Titre : Blue Blood 2
Auteur : karya
mail : karya_jap@msn.com
Pairing : Iori and... bah seul mais peut être plus si affinité^^
Rating : sérieux avec de belle balade en amoureux dans Kyoto (s’imagine déjà main dans la main avec Kyo en train de se promener dans cet endroit... Ce dont, soit dis-en passant, je rêve toutes les nuits... Aaaaaaaah l’imagination... Comme j’aime ça *bave*)
Commentaire : Désolé, je viens de me fourvoyer, on ne parle pas de Kyo ici, mais de BLOOD lol... Repartons dans ce merveilleux périple entre Iori et Kaede Sama...
Blue Blood
Chapitre 2
A suivre...
[Chapitre 1][Chapitre 3]
Chapitre 2
Kari rentra chez Iori vers dix heures du matin. Elle semblait rayonnante et le blond su tout de suite, qu'elle avait passé une bonne soirée. Elle prit un verre de jus d’orange et s’installa en face de son ami en face de la petite table de la cuisine. La rousse s’engagea alors à lui raconter sa fin de soirée, elle était rentrée chez son amie Kimi et après un dernier verre fu-ki était parti, il semblait épuisé par son concert. Les jeunes femmes s’étaient posé devant la télévision avec deux chocolats chauds et avaient discuté une bonne partie de la nuit, elles avaient beaucoup de temps à rattraper, beaucoup de chose à ce dire, à ce dévoiler et finalement elles étaient parties se coucher. Kimi avait posé un deuxième futon dans sa chambre, mais finalement il était paru inutile et Kari s'était endormit dans les bras de l’Asiatique.
- On a quand même mis un sacré temps à s’endormir, tu sais.
- J’imagine très bien Kari... Et je ne veux pas de détails.
- Pfff tu n’es pas drôle Ri-chan ! Rigola-t-elle. « Et toi alors, comment ça c'est terminé ? Ça fait la troisièmement fois que tu bailles en cinq minutes et tu n’as jamais eu de si grandes cernes mon vieux. »
- C'était bien.
- Développe voyons.
- On a quand même mis un sacré temps à s’endormir, tu sais.
- J’imagine très bien Kari... Et je ne veux pas de détails.
- Pfff tu n’es pas drôle Ri-chan ! Rigola-t-elle. « Et toi alors, comment ça c'est terminé ? Ça fait la troisièmement fois que tu bailles en cinq minutes et tu n’as jamais eu de si grandes cernes mon vieux. »
- C'était bien.
- Développe voyons.
La veille au soir
A la porte de l’appartement Iori se dit soudain qu'il avait peut être mieux fait de rentrer, mais Kari ne rentrerait pas avant le matin et il avait la possibilité de parler avec Kaede, il fallait pas cracher sur ça quand m. Le bassiste restait une énigme pour lui, il avait l’air si calme, si serein et pourtant sur scène... Il lui proposa de s’asseoir et il fit attention de ne pas le faire sur la basse qui trônait sur le canapé. L’appartement était bien rangé à par la petite table, où se tenaient des partitions à tout va, il prit la basse en main et joua deux trois notes avant de sentir le regard de Kaede sur lui. Il était adossé à la porte de la cuisine un plateau dans les mains et semblait dans ses pensées. Iori en profita pour le détailler un peu... Il était vraiment parfait, un corps fin avec un visage d’ange, pas plus grand que lui-même et typiquement... Beau... C'était ça le terme exacte. Il sorti de sa rêverie quand l’objet de ses réflexions lui parla.
- Je n’avais que du thé. J’espère que ça te va ?
Le bassiste s’approcha doucement et posa le plateau à même les partitions.
- Tu joues de la basse ?
- Juste les bases... Je n’ai pas votre talent. Mais quand j'étais plus jeune j'ai voulu apprendre mais j'ai du m’arrêter pour mes études.
- J’aimerais beaucoup de tu me tutoies, tu sais. Parle moi de toi tu es un mystère pour moi. Pourquoi un européen s’appelle Iori ?
- Mon nom entier est Iori Richard de Francilie. Ma mère adorait le japon, j'ai du prendre ça d’elle. Je suis ce qu'on appelle une erreur de jeunesse.
- Une erreur ?
- Ma mère a rencontré mon père à 14 ans et à ses 15 ans, je suis né. J'ai été reconnu par mon père mais ils ne se sont jamais marié tous les deux. La famille de mon père s’y opposait.
- Ce genre de chose existe encore en Europe ?
- En France... Oui quelque fois. Mon père est issue de l’aristocratie et ses parents voulaient le marier à quelqu’un de sa classe sociale. Quand j'ai eu 5 ans ma mère est morte et mon père c'est remarié et de ce mariage j'ai eu une autre famille. A présent mon frère a 15 ans et ma sœur a 13 ans, Gabriel et Jeanne.
- Tu as l’air de beaucoup les aimer.
- Ma belle-mère est adorable, elle m’a accueilli à bras ouvert et en toute connaissance de cause et elle m’a beaucoup aidé à tenir tête à mon père. Finalement j'ai eu une enfance plutôt heureuse.
- Mais tu es devenu un homme d’affaire.
- Non en fait je suis styliste, l’homme d’affaire passe en seconde position. Ma famille m’a laissé beaucoup de liberté comme je ne suis pas le futur comte légitime et mon père m’a beaucoup appuyé pour que j’apprenne le Japonais, étant donné qu'il avait des affaire ici. Je le soupçonne d’avoir des entreprise au japon pour rester proche de ma mère. Il est un peu froid et austère mais c'est un homme adorable au fond.
- Eh bien tu as une histoire familiale peu banale. Pour ma part c'est tout simple. Je suis le fils de deux personnes adorables qui après quelques hésitations m’ont laissé suivre ma voie de bassiste. Finalement je suis bien banale.
- Oh non. Tu as eu de la chance de faire ce que tu voulais dans un milieu très dur, je respecte beaucoup ça. Et tu as un talent indéniable.
- Arigatô... Je... Je peux te poser une question plutôt indiscrète ?
- Haï.
- Ca te dérange de me parler de ta mère... Si ça te...
- Avec plaisir. Je n’ai pas souvent l’occasion de parler d’elle et à toi ça ne me dérange nullement. Je dois avouer que je ne la connais pas beaucoup. Elle s’appelait Isabelle...
Ils parlèrent une grande partie de la nuit quand finalement Kaede s’assoupi sur l’épaule de Iori. Ce dernier le pris doucement dans ses bras et le porta jusque sa chambre... Il était si léger... Il le posa sur le lit et lui enleva son pantalon ainsi que son t-shirt, le laissant en sous-vêtement avant de le recouvrir de la couverture. Il fit tout cela très vite pour ne pas avoir envie de ce corps si attirant. Kaede était réellement le type d’homme qu'il appréciait beaucoup, tout en fine musculature avec une beauté naturelle qui rayonnait... Il se réinstalla sur le canapé, n’ayant aucune envie de partir de ce cocon bénéfique. Il s’était senti chez lui quand le bassiste c'était endormi sur son épaule. Comme si ça avait toujours du être comme ça. Il ne s'était pas senti aussi bien depuis tellement longtemps... Si longtemps qu'il ne se souvenait pas quand c'était pour la dernière fois. Sans y faire attention il s’endormit sur le canapé, doucement...
- Je n’avais que du thé. J’espère que ça te va ?
Le bassiste s’approcha doucement et posa le plateau à même les partitions.
- Tu joues de la basse ?
- Juste les bases... Je n’ai pas votre talent. Mais quand j'étais plus jeune j'ai voulu apprendre mais j'ai du m’arrêter pour mes études.
- J’aimerais beaucoup de tu me tutoies, tu sais. Parle moi de toi tu es un mystère pour moi. Pourquoi un européen s’appelle Iori ?
- Mon nom entier est Iori Richard de Francilie. Ma mère adorait le japon, j'ai du prendre ça d’elle. Je suis ce qu'on appelle une erreur de jeunesse.
- Une erreur ?
- Ma mère a rencontré mon père à 14 ans et à ses 15 ans, je suis né. J'ai été reconnu par mon père mais ils ne se sont jamais marié tous les deux. La famille de mon père s’y opposait.
- Ce genre de chose existe encore en Europe ?
- En France... Oui quelque fois. Mon père est issue de l’aristocratie et ses parents voulaient le marier à quelqu’un de sa classe sociale. Quand j'ai eu 5 ans ma mère est morte et mon père c'est remarié et de ce mariage j'ai eu une autre famille. A présent mon frère a 15 ans et ma sœur a 13 ans, Gabriel et Jeanne.
- Tu as l’air de beaucoup les aimer.
- Ma belle-mère est adorable, elle m’a accueilli à bras ouvert et en toute connaissance de cause et elle m’a beaucoup aidé à tenir tête à mon père. Finalement j'ai eu une enfance plutôt heureuse.
- Mais tu es devenu un homme d’affaire.
- Non en fait je suis styliste, l’homme d’affaire passe en seconde position. Ma famille m’a laissé beaucoup de liberté comme je ne suis pas le futur comte légitime et mon père m’a beaucoup appuyé pour que j’apprenne le Japonais, étant donné qu'il avait des affaire ici. Je le soupçonne d’avoir des entreprise au japon pour rester proche de ma mère. Il est un peu froid et austère mais c'est un homme adorable au fond.
- Eh bien tu as une histoire familiale peu banale. Pour ma part c'est tout simple. Je suis le fils de deux personnes adorables qui après quelques hésitations m’ont laissé suivre ma voie de bassiste. Finalement je suis bien banale.
- Oh non. Tu as eu de la chance de faire ce que tu voulais dans un milieu très dur, je respecte beaucoup ça. Et tu as un talent indéniable.
- Arigatô... Je... Je peux te poser une question plutôt indiscrète ?
- Haï.
- Ca te dérange de me parler de ta mère... Si ça te...
- Avec plaisir. Je n’ai pas souvent l’occasion de parler d’elle et à toi ça ne me dérange nullement. Je dois avouer que je ne la connais pas beaucoup. Elle s’appelait Isabelle...
Ils parlèrent une grande partie de la nuit quand finalement Kaede s’assoupi sur l’épaule de Iori. Ce dernier le pris doucement dans ses bras et le porta jusque sa chambre... Il était si léger... Il le posa sur le lit et lui enleva son pantalon ainsi que son t-shirt, le laissant en sous-vêtement avant de le recouvrir de la couverture. Il fit tout cela très vite pour ne pas avoir envie de ce corps si attirant. Kaede était réellement le type d’homme qu'il appréciait beaucoup, tout en fine musculature avec une beauté naturelle qui rayonnait... Il se réinstalla sur le canapé, n’ayant aucune envie de partir de ce cocon bénéfique. Il s’était senti chez lui quand le bassiste c'était endormi sur son épaule. Comme si ça avait toujours du être comme ça. Il ne s'était pas senti aussi bien depuis tellement longtemps... Si longtemps qu'il ne se souvenait pas quand c'était pour la dernière fois. Sans y faire attention il s’endormit sur le canapé, doucement...
Retour le matin avec Kari
- Et bien... Et le matin ça c'est passé comment ?
- Quand je me suis réveillé, il y avait une tasse de café fumante avec un mot écrit d’une main nerveuse et fine. Disant qu'il était parti en répétition et où il me disait que je serai le bienvenu avec Kimi et toi.
- Oui fu-ki nous la proposé hier aussi. Nous on y va... Tu nous accompagnes ?
- Je viendrai un peu plus tard, j'ai un entretien dans pas longtemps et je ne peux malheureusement pas l’annuler.
- C'est la première fois que je te sens si vivant tu sais.
- Ca ne m’a pas dérangé de parler de ma famille... C'est étrange... C'était la première fois que j’en parlais si librement. La première fois que je me sentais bien.
- Et bien... Et le matin ça c'est passé comment ?
- Quand je me suis réveillé, il y avait une tasse de café fumante avec un mot écrit d’une main nerveuse et fine. Disant qu'il était parti en répétition et où il me disait que je serai le bienvenu avec Kimi et toi.
- Oui fu-ki nous la proposé hier aussi. Nous on y va... Tu nous accompagnes ?
- Je viendrai un peu plus tard, j'ai un entretien dans pas longtemps et je ne peux malheureusement pas l’annuler.
- C'est la première fois que je te sens si vivant tu sais.
- Ca ne m’a pas dérangé de parler de ma famille... C'est étrange... C'était la première fois que j’en parlais si librement. La première fois que je me sentais bien.
**********
Cela faisait plus de deux heures qu'ils répétaient, ils avaient des concert les semaines suivante et Kiwamu en était très excité et si en plus Kaede semblait songeur... Cela rajouté de la bonne humeur au guitariste. Il s’amusait d’ailleurs comme un petit fou à le faire enrager et finalement le bassiste demanda une petite pause. Elle lui fit accorder quand Kimi et Kari arrivèrent, fu-ki se précipita vers elles et les assomma de questions. La plupart du temps c'était Kari qui répondait, son japonais commençait vraiment à s’améliorer, le fait d’être au japon l’aidait sûrement beaucoup et le fait d’être avec Kimi encore plus. En partant, Kaede entendit quand même la dernière phrase du chanteur. Surtout que Kiwamu faisait tout pour en rajouté et enquiquiné Kimi qui était du genre timide et peu sure d’elle.
- Aller répondez à fu-ki... Vous en êtes arrivé où, vous deux, hier soir ? Voyant l’Asiatique rougir comme une collégienne, il rajouta : « Si ça c'est pas pire qu'un aveu. »
- Alors là, les filles, je suis choqué. Compléta fu-ki.
- Arrêtez un peu les mecs, c'est un timide. Rigola Kari.
C'était la dernière phrase qu'il voulait entendre. Il marcha à grand pas dans les couloir et se retrouva bien vite au dernier étage de l’immeuble. Pendant que Kiwamu s’en prenait aux filles, lui il avait la paix. Où en était-il lui avec Iori ? Il appréciait beaucoup le jeune homme ça c'était certain. Il était gentil et attentionné... Ne l’avait-il pas emmener dans son lit... Et déshabillé pensa-t-il en rougissant. Mais il n’avait jamais parlé autant avec quelqu’un comme lui, jamais apprit à apprécier une soirée à parler, jamais apprit à s’investir autant dans une conversation. Mais le blond était si charismatique sans le savoir, il s'était empli de joie quand il lui avait parlé de sa mère, ça avait l’air d’être quelque chose de si important pour lui et il avait accepté de lui en parler à lui... Un quasi inconnu... Ça paraissait impensable pour Kaede. Mais est-ce que ça signifier pour l’Européen qu'il était intéressé par un simple bassiste trop peu connu au japon ?
- Ah tu es là ! Lança une voix féminine dans son dos.
Il se retourna rapidement, mais le sourire moqueur de Kiwamu était remplacé par un sourire sympathique, celui de la meilleure amie de Iori.
- Je me demandais où tu étais. Kimi se fait malmener par Kiwamu et fu-ki, mais il faut qu'elle apprenne à ce défendre seule.
- Pour une fois que Kiwamu s’en prend à moi.
- La vue est belle d’ici. Je n’avais jamais vu Tokyo de haut.
- Haï. Je la trouve reposante après les commentaires de notre fameux guitariste.
- Je comprends... Tu sais... J’ai parlé à Ri-Chan ce matin...
- Ri-Chan ?
- Iori, je suis la seule à l’appeler comme ça. Rigola la jeune femme. « Je ne l’avais jamais vu comme ça. Il était heureux, ça fait plaisir à voir... Et c'est grâce à toi... »
- Ah... Répondit-il étonné.
- Ne sois pas surpris. Il n’est pas du genre sociable et il t’a parlé si simplement de sa mère. Moi la première fois qu'il m’en a réellement parlé de lui-même... C'est l’unique fois où je l’ai vu pleurer.
- Je...
- Attend laisse moi finir s’il te plait... Ce que je veux te dire c'est qu'en ce moment ce que je vis avec Kimi me fais réfléchir et aussi douter. Je ne veux pas être indiscrète au sujet de vous deux, mais je pense que tout comme moi, toi aussi, tu dois douter par moment.
- C'est vrai...
- Je ne te parle pas en tant que meilleure amie de Iori, mais en tant que spectatrice involontaire. Iori peut être maladroit dans sa façon d’être. Mais c'est un homme bon et généreux. Tes doutes sont légitimes et juste et ils vont te pousser à avancer vers un chemin important pour vous deux. Pour moi tant qu’un doute minime existe, c'est qu'il y a des sentiments et c'est très important dans une relation.
- Domô Kari Chan.
Cette jeune femme était vraiment impressionnant et en quelque phrase elle l’avait poussé à revoir son jugement. Alors que quelque minutes auparavant il voulait tout arrêter, à présent il voulait essayer. Ce qu'ils pouvaient devenir tous les deux le valais bien. Ils se dirigèrent tous les deux vers la salle de répétition constatant que le groupe jouait. Kari regarda Kaede surprise et souri d’un coup quand la porte s’ouvrit, Iori avait entre ses mains la basse de Kaede et semblait concentré en y jouant pendant que les deux autres s’amusaient comme des petits fou sur le single de BLIND. Le bassiste officiel du groupe souri et alla s’asseoir avec les filles et resta là à écouter les fausses notes très décelable... Jusqu’a ce qu'une corde lâche d’un coup. Un silence grave retenti soudain et Iori posa sa main sur le dos de sa tête en regardant droit dans les yeux de Kaede... Il semblait penaud...
- Sorry.
Kaede rit alors, ivre de joie. Iori avait l’air si désolé et en même temps la petite lueur malicieuse dans son regard était si irrésistible. Tout le monde tourna la tête vers lui, un éclat de rire était si rare de sa part.
- C'est rien.
- Qui nous a changé notre Kaede national ? Dit Kiwamu riant à s’en tenir les cotes.
- Mais c'est quoi tout ses sous-entendu ? Pourquoi on me dit jamais rien... Bouda fu-ki comme un enfant.
Kimi était euphorique pour une fois que fu-ki était le dernier au courant. Finalement la basse en moins ils se posèrent tous et discutèrent de tous et de rien. Les filles énoncèrent leur intentions d’aller à Kyoto pendant les prochain jours et Iori leur proposa de les accompagner puisqu’il avait un rendez vous la bas. Elle acceptèrent avec joie, le jeune homme été une perle rare pour trouver les bon endroits dans tout le japon et Kari devait trouvé un thème à sa thèse. Son école lui avait laisser le choix étant donné qu'elle était la meilleure en cour, il lui avait même proposé de rester un an au japon pour cela. La jeune femme était encore en pleine décision, et ce petit séjour lui permettait d’améliorer son japonais. Elle était heureuse que Iori les emmène avec lui. Cette décision prise le blond du partir pour un rendez vous important, les laissant seuls.
- Aller répondez à fu-ki... Vous en êtes arrivé où, vous deux, hier soir ? Voyant l’Asiatique rougir comme une collégienne, il rajouta : « Si ça c'est pas pire qu'un aveu. »
- Alors là, les filles, je suis choqué. Compléta fu-ki.
- Arrêtez un peu les mecs, c'est un timide. Rigola Kari.
C'était la dernière phrase qu'il voulait entendre. Il marcha à grand pas dans les couloir et se retrouva bien vite au dernier étage de l’immeuble. Pendant que Kiwamu s’en prenait aux filles, lui il avait la paix. Où en était-il lui avec Iori ? Il appréciait beaucoup le jeune homme ça c'était certain. Il était gentil et attentionné... Ne l’avait-il pas emmener dans son lit... Et déshabillé pensa-t-il en rougissant. Mais il n’avait jamais parlé autant avec quelqu’un comme lui, jamais apprit à apprécier une soirée à parler, jamais apprit à s’investir autant dans une conversation. Mais le blond était si charismatique sans le savoir, il s'était empli de joie quand il lui avait parlé de sa mère, ça avait l’air d’être quelque chose de si important pour lui et il avait accepté de lui en parler à lui... Un quasi inconnu... Ça paraissait impensable pour Kaede. Mais est-ce que ça signifier pour l’Européen qu'il était intéressé par un simple bassiste trop peu connu au japon ?
- Ah tu es là ! Lança une voix féminine dans son dos.
Il se retourna rapidement, mais le sourire moqueur de Kiwamu était remplacé par un sourire sympathique, celui de la meilleure amie de Iori.
- Je me demandais où tu étais. Kimi se fait malmener par Kiwamu et fu-ki, mais il faut qu'elle apprenne à ce défendre seule.
- Pour une fois que Kiwamu s’en prend à moi.
- La vue est belle d’ici. Je n’avais jamais vu Tokyo de haut.
- Haï. Je la trouve reposante après les commentaires de notre fameux guitariste.
- Je comprends... Tu sais... J’ai parlé à Ri-Chan ce matin...
- Ri-Chan ?
- Iori, je suis la seule à l’appeler comme ça. Rigola la jeune femme. « Je ne l’avais jamais vu comme ça. Il était heureux, ça fait plaisir à voir... Et c'est grâce à toi... »
- Ah... Répondit-il étonné.
- Ne sois pas surpris. Il n’est pas du genre sociable et il t’a parlé si simplement de sa mère. Moi la première fois qu'il m’en a réellement parlé de lui-même... C'est l’unique fois où je l’ai vu pleurer.
- Je...
- Attend laisse moi finir s’il te plait... Ce que je veux te dire c'est qu'en ce moment ce que je vis avec Kimi me fais réfléchir et aussi douter. Je ne veux pas être indiscrète au sujet de vous deux, mais je pense que tout comme moi, toi aussi, tu dois douter par moment.
- C'est vrai...
- Je ne te parle pas en tant que meilleure amie de Iori, mais en tant que spectatrice involontaire. Iori peut être maladroit dans sa façon d’être. Mais c'est un homme bon et généreux. Tes doutes sont légitimes et juste et ils vont te pousser à avancer vers un chemin important pour vous deux. Pour moi tant qu’un doute minime existe, c'est qu'il y a des sentiments et c'est très important dans une relation.
- Domô Kari Chan.
Cette jeune femme était vraiment impressionnant et en quelque phrase elle l’avait poussé à revoir son jugement. Alors que quelque minutes auparavant il voulait tout arrêter, à présent il voulait essayer. Ce qu'ils pouvaient devenir tous les deux le valais bien. Ils se dirigèrent tous les deux vers la salle de répétition constatant que le groupe jouait. Kari regarda Kaede surprise et souri d’un coup quand la porte s’ouvrit, Iori avait entre ses mains la basse de Kaede et semblait concentré en y jouant pendant que les deux autres s’amusaient comme des petits fou sur le single de BLIND. Le bassiste officiel du groupe souri et alla s’asseoir avec les filles et resta là à écouter les fausses notes très décelable... Jusqu’a ce qu'une corde lâche d’un coup. Un silence grave retenti soudain et Iori posa sa main sur le dos de sa tête en regardant droit dans les yeux de Kaede... Il semblait penaud...
- Sorry.
Kaede rit alors, ivre de joie. Iori avait l’air si désolé et en même temps la petite lueur malicieuse dans son regard était si irrésistible. Tout le monde tourna la tête vers lui, un éclat de rire était si rare de sa part.
- C'est rien.
- Qui nous a changé notre Kaede national ? Dit Kiwamu riant à s’en tenir les cotes.
- Mais c'est quoi tout ses sous-entendu ? Pourquoi on me dit jamais rien... Bouda fu-ki comme un enfant.
Kimi était euphorique pour une fois que fu-ki était le dernier au courant. Finalement la basse en moins ils se posèrent tous et discutèrent de tous et de rien. Les filles énoncèrent leur intentions d’aller à Kyoto pendant les prochain jours et Iori leur proposa de les accompagner puisqu’il avait un rendez vous la bas. Elle acceptèrent avec joie, le jeune homme été une perle rare pour trouver les bon endroits dans tout le japon et Kari devait trouvé un thème à sa thèse. Son école lui avait laisser le choix étant donné qu'elle était la meilleure en cour, il lui avait même proposé de rester un an au japon pour cela. La jeune femme était encore en pleine décision, et ce petit séjour lui permettait d’améliorer son japonais. Elle était heureuse que Iori les emmène avec lui. Cette décision prise le blond du partir pour un rendez vous important, les laissant seuls.
**********
Le jour suivant à la gare, il rejoignit ses deux amies qui lui avaient pris sa place et il monta en premier dans le train, portant les affaires des filles. Il les regarda s’asseoir et s’avança d’une place pour arriver à sa réservation. Il posa son sac au sol, les idées perdu et remarqua une paire de chaussures au sol, sans les jambe qui aurait du aller avec, normalement. Son regard remonta le long des grandes jambes repliées sous le menton de la personne et il garda la bouche ouverte de stupéfaction, car l’homme i se trouvait être son compagnon de route n’était autre que Kaede qui le regardait intensément. Il ferma la bouche, regarda Kari durement et celle ci lui fit un sourire contrit. Il savait que l’idée venait d’elle et c'était elle qui avait acheter les places. Si Kaede était à ses cotés c'était pas l’œuvre du saint esprit tout de même.
- Ne lui en veux pas. Quand tu es parti j'ai parlé de mon intention d’aller voir une amie à Kyoto et Kari m’a gentiment proposé de vous accompagné tous les trois... Et puis je profite un peu du fait que dans quelque temps je serais trop pris par les concert.
- Détrompe-toi... Je suis ravi que tu sois là. Je lui en veux parce qu’elle sait très bien que j'ai horreur des surprises. Mais ça me fait plaisir de pas être seul à les supporter toutes les deux.
- Ri-Chan ! S’insurgea Kari morte de rire malgré elle. Iori avait toujours du mal à dire qu'il était content... Mais elle savait qu'il l’était.
Le train parti et pendant tout le trajet les filles papillonnèrent sur Kyoto. Iori écoutait de loin, plongé dans des papiers administratif et Kaede était plongé dans l’écriture de Kiwamu qui lui avait fait promettre de lui rappelé des souvenirs et surtout de voir la nouvelle partition enfin terminé. C'est dans cette humeur mi-enthousiaste mi-travailleuse qu'il arrivèrent enfin à l’hôtel où ils posèrent leurs affaires. Kari et Iori se retrouvant dans la même chambre et Kimi et Kaede de même. Le blond avait choisi une auberge typiquement japonaise, Kyoto était très réputé pour cela, et il préférait lui-même un futon au traditionnelle lit trop européen à son goût. Son amie était en extase et ils rejoignirent bien vite leurs amis pour faire une première visite de la ville.
Pendant leurs longues heures de marche, les filles restèrent devant à faire les magasins. Iori lui-même acheta un cd de Dir en Grey à sa sœur fan et Kaede en profita pour acheter une fleur dans un pot et qui dansait sur une musique paillarde à Kiwamu, les filles s’extasièrent dessus longtemps avant de se poser dans un glacier. C'était de vrai moulin à paroles et Iori souriait ravi que le voyage leur plaise. Il fut décidé bien vite qu'elles iraient voir un feu d’artifice le soir pendant que Iori allait à son repas d’affaire et Kaede voir son amie. Ils marchèrent encore longtemps, visitant les temples où Iori fit une prière pour sa mère, Kaede à ses coté, les yeux fermés. Il se sentait profondément touché e le jeune homme blond l’accepte dans ce moment si intime. Il s'était tissé des liens intenses entre eux et le bassiste en était ravi, Iori lui plaisait vraiment de plus en plus... Finalement ils rentrèrent se changer et se séparèrent sur le chemin en se souhaitant une bonne soirée.
- Ne lui en veux pas. Quand tu es parti j'ai parlé de mon intention d’aller voir une amie à Kyoto et Kari m’a gentiment proposé de vous accompagné tous les trois... Et puis je profite un peu du fait que dans quelque temps je serais trop pris par les concert.
- Détrompe-toi... Je suis ravi que tu sois là. Je lui en veux parce qu’elle sait très bien que j'ai horreur des surprises. Mais ça me fait plaisir de pas être seul à les supporter toutes les deux.
- Ri-Chan ! S’insurgea Kari morte de rire malgré elle. Iori avait toujours du mal à dire qu'il était content... Mais elle savait qu'il l’était.
Le train parti et pendant tout le trajet les filles papillonnèrent sur Kyoto. Iori écoutait de loin, plongé dans des papiers administratif et Kaede était plongé dans l’écriture de Kiwamu qui lui avait fait promettre de lui rappelé des souvenirs et surtout de voir la nouvelle partition enfin terminé. C'est dans cette humeur mi-enthousiaste mi-travailleuse qu'il arrivèrent enfin à l’hôtel où ils posèrent leurs affaires. Kari et Iori se retrouvant dans la même chambre et Kimi et Kaede de même. Le blond avait choisi une auberge typiquement japonaise, Kyoto était très réputé pour cela, et il préférait lui-même un futon au traditionnelle lit trop européen à son goût. Son amie était en extase et ils rejoignirent bien vite leurs amis pour faire une première visite de la ville.
Pendant leurs longues heures de marche, les filles restèrent devant à faire les magasins. Iori lui-même acheta un cd de Dir en Grey à sa sœur fan et Kaede en profita pour acheter une fleur dans un pot et qui dansait sur une musique paillarde à Kiwamu, les filles s’extasièrent dessus longtemps avant de se poser dans un glacier. C'était de vrai moulin à paroles et Iori souriait ravi que le voyage leur plaise. Il fut décidé bien vite qu'elles iraient voir un feu d’artifice le soir pendant que Iori allait à son repas d’affaire et Kaede voir son amie. Ils marchèrent encore longtemps, visitant les temples où Iori fit une prière pour sa mère, Kaede à ses coté, les yeux fermés. Il se sentait profondément touché e le jeune homme blond l’accepte dans ce moment si intime. Il s'était tissé des liens intenses entre eux et le bassiste en était ravi, Iori lui plaisait vraiment de plus en plus... Finalement ils rentrèrent se changer et se séparèrent sur le chemin en se souhaitant une bonne soirée.
Iori s’ennuyait profondément à son dîner, l’affaire c'était résolu sans problème et ses compagnons avaient été très impressionné par son assurance, ils lui avaient même proposé d’aller boire un verre pour finalisé leur affaire. Le blond voyant l’heure peu tardive et pensant que les filles voulaient être un peu seules, accepta l’offre sans broncher. Ils se déplacèrent vers un petit bar proche du quartier des Geisha et s’installèrent au comptoir. Fouillant dans sa poche pour trouver du feu, il se rendit compte qu'il l’avait prêté à Kaede qui en avait eu besoin un peu avant. Il regarda aux alentours pour trouver une personne fumeuse quand son regard s’arrêta, interdit, par la vision. Là où il ne pensait pas le trouver, il y vu le bassiste en compagnie d’une Geisha. Ne devait-il pas voir une amie ? Avait-il juste pris cela pour excuse ? Il avait l’air radieux en tous cas. C'était peut être mieux ainsi, après tous il n’avait jamais eu aucune preuve que Kaede s’intéressait à lui d’une façon ou d’une autre, alors pourquoi était-il déçu ? Pourquoi avoir ce sentiment de trahison en lui ? Se contenter de son amitié était déjà suffisante... Mais...
Après tout je le savais déjà d’avance.
Comme ce bar lui devenait oppressant, il quitta le groupe d’homme et se dirigea à pas lent vers l’hôtel. Il passa devant une bande d’adolescente qui gloussait en le voyant, puis devant un karaoké, avant de s’arrêter une petite heure dans un salon de thé, pour classer ses papiers et surtout pour essayer d’oublier sa déception, ce petit poids au cœur qu'il ressentait. Il arriva alors devant sa chambre et y entra pour trouver Kari et Kimi. Sa meilleure amie le regarda et se leva du futon où elle était assise. Elle lui raconta à grande pompe de détails, son impression sur le feu d’artifice auquel elle avait assisté et s’extasia de longues minute sur les paysage de Kyoto qui étaient, selon ses dires, resplendissant de magie et de rêve. Sur un signe de tête de la rousse, sa compagne alla se promener dans le petit jardin commun à tout l’étage et Kari regarda Iori gravement. Elle voulait lui demander quelque chose, elle était comme ça et le blond savait qu'il accepterait comme à son habitude et aussi pour ce petit couple qu'il appréciait beaucoup.
- Laisse moi deviner, tu voudrais que je change de chambre avec Kimi ?
- Oui, j’aimerai beaucoup passé cette nuit avec elle. Kyoto est tellement magique. Ca te dérange pas ?
- Non... Bien sur que non. Juste le temps de prendre mes affaires. C'est bon ? Kimi a les siennes ?
- Oui elle les a déjà prise. Tu es un amour de meilleur ami tu sais... Et surtout pas de bêtise avec Kaede...
- Ça risque pas ma belle... Tu souhaiteras une bonne nuit à Kimi pour moi ? Et souvient toi que demain on se ballade encore.
- Pas de problème. Sourit-elle.
Il retrouva Kaede devant la porte de sa chambre. Ce dernier venait d’arrivé apparemment et Iori lui expliqua la situation que Kaede comprenait parfaitement. Ils entrèrent l’un après l’autre et se retrouvèrent bien timidement devant les deux futon installé. Le bassiste s’enfuit littéralement dans la salle de bain, pour se laver et plus principalement pour calmer ses nerf à fleur de peau, l’idée de dormir avec le jeune homme le perturbant plus que de raison. Il ressorti bien vite après une bonne douche et un bain trop cour à son goût et se retrouva devant un Iori mordu de désir par le simple fait de le voir seulement vêtu d’un yukata. Le blond se précipita alors dans la salle de bain, laissant le bassiste un peu pantelant, par l’image de droiture et de force du jeune homme perdu dans ses pensées, le regard perdu dans le jardin typiquement japonais. Ses doutes revinrent mais il se devait de lui dire ce qu'il ressentait au fond de lui, ce qu'il fit quand Iori ressorti.
- J’apprécie beaucoup d’être ici. Je ne suis pas de Kyoto et je viens rarement mais c'est toujours aussi beau.
- Je trouve aussi. Dit le blond en s’approchant de lui pour s’asseoir à ses cotés face au jardin.
- J’apprécie aussi beaucoup d’y être avec toi... Je ne serais pas l’expliquer mais je me sens bien en ta compagnie.
- Domô... Je suis ravie d’être avec toi, ça n’aurai pas été pareil sans toi... Tu sais... Je t’ai aperçu ce soir... Tu... Enfin tu étais en compagnie d’une...
- D’une Geisha ? Elle s’appelle Makoto... C'est elle l’amie que je voulais voir.
- Ah ? Je croyais que... Enfin... Balbutia-t-il.
- Tu croyais que c'était un rendez vous galant ? J'ai du trouver un stratagème pour la voir. L’emploi du temps de Makoto est chargé, elle a beaucoup de rendez vous. J'ai donc dit être intéressé et au lieu du salon de thé habituel, je lui ai proposé ce bar. C'est une geisha très demandé pour son don pour la danse. Tu croyais que...
- C'est vrai que tu n’as jamais eu l’air intéressé... Alors j'ai pensé que...
Sous le silence de son ami, il se tût soudain. Il en avait trop dit, il le sentait. Le bassiste allait rejeter leur amitié. Il se sentait pourtant mieux de lui avoir dit, il était plus serein pour se rendre enfin compte des sentiments qu'il éprouvait pour Kaede. Iori se savait sous le charme depuis le premier regard, pendant ce concert, celui où il l’avait connu. Mais le charme et le mystère du bassiste l’avait ému, sa discussion était intéressante et ils avaient beaucoup de point commun tous les deux. Le blond pouvait se l’avouer à présent, il était plus que sous le charme, il était tombé amoureux de cette homme si sensuel. Ils ne se connaissaient pas depuis longtemps... C'était peut être ça que Kari appelé « coup de foudre » pour lui ça avait toujours été un mot abstrait, voir une expression infantile pour parler d’un lien concret. Mais finalement c'était bien réel.
Ils étaient là, tout les deux devant un jardin japonais, Iori tourna la tête vers le bassiste. La lumière de la lune se reflétait sur le petit étang puis sur le visage si fin de Kaede, il était si beau à cet instant. Il se leva doucement et fit quelque pas avant de revenir vers son compagnon de chambre qui leva les yeux vers lui, un genou replié sous son menton il ressemblait à un enfant, dans l’attente de quelque chose. Iori se baissa doucement, le laissant se reculer dans le cas où il ne voulait pas se rapprochement, mais le jeune homme ne fit pas de geste jusqu’à ce que leurs lèvres se touchent enfin. Contre toute attente, le brun se laissa faire, allant même jusqu’à passer ses bras autour de la nuque du blond, le faisant doucement basculer sur lui. Ils se retrouvèrent bientôt l’un sur l’autre, leurs langues se goûtant enfin, puis le blond nicha sa tête dans son cou, respirant lentement son odeur, avant de rouler sur le coté et de rester allongé à ses cotés. Kaede le surpris encore en prenant sa main dans la sienne.
- Kyoto est une ville si tranquille.
- Kari m’a dit magique elle... Je... J’aimerais beaucoup dormir avec toi...
- Avec plaisir... Je ne veux pas gâcher ce moment de tranquillité. Tokyo est devant nous, mais pour le moment, je veux juste être avec toi...
Il se levèrent mains dans la mains et se glissèrent, blotti l’un contre l’autre, sur le futon, s’endormant rapidement... Un cognement sur la porte réveilla Kaede, se rendant compte de la situation, il était tout contre Iori, une main glissée dans son yukata un peu défait, la tête sur son épaule, il se sentait à son aise et soupira de bien être, ce qui eu pour effet de réveiller le blond qui referma ses bras, automatiquement, sur son corps. Un baisé se posa sur ses lèvres et un « ohayo » fut prononcé dans un murmure ce qui eu pour effet de le faire rougir un peu. Kaede n’avait toujours eu que des relation d’un soir et il savourait ce réveille si romantique... Après un deuxième cognement à la porte, il se décida à sortir de son rêve parfait et il se rendit dans la salle de bain, pendant que Iori allait ouvrir la porte pour qu'on enlève les futon. La Japonaise ne sachant pas que le blond avait changé de chambre avec Kimi ne fut pas surprise qu'un seul des futon est été utilisé.
Après tout je le savais déjà d’avance.
Comme ce bar lui devenait oppressant, il quitta le groupe d’homme et se dirigea à pas lent vers l’hôtel. Il passa devant une bande d’adolescente qui gloussait en le voyant, puis devant un karaoké, avant de s’arrêter une petite heure dans un salon de thé, pour classer ses papiers et surtout pour essayer d’oublier sa déception, ce petit poids au cœur qu'il ressentait. Il arriva alors devant sa chambre et y entra pour trouver Kari et Kimi. Sa meilleure amie le regarda et se leva du futon où elle était assise. Elle lui raconta à grande pompe de détails, son impression sur le feu d’artifice auquel elle avait assisté et s’extasia de longues minute sur les paysage de Kyoto qui étaient, selon ses dires, resplendissant de magie et de rêve. Sur un signe de tête de la rousse, sa compagne alla se promener dans le petit jardin commun à tout l’étage et Kari regarda Iori gravement. Elle voulait lui demander quelque chose, elle était comme ça et le blond savait qu'il accepterait comme à son habitude et aussi pour ce petit couple qu'il appréciait beaucoup.
- Laisse moi deviner, tu voudrais que je change de chambre avec Kimi ?
- Oui, j’aimerai beaucoup passé cette nuit avec elle. Kyoto est tellement magique. Ca te dérange pas ?
- Non... Bien sur que non. Juste le temps de prendre mes affaires. C'est bon ? Kimi a les siennes ?
- Oui elle les a déjà prise. Tu es un amour de meilleur ami tu sais... Et surtout pas de bêtise avec Kaede...
- Ça risque pas ma belle... Tu souhaiteras une bonne nuit à Kimi pour moi ? Et souvient toi que demain on se ballade encore.
- Pas de problème. Sourit-elle.
Il retrouva Kaede devant la porte de sa chambre. Ce dernier venait d’arrivé apparemment et Iori lui expliqua la situation que Kaede comprenait parfaitement. Ils entrèrent l’un après l’autre et se retrouvèrent bien timidement devant les deux futon installé. Le bassiste s’enfuit littéralement dans la salle de bain, pour se laver et plus principalement pour calmer ses nerf à fleur de peau, l’idée de dormir avec le jeune homme le perturbant plus que de raison. Il ressorti bien vite après une bonne douche et un bain trop cour à son goût et se retrouva devant un Iori mordu de désir par le simple fait de le voir seulement vêtu d’un yukata. Le blond se précipita alors dans la salle de bain, laissant le bassiste un peu pantelant, par l’image de droiture et de force du jeune homme perdu dans ses pensées, le regard perdu dans le jardin typiquement japonais. Ses doutes revinrent mais il se devait de lui dire ce qu'il ressentait au fond de lui, ce qu'il fit quand Iori ressorti.
- J’apprécie beaucoup d’être ici. Je ne suis pas de Kyoto et je viens rarement mais c'est toujours aussi beau.
- Je trouve aussi. Dit le blond en s’approchant de lui pour s’asseoir à ses cotés face au jardin.
- J’apprécie aussi beaucoup d’y être avec toi... Je ne serais pas l’expliquer mais je me sens bien en ta compagnie.
- Domô... Je suis ravie d’être avec toi, ça n’aurai pas été pareil sans toi... Tu sais... Je t’ai aperçu ce soir... Tu... Enfin tu étais en compagnie d’une...
- D’une Geisha ? Elle s’appelle Makoto... C'est elle l’amie que je voulais voir.
- Ah ? Je croyais que... Enfin... Balbutia-t-il.
- Tu croyais que c'était un rendez vous galant ? J'ai du trouver un stratagème pour la voir. L’emploi du temps de Makoto est chargé, elle a beaucoup de rendez vous. J'ai donc dit être intéressé et au lieu du salon de thé habituel, je lui ai proposé ce bar. C'est une geisha très demandé pour son don pour la danse. Tu croyais que...
- C'est vrai que tu n’as jamais eu l’air intéressé... Alors j'ai pensé que...
Sous le silence de son ami, il se tût soudain. Il en avait trop dit, il le sentait. Le bassiste allait rejeter leur amitié. Il se sentait pourtant mieux de lui avoir dit, il était plus serein pour se rendre enfin compte des sentiments qu'il éprouvait pour Kaede. Iori se savait sous le charme depuis le premier regard, pendant ce concert, celui où il l’avait connu. Mais le charme et le mystère du bassiste l’avait ému, sa discussion était intéressante et ils avaient beaucoup de point commun tous les deux. Le blond pouvait se l’avouer à présent, il était plus que sous le charme, il était tombé amoureux de cette homme si sensuel. Ils ne se connaissaient pas depuis longtemps... C'était peut être ça que Kari appelé « coup de foudre » pour lui ça avait toujours été un mot abstrait, voir une expression infantile pour parler d’un lien concret. Mais finalement c'était bien réel.
Ils étaient là, tout les deux devant un jardin japonais, Iori tourna la tête vers le bassiste. La lumière de la lune se reflétait sur le petit étang puis sur le visage si fin de Kaede, il était si beau à cet instant. Il se leva doucement et fit quelque pas avant de revenir vers son compagnon de chambre qui leva les yeux vers lui, un genou replié sous son menton il ressemblait à un enfant, dans l’attente de quelque chose. Iori se baissa doucement, le laissant se reculer dans le cas où il ne voulait pas se rapprochement, mais le jeune homme ne fit pas de geste jusqu’à ce que leurs lèvres se touchent enfin. Contre toute attente, le brun se laissa faire, allant même jusqu’à passer ses bras autour de la nuque du blond, le faisant doucement basculer sur lui. Ils se retrouvèrent bientôt l’un sur l’autre, leurs langues se goûtant enfin, puis le blond nicha sa tête dans son cou, respirant lentement son odeur, avant de rouler sur le coté et de rester allongé à ses cotés. Kaede le surpris encore en prenant sa main dans la sienne.
- Kyoto est une ville si tranquille.
- Kari m’a dit magique elle... Je... J’aimerais beaucoup dormir avec toi...
- Avec plaisir... Je ne veux pas gâcher ce moment de tranquillité. Tokyo est devant nous, mais pour le moment, je veux juste être avec toi...
Il se levèrent mains dans la mains et se glissèrent, blotti l’un contre l’autre, sur le futon, s’endormant rapidement... Un cognement sur la porte réveilla Kaede, se rendant compte de la situation, il était tout contre Iori, une main glissée dans son yukata un peu défait, la tête sur son épaule, il se sentait à son aise et soupira de bien être, ce qui eu pour effet de réveiller le blond qui referma ses bras, automatiquement, sur son corps. Un baisé se posa sur ses lèvres et un « ohayo » fut prononcé dans un murmure ce qui eu pour effet de le faire rougir un peu. Kaede n’avait toujours eu que des relation d’un soir et il savourait ce réveille si romantique... Après un deuxième cognement à la porte, il se décida à sortir de son rêve parfait et il se rendit dans la salle de bain, pendant que Iori allait ouvrir la porte pour qu'on enlève les futon. La Japonaise ne sachant pas que le blond avait changé de chambre avec Kimi ne fut pas surprise qu'un seul des futon est été utilisé.
**********
Une heure plus tard, les jeunes gens se retrouvèrent tous les quatre pour une dernière visite de Kyoto. Kaede et Iori ne pouvant afficher au grand jour leur liaison naissante, ne purent que se frôler la main de temps en temps avant de sourire heureux, c'était bien ainsi. Les jeunes femmes étaient rayonnante de joie et s’arrêtèrent pour acheter quelque chose à manger, pendant que les deux hommes les attendaient sur un petit pont. Ils se mirent à regarder la petite rivière et la main de Iori se posa sur celle du bassiste, qui sourit sans détourner le regard du paysage si hypnotisant. Kari revenant et voyant la scène ne pu s’empêcher de sourire heureuse du nouveau bonheur de son ami, il en avait bien besoin et Kaede semblait être celui qu'il lui fallait, ils se comprenaient sans se parler et c'était beau à voir. Mais le moment de quitter cet endroit idyllique était malheureusement arrivé et ils le savaient tous les quatre parfaitement.
Ils se retrouvèrent bien vite dans le train du retour, les filles toujours assises derrière eux, mais cette fois c'était Iori qui était coté fenêtre. Kaede c'était assoupi sur son épaule quand un téléphone sonna. C'était celui du blond et plus précisément son père, il hésita à répondre, à revenir si vite à la réalité, ce séjour avait été si plein de rebondissement et de joie...
- Oui père ?... Oui tout c'est très bien passé, je te faxerai le contrat... Oui, je le sais père... Mais je profite encore du japon... Si tu le permet bien entendu... Comment ?... Si je sais que... Elle s’appelle Emmanuelle père... C'est une jeune fille très bien... Je t’assure... Laisse-le un peu vivre, il est jeune et ne sait pas encore ce qu'il l’attend... Si ça peut te rassurer c'est une fille de bonne famille... Oui... Très bien... A très bientôt... Au revoir père.
- Qui c'était ? Demanda une voix endormi.
- Rien. Juste mon père qui veux savoir comment se passe l’affaire... Rendors toi.
Ils se retrouvèrent bien vite dans le train du retour, les filles toujours assises derrière eux, mais cette fois c'était Iori qui était coté fenêtre. Kaede c'était assoupi sur son épaule quand un téléphone sonna. C'était celui du blond et plus précisément son père, il hésita à répondre, à revenir si vite à la réalité, ce séjour avait été si plein de rebondissement et de joie...
- Oui père ?... Oui tout c'est très bien passé, je te faxerai le contrat... Oui, je le sais père... Mais je profite encore du japon... Si tu le permet bien entendu... Comment ?... Si je sais que... Elle s’appelle Emmanuelle père... C'est une jeune fille très bien... Je t’assure... Laisse-le un peu vivre, il est jeune et ne sait pas encore ce qu'il l’attend... Si ça peut te rassurer c'est une fille de bonne famille... Oui... Très bien... A très bientôt... Au revoir père.
- Qui c'était ? Demanda une voix endormi.
- Rien. Juste mon père qui veux savoir comment se passe l’affaire... Rendors toi.
A la gare de Tokyo les deux hommes se séparèrent un peu à contre cœur. Iori n’osait pas avouer à Kaede que son père lui avait demandé de rentrer au plus vite pour régler les papiers français. Il savait qu'il mentait par omission, mais il ne se sentait pas la force de lui avouer son départ, il devait le réalisé déjà pour lui-même auparavant. Il regarda son compagnon partir le cœur serré et ne pris pas gare aux réflexions de Kari qui lui disait qu'elle allait dormir chez Kimi. Elles avaient l’air si heureuse toutes les deux, pourquoi lui n’avait-il pas droit lui aussi, à un peu de paix et de bonheur. Alors qu'il avait enfin rencontré la personne qui lui convenait totalement. Les questions ne servaient plus à rien, les fait étaient là et il devait les suivre.
A suivre...
Encore un épisode de bouclé... Une suite prochaine ? Et pourquoi pas... Allons lire la suite^^
[Chapitre 1][Chapitre 3]