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Titre : Pour qu'un jour, quelque part... Quelqu’un se souvienne 2
Auteur : karya mail : karya_jap@msn.com
Pairing : Ne voyons nous pas se profiler un SakitoXHitsugi??? Peut être... Peut être pas... Je ne me suis pas encore décidé lol
Rating : imagination toujours trop fertile de l’auteur, et toujours sérieux.
Commentaire : nous voila dans la vie des Nigthmare, avec l’arrivée de Saku jeune femme métisse Eurasienne qui a chambouler l’existence de nos cinq charmants musiciens... Que va-t-il donc se passer après la declaration d'amour de Sakito? Comment va donc réagir Hitsugi ? Vous le saurez surement dans ce chapitre (je préfère laisser planer le mystere lol)


Pour qu'un jour, quelque part... Quelqu’un

se souvienne

Chapitre 2




Marchant dans le couloir froid, Yomi se rendit compte d’un seul coup qu'il avait omis un détails, pourtant important, en partant. C'était bien beau de se donner un style personnel sur scène, mais avoir les pieds nu dans la rue n’était décemment pas une expérience qu'il souhaitait tenter. Il rebroussa chemin pour voir Ruka dévaler les escaliers, poursuivi par un Ni~ya et il souleva un sourcil de surprise, oubliant juste un instant ces pieds de plus en plus froid. Se reprenant, il haussa les épaules et repris sa marche, ça ne le concernait pas après tous. Arrivé à la porte de leur salle de répétition, il entendit soudain la voix de Sakito et là aussi, resta perplexe... Mais que ce passait-il dans leur groupe ces temps ci c'était le monde à l’envers. S’en voulant un petit peu d’être ainsi spectateur involontaire de leur intimité, il recula d’un pas avant que sa curiosité prenne le relais, mais plus aucun son ne lui parvint jusqu’a ce que la porte s’ouvre sur Sakito qui lança un « J’ai compris. », en le regardant droit dans les yeux. Puis le guitariste s’enfuit en courant presque, ses affaires sous le bras et Yomi ouvrit la porte plus grande. Le spectacle qu'il y aperçu le sidéra complètement. Hitsugi était assit à même le sol et semblait perdu dans ses pensées... Qui ne devait somme toutes pas être très agréable... Prenant alors peur, le chanteur s’avança vers son meilleur ami et se décida à s’asseoir à ses coté avant de parler après un long silence.
- Gomen.
- Nani ? Lui répondit son ami complètement ailleurs.
- J'ai écouter sans faire exprès à la porte. C'était involontaire de ma part, je me trouvais juste là au mauvais moment, j’aurais de loin préféré vous laissez cet instant à vous seule. N’obtenant aucune réaction de son ami, il essaya l’humour. « Je suis vraiment tête en l’air il a fallu que je descende les escaliers et que j’approche de la porte d’entrée de l’immeuble pour me rendre compte que je n’avait pas mes chaussures... Regarde j'ai les doigts de pied bleu. » Rit-il en faisant bouger ses orteils.
Décidément son humour n’était pas du grand luxe, puisque d’une part il c'était fait mal à bouger ses pieds ainsi, et que d’autre part Hitsugi était toujours aussi silencieux.
- Hitsugi, tu sais pour ce soir on va annuler, je crois que tu as besoin de réflexion, Sakito a fait le premier pas... Alors fais le deuxième, quoi que tu penses, tu te dois de lui répondre soit de manière négative, soit de manière positive. Tu te dois de réfléchir à tes propres sentiments...
Il se leva alors, prenant bien soin cette fois de remettre ses chaussures et sorti bien vite dans la rue. Le temps était pluvieux et humide mais il s’en fichait, il aimait bien la pluie, il entendait déjà Hitsugi lui dire de bien se couvrir et de ne pas prendre froid... Mais s’il savait qu'il disait ça pour son bien il n’était pas là pour le moment, alors à quoi bon. Le guitariste était vraiment énigmatique, une personne difficile à cerner, lui même avait mit un certain temps pour le comprendre et il lui arrivait de se tromper quand même de temps en temps. Mais il y avait une chose dont le chanteur était certain sur le guitariste à piercing, c'est que même s’il ne s’en était pas rendu compte seul, il tenait énormément à Sakito. Des qu'ils parlaient ensemble de leur ami, la voix de Hitsugi s’adoucissait à l’évocation du brun, il prenait son parti même quand cela n’était pas nécessaire et souriait gaiement quand leur ami faisait le pitre. C'était vraiment un sentiment à part entière qu'il éprouvait pour Sakito. Et le fait qu'il croit que lui et Hitsugi était un couple le faisait bien rire, le brun n’avait décidément rien compris à leur relation, surtout que Yomi était purement hétérosexuel, alors que son meilleur ami était bi. C'était quand même le blond qui était le plus en droit de s’inquiéter pour sa vertu. Eclatant de rie dans la rue, il se fit remarquer par plusieurs promeneur avant de tomber nez à nez avec Sakito.
- J’aimerai te parler. Lui lança-t-il sèchement.
- Ca tombe bien moi aussi. Répliqua-t-il sur le même ton.
- Arrête de toujours coller Hitsugi. Je sais très bien que tu n’est pas intéresser par lui, alors laisse sa chance aux autres.
- A toi plus précisément.
- Oui.
Au moins il ne le nie pas, pensa Yomi.
- A présent, c'est moi que tu vas écouter. Enchaîna le blond le plus sérieusement du monde. « Il est hors de question que j’arrête de coller Hitsugi... Laisse moi parler... » Reprit-il en le voyant ouvrir la bouche. « A présent moi aussi j’en ai marre. Si tu veux avoir mal pour quelque chose qui n’existe pas, soit. Mais je t’interdis de le mêler à ça. Hitsugi et moi on ne forme pas un couple et on ne n’en formera jamais un, mais tu n’as aucun droit sur notre relation. On a toujours étaient là l’un pour l’autre dans les moment difficiles, entre nous c'est a la vie à la mort. Mais ce qui existe entre lui et moi, ce n’est juste que ce même lien unique qu’éprouverait deux frères inséparables et quoique tu fasses, quoique tu dises, tu n’arriveras pas a briser ça. On a besoin l’un de l’autre c'est comme ça, point final. Et si tu veux vivre une histoire avec lui... Ce qui me feras grandement plaisir... Il faut que tu accepte notre lien. »
- C'est la première fois que tu me parles aussi longtemps et de façon si sérieuse, tu sais.
- Eh oui ! Je ne suis pas seulement un gamin puérile... Mais à présent c'est à doit de décider. Moi je rentre chez moi... Alors à demain.
- Yomi ! S’écria alors Sakito en le voyant partir, et se fichant des regards désapprobateurs des gens qui croisait son chemin. Son ami se retourna et il continua. « Arigatô. »
- Ne me remercie pas. Ce n’est pas pour toi que je le fais... Mais pour lui.
Au moins c'était clair. Pensa le brun. Yomi était capable d’enduré beaucoup, mais il ne fallait pas s’en prendre à son meilleur ami.

**********



On était mercredi, il était vingt heures et il s’ennuyait à mourir. D’habitude il était avec Hitsugi à cette heure là, et il s’excitait tous les deux sur les jeux vidéos. Enfin il devait plutôt avouer qu'il s’excitait et que son meilleur ami, lui, restait d’un calme olympien, enfin du moins quand il ne riait pas sur l’attitude pitoyable du chanteur. Décidant que la nuit était faite pour s’amuser, il prit une veste légère et s’en alla dans la nuit tombée, il avait son portable, ses papiers, un peu d’argent, c'était parfait pour un petit voyage vers l’inconnu. Sans s’en rendre compte ses pas l’emmenèrent devant une rue commerçante, une petite rue de quartier qui se finissait en impasse et que seul les habitués devait réellement connaître, c'était assez loin de chez lui. Il y était arrivé à force de marcher au hasard et se décida à s’arrêter à un pub un peu plus loin, l’enseigne était de type européenne, et l’endroit ressemblait plutôt au petit café français qu'il avait vu il y a longtemps en photo à l’école... Mais après tout pourquoi pas, ses nouvelles expériences lui apportaient toujours l’imagination et même s’il venait de finir leur nouvel album ça ne l’empêchait pas d’avoir d’autres idées. De plus cela ferait plaisir à Sakito, à qui, il s’en rendait compte après coup, il n’avait pas dit que des choses franchement agréables. Mais en même temps le guitariste l’avait bien cherché et il espérait de tout son cœur qu'il lui avait fait prendre conscience de certaines choses.
Ouvrant la porte, la première chose qu'il vu fut Saku. Son cœur fit un bon dans sa poitrine, lui qui pensait ne jamais la revoir cela lui faisait du bien de la voir de façon si imprévu. Omettant d’entendre, les « bienvenues » qu'on lui présentait, il fonça dans le fond de la salle et posa sa main sur la place en face de la jeune femme, attendant qu'elle remarque sa présence. Mais elle ne le vit pas. Elle était concentrée sur le dessin qu'elle était en train de faire, Yomi sourit, c'était Hitsugi en SD et plutôt bien fait en plus. « Tu dessines vraiment bien ». Saku leva enfin la tête et reconnaissant l’homme devant elle répondit du tac au tac « Pour une européenne c'est ça ? » Réponse immédiate de Yomi : « Non, par rapport à moi » puis il éclata de rire, avec Saku ça serait toujours des combats de mots entre eux, il le sentait. Profitant du fait qu'elle lui tendit le siège en face d’elle, du pied, il s’y assit. Et ce n’est que quand elle enleva ses écouteurs qu'il se rendit compte de la musique qui en ressortait, à son point de vue personnelle c'était du Dir en Grey. Finalement elle devait aimer le rock japonais, alors qu'il avait cru le contraire en la voyant s’ennuyer ferme à leur propre interview. Ou c'était peut être leur groupe qu'elle n’aimait pas, tout simplement. Elle rangea son attirail de dessin et Yomi passa sa commande, au serveur.
- Tu n’es pas avec ton acolyte ?
- Il avait besoin d’être seul. Il se tu le temps d’avoir sa commande et en bu une gorgée. « On vient de lui faire une déclaration et il ne sait pas quoi répondre, j’espère qu'il prendra la bonne décision... J'ai failli tout faire capoter avant que tous ne commence, parce que la personne qui lui a fait sa déclaration était jalouse du lien qui nous uni Hitsu et moi. C'est vrai qu'on pourrait croire que nous formons un couple, mais en fait on est simplement de très grands amis. Tu sais, moi-même au début j'ai eu un peu du mal avec notre lien mais on se considère comme des frères. C'est un lien très fort que je n’ai jamais connu avec personne d’autre, on ce soutien, on s’épaule, on résout nos coups de blues, j’aurais beaucoup de mal à vivre sans sa présence. Ca serai comme si... Comme si mon cœur se brisait... Comme si... »
- Comme si ton âme avait perdu sa sœur... Murmura Saku très sérieusement.
- Oui, exactement... Excuse-moi, je dois t’embêter avec ça. Je ne suis pourtant pas du genre à déballer ma vie a une quasi inconnue, mais c'est comme si j'étais persuadé que tu pouvais me comprendre...
- Je suis la dernière de ma famille. Il y a encore très peu de temps, en plus d’Amy... J’avais un frère, Shun... Un demi-frère lui aussi, mon père n’a pas fait les choses à moitié, il a aimé trois femmes aussi différentes que le jour et la nuit. Il y a eu Amy, la Japonaise, puis Shun, le métisse afro-japonais et moi, Saku, l’Eurasienne. Mon frère et moi étions le jour et la nuit, j'étais sa lune et il était mon soleil, et on possédait ce lien irremplaçable dont tu me parle.
- La question va paraître indélicate, mais comment est-il mort ?
- Il y a de cela plus d’un an, on se rendait chez ma mère pour les fêtes, mon frère revenait d’une soirée un peu trop arrosée et dans un tournant un peu trop rude, la voiture a dérapé et on s'est planté dans un très grand fossé, j'ai cru que la voiture volait... Ça en était presque grisant jusqu’à ce que je ne m’évanouisse. Quand je me suis réveillée j'étais sur une civière, j’entendais ma sœur crier de douleur, mais aucune trace de mon frère, et j’avais l’impression d’avoir perdu quelque chose de très précieux. Le lien s'était brisé et je me sentais vide, quand un pompier m’a vu réveillée, il a accouru vers moi et je lui ai dit « Mon frère est mort. » Ce n’était pas une question, je le savais et je n’ai pas versé une larme. Le pauvre homme ne savait pas quoi dire mais moi je n’avais pas besoin de sa pitié.
- Je suis désolé Saku. Ne relevant pas le fait qu'il sache son prénom, elle lui répondit calmement.
- C'est la première fois que je parle de l’accident. Parce que je savais qu'on ne me comprendrait pas. Mais avec toi, c'est différent, tu as Hitsugi. Je n’en veux pas à Shun, même s’il a était responsable de l’accident. Amy non plus, même si elle en a perdu ses jambes. J’ai même eu beaucoup de chance, je n’ai que deux ou trois cicatrices, rien de plus. On a pas pu sortir mon frère de la carcasse, il a brûlé avec elle, de lui je n’ai voulu garder que deux choses, une photo de nous trois, et cette bague. Dit-elle en sortant la bague de turquoise de son col. « Elle était sous le sapin de ma mère, il comptait me l’offrir... Le bleu était sa couleur préférée... »
- C'est vraiment triste, et tu dois te sentir très vide à présent.
- Shun était ma joie, comme tu l’es pour Hitsugi. Mon conseil te paraîtra stupide, mais n’en veux pas a Sakito d’avoir peur de ce lien très fort qui vous unis toi et Hitsugi, mais explique lui bien la situation.
- C'est ce que j'ai fais, même si c'était un peu durement, je m’en veux de l’avoir fait souffrir, tu sais... Mais attend comment sais-tu que c'est de Sakito dont je parle ? Demanda-t-il soudain surpris.
- Certains regards ne trompent pas... Répondit-elle mystérieusement. « Et je suis sur que si tu le soutien, ton meilleur ami prendra la bonne solution. »
- Tu as raison, je vais aller le voir. Merci à toi...
- Mais de rien, finalement tu n’as pas l’air si idiot que tu le paraît. Rigola-t-elle. « Allez va ! »
- Arigatô.



**********



Sortant à grand pas, il se rendit compte dix minutes plus tard qu'il n’avait pas pris son numéro de téléphone. C'était une chose de la rencontrer par hasard une fois, mais deux fois c'était quasiment impossible et donc trois fois de suite, ça c'était carrément irréalisable même avec la fameuse doctrine « jamais deux sans trois ». Il fit demi-tour, mais en regardant à travers la vitre du café, il vu qu'elle avait disparu de l’endroit, ce qui était fort regrettable pour lui. Il reprit alors le chemin piteusement et se rendit chez Hitsugi, la lumière était allumée, preuve qu'il était bien rentré et il douta un instant sur le fait que Sakito soit là, lui aussi. Tentant le tout pour le tout et s’inquiétant pour son meilleur ami, il se décida tout de même d’aller sonner, s’il était occupé cela présagé quelque chose de bon et il repartirait ravie. Et si c'était le contraire... Ils leur faudrait parler sérieusement... Et après faire un bon somme histoire de se remettre de ces trois conversations sérieuse réuni en une seule et unique journée. En un mot : é-pui-sant. Montant les escaliers quatre à quatre, il sonna à la porte qui s’ouvrit bien vite sur un guitariste tenant sa guitare à la main. Emblème mythique des fans en furie, rit-il intérieurement, avant de pénétrer dans l’appartement à la suite de son ami. Il n’avait pas l’air d’être en grande forme le Hitsugi, mais il avait aussi de bonne raison. Peut être pensait-il que ce baiser inopiné ne se reproduirait plus, alors que ça pouvait se passer tout autrement.
L’appartement de Hitsugi était plutôt grand, avec ses deux chambres, sa cuisine américaine avec le bar et l’immense salon... Trop vide au goût de Yomi. C'était même lui qui avait décoré ses murs de photo noir et blanc et de tableaux multicolores, il avait essayé de le faire réagir en le faisant et tout ce que son ami lui avait dit c'était que ça ne s’accordait pas parfaitement, mais que ça avait du style. Par contre les photographies, il les aimait beaucoup, elles étaient de l’artiste Kuriamo Yuki, dans le genre intimiste et sombre, tout à fait le style du guitariste et puis c'était les photo de sa ville natale, alors quand Yomi les avait vu, il les avaient achetées directement, Kuriamo San avait même voulu lui faire un prix car Yomi connaissait le leader de Dir en Grey, l’homme qui était l’amant de l’artiste, mais le chanteur avait refusé, pour lui c'était un art à part entière. Et il c'était fait de Kuriamo San un ami, sans trop savoir comment, mais le jeune photographe était vraiment fort sympathique et simple qui plus est. Et puis il avait un sourire amical et sincère. Pour en revenir à son meilleur ami, quand il le vit poser sa guitare à même le canapé, il se douta que quelque chose clochait, il avait une attitude de zombie. S’installant sur son tabouret fétiche, il s’adossa au comptoir et regarda fixement son ami, de nouvelle partition trônant à ses côtés... Encore du travail en perspective, pensa-t-il alors.
- Ca fait dix minutes que tu me fixes Yomi.
- Une amie m’a fait prendre conscience que je n’aurais pas du te laisser seul. Tu vois de quoi je parle bien entendu.
- Ce n’est rien. Il a juste voulu me faire réagir.
- Et tu réagis ? Tu sais j'ai dit des choses pas très agréables à Sakito après ce qui c'était passé et j'ai vu qu'il éprouvait de réels sentiments pour toi. Mais toi, dans cette histoire... Que penses-tu de Sakito ?
- C'est un très bon ami...
- Mais encore ? Renchéri le blond.
- C'est un musicien que je respecte énormément, un très bon guitariste, un homme intègre, peut être un peu trop grossier par moment...
- Mais qu'en penses ton cœur Hitsugi ? C'est lui que je veux entendre.
- Mon cœur ?
- Oui tu sais cet organe vital, qui bat dans ta poitrine. Celui qui te dit que tu existes et que tu as des sentiments en toi. Ironisa le chanteur.
- Il a été bouleversé par la déclaration... Et il a battu plus fort pendant un baisé qu'il a trouvé trop cour. Tu sais que j'ai toujours était attiré par Sakito, tu la même su avant moi... Mais je ne pensais pas... Je ne pensais pas...
- Qu'il pourrait t’aimer... Termina son ami.
- Je ne sais pas si je suis prêt pour une relation...
- Qui ne tente rien n’a rien. Rien ne t’empêche de le voir seul par moment. Rien ne t’empêche non plus, de l’aimer...
- Je... Tu as raison. Je vais l’appeler pour sortir et en y allant doucement peut être qu'au fur et a mesure je me sentirais mieux pour une relation plus approfondis.
- Ah ! Je préfère te voir comme ça. Laisse-toi un peu de temps... Laissez-vous un peu de temps même. Mais ne le repousse pas en attendant. Parlez-vous.
- Haï okaasan ! Rigola son meilleur ami, avant que Yomi ne tire la langue.
Finalement Hitsugi s’assit à ses côtés et lui montra ses nouvelles partitions, Yomi reconnaissait le style de son ami entre mille, même s’il semblait avoir du mal à faire un solo de guitare. Il lui avoua que c'était un solo pour Sakito et le blond sourit, c'était une bonne excuse pour leur permettre de se parler seul a seul, entre guitariste on ne pouvait que ce comprendre, et il lui fit part de son idée. Il eut l’agréable surprise de voir le grand guitariste sans expression prédéfinit sourire puis rougir à l’idée, décidément Hitsugi était vraiment intéressé par le brun, c'est indéniable. Pourquoi était-il donc le seul à l’avoir vu... Est-ce que Saku l’avait distingué, elle aussi ? Après tout elle était très bonne observatrice, elle avait déjà vu les sentiments de Sakito. Et lui, pourquoi pensait-il toujours à elle ? Il ne la connaissait que depuis quelques heures, mais il cherchait déjà à la revoir... Y avait-il des chances d’ailleurs ? La porte sonna et il se leva pour aller ouvrir c'était sa seconde maison ici, il pouvait ce le permettre, il ouvrit la porte sur un Ni~ya rougi par le froid de la nuit et interpella Hitsugi.
- On a un bonhomme de neige à la porte, on le laisse entrer ?
- C'est pas la saison, mais bon pourquoi pas. Ria son ami.
- Yomi... Omae wo korusu.
- Mais oui je sais, moi aussi je t’aime mon grand.
Grand c'était le cas de le dire, Ni~ya le dépassait de plus d’une tête d’ailleurs. Il referma la porte et le bassiste s’assit lui aussi au comptoir, le nouveau venu leur expliqua qu'il avait essayé de poursuivre Ruka sans y arriver et que finalement, passant à côté de l’immeuble de Hitsugi il avait tenté sa chance. Son regard s’éclaira quand il aperçu la partition, justement lui aussi avait pensé à quelques accords de basse qui collerait assez bien sur la chanson du guitariste. Pendant ce temps là Yomi se posta sur le balcon, eux et leur capacité à fumer se dit-il... Se penchant soudain sur la rambarde, il cru reconnaître une silhouette dans la rue qui s’engouffrait dans l’immeuble. Plus vite que l’éclair, il rentra, couru dans l’appartement sous les yeux surpris de ses amis et ouvris la porte d’entrée avant de dévaler les escaliers. Manquant renverser la personne qu'il avait, finalement, parfaitement reconnue, il lui dédia un grand sourire qui ne fut répondu que par un haussement de sourcil ponctué d’un « encore toi ! » que l’on pouvait penser surpris, avec beaucoup de bonne volonté. Il lui proposa alors, pour se faire pardonner, un café, qu'elle accepta transi de froid, il lui pris son carton à dessin des mains et s’engouffra dans l’appartement de Hitsugi encore ouvert après le départ de la tornade blonde. Ses deux amis le virent arriver avec un grand carton à dessin noir, ne comprirent rien tout d’abord, avant de voir arriver la jeune fille.
- Personne ne lui a appris la politesse ? Déclara-t-elle soudain.
- J'ai tenté, mais rien n’y fait. Répondit aimablement Hitsugi en lui prenant son manteau.
- Apparemment tu es connu... Mais je suis peiné de ne pas faire parti de tes connaissances. S’exclama soudain Ni~ya en grand seigneur offensé.
- Niwa Saku desu.
- Enchanté. Je suis Ni~ya, bassiste et ami de ses deux énergumènes, Niwa san.
- Appelle-moi Saku.
- Saku chan... C'est réellement un plaisir. Tu habites dans le coin ? Tu les as connu comment ? Dit-il en pointant les deux meilleurs amis.
- Je vis sous les combles depuis tout à l’heure. Et le petit blond ici présent, pas très poli et se prenant pour speedy, à reverser ma sœur ce matin dans la rue. Enonça-t-elle souriante.
- Je l’aime déjà ! S’écria Ni~ya. « J’espère avoir le plaisir de te voir à l’une de nos répétitions. »
- C'est proposé si gentiment que je serai folle de refuser cette demande agréable d’un des membres de Nightmare.
- Pourquoi n’est-elle pas aussi gentille avec moi ? Demanda le chanteur déçu.
- Parce que tu es une teigne ! Répondirent Saku et Hitsugi en même temps avant d’exploser de rire.
- Alors comme ça nous sommes voisins. Continua Hitsugi. « Personne n’a jamais voulu de cet appartement, j'ai même failli l’acheter pour en faire un petit studio insonorisé pour la guitare. On dit même, qu'il est hanté...
- Je comprends mieux le prix alors !
Finalement, ils passèrent tout la soirée ensemble, Ni~ya et Hitsu à parler musique et Saku et Yomi à regarder les dessins de la jeune femme. Elle avait vraiment du talent et elle lui expliqua que depuis peu elle était apprentie mangaka, elle avait trouvé ça peu après l’avoir vu au café, on l’avait appelé et c'est pour ça qu'elle s’était vite rendue à l’entretient. Pour c'est vingt et un ans c'était plutôt un bon départ, pensait Yomi en apprenant son âge, et elle semblait passionnée par ce qu'elle faisait. Son regard se posa alors sur les photos accrochées au mur et en s’approchant, elle s’exclama « Mais ce sont les photos de Yuki ! ». Tout le monde la regarda impressionné, la jeune femme avait vraiment beaucoup de culture... Et soudain Ni~ya s’arrêta de parler en apercevant la silhouette de la jeune femme et certains détails de son physique... C'était donc d’elle dont Yomi leur avait parlé lors de la répétition. En tous les cas, il comprenait pourquoi le chanteur était attiré par elle, elle ressemblait à un ange... Si son cœur n’avait pas déjà été pris, il en serait certainement tombé fol amoureux, se dit-il alors. Mais quelqu’un d’autre avait déjà volé son cœur... Et ses pensées.



**********



« Je te hais... Je te hais... Je te hais... Ne pouvez-tu pas simplement me serrer dans tes bras. Me procurer cette chaleur que je ne fais qu’entre apercevoir quand tu me touches rapidement ? Au lieu de ça, je suis seul dans cet appartement trop vide de présence. Trop froid pour mon cœur solitaire... Toi tu préfères sans doute étreindre des femmes stupides qui ne veulent de toi que ton physique et ton argent. Ne peux-tu pas voir que mon âme implore la tienne de l’aimer et de la protéger ? Ça te paraît donc fou qu'un homme comme moi puisse t’aimer... Te chérir pour ce que tu es et non pour ce que tu laisses entrevoir. Tu sembles parfois si froid avec moi. Que suis-je pour toi ? Juste le batteur de ton groupe ? Tu donnes plus d’amour à ton instrument qu'à une personne vivant seulement pour que tu la remarques, même juste un instant éphémère. Mais regarde-moi... Je t’aime... Et mon cœur souffre de ton indifférence. KamiSama... Comme je t’aime... »


A suire...

Comme toujours je suis vraiment à la traîne pour réécrire mes fic sur word, mais je suis de l’ancienne école, j’écris en premier lieu sur du papier avec le bon vieux stylo bic, dans un café à boire ce breuvage amère du même nom, dont je suis dépendante et ma petite cigarette qui attend avec impatience que je l’allume et... Bon d’accord d’accord j’arrête mon blabla et je tape la suite^^ lol

[Chapitre 3]