était apparu après tout le monde, son sourire rieur habituel imprimé sur son visage et Hitsugi lui sourit tranquillement. Pas un mot échangé entre Ni~ya et lui par contre, mais personne ne se doutait de la tension qui existait entre les deux hommes. Derrière son micro, Yomi chantait, complètement impliqué dans son art, quand il s’arrêta soudain, intrigué. Devant lui se trouvait un homme, l’exacte réplique qu'il c'était fait d’Ambre quand sa mère le berçait de son histoire pour l’endormir. Il était auréolé de lumière, imprégnant ses immenses ailes de plumes immaculées, il était très beau... Le chanteur le vit alors tendre son bras vers lui, jusqu’à toucher sa joue de sa main, il bougea doucement les lèvres sur un mot unique, un je t’aime imprégné de tendresse, mais silencieux. Yomi ferma les yeux, savourant ce sentiment, entendant dans son esprit ce mot dit avec tant de grâce. Rouvrant les paupières, il se retrouva nez à nez avec Ni~ya, sa main sur sa joue. « Les mêmes traits... Le même regard doux mêlé d’inquiétude... Comme l’ange que j'ai toujours imaginé être Ambre. » pensa-t-il.
- Yomi, daijobu ka ?
- Haï. Je crois que j'ai juste besoin d’une pose.
- Ca tombe bien, on doit mettre les instruments dans le car pour le concert de demain. Répliqua Sakito.
- Ok.
Les minutes qui suivirent furent longues et douloureuses. Ils avaient commencé par mettre la batterie de Ruka, étant le plus ennuyant à déménager, dans le vanne. Puis les guitares avaient suivis, du moins celle de Hitsugi et Ni~ya avait suivit le rythme, descendant rapidement pour laisser sa place à Sakito, qui troublé par les jérémiades de Yomi, mit sans le vouloir, un coup de guitare sur le crane du pauvre bassiste. Yomi poussa un cri rapide en voyant la scène, puis se précipita vers ses amis qui entouraient Ni~ya, à terre, sonné par le coup. Ils se regardèrent un moment puis le bassiste rassura l’assemblée avant de s’évanouir. Sakito s’en voulu, pourtant le coup n’avait pas été si fort lui semblait-il. Mais il se décida à porter son ami dans la salle de répétition et le posa sur le petit canapé qui fit office pour l’heure de lit de fortune. Ils se décidèrent à le veiller à tour de rôle, pendant que les autres termineraient le rangement du vanne.
**********
Il se trouvait dans un monde qu'il connaissait parfaitement. Bien des années était passé mais il se rappelait encore des moindres détails de cette conversation avec son père. Il commençait toujours par « Tu sais... » et finissait son monologue par « ...pardon mon fils, tu me parlais ? ». Dans ses moments là, Ni~ya l’écoutait rêveusement, il avait l’air tellement ailleurs, mais en même temps, si bien dans son monde intérieur. Sa mère lui avait avoué, par la suite, que c'était depuis sa naissance qu'il avait changé. C'était un homme un peu bougon, mais à l’accouchement, en voyant son fils, il s'était écrié « C'est un ange ! » et depuis ce moment là était parti à la recherche d’explications. En partant de chez lui, le bassiste avait commencé à dévorer les livres sur les anges... Au départ pour comprendre son père... Puis par la suite pour se comprendre lui-même. Pour comprendre cette fascination que lui aussi éprouvait pour ses êtres hors normes, et puis un jour, il avait compris que lui aussi voulait être l’ange de quelqu’un. Il sentait que, quelque part, un être cherchant un ange l’attendait.
Soudain les images de son passé se superposèrent à d’autre... Un vaste paysage désertique, un être étendu sur le sol et une jeune femme à ses cotés. Et puis une vie qui commençait doucement, entre la jeune femme aux cheveux cours et l’homme au regard d’ambre. Il se sentait lui-même en joie devant leur petit monde, comme c'est moment là, devant un feu de bois écoutant les histoires fantastique de son compagnon de fortune. Ils étaient seuls au monde... Seuls mais heureux de l’être et à présent Ni~ya était avec eux. A présent, les images défilaient comme un accéléré, seuls les sentiments de l’homme lui parvenait, lui qui réapprenait à aimer. Et puis cette personne si mystérieuse aux cheveux longs disparu dans un éclat de lumière... Lumière intérieure, tel un ange récupérant ses ailes. Et Ni~ya su que c'était effectivement le cas. Que son amour pour cette âme lui avait apprit à croire en ce qu'il était, au risque même de la perdre, elle.
Et soudain, il devint lui... C'était très bien ainsi, car c'était ce qui devait être. Il regardait passionnément la vie sur terre, réalisant que c'était cette âme qu'il recherchait, la regardant vivre dans son souvenir, se marier, avoir des enfants, pour raconter son histoire... Leur histoire. Il voyait l’âme se développer, prendre d’autres formes, dans d’autres lieux et prit enfin sa propre décision. A présent qu’il avait apprit à aimer, il s'était retrouvé, mais il savait quand l’aimant elle, il pourrait aimer les autres et vivre en leur parlant de bonheur, si seulement il pouvait à nouveau être avec elle. Et après plusieurs siècles terrestre, un jour de printemps, il su que Dieu, compréhensible, lui permettait ce miracle. L’archange Michael apparu sous ses yeux, porteur d’un message d’amour éternel.
- La vie sera dur en bas... Tu ne trouveras peut être jamais celle que tu aimes... Et un jour, tu mourras.
- La mort ne me dérange pas, si j'ai l’espoir de la revoir au moins une fois.
- Soit. J’espère... Nous espérons tous que tu réussiras, mon fils.
- Merci Michael.
La réincarnation était empli de mystère, trouvera-t-il un jour cet âme tant recherché ? Le visage de Saara lui revient alors en mémoire, se superposant petit à petit à celui de Yomi... Identiques et différents en même temps. Elle n’était plus une femme, mais ce n’était pas d’un corps dont il était tombé amoureux, mais de cette pureté qu'elle avait en elle, et que lui avait hérité avec grâce, tout comme l’âme de cette dernière. Ni~ya sut à présent ce que son père lui racontait, il compris que cet être qui recherchait son ange, l’attendait lui... Que c'était lui qu'il recherchait. Et que lui-même l’avait attendu depuis sa naissance. Saara n’était plus, Ambre non plus, mais leurs âmes liées à jamais c'était retrouvé, car depuis des décennie le destin en avait décidé ainsi. C'était inscrit et il le savait tous les deux.
**********
Ni~ya ouvrit les yeux sur Yomi, doucement, se familiarisant peu à peu au décor.
- Saara... Non... Yomi...
- Tu nous as fait une peur bleue, tu sais. Dit alors Yomi. « Attend... Comment tu m’as appelé ? »
- Du nom où je t’ai rencontré la première fois... Rencontré et aimé.
- Alors je n’ai pas eu la berlue tout à l’heure... Tu es bien cet homme. Tellement de temps est passé. Et pourtant l’âme de Saara a retrouvé sa sœur... Alors tu es bien mon ange ? Hésita le blond.
- Et si tu veux bien de moi... Je resterai toujours à tes cotés.
- Oh KamiSama... Oui !
Cette fois, ils savourèrent leur baisé avec fougue. Retrouvant chaque goûts, chaque parcelles de cette bouche une seule et unique fois conquise. Il avait le goût de leur premier baisé. Ils étaient Ni~ya et Yomi, comme ils furent autrefois Ambre et Saara... Mais cette fois-ci l’ange ne partirait pas, ils pouvaient se donner l’un à l’autre sans avoir la peur d’un départ insoupçonné... Les mains du brun passèrent sous le pull de son compagnon trouvant le premier désir du blond avec joie, l’entendant gémir sous ses caresses, puis ses doigts trouvèrent le premier bouton du pantalon de son amant, mince barrière à une extase naissante. Yomi ne savait plus où il se trouvait ni ce qu'il faisait, seul le bonheur de cette amour retrouvé, comptait à ses yeux, ça et les mains du brun esquissant un plaisir inouï. Il savourait chaque sensations nouvelles, chaque parcelles de ces corps qui se découvraient peu à peu et pour la première fois le chanteur se sentait chez lui entre les bras d’un autre...
- Oups... Pardon. S’écria soudain une voix. C'était Ruka qui venait d’ouvrir la porte de la salle de répétition.
- Qu'est-ce qui se passe ici ? Dit Sakito en entrant à son tour, suivi de Hitsugi.
- Rien... A part le fait que je crois qu'on dérange. Rit Ruka.
- Vous nous raconterez les détails. Redit encore le guitariste.
- Sakito ! S’écria Yomi pivoine qui c'était caché derrière un Ni~ya tout aussi gêné, mais nettement plus calme.
- Disparaissez !
Sous le ton un peu sec de Ni~ya, ils enclenchèrent une marche arrière rapide et s’exécutèrent, Hitsugi en dernier. Et la main sur la porte, il leur dédia un ultime sourire.
- Hitsugi... Dit Yomi en s’approchant de lui et se mettant sur la pointe des pieds pour atteindre la hauteur de ses lèvres. « Arigatô. » Continua-t-il après avoir posé ses lèvres sur les siennes, tendrement.
Regardant alors la porte se refermer sur son ami, il senti le bassiste le prendre dans ses bras, la tête au creux de son cou.
- On en était où ? Dit-il d’une voix empli de passion.
- Ni~ya ! S’insurgea Yomi pour la forme, avant de se retourner pour l’embrasser.
Tout ne fut plus que tendresse entre eux, puis celle-ci se transforma bien vite en passion. Le brun souleva le blond du sol pour l’installer sur ses genoux, assit sur le canapé, terminant au passage de le déshabiller pendant que Yomi faisait de même pour lui. Le portant encore un peu, ses lèvres trouvèrent les tétons durcis par le plaisir et la tête de Yomi bascula en arrière, pendant qu'il caressait d’un geste sur le plaisir naissant de son amant, le guidant finalement très vite vers son entrée palpitante. Sans le vouloir vraiment, il mordit l’épaule du bassiste sous la douleur, essayant de se détendre un maximum. Quand Ni~ya arriva au plus profond de lui, il s’arrêta un instant pour caresser le parti la plus désirable de l’être de Yomi, puis repris ses lèvres, le forçant à prendre un rythme de plus en plus fort. Ils atteignirent l’orgasme au même moment, se regardant droit dans les yeux, avant que Yomi ne retombe dans ses bras aussi inerte qu'une poupée de chiffon. Il caressa un long moment ses cheveux d’or avant de s’allonger tous contre lui, avec le simple petit bonheur d’être enfin ensemble. Il vit son amant s’endormir peu à peu et avant de le rejoindre dans ses rêves, murmura encore quelques paroles.
- Depuis le commencement, c'est toi mon ange... Aishiteru.
Fin
Je
ne pensais plus le finir un jour ce chapitre, et finalement c'est fait
lol... Accueillez mon nouveau one shot avec joie s’il vous plait... Et
si vous ne connaissez pas Nightmare... HONTE A VOUS !!! Et allez donc
courir découvrire ce merveilleux groupe... Sur ce en avant la
musique... Tous à vos écouteur^^