Titre : Les fils de la honte 0
Auteur : karya
mail : karya_jap@msn.com
Pairing : Die-Shinya, c'est déjà un bon début non ?
Rating : Sérieux avec une pointe d’humour.
Commentaire : Petit point tout d’abord sur le titre qui est un joli jeu de mot... Du moins moi je l’aime bien lol... Ce n’est pas le mot « fils » qui désigne la famille, mais le mot « fils » qui désigne l’objet. Je préfère préciser, c'est important... Mon imagination se met en route. Cela sera un prologue pour situer un peu les personnages^^





- Allez, s’il vous plaît, pour une fois on pourrait faire dans le traditionnel.
- On vient de finir une interview épuisante et il est peut être un peu tard pour un restaurant. Commenta Shinya.
- Mais non, celui là reste ouvert tard... Je l’ai lu en passant devant la dernière fois. Continua le chanteur.
- Kyo, il est 22 heures quand même. Enchaîna l’amant du roux.
- Onegaiii... S’entêta le blond.
- On peut bien lui faire plaisir et ça nous changera de nos bars habituels. Dit soudain le leader.
- Yatta ! Tochi ?
- Je suis fatigué, je vous accompagne et je rentre.
- Pfff t’es pas drôle.
Regardant le visage implorant de son meilleur ami, le bassiste capitula. Et c'est joyeusement que Kyo les mena au restaurant en question. Ils s’installèrent à la table la plus éloignée de l’entrée, au fin fond du lieu bondé et chacun approuva finalement l’idée. Ils s'étaient tous un peu énervés pendant l’interview qui était devenu harassante et ce lieu calme leurs permettaient de reprendre un peu leurs esprits enfiévrés de colère. Ils prirent un petit apéritif rapide et étudièrent la carte avec attention avant de commander et attendirent en silence, pendant qu'en cuisine, ils entendirent le patron crier à l’un de ses apprentis de leur apporter leur commande par manque de serveur. Ils entendirent alors une voix joyeuse répondre que ça serait avec joie, juste le temps de tout bien finir et finalement la porte de la cuisine s’ouvrit sur un jeune homme d’environ une vingtaine d’année qui portait un lourd plateau. Il leur demanda ce qui était pour qui et posa les plats avec efficacité avant de faire la moue. Pour Toshiya le temps s’arrêta, de grands yeux sombres plongeant dans les siens et il se sentit emporté par ce regard ténébreux.
- Sumimasen... J’apporte tout de suite ce qu'il vous manque. Dit-il alors précipitamment.
- ...
Il n’eut même pas le temps de répondre que le jeune homme disparu à nouveau en cuisine. Il ne s'était même pas rendu compte qu'il lui manquait la moitié de sa commande, trop ébloui par l’apparition. C'était pourtant un jeune homme dans le genre banal, brun, les cheveux un peu trop longs et en désordre, pas très grand et habillé en jean et basket, pas du tout l’idée qu'on se faisait d’un apprenti. Une serveuse passe et lui sourit, il avait une touche là, quoique apparemment la jeune demoiselle hésitait encore entre lui et Kaoru, Rigola-t-il intérieurement. Elle était tout à fait son style pourtant, mais le regard trop mature et un peu mélancolique du jeune homme lui revint en mémoire et il oublia instantanément la jeune femme. Il entendit Kyo grommeler contre ses femmes toujours à l’affût et sourit. Quand est-ce que son ami avouerait à Kaoru ses sentiments ? Pourtant tous le monde étaient au courant à part l’intéressé qui ne semblait rien voir... Le jeune homme revient alors de la cuisine et lui installa son repas, avec en plus une bière qu’il lui offrait pour son oubli et l’attente occasionnée. La serveuse revint alors et parla à son collègue.
- Jin... Ils sont là.
- Je te remercie. Dit-il en s’élançant presque vers la porte d’entrée.
Il passa alors près d’eux en compagnie de deux enfants, tout en leur disant qu'ils n’auraient pas dû passer par-là mais plutôt par l’entrée se trouvant à l’arrière du restaurant, quand son patron lui dit que c'était lui qui leur avait dit de passer là-bas et qu'il s’occupait d’eux à présent. La serveuse sourit grandement au bassiste, elle devait finalement avoir fait son choix entre Kaoru et lui, puis se fit enjôleuse.
- Il ne vous manque rien ?
- On s’occupe très bien de moi. Répondit-il un peu sèchement.
- Oh ! Fit-elle déçu, en partant vers ses propres tables.
- Tu as été un peu rude là. Commenta Die.
- Tu crois ? J’irais m’excuser en partant alors... Aller ce soir c'est moi qui paye.
- C'est la meilleure nouvelle de la journée ça. Rigola le leader. « Kyo ton idée était merveilleuse. L’endroit et calme, pas de fan à l’horizon et en plus, Tochi paye. »
- A... Arigatô. Répondit Kyo rose de plaisir.
Kaoru no baka. Pensa Tochi. Tu ne remarques même pas à quel point il essaye toujours de te faire plaisir, même s’il a parfois du mal. Mais regarde le voyons, un mot de toi et il t’apporterait la lune. Es-tu donc si aveugle ?
Finalement la soirée se passa bien, ils parlèrent musiques et films, passant d’un sujet à l’autre avec paresse et tranquillité et le restaurant se vida peu à peu. Il était près de minuit quand ils burent un dernier café et se décidèrent à partir. Toshiya regrettait déjà ce moment, dès qu'il passerait le pas de la porte d’entrée du restaurant, il ne pourrait plus le voir... Et tout ce qu'il savait de lui c'était ce « Jin » et ses deux enfants dont il ne savait pas trop si c'était ses enfants ou ses frère et sœur. Mais il était bien trop jeune pour être père d’enfants de cet âge quand même... Ils devaient avoir dans les dix ans, tous les deux... Et il ne pouvait décemment pas les emmener ici, où était donc leurs parents ? Et lui ? De quoi se mêlait-il ? Il se leva en compagnie de son groupe et alla payer au patron, insistant pour payer également la bière que finalement il n’avait même pas bu. Et quand enfin il voulu rejoindre ses amis déjà dehors, il aperçu la serveuse à la porte. Il s’avança vers la demoiselle et inclina la tête.
- Je voudrai m’excuser pour mon attitude. Je ne voulais pas être grossier envers vous.
- Ce n’est rien.
- Je peux peut être réparer cette impolitesse
- Un autographe peut être Toshiya san.
Aie... Elle savait qui il était. Elle lui tendit un papier et il signa, c'était le moins qu'il pouvait faire et ainsi il ne perdrait pas sa réputation, se dit-il. Il allait rejoindre ses amis quand la jeune femme le retint par le bout de la manche. Que lui voulait-elle encore, le pensait-elle intéressé ?
- Je voulais moi aussi m’excuser pour l’attitude de Jin... Je ne comprends pas trop pourquoi le patron accepte de s’occuper des gosses. A mon avis il lui laisse trop de liberté. C'est vrai que ça doit être dur pour lui d’élever son frère et sa sœur, mais quand même les amener au travail...
- Il a sûrement ses raisons. Dit-il. Pourquoi lui parlait-elle de ce Jin, à voir sa petite tête de fouine, elle était heureuse de se mêler de la vie des autres. Pensa t-il après.
- Il ne faut pas se fier à son visage enjôleur, avec un père braqueur, on ne récolte rien de bon, c'est sûrement dans les gènes.
Quelle garce ! Pensa Toshiya. Elle le faisait exprès en plus à tenir la porte pour que son collègue entende la conversation, ou plutôt ces bavardages. Il préféra partir sans un regard en arrière. Cette fille était tout simplement mauvaise. Et puis s’il ne regardait plus le jeune homme, il n’espérerait plus rien, ni d’avantage. Mais au même instant il ne vit pas ce regard, mélange d’amertume et de tristesse, que le serveur lui dédiait en le regardant partir furtivement... Le bassiste laissa claquer la porte et sourit à ses amis, après tout il n’allait pas gâcher la soirée maintenant.

Jin fulminait intérieurement. Mikako san était vraiment une peste. Etait-elle obligé de faire son intéressante quand un client lui plaisait en racontant ce genre de ragot ? Ce n’était pas en colportant ses rumeurs romanesque qu'elle pourrait l’intéresser à son avis. Il avait bien vu son regard droit et franc, apparemment il savait ce qu'il voulait. Il avait était séduit par le jeune homme dès qu'il l’avait vu s’asseoir à la table avec ses amis, ils avaient l’air tellement soudés tous les cinq... Mais lui s'était vraiment le genre d’homme qui attirait les femmes, voir même certains hommes. Il avait un visage fin qui le distinguait des autres personnes de la gente masculine et puis ses amis aussi étaient du genre tape à l’œil, dans le bon sens du terme évidement. On ne pouvait pas les manquer dans la rue, surtout qu’aucun des cinq n’avaient le même style. Il y pensa encore un long moment, se souvenant que le jeune homme avait donné son numéro à Mikako san, signe qu'il s'était peut être trompé après tout et que finalement elle lui plaisait... Après tout, pourquoi pas... Comme ce n’était pas à lui de laver le restaurant et récupérant sa petite famille, il alla au comptoir pour payer la bière qu'il avait offert au client pour se faire pardonner son impolitesse. Son patron le regarda alors bizarrement.
- Mais il l’a payé Jin kun. Lui répondit-il.
- Mais je devais lui offrir pour ma maladresse et mon oubli.
- Il a insisté... D’ailleurs il a laissé un pourboire, je te le donne avant que Mikako kun le voie, elle serait verte de jalousie, à mon avis c'est un homme qui possède de l’argent.
- Mais moi je n’en veux pas, gardez-le pour le restaurant.
- J’insiste Jin kun, prend-le au moins pour les enfants.
- Vous avez raison. Arigatô.
- Alors pour ta journée de repos tu as prévu quelque chose avec les enfants ?
- Haï. Sourit-il en serrant dans sa paume le pourboire magistral de l’inconnu.
Les jumeaux allaient sans doute s’endormirent très vite, ça ne leur arrivaient que très rarement de venir au restaurant, mais là ils avaient eu envie, tous les deux, de voir le patron de leur frère. Ils étaient très proches tous les trois, son patron n’ayant pas eut d’enfants, il s’occupait des frères et sœurs comme de ces propres petits enfants, et ça leurs faisaient plaisir. Il les laissa s’installer au lit et alla les border alors qu'ils s'était déjà endormi de fatigue, ils n’étaient même pas au courant de la surprise qu'il comptait leur faire, mais en les réveillant le lendemain matin, ils seraient certainement heureux de se réveiller tôt, pour une fois, se dit-il. Après tout il était l’aîné et leur vie à tous les trois n’était pas si misérable, la femme de l’assistance publique lui avait même dit qu'elle était fière de leur petit « ménage » à trois, alors un petit extra de temps en temps ça ne leurs feraient pas de mal. Ils l’avaient même bien mérité, se rappela-t-il en ressortant leur bulletin de notes. Il sentait qu'il prenait les bonnes décisions pour leurs vies à tout les deux. Donc pour le moment tout allait pour le mieux. Sourit-il.
En terminant l’installation de ses deux petits démons, comme il se plaisait à les appeler, il se posa cinq minutes sur le canapé, en face de la photo de ses parents. Sa mère souriait, c'était si rare... Elle les avait quitté depuis sept ans déjà et depuis ce jour là, c'était lui qui avait élevé les jumeaux tout en leur parlant tendrement de leur mère. Son père quant à lui n’avait pas tenu le coup, se faisant tout d’abord renvoyer de son travail, puis tombant peu à peu dans des affaires louches, pour finir par ce braquage de banque raté. Il avait été le seul à se faire arrêter et n’avait jamais voulu dénoncer ses complices. Jin lui en voulait amèrement il aurait pu alléger sa peine, et au lieu de ça, à cause d’une fierté mal placé, il ne sortirait pas de prison avant la majorité de ses plus petits enfants. Il ne rejetait pas la faute sur son père et avait pris ses propres responsabilités. Arrêtant ses études prometteuses pour trouver un travail et garder la famille réunis. Ce qu'il avait réussi à faire en s’armant de courage. Et puis il avait trouvé ce travail d’apprenti cuisinier. Il ne gagnait pas énormément mais au moins il pouvait leur payer un loyer et des études convenables, lui n’avait pas réussi, il n’en avait pas eu la possibilité, mais eux feront quelque chose de leurs vies, il en était persuadé.
Il repensa au client du soir et sourit. Cet homme était vraiment beau...

Voila une nouvelle fic de la même auteuse lol... C'est à dire MOI^^ Bon je sais que beaucoup de mes fic ne sont pas encore tout à fait fini, et que d’autres stagnes en ce moment, mais il me manque quelques notes et je ne peux rien écrire pour le moment -_-... Alors je recommence une nouvelle histoire avec mes Dir en Grey préféré... Kyo mamour en sucre... Je t’aime^^ même si c'est pas toi le héros de cette fic lol, ça changera comme ça, mais c'est toujours toi mon préféré rassure toi^^

[Chapitre 1]