Titre : Les fils de la honte 4
Auteur : karya
mail : karya_jap@msn.com
Pairing : eh bien on a un DiexShinya à 100%, un KaoruxKyo à 50% (pour cause de problème de communication) et un ToshiyaxJin qui suis son petit bonhomme de chemin...
Rating : Sérieux avec une pointe d’humour.
Commentaire : Je suis folle, je le proclame haut et fort... Kyo de même par ailleurs parce que bon même moi je trouve qu'il abuse avec ce pauvre petit Kaoru. Die et Shinya malgré leur mince apparition s’aiment toujours autant et même que Toshiya et Jin avancent plus vite qu'on ne le croit... Mais vous ? Que croyez vous ? Niarck^^
Auteur : karya
mail : karya_jap@msn.com
Pairing : eh bien on a un DiexShinya à 100%, un KaoruxKyo à 50% (pour cause de problème de communication) et un ToshiyaxJin qui suis son petit bonhomme de chemin...
Rating : Sérieux avec une pointe d’humour.
Commentaire : Je suis folle, je le proclame haut et fort... Kyo de même par ailleurs parce que bon même moi je trouve qu'il abuse avec ce pauvre petit Kaoru. Die et Shinya malgré leur mince apparition s’aiment toujours autant et même que Toshiya et Jin avancent plus vite qu'on ne le croit... Mais vous ? Que croyez vous ? Niarck^^
Les fils de la honte
Chapitre 4
Chapitre 4
Kyo
se rhabilla rapidement, cela faisait deux jours que lui et Kaoru
couchaient ensemble, toutes les occasions étaient bonnes, une pause en
répétition, une soirée télé ou n’importe quoi d’autre. Et toujours il
allait chez Toshiya pour dormir, il ne voulait pas rester seul dans un
appartement et il avait besoin de parler à son meilleur ami. Kaoru
quand à lui était aux petits soins avec lui, faisant fondre chaque
jours d’avantage la glace qui protégeait le cœur du petit blond. Il
retombait progressivement amoureux du leader comme au premier jour,
apprenant enfin à le connaître d’avantage. Voulant sortir des toilettes
où ils s'étaient réfugiés, le brun le retint alors, lançant un « Kyo,
je ne veux plus coucher avec toi sans sentiments, j’en ai assez. » Le
chanteur ne tourna même pas son regard vers lui et parti de la pièce.
Apparemment il s'était trompé, le guitariste s'était lassé et il était
gentil avec lui juste pour leurs petits interludes particuliers, mais
quand dans le couloir il se fit saisir par le bras avec force puis
retourner, il perdit la raison et se serra contre le leader en
pleurant. Le brun le garda un long moment dans ses bras jusqu’à ce
qu'il se calme. Il vit passer Toshiya, au téléphone venir dans leur
direction, puis repartir en sens inverse en silence, pour les laisser
seuls et il le remercia intérieurement.
Quand il senti enfin le chanteur se calmer, il prit son visage entre ses mains et le souleva vers le sien. Posant ses lèvres sur les siennes tout doucement. Il fit passer dans ce baisé tout l’amour qu'il ressentait pour lui, la tendresse et aussi le désir de former un vrai couple avec lui. Son amant se laissa faire, pour une fois que Kaoru prenait l’initiative de ses gestes tendres, pour une fois qu'il ressentait vraiment la façon dont il l’aimait, d’un amour tendre, il n’allait pas détruire ce moment. Leur lèvres se séparèrent alors à regret et ils se regardèrent droit dans les yeux. Kyo pu y lire tout les sentiments que Kaoru ne lui avait jamais révélé, l’amour et la peur de mal faire et de le perdre, et il sourit doucement, en lui prenant la main qu'il serra doucement. Quand il pensait que finalement ils avaient les même peurs tous les deux, c'était surprenant. Il espérait que Kaoru voyait en lui tout son amour et ses espoirs pour eux deux et quand son amant parla, il su qu'il l’avait vu et qu'il le comprenait.
- Kyo je t’aime...
- Je le sais... Et je t’aime aussi depuis bien longtemps.
- Et si on recommençait depuis le début ? Faire un retour en arrière et repartir du bon pied.
- Qu'est-ce que tu proposes ? Demanda-t-il alors incertain.
- Tout d’abord on pourrait sortir et ne pas se sauter dessus comme des sauvages. Et puis recommencer une histoire tout en douceur.
- Et si on commençait par une bonne répétition. Dit-il malicieusement.
- Fait attention tu déteins sur moi. Ria son amant.
- Rassure-toi, c'est juste pour aujourd’hui. Répondit-il sur le même ton.
Il rentrèrent dans la salle de répétition en riant comme des gamins, main dans la main, pour voir un Shinya tout sourire pour une fois, Die avec la même expression et Toshiya fit un petit mouvement de la main sur un « Tu vas enfin arrêter de squatter mon canapé ! » Kyo alla lui donner une petite tape sur la tête, ou du moins voulu le faire mais son ami esquiva en lui disant qu'il était décidément bien trop petit pour ça, et le blond grogna doucement. Raccrochant enfin le téléphone qu'il avait toujours à l’oreille, le bassiste s’approcha du leader en lui tendant la main et en lui demandant s’ils faisaient la paix, et le brun pris sa main sur un « Bien sur. »
- Pour notre réconciliation... Tu me laisses la journée de demain ? Oh tu es trop gentil Kaoru... Il se reçu un petit cou sur le crâne.
- Et moi je ne suis pas trop petit. La journée c'est pour Jin ?
- Haï.
- Alors c'est accepté, mais ne te fais pas d’illusion... C'est bien parce que ce jeune homme est adorable et non pour toi.
- Je n’en attendais pas moins de toi. Lui répondit-il en souriant.
- Bon allez, répétition intensive puisque demain on a quartier libre.
- Yatta ! Hurla pratiquement le chanteur, avant d’aller droit à son micro. « On peut commencer par Akuro no Oka ? »
- C'est pas au programme ça, Kyo. Dit doucement son amant.
- Pour me faire plaisir ? Dit-il avec une moue de gamin qui obtient toujours ce qu'il veut.
- D’accord.
- Je sens que notre leader va bientôt déteindre sur le warumono. S’esclaffa Die hilare.
- Ca ne lui ferait pas de mal. Répondit Toshiya de la même façon.
- Vous deux, j’attends vos partitions après demain. Dit Kaoru.
- Oups. Rigolèrent les deux hommes.
- Je t’ai apporté mes partitions au fait. Dit alors Shinya.
- Lèche botte ! Fût la réponse des deux retardataires.
Tout le monde ria de bon cœur, la bonne humeur était revenu au sein du groupe et tout le monde en était ravie. Die et Shinya formaient un couple uni, Kyo et Kaoru avait enfin prit un bon départ et Toshiya était pour la première fois de sa vie, amoureux. Leur musique était comme ils le souhaitaient et ils étaient en bonne inspiration musicale en ce moment, leur avenir était au beau fixe... Prenant leur instruments ils débutèrent la répétition avec fougue et ils enchaînèrent les partitions pour ne pas regretter le manque de répétition du lendemain. Toshiya se dit qu'il pourrait aller chercher Jin au travail, il finissait tard et le lendemain il devaient aller voir le père du serveur, le jeune homme s'était enfin décidé à y aller. Le bassiste allait dormir chez lui pour ne pas aller à l’hôpital avec les même vêtements quand même, si Jin voulait lui présenter son père il se devait d’être propre sur lui. Finalement ils finirent la répétition assez tard et le bassiste se retrouva dans des bouchons peu ordinaire à cette heure-ci de la nuit. Il appela son petit ami mais son téléphone était en dérangement, il devait être de nettoyage ce soir là, la chance était avec lui, sourit-il. Il allait arriver pile à l’heure pour le chercher.
Quand il senti enfin le chanteur se calmer, il prit son visage entre ses mains et le souleva vers le sien. Posant ses lèvres sur les siennes tout doucement. Il fit passer dans ce baisé tout l’amour qu'il ressentait pour lui, la tendresse et aussi le désir de former un vrai couple avec lui. Son amant se laissa faire, pour une fois que Kaoru prenait l’initiative de ses gestes tendres, pour une fois qu'il ressentait vraiment la façon dont il l’aimait, d’un amour tendre, il n’allait pas détruire ce moment. Leur lèvres se séparèrent alors à regret et ils se regardèrent droit dans les yeux. Kyo pu y lire tout les sentiments que Kaoru ne lui avait jamais révélé, l’amour et la peur de mal faire et de le perdre, et il sourit doucement, en lui prenant la main qu'il serra doucement. Quand il pensait que finalement ils avaient les même peurs tous les deux, c'était surprenant. Il espérait que Kaoru voyait en lui tout son amour et ses espoirs pour eux deux et quand son amant parla, il su qu'il l’avait vu et qu'il le comprenait.
- Kyo je t’aime...
- Je le sais... Et je t’aime aussi depuis bien longtemps.
- Et si on recommençait depuis le début ? Faire un retour en arrière et repartir du bon pied.
- Qu'est-ce que tu proposes ? Demanda-t-il alors incertain.
- Tout d’abord on pourrait sortir et ne pas se sauter dessus comme des sauvages. Et puis recommencer une histoire tout en douceur.
- Et si on commençait par une bonne répétition. Dit-il malicieusement.
- Fait attention tu déteins sur moi. Ria son amant.
- Rassure-toi, c'est juste pour aujourd’hui. Répondit-il sur le même ton.
Il rentrèrent dans la salle de répétition en riant comme des gamins, main dans la main, pour voir un Shinya tout sourire pour une fois, Die avec la même expression et Toshiya fit un petit mouvement de la main sur un « Tu vas enfin arrêter de squatter mon canapé ! » Kyo alla lui donner une petite tape sur la tête, ou du moins voulu le faire mais son ami esquiva en lui disant qu'il était décidément bien trop petit pour ça, et le blond grogna doucement. Raccrochant enfin le téléphone qu'il avait toujours à l’oreille, le bassiste s’approcha du leader en lui tendant la main et en lui demandant s’ils faisaient la paix, et le brun pris sa main sur un « Bien sur. »
- Pour notre réconciliation... Tu me laisses la journée de demain ? Oh tu es trop gentil Kaoru... Il se reçu un petit cou sur le crâne.
- Et moi je ne suis pas trop petit. La journée c'est pour Jin ?
- Haï.
- Alors c'est accepté, mais ne te fais pas d’illusion... C'est bien parce que ce jeune homme est adorable et non pour toi.
- Je n’en attendais pas moins de toi. Lui répondit-il en souriant.
- Bon allez, répétition intensive puisque demain on a quartier libre.
- Yatta ! Hurla pratiquement le chanteur, avant d’aller droit à son micro. « On peut commencer par Akuro no Oka ? »
- C'est pas au programme ça, Kyo. Dit doucement son amant.
- Pour me faire plaisir ? Dit-il avec une moue de gamin qui obtient toujours ce qu'il veut.
- D’accord.
- Je sens que notre leader va bientôt déteindre sur le warumono. S’esclaffa Die hilare.
- Ca ne lui ferait pas de mal. Répondit Toshiya de la même façon.
- Vous deux, j’attends vos partitions après demain. Dit Kaoru.
- Oups. Rigolèrent les deux hommes.
- Je t’ai apporté mes partitions au fait. Dit alors Shinya.
- Lèche botte ! Fût la réponse des deux retardataires.
Tout le monde ria de bon cœur, la bonne humeur était revenu au sein du groupe et tout le monde en était ravie. Die et Shinya formaient un couple uni, Kyo et Kaoru avait enfin prit un bon départ et Toshiya était pour la première fois de sa vie, amoureux. Leur musique était comme ils le souhaitaient et ils étaient en bonne inspiration musicale en ce moment, leur avenir était au beau fixe... Prenant leur instruments ils débutèrent la répétition avec fougue et ils enchaînèrent les partitions pour ne pas regretter le manque de répétition du lendemain. Toshiya se dit qu'il pourrait aller chercher Jin au travail, il finissait tard et le lendemain il devaient aller voir le père du serveur, le jeune homme s'était enfin décidé à y aller. Le bassiste allait dormir chez lui pour ne pas aller à l’hôpital avec les même vêtements quand même, si Jin voulait lui présenter son père il se devait d’être propre sur lui. Finalement ils finirent la répétition assez tard et le bassiste se retrouva dans des bouchons peu ordinaire à cette heure-ci de la nuit. Il appela son petit ami mais son téléphone était en dérangement, il devait être de nettoyage ce soir là, la chance était avec lui, sourit-il. Il allait arriver pile à l’heure pour le chercher.
**********
- Mon téléphone est encore à plat.
- Tu attendais un coup de fil ? Demanda une voix féminine.
- Pas spécialement, mais Toshiya devait m’appeler s’ils finissaient tard.
- Alors c'est le grand amour ?
- Je préfère ne pas trop m’avancer, après tout il est connu, je pourrais facilement le lasser, en plus avec mes antécédents familiaux... En tout cas je me sens bien avec lui.
- A cause de la rumeur ? Comme quoi tu liais aux fils de la honte ?
- Tiens je la connaissais pas celle là, tu m’en apprends Mikako. Au moins cette formulation est plutôt poétique. Rigola-t-il.
- Toujours aussi positif. Ria son amie.
- J’assume mes antécédents tu sais, mais c'est surtout pour les enfants que j’essaye de voir le bon coté des choses.
- Oui ça je comprends... Allez ce soir je t’aide, moi je n’ai pas encore trouver mon prince charmant.
- Mikako ! S’écria-t-il rougissant.
Il nettoyèrent le restaurant en un temps record, à deux ça allait nettement plus vite. Mikako invita son nouvel ami à boire un verre et il accepta, après tout il devait attendre Toshiya. Ils allèrent au bar en face de leur lieu de travail et devant l’air désespéré de Jin, elle lui prêta son portable. Le jeune homme appela chez lui pour voir si tout le monde allait bien puis il appela cinq secondes son petit ami pour lui dire que son portable était à plat et qu'il l’attendait au café de la dernière fois, quand ils avaient invité Mikako avec Kyo en l’attendant. Puis les deux amis discutèrent joyeusement, Jin essayait d’oublier qu'il allait sûrement voir son père pour la dernière fois, le lendemain. La confrontation avec les enfants allait être dur, pensa-t-il. Seto avait beaucoup de colère et de rancune en lui, surtout depuis qu'il se rendait compte que physiquement il ressemblait beaucoup à leur père, les jumeaux tenaient beaucoup de lui. Jin avait déjà commencé à faire une petite place pour la plaque funéraire de son père, au coté de celle de sa mère, Maria c'était même réveillé dans la nuit et l’avait vu faire. Elle était resté silencieuse à ses côtés, regardant le visage de sa mère avec beaucoup de douceur, comprenant elle aussi que son père allait bientôt la rejoindre. Son coté romantique les imaginait tout les deux enfin heureux, elle savait avec quel amour ses parents s’aimaient, Jin s'était fait un devoir de le lui expliquer.
Toshiya arriva alors, coupant cour à toutes conversations et les deux hommes raccompagnèrent la jeune serveuse avant de rentrer chez le serveur. Les deux petits étaient au lit pour une fois et Seto avait oublié de lui laisser son cahier et à la place se trouvait un mot de la vieille voisine qui les gardait. Elle le remerciait une nouvelle fois pour le dîner en lui disant que les jumeaux étaient vraiment des amours. Il sourit doucement en allant voir s’ils dormaient bien et refermant la porte il aperçu un dessin de Maria sur la porte. Jin y avait placé une pochette en plastique où ils mettaient ce qu'ils aimaient et là il y avait une œuvre de la fillette. Tochi s’approcha de lui, l’entourant de ses bras et contempla la peinture, sa tête sur son épaule. La sœur de Jin y avait figuré quatre personnes, au centre se trouvait deux hommes se tenant la main et deux enfant les entouraient, un petit garçon tenant la main à l’un des deux hommes et une petite fille elle-même dans les bras de l’autre homme. Elle avait écrit les noms en hiragana au dessus des personnes. Le petit garçon était Seto et bien entendu l'autre enfant était Maria, l’homme qui la portait, lui, était Toshiya et son compagnon Jin. Au loin, on apercevait une maison avec des fleurs et un gros soleil de l’autre côté et des oiseaux en forme de V dans le ciel.
- Ils t’aiment beaucoup. Dit alors le jeune homme. « Ils voient en toi le père dont ils ont toujours rêvé. »
- C'est un peu effrayant quelque part, mais aussi très flatteur.
- Je leur expliquerais si tu veux.
- Laisse. Allons nous coucher, demain la journée sera longue.
- Tu as raison.
Ils préparèrent le canapé et Jin s’endormit aussitôt dans ses bras, Toshiya était heureux, cela prouvait que le jeune homme se sentait bien avec lui. Le bassiste en tombait de plus en plus amoureux, se disant que quelques semaines auparavant il n’aurait jamais pu croire cela possible. Et puis ses belles paroles comme quoi il allait dormir chez lui s'étaient révélé être impossible, l’envie de dormir avec son petit ami était bien plus forte que sa présentation personnelle, rigola-t-il intérieurement.
- Tu attendais un coup de fil ? Demanda une voix féminine.
- Pas spécialement, mais Toshiya devait m’appeler s’ils finissaient tard.
- Alors c'est le grand amour ?
- Je préfère ne pas trop m’avancer, après tout il est connu, je pourrais facilement le lasser, en plus avec mes antécédents familiaux... En tout cas je me sens bien avec lui.
- A cause de la rumeur ? Comme quoi tu liais aux fils de la honte ?
- Tiens je la connaissais pas celle là, tu m’en apprends Mikako. Au moins cette formulation est plutôt poétique. Rigola-t-il.
- Toujours aussi positif. Ria son amie.
- J’assume mes antécédents tu sais, mais c'est surtout pour les enfants que j’essaye de voir le bon coté des choses.
- Oui ça je comprends... Allez ce soir je t’aide, moi je n’ai pas encore trouver mon prince charmant.
- Mikako ! S’écria-t-il rougissant.
Il nettoyèrent le restaurant en un temps record, à deux ça allait nettement plus vite. Mikako invita son nouvel ami à boire un verre et il accepta, après tout il devait attendre Toshiya. Ils allèrent au bar en face de leur lieu de travail et devant l’air désespéré de Jin, elle lui prêta son portable. Le jeune homme appela chez lui pour voir si tout le monde allait bien puis il appela cinq secondes son petit ami pour lui dire que son portable était à plat et qu'il l’attendait au café de la dernière fois, quand ils avaient invité Mikako avec Kyo en l’attendant. Puis les deux amis discutèrent joyeusement, Jin essayait d’oublier qu'il allait sûrement voir son père pour la dernière fois, le lendemain. La confrontation avec les enfants allait être dur, pensa-t-il. Seto avait beaucoup de colère et de rancune en lui, surtout depuis qu'il se rendait compte que physiquement il ressemblait beaucoup à leur père, les jumeaux tenaient beaucoup de lui. Jin avait déjà commencé à faire une petite place pour la plaque funéraire de son père, au coté de celle de sa mère, Maria c'était même réveillé dans la nuit et l’avait vu faire. Elle était resté silencieuse à ses côtés, regardant le visage de sa mère avec beaucoup de douceur, comprenant elle aussi que son père allait bientôt la rejoindre. Son coté romantique les imaginait tout les deux enfin heureux, elle savait avec quel amour ses parents s’aimaient, Jin s'était fait un devoir de le lui expliquer.
Toshiya arriva alors, coupant cour à toutes conversations et les deux hommes raccompagnèrent la jeune serveuse avant de rentrer chez le serveur. Les deux petits étaient au lit pour une fois et Seto avait oublié de lui laisser son cahier et à la place se trouvait un mot de la vieille voisine qui les gardait. Elle le remerciait une nouvelle fois pour le dîner en lui disant que les jumeaux étaient vraiment des amours. Il sourit doucement en allant voir s’ils dormaient bien et refermant la porte il aperçu un dessin de Maria sur la porte. Jin y avait placé une pochette en plastique où ils mettaient ce qu'ils aimaient et là il y avait une œuvre de la fillette. Tochi s’approcha de lui, l’entourant de ses bras et contempla la peinture, sa tête sur son épaule. La sœur de Jin y avait figuré quatre personnes, au centre se trouvait deux hommes se tenant la main et deux enfant les entouraient, un petit garçon tenant la main à l’un des deux hommes et une petite fille elle-même dans les bras de l’autre homme. Elle avait écrit les noms en hiragana au dessus des personnes. Le petit garçon était Seto et bien entendu l'autre enfant était Maria, l’homme qui la portait, lui, était Toshiya et son compagnon Jin. Au loin, on apercevait une maison avec des fleurs et un gros soleil de l’autre côté et des oiseaux en forme de V dans le ciel.
- Ils t’aiment beaucoup. Dit alors le jeune homme. « Ils voient en toi le père dont ils ont toujours rêvé. »
- C'est un peu effrayant quelque part, mais aussi très flatteur.
- Je leur expliquerais si tu veux.
- Laisse. Allons nous coucher, demain la journée sera longue.
- Tu as raison.
Ils préparèrent le canapé et Jin s’endormit aussitôt dans ses bras, Toshiya était heureux, cela prouvait que le jeune homme se sentait bien avec lui. Le bassiste en tombait de plus en plus amoureux, se disant que quelques semaines auparavant il n’aurait jamais pu croire cela possible. Et puis ses belles paroles comme quoi il allait dormir chez lui s'étaient révélé être impossible, l’envie de dormir avec son petit ami était bien plus forte que sa présentation personnelle, rigola-t-il intérieurement.
Le
lendemain, dans la voiture, Seto était de plus en plus énervé au fur et
à mesure qu'ils arrivaient à l’hôpital, il se disputait avec sa sœur et
Toshiya qui conduisait arrêta d’un coup la voiture et lança un « Seto,
viens à coté de moi » un peu sec, le petit garçon le fit presque
automatiquement et Jin passa à l'arrière où sa sœur se pelota contre
lui. Plaçant la ceinture du petit garçon, Toshiya reprit la conduite en
mettant la radio cette fois, ce qui calma instantanément Seto. Jin
était impressionné, lui, quand il avait un problème, il le laissait se
calmer seul dans une pièce et s’occupait de Maria, alors que Tochi
avait une autorité naturelle dont Seto avait tout de suite adhéré. Sa
sœur sentant son frère apaisé se mit à babiller comme la petite fille
qu'elle était et la fin de la route se passa bien. Ils rentrèrent dans
l’hôpital surveillé, avec difficulté, jusqu’à ce que Jin montre son
autorisation, l’homme regarda le nom du détenu et leur indiqua où se
garer. Toshiya remercia l’homme et se mit en quête d’une place libre...
A croire que tout le monde était venu en même temps à leur visite.
Finalement une place ce libéra et il se gara assez vite avant que tous
le monde sortent de la voiture. Seto pris la main au bassiste et Maria
celle de Jin et ils entrèrent.
Arrivé devant la chambre, le médecin leur dit d’y aller un par un et qu'ils pouvaient laisser la porte ouverte. Maria pris son souffle et entra dans la pièce après avoir serrée la main de son frère aîné. Jin ne pu se résoudre à laisser sa sœur seul et rentra à son tour. L’homme dans le lit n’était plus qu'une pâle image de ce qu'il avait été et Maria recula de quelques pas. Elle s’avança alors vers la main tendu de son père et la prit dans la sienne. C'est là que tout bascula, Seto entra dans la chambre en hurlant un « Ne touche pas à ma sœur ! ». Jin souleva son frère, qui se précipitait sur son père, haineux, et lui demanda de garder son calme sinon il ne le lâcherait pas. Leur père le regardait tendrement serrant la main de sa fille avec un peu trop de force et la petite fille grimaça en silence. « Tu lui fais mal ! » continua Seto, « J’aurais voulu que tu sois mort ! ». Il gesticulait tant que Jin le lâcha sans faire exprès et Toshiya entra dans la pièce, prenant Seto contre lui et l’emmenant dans le couloir. Maria s’échappa de la poigne de son père et s’enfuit à la recherche de son jumeau, entendant juste le « Pardonnez-moi. » de son père mourrant. Elle se retourna à la porte et lui dédia un sourire tendre mais un peu crispé, lui faisant comprendre qu'elle lui pardonnait, avant de disparaître.
- Tu ressembles tellement à ta mère. Murmura alors l’homme. « Les jumeaux tiennent plus de moi... Je t’en pris, explique-leur que je m’en veux de ne pas les avoir vu grandir, de ne pas avoir était là, pour eux, comme un vrai père. »
- Je leur dirais.
- Tu as fais d’eux de beaux enfants... Pardonn...
- Ne me le demande pas... Ils sont jeunes, eux ils pourront te pardonner. Mais moi je t’ai vu, tu sais. Je m’occuperai d’eux comme je le dois et un jour peut être je te reverrais comme le père que j'ai connu... Mais jusque là tu n’as pas le droit de me faire cette demande.
- Je comprends. Je voulais juste les voir et leur demander pardon, mais je n’attendais pas de réponse. De ta part non plus. Je voulais vous voir une dernière fois. Termina-t-il. « L’homme que j'ai vu est ton ami ? Il ressemblait étrangement à un homme qui fut mon frère. Je t’en pris fais-le entrer. Puis partez et vivez une belle vie tous les trois.
Jin sorti sans comprendre de quel frère il parlait, son père étant orphelin. Il se dirigea vers son petit ami qui était un genou à terre devant Seto et lui dit que son père voulait le voir. Toshiya le regarda surpris et se leva pour aller dans la pièce. Il referma la porte derrière lui comme le père de Jin le lui demanda et s’assit sur la chaise près du lit.
- Vous ressemblez beaucoup à votre père Hara San.
- Nani ? S’exclama le bassiste complètement à côté de la plaque.
- Je suis orphelin, mais quand j'ai eu douze ans une famille m’a adoptée et mon élevée comme leur fils. J'étais un garçon dur et je pense qu'ils ont regretté leur choix et un jour je me suis enfui avec une cousine lointaine de mon frère, une jeune femme dont il était très proche. Il n’a jamais supporté notre union et a coupé les ponts. Je n’ai pas vécu avec lui non plus, mais son visage reste gravé dans ma mémoire et vous lui ressemblez de façon étonnante...
- Je sais. Répondit-il enfin réalisant qu'il parlait à l’homme que sa mère lui avait demandé de voir. Il compris aussi qu'il avait des liens de sang, même lointain avec les trois personnes qui l’attendaient derrière la porte.
- Vous semblez très proche d’eux. Vous les connaissez depuis longtemps ?
- Quelques semaines, s'était une rencontre fortuite en réalité et je n’ai apprit que j’avais une famille cachée que depuis deux jours... Mais je n’avais pas pensé que s'était eux, ma mère m’avait parlé de trois enfants de bas âges et Jin et moi n’avons pas beaucoup d’écart que ça.
- Sa mère et moi nous nous sommes enfuit car elle était enceinte et que nous nous aimions de tout notre cœur, nous avons eu une belle vie tout les trois et puis il y a eu les jumeaux. Je t’épargne les détails, mais sa grossesse fut difficile, puis elle est tombé malade et en est morte.
- Et vous avez fait des bêtises.
- Un peu avant la mort de ma femme, ta mère nous a appelé, elle voulait que son fils unique rencontre sa famille, et nous nous sommes vu, c'était une femme charmante mais qui parlait un peu trop.
- Oui c'est bien ma mère ça.
Son oncle sorti une photo de sous son oreiller et la lui tendit. Toshiya y reconnu sa mère, plus jeune, elle entourait une femme assise avec deux bébés dans les bras, avec un homme souriant et devant eux se tenait deux adolescents se souriant gentiment. Le bassiste se reconnu tout de suite à l’âge de 20ans et le deuxième garçon devait être Jin. Il souri. Et se rendit compte qu'il ne se souvenait pas de cette rencontre, sa mère lui avait juste dit qu'ils allaient voir des amis de famille mais rien de plus.
- Ca va peut être vous choquer, mais j’aime votre fils de tout mon cœur.
- Et j'ai vu dans ses yeux, comme ceux de sa mère, qu'il vous aimait aussi. S’il est heureux, que ce soit homme ou femme, cela m’importe peu. Prenez soin d’eux Hara San.
- Je vous le promet.
- Je suis fatigué...
- Je vous laisse, j'ai été ravie de vous connaître malgré les circonstances.
- Prenez soin d’eux... Murmura-t-il en fermant les yeux...
Le bip insistant qui retenti alors fit peur à Toshiya. Une foule entra alors, le bousculant, infirmier et médecin entouraient rapidement le lit, mais ne firent rien, il était déjà trop tard. Le jeune homme sorti alors, apercevant les jumeaux qui jouait avec une infirmière. Jin se tenait livide sur le devant de la porte et fondit brusquement dans ses bras. Il y resta un long moment en pleurant doucement, puis releva la tête et fixa son petit ami, quand une bombe brune passa devant eux et se rua sur le corps inerte du défunt. C'était Seto qui hurlait et pleurait en même temps, Maria s’avança vers lui mais le petit garçon la repoussa et regarda son père.
- T’AVAIS PAS LE DROIT DE MOURIR... T’AVAIS PAS LE DROIT DE NOUS ABANDONNER ENCORE UNE FOIS... J’T’ES MENTI PAPA... PAPA, REVEILLE TOI... PAPA, JE T’AIME !
Jin s’approcha de son frère et s’assit sur le lit le prenant dans ses bras.
- Tu sais Seto, malgré tout ce qui c'est passé, je lui ai pardonné depuis longtemps... Mais par fierté... Mais par fierté je ne lui ai pas dit... Je voulais qu'il souffre, comme nous avions souffert... Mais je l’aimerez toujours... Il était notre père. Regarde son visage, Seto. Il savait que tu l’aimais, que toi, Maria et moi serions toujours ses enfants... Il est parti en paix. Et même si tu ne lui as pas dit que tu l’aimais, même si tu ne lui a pas dit que tu lui pardonnais, il le savait.
- Je sui désolé de vous dire ça dans ces conditions, mais nous devons parler de ce que vous voulez faire du corps. Dit soudain le directeur de l’hôpital dans un toussotement gêné.
Toshiya prit les choses en main, laissant les trois frères et sœur se réconforter l’un l’autre, après avoir consulté Jin sur ce qu'il voulait. Il accompagna l’homme dans son bureau et il y resta pendant plus d’une heure avant de retrouver les trois personnes les plus chers à son cœur. Seto s’agrippa à sa main directement, le petit garçon avait pleuré et à présent il regrettait tout ce qu'il avait dit à son père. Maria était dans les bras de son frère aîné, elle semblait être dans le même état et ne parlait plus. Finalement ils allèrent jusqu’à la voiture, Jin monta à l’arrière pour rester près de sa sœur. Et le bassiste mit le moteur en route après avoir installé Seto à l’avant. Le chemin se fit en silence, le serveur s'était endormi de la même façon que son frère et sa sœur et il se réveilla quand la voiture s’arrêta. « Où sommes-nous ? » Demanda-t-il en ne reconnaissant pas le lieu. Toshiya lui expliqua qu'il était dans son parking et que cette nuit ils iraient dans son appartement qui était le plus près. Jin ne dit rien de plus et porta Maria tandis que le brun prenait Seto contre lui. Et le petit cortège pris l’ascenseur, puis Tochi lui indiqua la chambre d’amis et ils déposèrent les jumeaux sur un premier futon. Le bassiste se dirigea vers une grande armoire et en sorti un deuxième, qu'il installa pendant que Jin déshabillait les enfants. Dix minutes plus tard, ils étaient tout les deux debout dans le grand salon du brun, incertain de ce qui allait suivre.
- Jin, il faut que je t’avoue...
- J'ai tout entendu, j'étais derrière la porte.
- Tiens regarde. Dit-il en sortant la photo de sa poche arrière. « Tu étais déjà mignon. »
- Tu étais pas mal aussi dans le genre petit homme hirsute. Je me souviens pas de cette journée... Même malade, ma mère était radieuse au côté de mon père.
- C'est vrai que tu lui ressembles beaucoup, surtout avec ses cheveux coupés à la garçonne.
- Elle avait fait ça sur un coup de folie, c'était elle qui coupait mes cheveux quand j'étais enfant. Mon père avait rigolé parce que de dos elle s'était ratée, c'est la dernière fois que je l’ai vu rire, l’état de ma mère c'était aggravé, elle nous a quitté quelques jours après et mon père c'est éteint lui aussi, mais pas de la même manière...
- Si ça te fais trop mal, ne me raconte pas. Dit Toshiya en lui prenant les mains. « Tu as sûrement sommeil, je vais te montrer ma chambre, je dormirais sur le canapé. »
- Non ! S’écria-t-il. « Ça te dérangerai de venir dormir avec moi cette nuit ? » Se reprit-il alors.
- Avec plaisir. Mais je te préviens... Je dors nu.
Son petit ami rougi à la précision, avait-il bien fait finalement de lui demander de dormir avec lui ? Il avait besoin de sa présence c'est vrai, mais ce n’était peut être pas encore le moment de sa première fois. Après tout était-il prés ? Se sentait-il près surtout ? Et si les enfants se réveillaient pendant la nuit et qu'ils les surprenaient... Mais en même temps s’ils devaient attendre de ce retrouver seuls tout les deux pour le faire, ils ne feraient jamais rien avant la majorité des jumeaux et ce n’était pas pour tout de suite... Son esprit vagabondait sur ses propres pensées quand il se retrouva nez à nez avec un torse puissant qu'il avait déjà appris à reconnaître. Le bassiste semblait avoir chaud et avait enlevé son pull et son T-shirt apparemment sans raison évidente puisqu’il se dirigeait à présent dans une pièce pour en ressortir une seconde plus tard avec un verre d’eau. « Pardonne-moi, je suis un piètre maître de maison... Tu veux boire quelque chose ? » Dit alors le musicien devant le regard fixe du serveur. Le dit serveur balbutia deux ou trois mots et termina précipitamment sur un « La salle de bain ? » Toshiya lui désigna une pièce et le vu s’y précipiter sous ses yeux surpris. Qu'est-ce qui étaient passé par la tête du jeune homme ? Il l’avait regardé fixement et après c'était littéralement enfuis...
Il baissa le regard sur lui-même et un semblant d’explication lui arriva à l’esprit. Faisant comme à son habitude, il avait enlevé ses affaires en trop en rentrant, sans ce douter un instant que cela perturberait son petit ami. Jin avait-il pensé que cette nuit il tenterait quelque chose à son encontre ? Il sourit à cette idée forte intéressante, alors que lui-même n’y avait pas songé, pensant qu'après les événements de la journée Jin serait épuisé et pas d’humeur câline, surtout pour une première fois. Surtout avec les jumeaux à côté, ça devait peut être le bloquer un minimum, après tout s’ils les réveillaient, ils seraient beaux tout les deux. Il alla dans sa chambre et en ressorti avec un large maillot, Jin se tenait face au miroir vêtu simplement de son caleçon et pour la première fois de la soirée Toshiya senti son bas ventre se serrer, il était absolument parfait, pas une once de graisse, même plutôt un peu maigre et le bassiste avança vers lui de façon hypnotique avant de se forcer à se reprendre et passa le maillot au dessus de la tête de son petit ami qui sursauta.
- Mets ça ou je ne répond plus de moi. Ajouta-t-il pour la forme mais très sérieusement.
- Haï.
Arrivé devant la chambre, le médecin leur dit d’y aller un par un et qu'ils pouvaient laisser la porte ouverte. Maria pris son souffle et entra dans la pièce après avoir serrée la main de son frère aîné. Jin ne pu se résoudre à laisser sa sœur seul et rentra à son tour. L’homme dans le lit n’était plus qu'une pâle image de ce qu'il avait été et Maria recula de quelques pas. Elle s’avança alors vers la main tendu de son père et la prit dans la sienne. C'est là que tout bascula, Seto entra dans la chambre en hurlant un « Ne touche pas à ma sœur ! ». Jin souleva son frère, qui se précipitait sur son père, haineux, et lui demanda de garder son calme sinon il ne le lâcherait pas. Leur père le regardait tendrement serrant la main de sa fille avec un peu trop de force et la petite fille grimaça en silence. « Tu lui fais mal ! » continua Seto, « J’aurais voulu que tu sois mort ! ». Il gesticulait tant que Jin le lâcha sans faire exprès et Toshiya entra dans la pièce, prenant Seto contre lui et l’emmenant dans le couloir. Maria s’échappa de la poigne de son père et s’enfuit à la recherche de son jumeau, entendant juste le « Pardonnez-moi. » de son père mourrant. Elle se retourna à la porte et lui dédia un sourire tendre mais un peu crispé, lui faisant comprendre qu'elle lui pardonnait, avant de disparaître.
- Tu ressembles tellement à ta mère. Murmura alors l’homme. « Les jumeaux tiennent plus de moi... Je t’en pris, explique-leur que je m’en veux de ne pas les avoir vu grandir, de ne pas avoir était là, pour eux, comme un vrai père. »
- Je leur dirais.
- Tu as fais d’eux de beaux enfants... Pardonn...
- Ne me le demande pas... Ils sont jeunes, eux ils pourront te pardonner. Mais moi je t’ai vu, tu sais. Je m’occuperai d’eux comme je le dois et un jour peut être je te reverrais comme le père que j'ai connu... Mais jusque là tu n’as pas le droit de me faire cette demande.
- Je comprends. Je voulais juste les voir et leur demander pardon, mais je n’attendais pas de réponse. De ta part non plus. Je voulais vous voir une dernière fois. Termina-t-il. « L’homme que j'ai vu est ton ami ? Il ressemblait étrangement à un homme qui fut mon frère. Je t’en pris fais-le entrer. Puis partez et vivez une belle vie tous les trois.
Jin sorti sans comprendre de quel frère il parlait, son père étant orphelin. Il se dirigea vers son petit ami qui était un genou à terre devant Seto et lui dit que son père voulait le voir. Toshiya le regarda surpris et se leva pour aller dans la pièce. Il referma la porte derrière lui comme le père de Jin le lui demanda et s’assit sur la chaise près du lit.
- Vous ressemblez beaucoup à votre père Hara San.
- Nani ? S’exclama le bassiste complètement à côté de la plaque.
- Je suis orphelin, mais quand j'ai eu douze ans une famille m’a adoptée et mon élevée comme leur fils. J'étais un garçon dur et je pense qu'ils ont regretté leur choix et un jour je me suis enfui avec une cousine lointaine de mon frère, une jeune femme dont il était très proche. Il n’a jamais supporté notre union et a coupé les ponts. Je n’ai pas vécu avec lui non plus, mais son visage reste gravé dans ma mémoire et vous lui ressemblez de façon étonnante...
- Je sais. Répondit-il enfin réalisant qu'il parlait à l’homme que sa mère lui avait demandé de voir. Il compris aussi qu'il avait des liens de sang, même lointain avec les trois personnes qui l’attendaient derrière la porte.
- Vous semblez très proche d’eux. Vous les connaissez depuis longtemps ?
- Quelques semaines, s'était une rencontre fortuite en réalité et je n’ai apprit que j’avais une famille cachée que depuis deux jours... Mais je n’avais pas pensé que s'était eux, ma mère m’avait parlé de trois enfants de bas âges et Jin et moi n’avons pas beaucoup d’écart que ça.
- Sa mère et moi nous nous sommes enfuit car elle était enceinte et que nous nous aimions de tout notre cœur, nous avons eu une belle vie tout les trois et puis il y a eu les jumeaux. Je t’épargne les détails, mais sa grossesse fut difficile, puis elle est tombé malade et en est morte.
- Et vous avez fait des bêtises.
- Un peu avant la mort de ma femme, ta mère nous a appelé, elle voulait que son fils unique rencontre sa famille, et nous nous sommes vu, c'était une femme charmante mais qui parlait un peu trop.
- Oui c'est bien ma mère ça.
Son oncle sorti une photo de sous son oreiller et la lui tendit. Toshiya y reconnu sa mère, plus jeune, elle entourait une femme assise avec deux bébés dans les bras, avec un homme souriant et devant eux se tenait deux adolescents se souriant gentiment. Le bassiste se reconnu tout de suite à l’âge de 20ans et le deuxième garçon devait être Jin. Il souri. Et se rendit compte qu'il ne se souvenait pas de cette rencontre, sa mère lui avait juste dit qu'ils allaient voir des amis de famille mais rien de plus.
- Ca va peut être vous choquer, mais j’aime votre fils de tout mon cœur.
- Et j'ai vu dans ses yeux, comme ceux de sa mère, qu'il vous aimait aussi. S’il est heureux, que ce soit homme ou femme, cela m’importe peu. Prenez soin d’eux Hara San.
- Je vous le promet.
- Je suis fatigué...
- Je vous laisse, j'ai été ravie de vous connaître malgré les circonstances.
- Prenez soin d’eux... Murmura-t-il en fermant les yeux...
Le bip insistant qui retenti alors fit peur à Toshiya. Une foule entra alors, le bousculant, infirmier et médecin entouraient rapidement le lit, mais ne firent rien, il était déjà trop tard. Le jeune homme sorti alors, apercevant les jumeaux qui jouait avec une infirmière. Jin se tenait livide sur le devant de la porte et fondit brusquement dans ses bras. Il y resta un long moment en pleurant doucement, puis releva la tête et fixa son petit ami, quand une bombe brune passa devant eux et se rua sur le corps inerte du défunt. C'était Seto qui hurlait et pleurait en même temps, Maria s’avança vers lui mais le petit garçon la repoussa et regarda son père.
- T’AVAIS PAS LE DROIT DE MOURIR... T’AVAIS PAS LE DROIT DE NOUS ABANDONNER ENCORE UNE FOIS... J’T’ES MENTI PAPA... PAPA, REVEILLE TOI... PAPA, JE T’AIME !
Jin s’approcha de son frère et s’assit sur le lit le prenant dans ses bras.
- Tu sais Seto, malgré tout ce qui c'est passé, je lui ai pardonné depuis longtemps... Mais par fierté... Mais par fierté je ne lui ai pas dit... Je voulais qu'il souffre, comme nous avions souffert... Mais je l’aimerez toujours... Il était notre père. Regarde son visage, Seto. Il savait que tu l’aimais, que toi, Maria et moi serions toujours ses enfants... Il est parti en paix. Et même si tu ne lui as pas dit que tu l’aimais, même si tu ne lui a pas dit que tu lui pardonnais, il le savait.
- Je sui désolé de vous dire ça dans ces conditions, mais nous devons parler de ce que vous voulez faire du corps. Dit soudain le directeur de l’hôpital dans un toussotement gêné.
Toshiya prit les choses en main, laissant les trois frères et sœur se réconforter l’un l’autre, après avoir consulté Jin sur ce qu'il voulait. Il accompagna l’homme dans son bureau et il y resta pendant plus d’une heure avant de retrouver les trois personnes les plus chers à son cœur. Seto s’agrippa à sa main directement, le petit garçon avait pleuré et à présent il regrettait tout ce qu'il avait dit à son père. Maria était dans les bras de son frère aîné, elle semblait être dans le même état et ne parlait plus. Finalement ils allèrent jusqu’à la voiture, Jin monta à l’arrière pour rester près de sa sœur. Et le bassiste mit le moteur en route après avoir installé Seto à l’avant. Le chemin se fit en silence, le serveur s'était endormi de la même façon que son frère et sa sœur et il se réveilla quand la voiture s’arrêta. « Où sommes-nous ? » Demanda-t-il en ne reconnaissant pas le lieu. Toshiya lui expliqua qu'il était dans son parking et que cette nuit ils iraient dans son appartement qui était le plus près. Jin ne dit rien de plus et porta Maria tandis que le brun prenait Seto contre lui. Et le petit cortège pris l’ascenseur, puis Tochi lui indiqua la chambre d’amis et ils déposèrent les jumeaux sur un premier futon. Le bassiste se dirigea vers une grande armoire et en sorti un deuxième, qu'il installa pendant que Jin déshabillait les enfants. Dix minutes plus tard, ils étaient tout les deux debout dans le grand salon du brun, incertain de ce qui allait suivre.
- Jin, il faut que je t’avoue...
- J'ai tout entendu, j'étais derrière la porte.
- Tiens regarde. Dit-il en sortant la photo de sa poche arrière. « Tu étais déjà mignon. »
- Tu étais pas mal aussi dans le genre petit homme hirsute. Je me souviens pas de cette journée... Même malade, ma mère était radieuse au côté de mon père.
- C'est vrai que tu lui ressembles beaucoup, surtout avec ses cheveux coupés à la garçonne.
- Elle avait fait ça sur un coup de folie, c'était elle qui coupait mes cheveux quand j'étais enfant. Mon père avait rigolé parce que de dos elle s'était ratée, c'est la dernière fois que je l’ai vu rire, l’état de ma mère c'était aggravé, elle nous a quitté quelques jours après et mon père c'est éteint lui aussi, mais pas de la même manière...
- Si ça te fais trop mal, ne me raconte pas. Dit Toshiya en lui prenant les mains. « Tu as sûrement sommeil, je vais te montrer ma chambre, je dormirais sur le canapé. »
- Non ! S’écria-t-il. « Ça te dérangerai de venir dormir avec moi cette nuit ? » Se reprit-il alors.
- Avec plaisir. Mais je te préviens... Je dors nu.
Son petit ami rougi à la précision, avait-il bien fait finalement de lui demander de dormir avec lui ? Il avait besoin de sa présence c'est vrai, mais ce n’était peut être pas encore le moment de sa première fois. Après tout était-il prés ? Se sentait-il près surtout ? Et si les enfants se réveillaient pendant la nuit et qu'ils les surprenaient... Mais en même temps s’ils devaient attendre de ce retrouver seuls tout les deux pour le faire, ils ne feraient jamais rien avant la majorité des jumeaux et ce n’était pas pour tout de suite... Son esprit vagabondait sur ses propres pensées quand il se retrouva nez à nez avec un torse puissant qu'il avait déjà appris à reconnaître. Le bassiste semblait avoir chaud et avait enlevé son pull et son T-shirt apparemment sans raison évidente puisqu’il se dirigeait à présent dans une pièce pour en ressortir une seconde plus tard avec un verre d’eau. « Pardonne-moi, je suis un piètre maître de maison... Tu veux boire quelque chose ? » Dit alors le musicien devant le regard fixe du serveur. Le dit serveur balbutia deux ou trois mots et termina précipitamment sur un « La salle de bain ? » Toshiya lui désigna une pièce et le vu s’y précipiter sous ses yeux surpris. Qu'est-ce qui étaient passé par la tête du jeune homme ? Il l’avait regardé fixement et après c'était littéralement enfuis...
Il baissa le regard sur lui-même et un semblant d’explication lui arriva à l’esprit. Faisant comme à son habitude, il avait enlevé ses affaires en trop en rentrant, sans ce douter un instant que cela perturberait son petit ami. Jin avait-il pensé que cette nuit il tenterait quelque chose à son encontre ? Il sourit à cette idée forte intéressante, alors que lui-même n’y avait pas songé, pensant qu'après les événements de la journée Jin serait épuisé et pas d’humeur câline, surtout pour une première fois. Surtout avec les jumeaux à côté, ça devait peut être le bloquer un minimum, après tout s’ils les réveillaient, ils seraient beaux tout les deux. Il alla dans sa chambre et en ressorti avec un large maillot, Jin se tenait face au miroir vêtu simplement de son caleçon et pour la première fois de la soirée Toshiya senti son bas ventre se serrer, il était absolument parfait, pas une once de graisse, même plutôt un peu maigre et le bassiste avança vers lui de façon hypnotique avant de se forcer à se reprendre et passa le maillot au dessus de la tête de son petit ami qui sursauta.
- Mets ça ou je ne répond plus de moi. Ajouta-t-il pour la forme mais très sérieusement.
- Haï.
A suivre...
Yattaaaaaaaa
quatrième chapitre fini^^... Je suis contenteuh ! Et pour le prochain
chapitre... Qu'est-ce que vous penseriez d’un petit lemon ? Tout chaud
tout beau tout bien préparé par mes petits soins discrets^^
Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii. En tout cas je suis un peu triste le papa
de Jin il est mort, il avait l’air gentil mais on le remercie de nous
avoir mis au monde mes trois petits chouchous de cette fic... Oui je
sais ils sont imaginaires, mais que voulez-vous je les aime comme s’ils
étaient réels. Donc attendons voir la suite :D
[Chapitre 5]
[Chapitre 5]