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Titre : Blue Blood 1
Auteur : karya
mail : karya_jap@msn.com
Pairing : Iori and... bah en fait, il sera seul lol
Rating : Je ne sais pas trop quoi dire en fait... Sérieux avec une pointe d’humour... Et surtout de la drague distinguée (pour ceux à qui ça veut dire quelque chose^^) et en plus un peu de yuri.
Commentaire : Imagination dangereuse de l’auteuse... Provenant de son premier concert de BLOOD et en attente du deuxième... Qui a dit que j’avais l’imagination trop fertile ??? Levez la main (comment ça je n'ai pas le droit de lever la main pour moi-même ?)


Blue Blood
Chapitre 1



A ce qu’on lui avait dit c'était le deuxième concert de BLOOD à paris. Il n’y serait pas allé de lui-même si une amie ne lui avait pas donné sa place pour désertion massive. Mais Kari avait toujours été comme ça, un peu farfelu. Et apparemment elle avait tout fait pour qu'il y aille à ce concert... Avec ou sans elle. Il se vengerait d’une façon ou d’une autre de toutes les manières. De plus il n’avait jamais vraiment écouté ce genre de musique jusqu’à présent, il avait été bercé tout son enfance par de la musique classique et malheureusement à force il en avait horreur, après tout ça allé le changer de style. Mais il avait un rendez-vous important le lendemain et il devait se réveiller tôt... Alors pour la cinquième fois consécutive il se demanda ce qu'il faisait ici entourer de ce petit monde qui papillonnait d’impatience. J’espère quand même, que ce n’est pas un groupe pour midinette, se dit-il avec effarement. Parce qu’il aimait bien être entouré de monde mais il préférait quand ces personnes avaient de la discussion et pas seulement les fameux « ...mon dieu tu as vu, il m’a regardé... je suis sure qu’il ma regardé... C'était magique tu ne trouves pas... et ce regard... il est vraiment kawaii... » A croire que le seul mot connu en japonais était le mot mignon...
Il ricana soudain et se tourna vers un groupe de fille, l’une d’elle plus particulièrement, elle lui rappelait vaguement quelqu’un qu'il n’avait pas vu depuis plus d’un an sûrement, depuis son ascension au hauts pouvoir familiaux. C'était étrange qu'il la rencontre soudain, ils avaient pourtant décidé de ce revoir souvent et son emploi du temps personnel l’avait poussé à toujours annulé les rendez-vous, elle avait alors fini par abandonné... Un regard bleu-vert se tourna alors vers lui et se perdit dans la profondeur bleu océan de ses propres yeux... Un sourire se forma... Une étincelle qu’il n’aurait jamais pu oublier...
Et soudain la jeune personne couru à travers la foule compacte et poussa un cri de joie avant de hurler son prénom. Il la reçu de plein fouet et il résista à la puissance du jet grâce à son entraînement personnel. Il n’avait plu jamais connu une personne aussi enthousiaste de le voir... Et surtout elle ne semblait pas lui en vouloir pour tout c'est rendez-vous manqué. Elle avait toujours été comme ça la Kari...
- Iori ! Depuis le temps que je parle de toi à mes amies, elles doivent penser que tu as disparu de la circulation. Je ne devais pas venir c'est pour ça que je t’ai envoyé la place, et finalement une copine en avait une de trop aussi alors je me suis décidé... Je n’étais vraiment pas sur de te voir... Je connais ton emploi du temps chargé.
- Je ne resterai pas toute la soirée sûrement, j’attend un appel de la voiture qui reviendra me cherché. Mais j’aurai su que tu serais là je me serais mieux habillé !
- Tu es parfait comme ça... Comme toujours. Sourit-elle grandement.
- J’espère aussi que je vais aimer, ça fait longtemps que je n’ai pas écouté de rock.
- Depuis qu’on est adolescent je pense bien. Bon allez, viens, reste pas seul tu vas te faire violer vu comment on te regarde. Rit-elle. « Et puis même si elles sont un peu enfant dans leur propos mes amies ne sont pas non plus chiante... Et en plus je te préviendrais tout bas si l’une ou l’autre mord. » Continua-t-elle en tirant la langue.
- Tu n’as pas changer Kari.
- J’espère bien !
Finalement le concert débuter plutôt bien... Il avait retrouvé une amie chère à son cœur et en plus elle lui faisait connaître du monde. Et le présentait sans qu'il le fasse, ce qui l’arrangeait, étant donné qu'il n’avait jamais aimé les présentations d’usages dont il avait l’habitude en général.
- Les filles je vous présente un ami d’enfance... Eh oui les filles, finalement ce n’était pas un fantôme, voila le fameux Iori dont je vous parle tout le temps. Beau spécimen de garçon, grand, blond, les yeux bleus, trench coat noir et doc’ qui vont avec... On ce demande encore ce qu'il fait seul...
- Kari ! Se lamenta une de ses amies.
- Pas d’inquiétude je pratique la Kari depuis plus de 20an, je connais tous les boutons stop et les pauses de la machine.
- Nya Nya Nya... Arigatô Ri-Chan !
- Dô itashimashite.
- Je te déteste.
- Ca commence. Fut sa simple réponse.
Les jeune fille rentrèrent en premier et il se dirigea avec elles au vestiaire pour poser son lourd manteau et puis il faisait terriblement chaud dans cet endroit. A quand remonte son dernier spectacle, ou du moins son dernier concert ? Ça devait bien faire 5 ans qu’il n’avait plus trop le temps pour sortir. Et encore une fois il se retrouvait à Paris pour un petit moment avant de repartir comme à l’habitude sous les ordres de son père. Pire que l’armée cette famille. Pourtant son mental cessa de penser un moment quand la musique débuta. Finalement il s'était retrouvé en plein devant de la scène avec les amies de Kari et elle-même, et il fût prit de plein fouet par un musique enivrante. Un doux mélange de rock et d’une voix magique. Ca prenait directement au corps et tout de suite il trouva ça excellent, et pourtant avant de venir, il ne connaissait le groupe que par quelque recherche Internet de ci de là. Mais il ne regrettait en rien que Kari lui est prit cette place, elle avait le chic de connaître des choses bien.
Plus les musiques passaient plus il oubliait qui il était, il se sentait enfin bien. Et malgré une langue qu'il connaissait parfaitement il n’écoutait pas les paroles, se laissant juste bercer par le charisme de la voix du chanteur que les filles appelaient fu-ki. Il apprit par la suite que le guitariste se nommait Kiwamu et le bassiste Kaede, apparemment Kari était folle de ce dernier au vu des cris qu’elle poussait quand il passait au devant d’elle. Et ce n’est que grâce à la jeune femme qu’il réalisa le charisme de cette homme mystérieux. Habillé en femme il n’en était pourtant pas une, mais quand son regard croisa une basse, Iori s’arrêta de bouger et se mit à fixer brusquement les mains du bassiste. Il avait toujours était attiré par les mains de musicien, mais là c'était tout simplement hypnotisant. Il releva le regard un moment et se plongea dans un regard noir et intense, on ne pouvait pas distinguer ce que le bassiste ressentait mais le petit sourire sadique qu’il reçu de plein fouet le cloua sur place sans souffle. Ce n’est que quand le guitariste vint changer de place avec son collègue que Iori revint à la surface de la terre pour se retrouver devant un Kiwamu souriant grandement.
Le guitariste était complètement dans son monde apparemment, mais quelque chose n’allait pas dans son regard. Comme s’il avait senti qu'il s'était passé quelque chose entre deux être autre que lui-même. Il se mit à sourire rapidement au blond avant de reprendre la place à la droite du chanteur. Le bassiste reprit sa place et regarda une nouvelle foi Iori qui avait arrêter de bouger depuis bien trop longtemps. Kari avait remarqué le manège des deux hommes et mit un coup de coude à son ami d’enfance qui la regarda, quasi perdu. Elle avait aperçu aussi le petit jeu de Kiwamu qui faisait exprès de briser les deux hommes dans leur contemplation respective. Comme s’il avait lui aussi choisi Iori pour casser le petit lien entre les deux hommes. On pouvait croire qu'il avait jeter son dévolu sur Iori parce qu’il intéressait Kaede... Ça en devenait burlesque et complètement irréaliste, surtout quand elle répéta l’hypothèse à son ami qui lui dit que les deux musicien devaient regarder un point au fond de la salle plutôt... Le blond préférait dire ça plutôt que penser qu'il pouvait intéresser une personne de la classe de Kaede. Et puis lui-même n’avait pas besoin de ça en ce moment... Les relations externes avaient toujours été pour lui un moyen de se noyer dans le travail encore plus... Et puis il avait un voyage à préparer sur les bras pour le moment.


La fin du concert était arrivé. Les filles étaient folle de joie, apparemment elles avaient aimé le spectacle donné par les musiciens et elles avaient toutes acheter leur cd pour avoir un autographe. Prenant pitié de l’une d’elle beaucoup trop timide, il lui prit la feuille des mains et se dirigea vers le guitariste qui commençait à signer des autographes. Approchant doucement et au vu du monde il préféra passer à coté pour fumer une cigarette dehors en attendant que les fan hystériques disparaisse. Quand il repassa la porte il aperçu le guitariste qui allait partir quand il le vu s’approcher. L’homme aux mèches rouges et aux ailes noirs pencha la tête de coté et plissa la yeux un instant avant de lui parler doucement. Malgré sa maîtrise parfaite de la langue Iori se perdit un instant dans la contemplation de ses yeux noirs qui étaient une invite au compliment... Et quand le musicien leva la main pour caresser d’un doigt la racine de ses cheveux avant de lui pousser le front de l’index d’un petit mouvement, le blond se perdit totalement en lui-même et ne réussi qu’à croasser un simple « arigatô » sous le sourie de Kiwamu, qui le laissa partir.
Encore sous le choc de cette rencontre où il avait été seule avec lui, il fit la queue pour aller voir les autres musiciens qui signaient eux aussi des autographes avec la jeune femme toujours aussi timide même pour le remercier. Il arriva ver le chanteur et le laissa signer tranquillement, sa signature semblai prendre toute la place du feuillet et il sourit ironique avant de le remercier. Décidément il avait perdu tout son vocabulaire japonais pendant le concert. Ce n’est que devant le bassiste qu'il s’arrêta de respiré, mais comme il l’avait pensé, le roux ne devait pas l’avoir vu avec les lumières et avait du fixer un point derrière lui, parce qu’il ne sembla pas montrer un quelconque signe de reconnaissance... Mais c'est là que Iori aurai mieux fait de se méfier de son coté négatif, puisque le bassiste assit lui aggripa le bras pour le baisser vers lui et lui fit la bise rapidement... Le blond connaissait les japonais et leur culture, et ce genre d’intimité n’était pas normal dans le monde japonais, et encore moins avec un homme... Il fallait pas chercher le bassiste était une star dans cette salle, c'était mieux de rester avec cette jolie sensation. Finalement il ne pouvait rien faire d’autre que le remercier aussi, d’un remerciement plus respectueux... vraiment beaucoup plus respectueux. « Domô arigatô gozaimasu » A la fin de sa phrase son téléphone sonna et il s’excusa platement en français avant de répondre à l’appel...
Finalement il avait du partir la salle de concert après ce coup de téléphone et il ne vit pas le regard incompréhensible d’un homme dans la pièce. Il embrassa Kari sur la joue et lui pris très vite son nouveau numéro de téléphone avant de dire au revoir aux restes de la bandes d’un signe de main. Il était vraiment un homme pressé. Après ses au revoir, il sorti dans la rue pour constater que la voiture espérée ne s’y trouvait pas. Il pesta un moment et chercha de quoi se calmer dans sa poche. Trouvant enfin son paquet de cigarette, il constata que celui ci été vide... Décidément il était maudit... Il l’écrasa rageusement et le jeta à ses cotés avant de héler un taxi au loin. Dans son élan de rage il ne vit pas les trois hommes qui le regardaient partir au loin et ne perçu pas le petit sourire qui l’avait tant bouleversé. Il préféra rester dans ses pensées pour ne pas sombrer dans la folie meurtrière qu'il éprouvait pour son père, celui-ci lui avait envoyer un sms pour lui annoncer son prochain voyage autour du globe. Mais il préférait, quand même, de loin devoir partir dans le pays de son cœur même si c'était pour affaires et qu'il allait devoir jouer un rôle qui n’était pas lui. Il sourit en coin en pensant à sa vengeance envers sa meilleure amie. Finalement il n’allait pas tuer son père. Il prit son portable et tomba directement sur un répondeur.
- Kari c'est Iori... Prépare tes affaires ma grande ! après demain je t’emmène au japon !


Il se baissa pour récupérer un objet au sol. Il l’avait vu le jeter au sol quelque seconde plus tôt.
- C'est quoi la marque ? Demanda une voix dans son dos.
Il montra rapidement le paquet sans se retourner. Le visage inexpressif et le regard porté au loin.
- C'est un signe du destin.
- Tu sais pertinemment que je n’y crois pas.
- J’y crois pour toi.
- Je ne le reverrais plus.
- J’espère pour moi qui si. C'est tellement amusant de le perturber pour te faire enrager.
- Ca ne me fait rien.
- On verra... Souri son ami.


**********

Après plusieurs heures d’avion entrecoupé de babillage de Kari, Iori pu enfin poser sa tête sur un oreiller. Il se trouvait en ce qu’on pourrait appeler une grande banlieue de Tokyo, le jeune homme y possédait une maison, c'était celle de son enfance quand il s’extasiait encore avec sa mère des paysages japonais. Sa chambre avait évolué et à présent c'était Kari qui tombait amoureuse du japon, mais lui se sentait enfin chez lui. Il aimait beaucoup paris mais il n’était pas à sa place là bas. Il était l’aîné de trois enfants mais la compagnie reviendrai à son jeune frère puisqu’il était lui-même un enfant illégitime... Une erreur de jeunesse comme lui rappelait fréquemment sa belle-mère, pourtant adorable. Pourtant il avait la belle vie, cet état faisait de lui un homme libre qui disait toujours ce qu'il pensait. Et c'était de cette façon qu'il régnait en main de maître sur les entreprises japonaises.
- Iori on mange où ce soir ? Y’a rien dans les placards.
- Un restaurant à Tokyo ça te dis ? Le temps que je trouve les clefs de la voiture.
- Parfait... Tu sais que grâce à toi je vais enfin pouvoir écrire ma thèse. La civilisation japonaise es si dur à comprendre sans un long séjour au japon.
- Ca tombe bien, je vais être surmené par le boulot. Mon père veut racheter une entreprise en faillite. Je vais devoir bosser comme un malade.
- Et moi j'ai des contactes que je vais enfin revoir.
- Laisse moi deviner... Une certaine Kimi peut être...
- Je suis démasqué. Rit-elle.
- Allez viens, on y va.
La soirée se passa bien et sa jeune amie prit des notes sur les endroits à visiter. Elle allait faire le tour des temples et des musées au cour de la semaine et se décida d’allé voir Kyoto, ce dont elle rêvait depuis des lustres. Iori, quand à lui, passa sa soirée au téléphone, bombardé de mms par sa jeune sœur à qui il n’avait pas dis au revoir. En passant par son avocat, quelque ami et son père prêt à tout pour obtenir cette fameuse entreprise. C'est alors qu’un coup de téléphone l’interpella. Il tendit le combiné à Kari qui le regarda en souriant.
- Désolé c'est Kimi, je n’avais que ce numéro à lui donné. Lui murmura-t-elle en bouchant le téléphone de sa main.
- Y’a pas de mal. Sourit-il. « Ça m’a changé de mes affaires. »
- Yamete Kimi... Haï... Haï... Please tell me in english... Haï... Wait a minute... I’ll propose it to my friend... Haï... Elle raccrocha vivement et le regarda droit dans les yeux. « Elle nous propose un concert demain soir. Elle connaît le groupe et ils lui ont donné des places. On y va dit ? »
- Si tu y tiens. Je n’ai rendez-vous que dans trois jours alors ça me va. C'est quoi comme groupe ?
- Surprise !
- Mais...
- Mais ça te plaira crois-moi.


**********

- Ça fait quand même du bien de revenir à la maison. Lança fu-ki.
- Le concert s'est bien passé... Les fan sont vraiment nombreux à présent. Ca nous change de nos débuts. Qu’est-ce que tu en penses Kaede ?... Laisse moi deviné... Tu as trouvé la France à ton goût n’est-ce pas ?
- J’avais appréhendé notre premier concert là bas. Mais le deuxième était parfait. Mais c'est vrai que le retour au source est plutôt agréable.
La porte s’ouvrit alors. Ils avaient accepté de voir quelque fan pour se changer les idées, de plus c'était fu-ki qui avait invité une amie, qu'il n’avait pas vu depuis longtemps. Leur retour au japon pour leur tournée avait été bien accepté par les critiques et le concert qu'il venait de terminé c'était passé admirablement bien. Quelques problèmes techniques mineur plus une tête déterrée de Kaede n’y avait rien fait et ils étaient plutôt fière de leur performance surtout quand le publique avait entonné le refrain de toute leur chanson... BLIND compris, apparemment leur dernier single avait été beaucoup apprécié. Mais la porte qui s’ouvrait alors combla tous les espoirs de Kaede, fu-ki et surtout Kiwamu qui piaillait d’impatience à la vu des nouveaux arrivants.
Un homme grand et blond entra en compagnie de deux jeune femmes. On le savait européen par son teint pale et ses yeux bleus océan. Son trench coat ouvert laissait apparaître un corps enlacé et musclé, des mains fines et élégante portant un anneau au pouce et les deux piercing, un à l’arcade, l’autre au cartilage était les seuls signes de bijou. Il avait un stature d’apollon et des yeux dans lequel on voulait plonger. La jeune femme qui suivait était pas mal dans son genre. Européen aussi, avec une chevelure rousse flamboyante et de joli tache de rousseur, ses yeux verts étaient rehaussés par sa tenu gosu loli qu'elle portait à merveille, avec son bustier noir et vert émeraude et sa jupe bouffante, on distinguait un taille fine et une allure élégante et de plus elle était des plus souriante en compagnie de Kimi qui alla embrasser fu-ki.
- Arigatô fu-ki le concert était génial. Je vous ramène mes deux amis.
- C'est la fameuse Kari dont tu m’as parlé... Vraiment mignonne, tu sais toujours aussi bien les choisir.
- Merci... Rosi la jeune asiatique un peu ronde qu’elle était... « Mais tu sais, ils comprennent ce qu’on dit... Enfin surtout... »
- What’s your name ? Enchaîna Kiwamu pour ne pas se sentir de rester dans la conversation.
- Haï... Je vous présente Kari qui parle très peu japonais mais très bien anglais... Et voici...
- Iori desu ! Qui parle très bien le japonais. Annonça le blond perdu dans sa traduction pour son amie.
- Tu parles notre langue ? S’étonna fu-ki.
- Couramment. J'ai été élevé par une gouvernante d’ici, ma mère y tenait absolument.
Le chanteur était aux anges, Kimi avait toujours de bons amis... Kiwamu essayer de parler anglais avec Kari et Iori en profita pour s’avancer vers le bassiste, qui n’avait pas encore ouvert la bouche tout à sa contemplation du blond à travers le miroir. Ce n’est que quand le jeune homme se trouva derrière lui et qu'il prit la parole, qu'il s’aperçu de son manque de respect auprès de leur visiteur. Mais ce n’était pas tous les jours que l’objet de ses désirs se tenait derrière lui dans l’intention de lui parler.
- Votre jeu de basse est vraiment impressionnant.
- Ano... Arigatô...
- Si vous êtes trop fatigué, on peut se retirer vous savez.
- Je suis juste surpris de vous revoir... Enfin je veux dire...
- Moi je n’étais pas au courant du concert. Ca nous fait une surprise chacun... Bon nous allons vous laisser.
- Déjà ? Dit Kiwamu déçu.
- C'est vrai que vous devez être fatigué. Lança Kimi. « On va vous laisser. fu-ki je te rappelle plus tard... »
Kaede regarda les trois acolytes sortir et se leva d’un coup, incertain. Kiwamu perçu ça comme un signe et rouvrit la porte avec fracas avant de s’élancer vers le trio.
- Ca vous tente de boire un verre ?
Iori se retourna pour voir les trois silhouettes les regarder, et sous un petit signe de tête de Kaede fixa les filles, déjà partante.
- Avec plaisir. On vous attend dehors.
Partant, il ne vit pas le petit sourire satisfait de Kiwamu ni celui plus discret de Kaede qui repartait pour ce changer.


Le bar où ils s'étaient retrouvé était plutôt sympathique. Apparemment le groupe commençait à y être des habitués et on leurs avaient laissé une table un peu à l’écart. Kimi était en pleine discussion avec fu-ki et Kiwamu et Kari s’essayer à son japonais aléatoire pour parler avec Kaede. Seul Iori était silencieux en buvant sa bière. Il suivait toutes les conversations, riant intérieurement aux fautes commises par son amie ou restait plongé dans la contemplation du bassiste. Il ne ressemblait plus trop à son personnage de scène avec son jean et son t-shirt noir trop long, à croire qu'il l’avait prit à Kiwamu qui était plus grand. Il aimait les deux facettes de Kaede. Personnage mystérieux pour les autres et plus timide pour les intimes, ça donnait envie de le protéger... Voila qu'il délirait, pourtant les bières japonaise n’étaient pas si forte. Son téléphone sonna alors et il s’excusa avant de répondre.
- Iie... Je n’avance ni ne repousse le rendez-vous... Dites au patron que s’il a un empêchement il n’a cas pas venir et que je ferai comme chez moi... Je le sais très bien Miena San... Je vous rappelle que vous êtes mon avocat, pas ma baby sitter... Très bien... On se voit donc comme prévu. Finit-il en raccrochant un peu brusquement.
- Vous êtes dur en affaire Iori San. Commenta Kaede.
- Je sais ce que je veux et je l’affirme tout simplement. Répondit-il en plantant son regard dans le sien, signifiant ainsi que ça ne valait pas que pour les affaires.
Le bassiste baissa le regard rapidement, se replongeant dans la conversation de la jeune rousse qui se débrouillait plutôt bien en japonais finalement. Elle était en train de lui dire que dans certaine conditions le langage oral n’était pas forcement nécessaire, qu’on pouvait venir de pays différent et se comprendre parfaitement. Est-ce que la jeune femme lui parlait du regard du blond ? Ou alors énonçait-elle une réalité ? Et lui... Devait-il prendre le regard du jeune homme pour lui ? Parce que lui aussi avait été attiré comme un aimant depuis le premier regard ? Il ne savait plus trop quoi en penser et préféra se perdre dans le monologue de Kari qui ne semblait même pas reprendre son souffle... Et surtout... Surtout... Ne pas penser au sourire niai que lui donnait le guitariste extatique qui ne semblait pas avoir perdu une miette de la conversation. Son ami était toujours prêt à le faire enrager ou juste réagir, connaissant le coté timide de sa personnalité.
Kimi amorça alors un bâillement et s’excusa platement en disant qu'elle pensait rentrer.. Iori aperçu le regard entre les deux jeunes femmes et sourit doucement... Fatigué hein ?... fu-ki proposa à son amie de la raccompagner et Kari sauta sur l’occasion pour les accompagner elle aussi, en disant à Iori de ne pas l’attendre pour la nuit, mais tout cela en français, ce qui eu le don de faire lever un sourcil aux quatre japonais. Finalement les trois hommes restant les regardèrent partir et un silence un peu pesant s’installa entre eux avant que Kiwamu prenne la parole.
- Bon nous voila seul... Kaede tu peux partir si tu veux, je sais que tu fatigues vite. Je m’occuperais très bien de notre nouvel ami. Dit-il en passant son bras autour des épaules du blond.
Comme technique de drague on fait pas plus clair... Songea Iori... A moins qu'il essaye juste de rendre jaloux Kaede... Ça qui voudrai dire que le bassistes s’intéresserait à moi... Je devrais pas trop rêver... C'est juste le Kiwamu de scène qui est devant moi, provocant et enjôleur et un peu saoule aussi...
Finalement au bout d’une heure d’une conversation sur la pluie et le beau temps et quelques bières en plus pour le guitariste. Kaede se leva et dit qu'il raccompagnait Kiwamu, d’un ton un peu froid... Serait-il jaloux ?... Iori leur proposa sa voiture, les transports devaient être fini à cet heure là, et la proposition fut accepté avec joie par le guitariste. Le passage en voiture était plutôt comique, Kiwamu parlait et riait de tout et de rien, et un peu plus tard son ami le borda pendant que Iori attendait dans la voiture. En descendant l’escalier pour monter dans la voiture, le bassiste repensa à la dernière frase de son ami avant de s’endormir.
- Tu vois... J'ai réussi à te faire enrager...
Et tu ne sais même pas à quel point...


**********

Le silence entre les deux hommes continua mais dans la voiture il était entrecoupé des indications de Kaede. Coupant finalement le moteur, Iori fixa les gens au dehors de l’habitacle, ceux qui rentrait chez eux après une folle nuit, un peu comme eux. Sauf que les autres parlaient entre eux et que Kaede n’était pas ce genre de personne apparemment. Lui aussi suivait les mouvements de la rue pour finalement se retourner vers le jeune homme. Il était l’exacte réplique de ses souvenirs, souriant mais le regard taciturne, ou plutôt triste. Il était le type d’homme que le bassiste avait toujours apprécié, virile et sure de lui, mais en même temps il dégageait de lui un aura de douceur. On avait envie de se faire cajoler par lui, de ce laisser dorloter... Le bassiste se sentait bien avec lui, même s’ils ne se parlaient pas. Il ne voulait pas que cette soirée s’achève.
- Vous voulez monter boire un dernier verre ?
- Seulement si vous me tutoyez. Sourit le blond en se retournant vers lui.
- Tu veux monter boire un dernier verre ?
- Avec plaisir.
Ils entrèrent tous les deux dans l’immeuble. Un mot de plus aurait été de trop, ils se comprenaient parfaitement bien en silence. Ils se serrèrent dans l’ascenseur un peu petit pour deux et les portes se refermèrent tout aussi silencieusement.

A suivre...

Qui veut la suiteuuuuuuuuuuuuuh ? ? ? lol

[Chapitre 2]