Titre : Ryô no Uwasa [Rumeur de Dortoir]
Auteur : karya
mail : karya_jap@msn.com
Pairing : Bon je remarque que ma bêta lectrice [celle attitrée pour cette fic, MiaChou reconnais-toi lol] a vu les couples donc tout le monde a bien compris lol. Mais je ne le dirai pas tant qu'ils ne seront pas officiellement ensemble eh toc :p
Rating : Comme d’habitude l’internat, la fac, le bar de Die et puis aussi peut être un peu de parc d’attraction lol
Commentaire : Après avoir défendu Shinya puis s’être fait tabasser par trois types des plus louches, Kyo commence tout doucement à s’éveiller aux sentiments de l’amitié... Toshiya et Shinya eux se lancent dans la compréhension du Kyo [dur tache pour eux me semble-t-il lol] Et puis pour ce qui est de Die et Kaoru, ils continuent leur petit bonhomme de chemin, mais rassurez-vous tout le monde l’action arrive [l’action y’a que ça de vrai mdr]
Auteur : karya
mail : karya_jap@msn.com
Pairing : Bon je remarque que ma bêta lectrice [celle attitrée pour cette fic, MiaChou reconnais-toi lol] a vu les couples donc tout le monde a bien compris lol. Mais je ne le dirai pas tant qu'ils ne seront pas officiellement ensemble eh toc :p
Rating : Comme d’habitude l’internat, la fac, le bar de Die et puis aussi peut être un peu de parc d’attraction lol
Commentaire : Après avoir défendu Shinya puis s’être fait tabasser par trois types des plus louches, Kyo commence tout doucement à s’éveiller aux sentiments de l’amitié... Toshiya et Shinya eux se lancent dans la compréhension du Kyo [dur tache pour eux me semble-t-il lol] Et puis pour ce qui est de Die et Kaoru, ils continuent leur petit bonhomme de chemin, mais rassurez-vous tout le monde l’action arrive [l’action y’a que ça de vrai mdr]
Ryô no Uwasa
Chapitre 3
Chapitre 3
Cela
va bientôt faire une semaine que Kyo restait sagement à la pension le
soir, il s’ennuyait, s'est un fait, mais il pensait tout abord rétablir
son bras avant de refaire le mur, quitte à ne pas le brusquer encore
plus le pauvre. La guérison était presque complète à présent, il
n’avait plus mal et finalement le couteau n’était pas rentré vraiment
profondément, comme il l’avait cru au premier abord... Comme prévu les
professeurs n’avaient fait aucunes remarques à la vue de son bleu à la
joue et l’explication du meuble qu'il s'était soit disant pris dans la
figure avait marché. Depuis qu'il ne pouvait plus sortir, il ne faisait
que penser à l’homme qui avait soigné sa plaie, ce grand corps rehaussé
de cheveux d’un rouge flamboyant, il n’avait pas trop gardé les traits
de ce dernier en mémoire, fallait dire aussi qu'il ne l’avait pas
regardé longtemps avant de partir de l’appartement. Mais il ne pouvait
pas nier le fait que cet homme l’avait marqué plus intensément qu'il
l’aurait voulu. Et puis Shinya avait raison, il devait aller lui
présenter des remerciements, Kyo ne connaissait pas beaucoup de
personnes qui l’aurait ramené chez eux pour le soigner après une
bagarre, tout le monde aurait fuit plutôt. Ce qui faisait qu'il était
toujours dans ses pensées ces derniers temps et même Toshiya et Shinya
lui avait fait la remarque, c'était un comble pour lui qui pouvait
rester fixe sans émettre le moindre sentiment...
Un soir pourtant comme un autre, Kyo retourna dans sa chambre, assez tard, il avait traîné dans les couloirs et ne voulait pas voir son colocataire, il avait donc attendu que celui-ci s’endorme pour entrer dans la chambre... Peut être que son sixième sens lui disait de ce méfier de la soirée ou autre chose mais il ne voulait pas voir ce garçon ce soir là. Et comme il l’avait prévu, ce qui devait arriver arriva bien trop vite pour ses réflexes, pourtant à toutes épreuves. En passant à côté du lit pour faire les devoirs en retard qu'il n’avait pas encore fait, un bras l’attrapa durement et le tira vers le lit. Malheureusement même avec son petit mètre soixante il se prit le montant du lit superposé et arriva sur le lit à moitié assommé, ce qui permis à son agresseur de l’embrasser comme il le voulait. Ce qui déstabilisa Kyo, c'était que, même si, le baisé était expert, il n’en ressentait décidément rien, c'était étonnant surtout que le blond avait l’expérience des hommes et que même le plus minable de ses amants lui avait fait ressentir des choses bien plus agréables. Mais là... Il finit par reprendre ses esprits et commença à se débattre contre les mains qui essayait de le déshabiller, passant sous ses vêtements. A ce touché, Kyo pensa à des vers de terres glissants sur sa peau et se senti dégoûté, son colocataire avait les mains moites et c'était plutôt désagréable.
Ce n’est que quand sa main toucha la partie intime de Kyo que le deuxième garçon s’arrêta net, Kyo n’avait aucune réaction à ce qu'il lui était fait. C'est à ce moment là que le blond en profita pour lui assener le plus grand coup de genou de toute sa vie. « Sale pervers décérébré ! C'est pas en essayant de me violer que tu vas me faire éprouver quelque chose... Kakuma Kahei ! » Il le poussa alors sur le côté et se leva, remettant à peu près ses habits en place, puis sans se retourner, il passa sa tête par la porte pour voir si personne ne s'était installer encore dans les couloirs pour le couvre feu du soir, puis sorti en courant, descendant les escaliers à vive allure pour atteindre la chambre qu'il souhaitait... Il resta la main en l’air devant la porte il avait soudain peur de frapper chez ses deux amis, en fait ce qui lui faisait le plus peur c'était ce mot, « amis ». La dernière fois qu'il avait eu des gens auquel il tenait cela c'était très mal finit. Il avait donc décidé à cette époque de ne plus jamais considérer des personnes de la sorte pour ne plus faire de mal et pour ne plus souffrir lui-même de tout ce qui pouvait résulter de ce genre de relation. Pourtant les deux garçons étaient des personnes qu'il avait apprit à apprécier énormément et ce soir il avait besoin de se confier à eux, il préféra pourtant entrouvrir la porte pour savoir s’il dormait déjà et resta interdit par le spectacle qu'il vu alors.
Les deux garçons étaient tranquillement en train de se parler sur le lit du brun, mais Shinya se rendait-il compte que plus la discussion avançait et plus les lèvres de Toshiya se rapprochaient des siennes. Kyo constata que le roux l’avait remarqué et qu'il ne faisait rien contre ce futur baisé qui ne manquerait pas d’arriver si... Si le blond ne s’étala pas de tout son long sur le sol, faisant sursauter ses deux amis pris au vif de leur désir réciproque et intérieurement Kyo s’insultait pour cette entrée fracassante et surtout pour le fait qu'il avait empêché leur premier baisé... Parce qu’à voir la tête de Shinya à présent il savait que pour lui c'était son premier. Le blond resta par terre un long moment, jusqu’à ce que Toshiya vienne s’accroupir à côté de lui pour le fixer tranquillement. Bon cela voulait dire qu'apparemment il ne lui en voulait pas pour cette intrusion inopinée. « Allez lève-toi, tu sais, on marche sur la moquette quand même, c'est pas très propre... » Dit il en lui tendant une main salvatrice. Il lui présenta une chaise et le blond s’assit dessus un peu soulagé que tout aille quand même pour le mieux et finalement c'est Shinya qui lui demanda ce qui leur valait cette visite et par la porte cette fois-ci. Même gêné, il arrivait à ironiser un peu, Kyo avait une bonne influence sur lui se dit Toshiya tout sourire, l’occasion avait été ratée, mais au moins il avait l’espoir que le roux lui répondrait favorablement le jour ou se baisé arriverait vraiment.
- Kyo qu'est ce qui t’arrive ? Je sens que quelque chose te perturbe un peu. Redemanda plus sérieusement Shinya.
- C'est à cause de mon coloc’. Depuis que je sui dans la même chambre que lui il me fait des avances, jusque là pas trop de problème, je ne réponds pas et il passe à autre chose. Mais ce soir j'ai eu un mauvais pressentiment qui c'est révélé exacte et ce hentai a essayé de coucher avec moi, en plus je m’étais pris le montant du lit dans la tronche et j'étais un peu groggy... Je vous raconte pas l’horreur de la situation, ce type n’est pas du tout mon genre et en plus il est pas doué...
- Et puis tu as quelqu’un d’autre en tête. Termina Toshiya pour lui.
- Haï... Murmura Kyo.
- Donc tu as décidé de faire ce que je t’ai dit, d’aller lui dire merci pour t’avoir soigné. S’écria Shinya enthousiaste.
- Haï haï... Ria le blond de l’entrain de son ami si timide en général.
- Pour ton colocataire ça va aller ? Demanda alors Toshiya qui n’aimait pas trop ce genre de type.
- Oui, il s'est pris un de ses vents et en plus je me sui pas forcé, mon corps était d’accord avec moi sur le coup. Explosa de rire leur sempai.
La discussion continua un long moment et Kyo finit même pas ce demander s’il n’allait pas leur raconter son passé tortueux, mais ce repris finalement, il ne les connaissait pas encore assez bien et ses souvenirs étaient encore trop douloureux pour être racontés. Mais c'était dur de se rendre compte qu’on ne pouvait pas tenir sa propre promesse, celle de ne plus s’attacher au gens, mais pourtant cela faisait tellement mal d’être toujours seul, de ne pouvoir parler à personne et de ne pas savoir ce confier comme il le faudrait. Et puis Shinya et Toshiya étaient des personnes bien qui s’inquiétaient pour lui de façon sincère... Mais... Mais il repensait trop à ses amis d’enfance qu'il avait du quitter pour de bon, ils avaient été tout dans sa vie, ses amis les plus proches ses confidents et avec eux il avait tout partagé, trop peut être, au vu de comment cela c'était finit pour eux trois. Ils s'étaient connus à la naissance et ne se séparaient jamais, c'était un temps où Kyo était encore doux comme un agneau, où il s’intéressait à l’école et à ses devoirs ou encore un passage de sa vie où il n’en voulait pas à mourir à certaines personnes qui sans le prévenir lui avait tout pris du jour au lendemain.
Un soir pourtant comme un autre, Kyo retourna dans sa chambre, assez tard, il avait traîné dans les couloirs et ne voulait pas voir son colocataire, il avait donc attendu que celui-ci s’endorme pour entrer dans la chambre... Peut être que son sixième sens lui disait de ce méfier de la soirée ou autre chose mais il ne voulait pas voir ce garçon ce soir là. Et comme il l’avait prévu, ce qui devait arriver arriva bien trop vite pour ses réflexes, pourtant à toutes épreuves. En passant à côté du lit pour faire les devoirs en retard qu'il n’avait pas encore fait, un bras l’attrapa durement et le tira vers le lit. Malheureusement même avec son petit mètre soixante il se prit le montant du lit superposé et arriva sur le lit à moitié assommé, ce qui permis à son agresseur de l’embrasser comme il le voulait. Ce qui déstabilisa Kyo, c'était que, même si, le baisé était expert, il n’en ressentait décidément rien, c'était étonnant surtout que le blond avait l’expérience des hommes et que même le plus minable de ses amants lui avait fait ressentir des choses bien plus agréables. Mais là... Il finit par reprendre ses esprits et commença à se débattre contre les mains qui essayait de le déshabiller, passant sous ses vêtements. A ce touché, Kyo pensa à des vers de terres glissants sur sa peau et se senti dégoûté, son colocataire avait les mains moites et c'était plutôt désagréable.
Ce n’est que quand sa main toucha la partie intime de Kyo que le deuxième garçon s’arrêta net, Kyo n’avait aucune réaction à ce qu'il lui était fait. C'est à ce moment là que le blond en profita pour lui assener le plus grand coup de genou de toute sa vie. « Sale pervers décérébré ! C'est pas en essayant de me violer que tu vas me faire éprouver quelque chose... Kakuma Kahei ! » Il le poussa alors sur le côté et se leva, remettant à peu près ses habits en place, puis sans se retourner, il passa sa tête par la porte pour voir si personne ne s'était installer encore dans les couloirs pour le couvre feu du soir, puis sorti en courant, descendant les escaliers à vive allure pour atteindre la chambre qu'il souhaitait... Il resta la main en l’air devant la porte il avait soudain peur de frapper chez ses deux amis, en fait ce qui lui faisait le plus peur c'était ce mot, « amis ». La dernière fois qu'il avait eu des gens auquel il tenait cela c'était très mal finit. Il avait donc décidé à cette époque de ne plus jamais considérer des personnes de la sorte pour ne plus faire de mal et pour ne plus souffrir lui-même de tout ce qui pouvait résulter de ce genre de relation. Pourtant les deux garçons étaient des personnes qu'il avait apprit à apprécier énormément et ce soir il avait besoin de se confier à eux, il préféra pourtant entrouvrir la porte pour savoir s’il dormait déjà et resta interdit par le spectacle qu'il vu alors.
Les deux garçons étaient tranquillement en train de se parler sur le lit du brun, mais Shinya se rendait-il compte que plus la discussion avançait et plus les lèvres de Toshiya se rapprochaient des siennes. Kyo constata que le roux l’avait remarqué et qu'il ne faisait rien contre ce futur baisé qui ne manquerait pas d’arriver si... Si le blond ne s’étala pas de tout son long sur le sol, faisant sursauter ses deux amis pris au vif de leur désir réciproque et intérieurement Kyo s’insultait pour cette entrée fracassante et surtout pour le fait qu'il avait empêché leur premier baisé... Parce qu’à voir la tête de Shinya à présent il savait que pour lui c'était son premier. Le blond resta par terre un long moment, jusqu’à ce que Toshiya vienne s’accroupir à côté de lui pour le fixer tranquillement. Bon cela voulait dire qu'apparemment il ne lui en voulait pas pour cette intrusion inopinée. « Allez lève-toi, tu sais, on marche sur la moquette quand même, c'est pas très propre... » Dit il en lui tendant une main salvatrice. Il lui présenta une chaise et le blond s’assit dessus un peu soulagé que tout aille quand même pour le mieux et finalement c'est Shinya qui lui demanda ce qui leur valait cette visite et par la porte cette fois-ci. Même gêné, il arrivait à ironiser un peu, Kyo avait une bonne influence sur lui se dit Toshiya tout sourire, l’occasion avait été ratée, mais au moins il avait l’espoir que le roux lui répondrait favorablement le jour ou se baisé arriverait vraiment.
- Kyo qu'est ce qui t’arrive ? Je sens que quelque chose te perturbe un peu. Redemanda plus sérieusement Shinya.
- C'est à cause de mon coloc’. Depuis que je sui dans la même chambre que lui il me fait des avances, jusque là pas trop de problème, je ne réponds pas et il passe à autre chose. Mais ce soir j'ai eu un mauvais pressentiment qui c'est révélé exacte et ce hentai a essayé de coucher avec moi, en plus je m’étais pris le montant du lit dans la tronche et j'étais un peu groggy... Je vous raconte pas l’horreur de la situation, ce type n’est pas du tout mon genre et en plus il est pas doué...
- Et puis tu as quelqu’un d’autre en tête. Termina Toshiya pour lui.
- Haï... Murmura Kyo.
- Donc tu as décidé de faire ce que je t’ai dit, d’aller lui dire merci pour t’avoir soigné. S’écria Shinya enthousiaste.
- Haï haï... Ria le blond de l’entrain de son ami si timide en général.
- Pour ton colocataire ça va aller ? Demanda alors Toshiya qui n’aimait pas trop ce genre de type.
- Oui, il s'est pris un de ses vents et en plus je me sui pas forcé, mon corps était d’accord avec moi sur le coup. Explosa de rire leur sempai.
La discussion continua un long moment et Kyo finit même pas ce demander s’il n’allait pas leur raconter son passé tortueux, mais ce repris finalement, il ne les connaissait pas encore assez bien et ses souvenirs étaient encore trop douloureux pour être racontés. Mais c'était dur de se rendre compte qu’on ne pouvait pas tenir sa propre promesse, celle de ne plus s’attacher au gens, mais pourtant cela faisait tellement mal d’être toujours seul, de ne pouvoir parler à personne et de ne pas savoir ce confier comme il le faudrait. Et puis Shinya et Toshiya étaient des personnes bien qui s’inquiétaient pour lui de façon sincère... Mais... Mais il repensait trop à ses amis d’enfance qu'il avait du quitter pour de bon, ils avaient été tout dans sa vie, ses amis les plus proches ses confidents et avec eux il avait tout partagé, trop peut être, au vu de comment cela c'était finit pour eux trois. Ils s'étaient connus à la naissance et ne se séparaient jamais, c'était un temps où Kyo était encore doux comme un agneau, où il s’intéressait à l’école et à ses devoirs ou encore un passage de sa vie où il n’en voulait pas à mourir à certaines personnes qui sans le prévenir lui avait tout pris du jour au lendemain.
«- Tooru ! S’écria une voix féminine.
- Je t’ai dit de pas m’appeler comme ça Onna, on m’a donné un nouveau nom rappelles-toi un peu. Ria un petit garçon brun.
- Comment ça ? Et ne m’appelle pas « femme » de cette façon, gaki !
- Kyo arrête de faire enrager Rena, après c'est moi qui vais tout me prendre dans la figure. Ironisa un autre jeune garçon.
- Kira sale traître, pour la peine on ne s’embrassera pas pendant une semaine. Dit Rena en tirant la langue à son petit ami.
- Et moi dit ? Tu me feras un bisou ? Dis ? Demanda Kyo tout sourire.
- Si c'est pour toi Kyo choupi... Alors d’accord.
- Hééé ! Rouspeta Kira, avant de rire aux éclats avec ses deux amis d’enfances.»
- Je t’ai dit de pas m’appeler comme ça Onna, on m’a donné un nouveau nom rappelles-toi un peu. Ria un petit garçon brun.
- Comment ça ? Et ne m’appelle pas « femme » de cette façon, gaki !
- Kyo arrête de faire enrager Rena, après c'est moi qui vais tout me prendre dans la figure. Ironisa un autre jeune garçon.
- Kira sale traître, pour la peine on ne s’embrassera pas pendant une semaine. Dit Rena en tirant la langue à son petit ami.
- Et moi dit ? Tu me feras un bisou ? Dis ? Demanda Kyo tout sourire.
- Si c'est pour toi Kyo choupi... Alors d’accord.
- Hééé ! Rouspeta Kira, avant de rire aux éclats avec ses deux amis d’enfances.»
- K... Ky... Kyo !
- Oh ! Désolé Shinya j'étais dans la lune.
- On a vu ça. Ria Toshiya.
- Bon l’autre abruti doit dormir à présent, je vous laisse, en plus j'ai des devoirs en retard... Demain regardez par la fenêtre vous me verrez sûrement...
- On te verra d’abord dans les couloirs pour les cours. Le coupa le brun en souriant.
- A oui c'est vrai ! Répondit le blond en tirant un bout de langue et se grattant le dos de la tête.
Comme à leur habitude les deux garçons de la même chambre le regardèrent partir avant de plonger leur regard l’un dans l’autre, de ce sourire et de ce dire qu'il était temps de dormir un peu avant les cours du lendemain.
- Oh ! Désolé Shinya j'étais dans la lune.
- On a vu ça. Ria Toshiya.
- Bon l’autre abruti doit dormir à présent, je vous laisse, en plus j'ai des devoirs en retard... Demain regardez par la fenêtre vous me verrez sûrement...
- On te verra d’abord dans les couloirs pour les cours. Le coupa le brun en souriant.
- A oui c'est vrai ! Répondit le blond en tirant un bout de langue et se grattant le dos de la tête.
Comme à leur habitude les deux garçons de la même chambre le regardèrent partir avant de plonger leur regard l’un dans l’autre, de ce sourire et de ce dire qu'il était temps de dormir un peu avant les cours du lendemain.
**********
Kaoru
rêvassait sur la table de sa fac, ce midi il avait déjeuné seul et
avait remué de sombres pensées. Il n’avait pas vu son petit ami depuis
une semaine et il lui manquait terriblement, la seule issue pour le
voir c'était de partir en week end chez ses parents et de l’emmener
avec lui, dans leur petite résidence secondaire à Kyoto, ça serait le
paradis, juste lui et Kiyoshi. Tous les deux sans leurs études et sans
leurs parents qui leur faisaient des réflexions pas très sympathiques
par moment. Leur famille avait toutes les deux acceptés, d’une certaine
façon, leur liaison car cela permettaient à leurs deux familles de
rester unis mais d’un autre côté cela les embêtait un peu étant donné
qu'ils étaient tous les deux des garçons, mais Kiyoshi et lui n’en
avait rien à faire et s’aimaient tranquillement sans trop penser au
lendemain... En parlant de personne pour qui il avait de l’affection,
il s’inquiétait pour Die c'est dernier temps, le garçon aux cheveux
rouges c'était mis à faire des heures supplémentaires au bar et
rentrait très tard et cela depuis qu'il avait soigné son inconnu blond,
décidément ce dernier avait fait beaucoup d’effet sur Die. Le pire de
tout c'est que malgré leur amitié sérieuse, son ami ne voulait pas lui
dire la cause de son retrait soudain du monde, mais Kaoru savait
pertinemment que Die pensait sans cesse au garçon blond et qu'il en
venait à faire des nuits blanches, il fallait que cela cesse une bonne
fois pour toute, et pour cela le mieux serait que Die revois ce lycéen
pour mettre les choses au clair... Son téléphone sonna, c'était Kiyoshi.
- Moshi moshi ! Justement je pensais à toi.
- Ca te dirais pas qu'on se voit ce week end, ça fait une semaine qu'avec nos emploies du temps, on s'est pas vu.
- Justement j’allais te proposer un petit tour tous les deux à Kyoto.
- Sugoi ! Alors c'est parfait, tu viens me chercher comme d’habitude ?
- Haï.
- J'ai hâte de te voir.
- Moi aussi. Mais déjà, ça fais du bien d’entendre ta voix.
- Moshi moshi ! Justement je pensais à toi.
- Ca te dirais pas qu'on se voit ce week end, ça fait une semaine qu'avec nos emploies du temps, on s'est pas vu.
- Justement j’allais te proposer un petit tour tous les deux à Kyoto.
- Sugoi ! Alors c'est parfait, tu viens me chercher comme d’habitude ?
- Haï.
- J'ai hâte de te voir.
- Moi aussi. Mais déjà, ça fais du bien d’entendre ta voix.
Ce
soir là, comme à son habitude à cette heure, Die se trouvait en pause
et comme depuis une semaine il recherchait frénétiquement des yeux le
petit blond qu'il ne vit toujours pas. Avait-il été, une nouvelle fois,
blessé ou alors était-ce plus grâce que ce qu'ils avaient tout pensé et
était-il obligé de rester à l’internat ? L’homme aux cheveux rouges en
avait assez de se faire des films tous les soirs en l’attendant et il
se dit que ça serait le dernier soir qu'il le ferait... Un appel sur
son portable le fit sursauter, ce n’était que Kaoru qui lui disait que
ce week end il serait seul dans l’appartement, chose qu'il savait déjà
puisque son élève le lui avait dis quelques heures plus tôt. Mais il
préféra rassurer Kaoru sur le fait qu'il ne fera pas de bêtise en son
absence, il savait que son ami s’inquiétait pour lui, mais finalement
sa décision prise, tout allait mieux. Il se sentait plus léger et moins
sur les nerfs surtout. Il raccrocha le téléphone et entra dans le bar
un peu avant la fin de sa pause. C'est là qu'il le vit, seul assit à
une table un peu à l’écart un verre sur la table devant lui et une
cigarette aux lèvres, il était en train d’écouter très sérieusement le
groupe qui passait ce soir là, même s’il était très éloigné de la
scène, plutôt placé vers la porte de sortie. Mais Die en resta interdit
avant que son patron ne l’appelle, alors le jeune garçon était venu
pour lui ? Non... Ca ne devait être qu'un hasard certainement. Il se
mit donc au travail en constatant que le blond n’avait pas jeté un
regard vers lui et que donc il devait ne pas s’intéresser à sa présence
dans le bar.
Le cœur de Die n’arrêtait pas de battre la chamade depuis qu'il l’avait vu assit à sa table. Il ne pouvait pas croire qu'il était là, surtout après une semaine d’absence trop longue à son goût. Le garçon aux cheveux rouges finit enfin son service refusant pour une fois la proposition d’heure supplémentaire et tenta le tout pour le tout. Il s’avança vers la table du blond et ouvrit la bouche pour parler, mais fut interrompu par le bruit d’une chaise pousser vers lui. Le blond avait la jambe tendu appuyé sur le pied de la chaise et prit une bouffée de cigarette avant de la rejeter vers Die « Je t’attendais », ce fut ses seules paroles. Le barman s’assit alors et recommanda la même chose pour son visiteur et une bière pour lui, il savait qu'il ne payerait pas cette consommation la serveuse l’aimait bien, elle semblait avoir un petit penchant pour l’autre garçon aussi. Laisse tomber ma fille, celui là je me le réserve. Pensa-t-il en regardant le blond droit dans les yeux. Son interlocuteur avait du comprendre ces pensées puisqu’il lui fit un petit sourire de connivence, il devait avoir compris depuis le premier verre que la serveuse avait des envies plus personnelles à son encontre. Elle revint les servir et Die put constater que le blond avait pris un cocktail sans alcool, ce qui l’étonna un peu au premier abord, mais après tout ce garçon restait un mystère pour lui... Même son prénom lui était inconnu. Ils se jaugèrent du regard quelques secondes quand Die osa enfin poser la question qu'il voulait tant.
- Je peux au moins savoir le nom de la personne à qui je parle.
- Kyo.
- Moi c'est Die. En faculté de lettre...
- Tu me fais ton curriculum vitae ? Pas la peine ! Je suis juste venue pour te remercier de m’avoir soigné, rien de plus. L’interrompit Kyo.
- Ok je vois que les sujets de conversation vont pas se bousculer, si tu es toujours aussi froid.
- Il y a certaines circonstances où je suis plutôt du genre brûlant. Murmura sensuellement le blond en voyant passer la serveuse, qui rougit.
- Faudra qu'on se voit dans un de ses moments là, alors.
- Pour toi c'est quand tu veux. Sourit Kyo, satisfait que le garçon qui l’avait soigné suive le même chemin que lui.
- Okkk... On stop quelques minutes là et on revient sur un sujet plus calme. Tu fais toujours le mur le soir ?
- C'est ça ton sujet sérieux ? Explosa de rire Kyo. « Récemment j'ai du arrêter mon activité extra scolaire pour cause de repos, mais ça m’a manqué, je dois l’avouer. Mais vous monsieur l’étudiant, vous travaillez avec acharnement et assiduité... Je suis impressionné. »
- Merci, je suis obligé pour suivre mes études et c'est un métier qui me plait...
- Quelle conversation ennuyeuse ! Le coupa une nouvelle fois Kyo. « Dis-moi plutôt, pourquoi m’avoir soigné ? On se connaît pas tous les deux, je me trompe ? Alors pourquoi ? »
- Je te vois passer tous les soirs pendant mes heures de pauses, j'ai du m’habituer à toi.
- Non mais sérieusement...
- Sérieusement j'ai été attiré par ton regard.
- Un mec sentimental... Je la connaissais pas celle-là. Ria Kyo. « K'so, j’avais pas vu l’heure. Je dois rentrer, sinon je vais me faire prendre par la patrouille de nuit. Désolé mec ! » Termina-t-il en se levant et en posant son fric sur la table, c'était une chose à faire payer pour lui.
- Matte !
Mais Die le vu disparaître de sa vue et se décida à le rattraper. Il prit sa veste et détalla comme un lapin en lançant un dernier sourire à la serveuse qui se demandait ce qui se passait d’un seul coup pour que tout le monde fuit à cette vitesse, mais laissa tomber la réponse, ces deux garçons semblaient bien s’entendre et c'était la première fois qu'elle voyait un autre homme que son ami de faculté venir le voir. Die quant à lui connaissait le chemin par cœur pour y être déjà passé devant quelques fois avec des amis du bar et il le rattrapa donc bien vite au détour d’une ruelle. Il l’attrapa par le bras et le jeune homme s’arrêta sans se retourner « Kamiya me dis pas que c'est toi, encore une fois ! » dit-il alors avant de se retourner et de tirer la langue devant un Die un peu déçu qu'il connaisse tant d’hommes et surtout qu'il l’appelle d’un nom inconnu. « Je plaisantais... Je savais que c'était toi, j’te laissais cinq minutes pour me rejoindre ! » Die reçu le sourire le plus éblouissant de toute sa vie, ce garçon lui faisait tourner la tête de façon un peu trop forte à son goût, et il le savait très bien au point d’en jouer. Il savait qu'il lui plaisait c'était évident et cela le mettait mal à l’aise, mais l’envie de parler encore un peu avec lui, le prenait au ventre, c'était un besoin impérial. Et ce n’était pas grave si Kyo se fichait de lui après, ce soir c'était son unique chance.
- Tu peux sortir le week end de ton internat ?
- Avec l’autorisation parentale, pourquoi ? Répondit le blond en plissant les yeux interrogatifs.
- Il y a un petit parc pas très loin d’ici, il est à quelques minutes en métro mais il parait qu'il est plutôt bien. Il y a des jeux et même un minuscule zoo.
- Et ? Demanda le plus jeune des deux sans vraiment trop comprendre. Ou faisant exprès de ne pas comprendre...
- Je me disais... Que si tu voulais, on pourrait s’y rendre samedi avant mon travail.
- Mais tu sais si je sors de l’internat c'est jusqu’à dimanche soir alors je dors ou moi entre les deux jours ?
- Mon colocataire part en week end, j'ai donc une chambre de libre. Donc si ça te dis...
- Hum... Pour l’autorisation je peux toujours l’avoir par ma mère, donc je pense que c'est faisable.
- C'est vrai ? S’exclama Die n’y croyant pas.
- Bah si je te le dis baka ! Allez raccompagne-moi à l’internat et dis-moi où on se rejoint samedi.
Ils avancèrent côte à côte et Kyo ne semblait plus si pressé que ça d’un seul coup. Les veilleurs de nuits on pouvait toujours les contourner, mais une invitation en week end se n'était pas tous les jours ça, surtout avec un beau garçon pour accompagnement. Le blond se décida très vite, ce grand bonhomme allait craquer très vite pour lui, fois de Kyo. Il était tout à fait dans ces goûts et ferait l’affaire pour une nuit ou même deux s’il était doué. Kyo savait qu'il ne devrait pas penser ce genre de chose, que les hommes n’étaient pas tous « attiré par son cul », comme il aimait à le dire lui-même, mais Die apparemment ne faisait pas exception à la règle, il venait de le constater. Ce qui était pourtant étrange c'est qu’à partir du moment où il lui avait proposé ce week end, il ne profitait pas de l’occasion qu'ils soient dans une ruelle un peu sombre pour lui sauter dessus. Ces anciens amants l’avaient tous fait avant lui, mais il y avait sûrement encore un peu de pudeur chez ce grand garçon qui finalement avait l’air des plus timides avec ses futurs conquêtes. Finalement Die donna rendez-vous à Kyo devant le parc même et le blond accepta tout de suite, heureux aussi d’être libéré de son entrave scolaire. Il lui restait deux jours pour appeler sa mère pour l’autorisation.
Ils se retrouvèrent bientôt devant la fenêtre de la cafétéria et de celle de la chambre de Toshiya et Shinya, la corde attendait Kyo tranquillement. Et c'est là que Die n’arriva plus à ce contenir, il poussa Kyo contre le mur et l’emprisonna de son propre corps avant de baisser la tête. Doucement il sentit l’odeur du blond, de plus en plus proche, de plus en plus enivrante, et Die perdit la tête totalement. C'est quand il allait sentir la douceur des lèvres du blond qu'un son l’interrompit soudain. « Kyo c'est toi ? K'so il est tard Shinya c'est inquiété et... » La voix s’interrompit tout de suite quand elle du apercevoir le spectacle, Kyo plaqué contre un mur avec un homme inconnu collé à lui et leurs visages a à peine un millimètre l’un de l’autre. « Ja ne » murmura dans un souffle Kyo qui se glissa hors des bras de Die d’un coup et commençait à monter à sa corde. Die le vit disparaître dans la chambre avec la fenêtre ouverte et le brun qui avait parlé un peu plus tôt regarda une dernière fois vers lui avant de refermer sa fenêtre. Die quitta la proximité de l’internat en ce disant qu'il n’avait plus qu'un jour à tenir avant de pouvoir le voir à nouveau, et ils pourraient apprendre à mieux se connaître en un week end en solo, et même peut être plus si affinité comme le disait souvent les filles de sa faculté.
Le cœur de Die n’arrêtait pas de battre la chamade depuis qu'il l’avait vu assit à sa table. Il ne pouvait pas croire qu'il était là, surtout après une semaine d’absence trop longue à son goût. Le garçon aux cheveux rouges finit enfin son service refusant pour une fois la proposition d’heure supplémentaire et tenta le tout pour le tout. Il s’avança vers la table du blond et ouvrit la bouche pour parler, mais fut interrompu par le bruit d’une chaise pousser vers lui. Le blond avait la jambe tendu appuyé sur le pied de la chaise et prit une bouffée de cigarette avant de la rejeter vers Die « Je t’attendais », ce fut ses seules paroles. Le barman s’assit alors et recommanda la même chose pour son visiteur et une bière pour lui, il savait qu'il ne payerait pas cette consommation la serveuse l’aimait bien, elle semblait avoir un petit penchant pour l’autre garçon aussi. Laisse tomber ma fille, celui là je me le réserve. Pensa-t-il en regardant le blond droit dans les yeux. Son interlocuteur avait du comprendre ces pensées puisqu’il lui fit un petit sourire de connivence, il devait avoir compris depuis le premier verre que la serveuse avait des envies plus personnelles à son encontre. Elle revint les servir et Die put constater que le blond avait pris un cocktail sans alcool, ce qui l’étonna un peu au premier abord, mais après tout ce garçon restait un mystère pour lui... Même son prénom lui était inconnu. Ils se jaugèrent du regard quelques secondes quand Die osa enfin poser la question qu'il voulait tant.
- Je peux au moins savoir le nom de la personne à qui je parle.
- Kyo.
- Moi c'est Die. En faculté de lettre...
- Tu me fais ton curriculum vitae ? Pas la peine ! Je suis juste venue pour te remercier de m’avoir soigné, rien de plus. L’interrompit Kyo.
- Ok je vois que les sujets de conversation vont pas se bousculer, si tu es toujours aussi froid.
- Il y a certaines circonstances où je suis plutôt du genre brûlant. Murmura sensuellement le blond en voyant passer la serveuse, qui rougit.
- Faudra qu'on se voit dans un de ses moments là, alors.
- Pour toi c'est quand tu veux. Sourit Kyo, satisfait que le garçon qui l’avait soigné suive le même chemin que lui.
- Okkk... On stop quelques minutes là et on revient sur un sujet plus calme. Tu fais toujours le mur le soir ?
- C'est ça ton sujet sérieux ? Explosa de rire Kyo. « Récemment j'ai du arrêter mon activité extra scolaire pour cause de repos, mais ça m’a manqué, je dois l’avouer. Mais vous monsieur l’étudiant, vous travaillez avec acharnement et assiduité... Je suis impressionné. »
- Merci, je suis obligé pour suivre mes études et c'est un métier qui me plait...
- Quelle conversation ennuyeuse ! Le coupa une nouvelle fois Kyo. « Dis-moi plutôt, pourquoi m’avoir soigné ? On se connaît pas tous les deux, je me trompe ? Alors pourquoi ? »
- Je te vois passer tous les soirs pendant mes heures de pauses, j'ai du m’habituer à toi.
- Non mais sérieusement...
- Sérieusement j'ai été attiré par ton regard.
- Un mec sentimental... Je la connaissais pas celle-là. Ria Kyo. « K'so, j’avais pas vu l’heure. Je dois rentrer, sinon je vais me faire prendre par la patrouille de nuit. Désolé mec ! » Termina-t-il en se levant et en posant son fric sur la table, c'était une chose à faire payer pour lui.
- Matte !
Mais Die le vu disparaître de sa vue et se décida à le rattraper. Il prit sa veste et détalla comme un lapin en lançant un dernier sourire à la serveuse qui se demandait ce qui se passait d’un seul coup pour que tout le monde fuit à cette vitesse, mais laissa tomber la réponse, ces deux garçons semblaient bien s’entendre et c'était la première fois qu'elle voyait un autre homme que son ami de faculté venir le voir. Die quant à lui connaissait le chemin par cœur pour y être déjà passé devant quelques fois avec des amis du bar et il le rattrapa donc bien vite au détour d’une ruelle. Il l’attrapa par le bras et le jeune homme s’arrêta sans se retourner « Kamiya me dis pas que c'est toi, encore une fois ! » dit-il alors avant de se retourner et de tirer la langue devant un Die un peu déçu qu'il connaisse tant d’hommes et surtout qu'il l’appelle d’un nom inconnu. « Je plaisantais... Je savais que c'était toi, j’te laissais cinq minutes pour me rejoindre ! » Die reçu le sourire le plus éblouissant de toute sa vie, ce garçon lui faisait tourner la tête de façon un peu trop forte à son goût, et il le savait très bien au point d’en jouer. Il savait qu'il lui plaisait c'était évident et cela le mettait mal à l’aise, mais l’envie de parler encore un peu avec lui, le prenait au ventre, c'était un besoin impérial. Et ce n’était pas grave si Kyo se fichait de lui après, ce soir c'était son unique chance.
- Tu peux sortir le week end de ton internat ?
- Avec l’autorisation parentale, pourquoi ? Répondit le blond en plissant les yeux interrogatifs.
- Il y a un petit parc pas très loin d’ici, il est à quelques minutes en métro mais il parait qu'il est plutôt bien. Il y a des jeux et même un minuscule zoo.
- Et ? Demanda le plus jeune des deux sans vraiment trop comprendre. Ou faisant exprès de ne pas comprendre...
- Je me disais... Que si tu voulais, on pourrait s’y rendre samedi avant mon travail.
- Mais tu sais si je sors de l’internat c'est jusqu’à dimanche soir alors je dors ou moi entre les deux jours ?
- Mon colocataire part en week end, j'ai donc une chambre de libre. Donc si ça te dis...
- Hum... Pour l’autorisation je peux toujours l’avoir par ma mère, donc je pense que c'est faisable.
- C'est vrai ? S’exclama Die n’y croyant pas.
- Bah si je te le dis baka ! Allez raccompagne-moi à l’internat et dis-moi où on se rejoint samedi.
Ils avancèrent côte à côte et Kyo ne semblait plus si pressé que ça d’un seul coup. Les veilleurs de nuits on pouvait toujours les contourner, mais une invitation en week end se n'était pas tous les jours ça, surtout avec un beau garçon pour accompagnement. Le blond se décida très vite, ce grand bonhomme allait craquer très vite pour lui, fois de Kyo. Il était tout à fait dans ces goûts et ferait l’affaire pour une nuit ou même deux s’il était doué. Kyo savait qu'il ne devrait pas penser ce genre de chose, que les hommes n’étaient pas tous « attiré par son cul », comme il aimait à le dire lui-même, mais Die apparemment ne faisait pas exception à la règle, il venait de le constater. Ce qui était pourtant étrange c'est qu’à partir du moment où il lui avait proposé ce week end, il ne profitait pas de l’occasion qu'ils soient dans une ruelle un peu sombre pour lui sauter dessus. Ces anciens amants l’avaient tous fait avant lui, mais il y avait sûrement encore un peu de pudeur chez ce grand garçon qui finalement avait l’air des plus timides avec ses futurs conquêtes. Finalement Die donna rendez-vous à Kyo devant le parc même et le blond accepta tout de suite, heureux aussi d’être libéré de son entrave scolaire. Il lui restait deux jours pour appeler sa mère pour l’autorisation.
Ils se retrouvèrent bientôt devant la fenêtre de la cafétéria et de celle de la chambre de Toshiya et Shinya, la corde attendait Kyo tranquillement. Et c'est là que Die n’arriva plus à ce contenir, il poussa Kyo contre le mur et l’emprisonna de son propre corps avant de baisser la tête. Doucement il sentit l’odeur du blond, de plus en plus proche, de plus en plus enivrante, et Die perdit la tête totalement. C'est quand il allait sentir la douceur des lèvres du blond qu'un son l’interrompit soudain. « Kyo c'est toi ? K'so il est tard Shinya c'est inquiété et... » La voix s’interrompit tout de suite quand elle du apercevoir le spectacle, Kyo plaqué contre un mur avec un homme inconnu collé à lui et leurs visages a à peine un millimètre l’un de l’autre. « Ja ne » murmura dans un souffle Kyo qui se glissa hors des bras de Die d’un coup et commençait à monter à sa corde. Die le vit disparaître dans la chambre avec la fenêtre ouverte et le brun qui avait parlé un peu plus tôt regarda une dernière fois vers lui avant de refermer sa fenêtre. Die quitta la proximité de l’internat en ce disant qu'il n’avait plus qu'un jour à tenir avant de pouvoir le voir à nouveau, et ils pourraient apprendre à mieux se connaître en un week end en solo, et même peut être plus si affinité comme le disait souvent les filles de sa faculté.
Voila, on est enfin samedi...
Se dit Kyo en sortant de la pension pour une fois par la grande porte.
Il avait appelé sa mère la veille dans le bureau du directeur et lui
avait expliqué la situation, comme prévu sa mère accepta, de toute
façon quoique son fils demande, elle l’acceptait tout de suite. Depuis
la sombre histoire de son enfance, ses parents le laissaient tout faire
du moment qu'ils ne l’avaient plus dans leurs pattes. Il n’avait pas
pris d’affaire de rechange, juste le strict minimum qui rentrait dans
son sac minuscule, après tout ce n’était que pour deux jours. Il sourit
au soleil de cette journée et tourna le regard vers la fenêtre de ses
amis qui lui firent un signe avant de pointer un endroit du doigt.
C'était le groupe qui avait embêté Shinya en compagnie des trois hommes
qui l’avait agressé. Ils étaient tous les trois dans un mauvais état,
l’un d’entre eux avait même un œil au beurre noir et Kyo ria aux
éclats, décidément la prochaine fois qu’on lui enverrait des gens pour
lui mettre la raclée il faudrait les prendre un peu plus costaud parce
que là ils avaient pas tenu le choc. Il se décida à faire un dernier
signe à ses deux amis qui restaient à l’internat ce week end et parti
tranquillement à l’arrêt de métro le plus proche, il avait le temps
d’arriver, il avait quand même rendez-vous dans deux heures. Juste ce
qu'il fallait pour se rendre à l’endroit, qu'ils s'étaient fixés et
s’acheter des cigarettes et même prendre un café quelque part.
Il arriva à la gare avec plus de trente minutes d’avances et chercha une petite ruelle où on pouvait trouver un distributeur de boisson et de cigarette. Il arriva dans un petit endroit plein de monde qui attendait leur tour pour prendre quelque chose et il se dit que c'était vraiment un endroit perdu ici et qu’il ne devait y avoir que deux distributeurs en tout et pour tout. Comme à son habitude il tenta son regard de tueur et passa rapidement devant tout le monde, allumant sa cigarette et sirotant son café, avant de se diriger à grand pas vers l’entrée du parc, à présent il était en retard, mais mieux fallait se faire attendre, cela mettait un peu plus de piment dans la situation actuelle. Le petit blond qu'il était trouva bien vite la silhouette rehaussée de rouge de son ami et de loin apprécia le spectacle, jean large déchiré à plusieurs endroits, t-shirt d’un groupe de rock plutôt sympa et basket... Tout à fait ce qu'il avait espéré de Die, lui-même avait un jean noir bien coupé, serré comme il le fallait, avec le haut qu’il mettait souvent pour ses parties de chasses personnelles, moulant son torse à la perfection. Die sourit en le voyant arriver et ils prirent leur place avant de se diriger vers la grande roue sous l’impulsion d’un Kyo qui avait déjà quelques idées intéressantes en tête...
Il arriva à la gare avec plus de trente minutes d’avances et chercha une petite ruelle où on pouvait trouver un distributeur de boisson et de cigarette. Il arriva dans un petit endroit plein de monde qui attendait leur tour pour prendre quelque chose et il se dit que c'était vraiment un endroit perdu ici et qu’il ne devait y avoir que deux distributeurs en tout et pour tout. Comme à son habitude il tenta son regard de tueur et passa rapidement devant tout le monde, allumant sa cigarette et sirotant son café, avant de se diriger à grand pas vers l’entrée du parc, à présent il était en retard, mais mieux fallait se faire attendre, cela mettait un peu plus de piment dans la situation actuelle. Le petit blond qu'il était trouva bien vite la silhouette rehaussée de rouge de son ami et de loin apprécia le spectacle, jean large déchiré à plusieurs endroits, t-shirt d’un groupe de rock plutôt sympa et basket... Tout à fait ce qu'il avait espéré de Die, lui-même avait un jean noir bien coupé, serré comme il le fallait, avec le haut qu’il mettait souvent pour ses parties de chasses personnelles, moulant son torse à la perfection. Die sourit en le voyant arriver et ils prirent leur place avant de se diriger vers la grande roue sous l’impulsion d’un Kyo qui avait déjà quelques idées intéressantes en tête...
A suivre...
Non
non promis juré craché je vous mets un peu d’action dans le chapitre
suivant. Si si je vous le dis et je le ferais, c'était prévu dans ma
petite tête d’auteuse de fanfics accro à sa bouteille de coca et à son
café-clope spécial fic^^ Allez, on se dirige doucement mais sûrement
vers le chapitre suivant qui sera donc le numéro quatre et qui va être
un peu plus physique... Mais, me direz-vous, à quel point ? Et bien
attendez un peu vous le serez plus vite que vous ne le croyez :p
[Chapitre 4]
[Chapitre 4]