Titre : Pour qu'un jour, quelque part... Quelqu’un se souvienne 1
Auteur : karya
mail : karya_jap@msn.com
Pairing : Bah y’en a pas encore na ! :p En fait c'est juste que j’aime pas donner à l’avance mes couples c'est tous^^
Rating : imagination trop fertile de l’auteur, et sérieux.
Commentaire : Ma première fic à chapitre de Nightmare... L’idée est subite, imprévue et surtout incompréhensible, mais elle est là et c'est bien^^ Comme à mon habitude, il y aura le groupe, des personnages venue du fin fond de mon imagination (débridé) et plus si affinité... Comment ça je fais toujours dans le plus si affinité ? Oui mais c'est nettement plus marrant non ?
Pour qu'un jour, quelque part... Quelqu’un
se souvienne
Chapitre 1
se souvienne
Chapitre 1
-
« Cher Yomi... bla bla bla..., ta voix est si belle, bla bla bla...
Mais quelque chose me perturbe, pourquoi es-tu toujours nu-pieds ? bla
bla bla... Une fan. » C'est si perturbant que ça ? Finit par demander
le petit blond.
- Au moins tu es sur qu'on se souvienne de toi pour quelque chose. Rigola Sakito.
- Toutes ces lettres reviennent toujours sur le sujet de mes pieds.
- C'est qu'ils sont beaux. S’esclaffa Ruka.
- Mais oui, c'est ça, fichez-vous de moi en plus... Bouda le chanteur.
- Tu pouvais aussi, ne pas lancer cette mode. Dit une voix en entrant dans la pièce.
- J’attendais un soutien de ta part, Hitsugi. Répondit son ami. « Tu es en retard, ça te ressemble pas. »
- Je me suis fait acculé par des fan hurlantes et j'ai failli renverser une fille en fauteuil roulant en essayant de m’enfuir. Son amie m’a aidé pour tous remettre en place et sans un regard m’a montré une sortie discrète pour vous rejoindre. Une fille étrange d’ailleurs.
- Aussi étrange que toi ? Ironisa Ni~ya. « Tu t’es déchaîné pour cet interview dis donc. » Termina-t-il en montrant la tenue du guitariste.
- J’ai fait de mon mieux ! Sourit gentiment son ami.
- Si tout le monde est là, on pourrait peut être y aller. Lança sèchement Sakito.
Les cinq Nightmare sortirent alors de leur petite pièce personnelle et aillèrent en souriant vers la grande salle d’interview. Pour une fois c'était une interview publique et ils s’installèrent chacun à leur place, Yomi au milieu, tout excité devant son micro. Il fit le tour de la salle rapidement, cherchant les deux amies dont Hitsugi lui avait parlé et les repéra bien vite, une japonaise sur son fauteuil roulant à coté de son amie tout de noir vêtu. La Japonaise était dans le style basique, visage clair et rond, yeux et cheveux noirs mi-long attachés en une queue de cheval haute et elle semblait en hystérie total, il ne fallait pas être devin pour se rendre compte que des deux, c'était elle la fan. Son amie était une métisse d’origine européenne, très sombre dans ses habits gothiques, les yeux noirs et les cheveux attachés en une très longue tresse posé à même son épaule, elle ne semblait pas finir, elle devait avoir les cheveux très long et elle avait laissé beaucoup de mèches devant son visage, plus courtes celles-là... Comme si elle se cachait. Perturbé par cette jeune femme si mystérieuse, il n’écouta pas la question qu'on lui posa et Sakito avait enchaîné tout en ce fichant de lui, son sport préféré c'est dernier temps. A l’origine c'était plutôt Ruka qui se déchaînait de la sorte, mais en ce moment il était bien plus sombre, alors que Ni~ya et Hitsugi étaient comme à leurs habitudes.
Le guitariste à piercing se pencha alors vers lui, murmurant quelques paroles à son oreille ce qui fit rire le blond, puis il lui parla un peu plus sérieusement, « Concentre-toi, elle est magnifique d’accord, mais on en a vu d’autre. » Cela le dégrisa d’un coup et il remercia d’une tape son meilleur ami avant de se déchaîner au micro, quand le journaliste lui posa une question sur ses pieds. Sur de lui, il souleva ses jambes et posa ses pieds sur la table immaculée, les gens de la salle hurlèrent et Yomi rit à son tour sur un « C'est encore mieux que si je tirais la langue », vite suivi par la bonne humeur de ses amis. L’interview repris alors, peu à peu, de son sérieux et ils s’activèrent tous les cinq à répondre de manière à peu près cohérente sur leur dernier album. Pourtant la fuite des deux jeunes femmes n’échappa pas au chanteur et il s’enfuit lui aussi littéralement à la fin de l’interview. Prenant ses affaires et un Hitsugi sous son bras, il dit au revoir à la volée et se volatilisa, sans que même le guitariste ne comprenne vraiment les évènements. Ils se faufilèrent par une porte cachée et Yomi se mit à la recherche d’un taxi, courant presque pour prendre celui qui s'était arrêté un peu plus loin. Il se retrouva alors à terre, sous un fracas de fer froissé et lança un « Nani ? », surpris.
- Amy ça va ? S’écria une voix féminine dans une langue inconnue.
- Tu te rends compte Saku, c'est Yomi !!! Répondit l’intéressée.
- Tu me dis ça d’un air niais alors que cet abruti aurait pu te faire mal.
- Je vais bien. J'ai juste besoin d’un peu d’aide pour le fauteuil.
- Daijobu ? Dit alors Hitsugi, arrivé un peu après. « Yomi est encore un gamin... Il n’a pas fait exprès. N’est-ce pas Yomi ? » Renchéra-t-il.
- Haï... Sumimasen. Reprit le petit blond.
- Saku qu'est-ce qu'ils disent ? Demanda Amy.
- Ils s’excusent.
- Oh, mais c'est rien. Dit la jeune femme en direction des deux hommes, un grand sourire aux lèvres, ce qui leurs permit de comprendre ce qu'elle disait, malgré la langue étrangère.
- Je vais vous aider. Dit alors Hitsugi.
- Cela ne sera pas nécessaire. Répondit Saku dans un japonais si parfait qu'il en surpris les deux amis.
- J’insiste...
Il prit Amy dans ses bras, pendant que Saku remettait le fauteuil d’aplomb et la posa délicatement dessus, avant de se reprendre et de la poser directement dans le taxi, qui c'était arrêté fermement pour regarder la scène, ébahis. Saku le remercia d’un signe de tête et plia le fauteuil, vite rangé, par la suite, dans le coffre. L’accident avait amené beaucoup de badeaux, dont des fan qui se pressaient pour voir leurs idoles et Saku eut un vertige... Comme elle détestait la foule... Elle n’avait qu'une envie, disparaître. Et si pour cela elle devait emmener les deux hommes dans sa fuite, elle le ferait sans regret. Reprenant son coté sociable et serviable, un instant, elle se tourna vers les deux hommes...
- Nous allons à la gare. On peut vous déposer, si vous le souhaitez.
- C'est justement là où on va ! S’exclama Yomi, prenant de vitesse Hitsugi. « Arigatô. »
Saku monta à l’arrière contre la fenêtre entourant Yomi avec Amy et Hitsugi monta à l’avant, et ils s’engagèrent enfin sur la route. La jeune femme en fauteuil commença alors son monologue, qui semblait être habituel chez elle, se dit Yomi en voyant les sourcils de Saku se soulever d’irritation, en plus elle laissait aussi à Saku le soin de traduire ce qu'elle disait. Hitsugi répondait aimablement pendant que Yomi restait silencieux, suivant du regard les paroles qui sortaient de la bouche de tout le monde. Hitsugi le trouvait bizarre, le chanteur était tellement volubile en toutes occasions et là c'était comme s’il était mal à l’aise. C'était un spectacle que le guitariste n’aurait pas voulu manquer, ils allaient devoir avoir une longue discussion tous les deux après avoir laissé les filles à la gare... Quelques minutes plus tard ils arrivèrent à destination et Hitsugi remit une Amy, aux anges, dans son fauteuil, alors que Yomi payait le taxi, c'était la moindre des choses après l’accident qu'il avait orchestré sans le vouloir. Ils restèrent devant la gare sans rien dire puis Amy parla de nouveau, laissant Saku traduire une dernière fois. « Ma sœur et moi-même vous sommes très reconnaissante pour vos efforts, ce n’était vraiment pas obligé, mais vraiment aimable à vous deux. » Hitsugi répondit une nouvelle fois, et Yomi, quant à lui, restait perplexe... Elles étaient sœurs toutes les deux ? Les regardant s’engouffrer dans la gare austère le guitariste repris la parole.
- A présent, tu peux m’expliquer ce qu'on fait ici Yomi ?
- Comment a-t-elle dit qu'elle s’appelait ?
- Saku. Répondit Hitsugi pensant bien que c'était d’elle qu'il parlait.
- Mais non son nom de famille, baka !
- Amy s’appelle Niwa... Si elles ont le même père elle doit s’appeler de la même façon. En tout cas elles sont demi-sœur, c'est indéniable...
- Saku Niwa... On pourrait traduire ça par Jardin Fleuri... Ça lui va bien.
- Ca sonne bien, c'est vrai...
- Elle a la voix grave, juste ce qu'il faut... Si douce... Un peu rauque... Rêva pour toute réponse son ami.
- Saku... Alors tu en penses quoi de mon groupe préféré ?
- Le chanteur est idiot. Rétorqua-t-elle sèchement.
- Yomi ? Je l’adore, mais mon préféré c'est quand même Hitsugi, tu as vu comme il est gentil et doux...
- Au moins lui a un cerveau. Ironisa sa sœur.
- Saku ! S’écria sa sœur indignée. « Yomi ressemble à une poupée je trouve. »
- C'est vrai qu'il a un beau visage et une belle voix... Tiens ton train est à quai... Dit–elle en changeant de sujet.
Elle ne pourrait jamais avouer à sa sœur qu'elle était tombé amoureuse de ce groupe. Pour leurs styles, leur musique et surtout pour le lien qui semblait les unir tous les cinq... Il y avait un temps encore pas si lointain, elle aussi faisait parti d’un lien puissant, un lien de sang. Avant elle ne formait qu'une seule entitée avec eux... Mais à présent que lui restait-il ?... Sa famille était dissoute par la faute d’un homme égoïste, ce père qu’Amy recherchait tant, ce père qui n’avait jamais pris soin d’eux. Elle comprenait pourtant sa sœur, même si elle ne l’approuvait pas vraiment et c'est pour ça qu'elle la laissait aller à Kyoto pour le voir, alors qu'elle restait à Tokyo. Sa vie l’attendait ici, pas là bas. Elle installa Amy dans le train en lui donnant les dernières recommandations d’usages. « Tu attends Tomoko, elle sera à la gare... Et surtout tu reste avec elle, elle te servira de traductrice à ma place. » Amy lui sourit tendrement, habituée à l’inquiétude de Saku, se disant parfois que c'était elle la sœur aînée, et non pas l’inverse. Elle prenait soin d’elle, la soutenait et n’attendait rien en retour, elle était d’une patience exemplaire, c'était un côté de sa personnalité que personne ne connaissait vraiment, tant elle le cachait bien. Ouvrant la vitre, elle lui tendit un ours en peluche rouge, de la taille d’un porte-clefs et Saku l’accrocha à son sac noir sans dire un mot, pour son jeune âge, par moment elle était bien trop sombre, trop renfermée dans ses pensées.
- Ca te feras une autre pointe de couleur. Une pour chacun...
- Ton train part. Fait attention à toi Amy.
- Tu me connais... Promis dès que j’arrive, je demande à Tomoko de t’appeler.
Saku regarda le train s’effacer au loin avant de mettre ses écouteurs et de repartir vers le bon vieux Tokyo, elle avait rendez-vous dans une heure pour visiter un petit appartement où elle vivra seule pour la première fois de sa vie, à vingt et un ans. Sortant de la gare elle ne fit plus attention à la cohue des japonais et monta le son de son baladeur cd, ne voyant pas les deux hommes la regarder. Elle bougea la tête de droite à gauche incertaine sur la direction et sorti son plan, quand elle aperçu une silhouette connue à l’horizon, elle baissa la musique et entendit une voix l’appeler au loin. C'était l’homme qui travaillait pour le promoteur immobilier, elle enleva ses écouteurs et l’écouta l’appeler en fermant les yeux « Niwa san... Niwa san... » c'était comme si elle ne se souvenait pas de son nom, elle aurait été d’humeur joyeuse elle en aurait presque rit, mais la situation actuelle ne le lui permettait pas, puisqu’elle était encore incertaine de sa vie futur. Elle sourit pourtant gentiment à l’homme d’un âge assez avancé, il n’y était pour rien lui. Elle le salua, attendit son salut en retour et l’homme parla enfin.
- Je m’étais dit que vous seriez un peu perdu, Niwa san. Alors comme vous m’aviez dit quel train prenait votre sœur, je suis venue.
- C'est très aimable et je m’en remet à vous.
- Allons-y. Je vous ai trouvé un petit appartement dans le centre, de prix plutôt raisonnable et tout à fait dans le style que vous m’aviez indiqué.
- Très bien allons-y. Mon garant a signé les papiers ?
- Comme vous me l’aviez dit et comme je vous l’avez promis, je ne lui ai pas donné l’adresse.
- Parfait. Je vous suis reconnaissante de cette faveur, je sais que ce n’est pas courant.
- Je serais toujours étonné par votre parfait accent japonais et votre maturité Niwa san.
- Domô.
Elle savait très bien que le vieil homme était aussi gentil avec elle, parce qu’elle était jeune et jolie, et aussi parce que son garant était un homme riche, même si elle-même ne lui demanderait jamais rien. Et puis, après toutes ces belles paroles, ils aillèrent prendre un taxi et Saku signa rapidement le bagne de l’appartement, tout ce qu'elle avait souhaité étant un balcon, cela avait laissé au promoteur une grande marge de manœuvre. L’appartement réduit lui convenait à merveille, le prix était idéal grâce à la rente de sa mère, il ne lui manquait plus qu'un petit boulot pour arrondir ses fins de moi. Elle resta donc seule dans son tout nouvel appartement vide, avant de sortir faire les boutiques, Amy lui avait donner de l’argent pour l'immobilier de son nouveau chez soi, il ne lui restait plus qu'à remplir les lieux de sa présence et de sa personnalité. Certaines affaires à elle allaient arriver dans quelques jours de Paris et elle pourrait enfin souffler un peu, avant de se remettre au travail. Son téléphone sonna alors, Tomoko lui avait envoyer un mail pour lui dire qu'Amy était bien arrivé et Saku s’en senti soulagé. L’idée de laisser sa sœur, handicapée et ne parlant pas japonais, seule, la triturait un peu. Mais Amy était quand même l’aînée et elle avait appris très rapidement à devenir autonome malgré ses jambes immobiles. Elle porta inconsciemment la main à son épaule, puis la glissa vers son pendentif et enfin sur le nounours d’Amy, avant de reprendre enfin sa marche d’un pas rapide sans pour autant allumé la cigarette dont elle avait envie. C'était vraiment pas le moment, se dit-elle en entrant dans un « 100 yen shop ».
- Au moins tu es sur qu'on se souvienne de toi pour quelque chose. Rigola Sakito.
- Toutes ces lettres reviennent toujours sur le sujet de mes pieds.
- C'est qu'ils sont beaux. S’esclaffa Ruka.
- Mais oui, c'est ça, fichez-vous de moi en plus... Bouda le chanteur.
- Tu pouvais aussi, ne pas lancer cette mode. Dit une voix en entrant dans la pièce.
- J’attendais un soutien de ta part, Hitsugi. Répondit son ami. « Tu es en retard, ça te ressemble pas. »
- Je me suis fait acculé par des fan hurlantes et j'ai failli renverser une fille en fauteuil roulant en essayant de m’enfuir. Son amie m’a aidé pour tous remettre en place et sans un regard m’a montré une sortie discrète pour vous rejoindre. Une fille étrange d’ailleurs.
- Aussi étrange que toi ? Ironisa Ni~ya. « Tu t’es déchaîné pour cet interview dis donc. » Termina-t-il en montrant la tenue du guitariste.
- J’ai fait de mon mieux ! Sourit gentiment son ami.
- Si tout le monde est là, on pourrait peut être y aller. Lança sèchement Sakito.
Les cinq Nightmare sortirent alors de leur petite pièce personnelle et aillèrent en souriant vers la grande salle d’interview. Pour une fois c'était une interview publique et ils s’installèrent chacun à leur place, Yomi au milieu, tout excité devant son micro. Il fit le tour de la salle rapidement, cherchant les deux amies dont Hitsugi lui avait parlé et les repéra bien vite, une japonaise sur son fauteuil roulant à coté de son amie tout de noir vêtu. La Japonaise était dans le style basique, visage clair et rond, yeux et cheveux noirs mi-long attachés en une queue de cheval haute et elle semblait en hystérie total, il ne fallait pas être devin pour se rendre compte que des deux, c'était elle la fan. Son amie était une métisse d’origine européenne, très sombre dans ses habits gothiques, les yeux noirs et les cheveux attachés en une très longue tresse posé à même son épaule, elle ne semblait pas finir, elle devait avoir les cheveux très long et elle avait laissé beaucoup de mèches devant son visage, plus courtes celles-là... Comme si elle se cachait. Perturbé par cette jeune femme si mystérieuse, il n’écouta pas la question qu'on lui posa et Sakito avait enchaîné tout en ce fichant de lui, son sport préféré c'est dernier temps. A l’origine c'était plutôt Ruka qui se déchaînait de la sorte, mais en ce moment il était bien plus sombre, alors que Ni~ya et Hitsugi étaient comme à leurs habitudes.
Le guitariste à piercing se pencha alors vers lui, murmurant quelques paroles à son oreille ce qui fit rire le blond, puis il lui parla un peu plus sérieusement, « Concentre-toi, elle est magnifique d’accord, mais on en a vu d’autre. » Cela le dégrisa d’un coup et il remercia d’une tape son meilleur ami avant de se déchaîner au micro, quand le journaliste lui posa une question sur ses pieds. Sur de lui, il souleva ses jambes et posa ses pieds sur la table immaculée, les gens de la salle hurlèrent et Yomi rit à son tour sur un « C'est encore mieux que si je tirais la langue », vite suivi par la bonne humeur de ses amis. L’interview repris alors, peu à peu, de son sérieux et ils s’activèrent tous les cinq à répondre de manière à peu près cohérente sur leur dernier album. Pourtant la fuite des deux jeunes femmes n’échappa pas au chanteur et il s’enfuit lui aussi littéralement à la fin de l’interview. Prenant ses affaires et un Hitsugi sous son bras, il dit au revoir à la volée et se volatilisa, sans que même le guitariste ne comprenne vraiment les évènements. Ils se faufilèrent par une porte cachée et Yomi se mit à la recherche d’un taxi, courant presque pour prendre celui qui s'était arrêté un peu plus loin. Il se retrouva alors à terre, sous un fracas de fer froissé et lança un « Nani ? », surpris.
- Amy ça va ? S’écria une voix féminine dans une langue inconnue.
- Tu te rends compte Saku, c'est Yomi !!! Répondit l’intéressée.
- Tu me dis ça d’un air niais alors que cet abruti aurait pu te faire mal.
- Je vais bien. J'ai juste besoin d’un peu d’aide pour le fauteuil.
- Daijobu ? Dit alors Hitsugi, arrivé un peu après. « Yomi est encore un gamin... Il n’a pas fait exprès. N’est-ce pas Yomi ? » Renchéra-t-il.
- Haï... Sumimasen. Reprit le petit blond.
- Saku qu'est-ce qu'ils disent ? Demanda Amy.
- Ils s’excusent.
- Oh, mais c'est rien. Dit la jeune femme en direction des deux hommes, un grand sourire aux lèvres, ce qui leurs permit de comprendre ce qu'elle disait, malgré la langue étrangère.
- Je vais vous aider. Dit alors Hitsugi.
- Cela ne sera pas nécessaire. Répondit Saku dans un japonais si parfait qu'il en surpris les deux amis.
- J’insiste...
Il prit Amy dans ses bras, pendant que Saku remettait le fauteuil d’aplomb et la posa délicatement dessus, avant de se reprendre et de la poser directement dans le taxi, qui c'était arrêté fermement pour regarder la scène, ébahis. Saku le remercia d’un signe de tête et plia le fauteuil, vite rangé, par la suite, dans le coffre. L’accident avait amené beaucoup de badeaux, dont des fan qui se pressaient pour voir leurs idoles et Saku eut un vertige... Comme elle détestait la foule... Elle n’avait qu'une envie, disparaître. Et si pour cela elle devait emmener les deux hommes dans sa fuite, elle le ferait sans regret. Reprenant son coté sociable et serviable, un instant, elle se tourna vers les deux hommes...
- Nous allons à la gare. On peut vous déposer, si vous le souhaitez.
- C'est justement là où on va ! S’exclama Yomi, prenant de vitesse Hitsugi. « Arigatô. »
Saku monta à l’arrière contre la fenêtre entourant Yomi avec Amy et Hitsugi monta à l’avant, et ils s’engagèrent enfin sur la route. La jeune femme en fauteuil commença alors son monologue, qui semblait être habituel chez elle, se dit Yomi en voyant les sourcils de Saku se soulever d’irritation, en plus elle laissait aussi à Saku le soin de traduire ce qu'elle disait. Hitsugi répondait aimablement pendant que Yomi restait silencieux, suivant du regard les paroles qui sortaient de la bouche de tout le monde. Hitsugi le trouvait bizarre, le chanteur était tellement volubile en toutes occasions et là c'était comme s’il était mal à l’aise. C'était un spectacle que le guitariste n’aurait pas voulu manquer, ils allaient devoir avoir une longue discussion tous les deux après avoir laissé les filles à la gare... Quelques minutes plus tard ils arrivèrent à destination et Hitsugi remit une Amy, aux anges, dans son fauteuil, alors que Yomi payait le taxi, c'était la moindre des choses après l’accident qu'il avait orchestré sans le vouloir. Ils restèrent devant la gare sans rien dire puis Amy parla de nouveau, laissant Saku traduire une dernière fois. « Ma sœur et moi-même vous sommes très reconnaissante pour vos efforts, ce n’était vraiment pas obligé, mais vraiment aimable à vous deux. » Hitsugi répondit une nouvelle fois, et Yomi, quant à lui, restait perplexe... Elles étaient sœurs toutes les deux ? Les regardant s’engouffrer dans la gare austère le guitariste repris la parole.
- A présent, tu peux m’expliquer ce qu'on fait ici Yomi ?
- Comment a-t-elle dit qu'elle s’appelait ?
- Saku. Répondit Hitsugi pensant bien que c'était d’elle qu'il parlait.
- Mais non son nom de famille, baka !
- Amy s’appelle Niwa... Si elles ont le même père elle doit s’appeler de la même façon. En tout cas elles sont demi-sœur, c'est indéniable...
- Saku Niwa... On pourrait traduire ça par Jardin Fleuri... Ça lui va bien.
- Ca sonne bien, c'est vrai...
- Elle a la voix grave, juste ce qu'il faut... Si douce... Un peu rauque... Rêva pour toute réponse son ami.
- Saku... Alors tu en penses quoi de mon groupe préféré ?
- Le chanteur est idiot. Rétorqua-t-elle sèchement.
- Yomi ? Je l’adore, mais mon préféré c'est quand même Hitsugi, tu as vu comme il est gentil et doux...
- Au moins lui a un cerveau. Ironisa sa sœur.
- Saku ! S’écria sa sœur indignée. « Yomi ressemble à une poupée je trouve. »
- C'est vrai qu'il a un beau visage et une belle voix... Tiens ton train est à quai... Dit–elle en changeant de sujet.
Elle ne pourrait jamais avouer à sa sœur qu'elle était tombé amoureuse de ce groupe. Pour leurs styles, leur musique et surtout pour le lien qui semblait les unir tous les cinq... Il y avait un temps encore pas si lointain, elle aussi faisait parti d’un lien puissant, un lien de sang. Avant elle ne formait qu'une seule entitée avec eux... Mais à présent que lui restait-il ?... Sa famille était dissoute par la faute d’un homme égoïste, ce père qu’Amy recherchait tant, ce père qui n’avait jamais pris soin d’eux. Elle comprenait pourtant sa sœur, même si elle ne l’approuvait pas vraiment et c'est pour ça qu'elle la laissait aller à Kyoto pour le voir, alors qu'elle restait à Tokyo. Sa vie l’attendait ici, pas là bas. Elle installa Amy dans le train en lui donnant les dernières recommandations d’usages. « Tu attends Tomoko, elle sera à la gare... Et surtout tu reste avec elle, elle te servira de traductrice à ma place. » Amy lui sourit tendrement, habituée à l’inquiétude de Saku, se disant parfois que c'était elle la sœur aînée, et non pas l’inverse. Elle prenait soin d’elle, la soutenait et n’attendait rien en retour, elle était d’une patience exemplaire, c'était un côté de sa personnalité que personne ne connaissait vraiment, tant elle le cachait bien. Ouvrant la vitre, elle lui tendit un ours en peluche rouge, de la taille d’un porte-clefs et Saku l’accrocha à son sac noir sans dire un mot, pour son jeune âge, par moment elle était bien trop sombre, trop renfermée dans ses pensées.
- Ca te feras une autre pointe de couleur. Une pour chacun...
- Ton train part. Fait attention à toi Amy.
- Tu me connais... Promis dès que j’arrive, je demande à Tomoko de t’appeler.
Saku regarda le train s’effacer au loin avant de mettre ses écouteurs et de repartir vers le bon vieux Tokyo, elle avait rendez-vous dans une heure pour visiter un petit appartement où elle vivra seule pour la première fois de sa vie, à vingt et un ans. Sortant de la gare elle ne fit plus attention à la cohue des japonais et monta le son de son baladeur cd, ne voyant pas les deux hommes la regarder. Elle bougea la tête de droite à gauche incertaine sur la direction et sorti son plan, quand elle aperçu une silhouette connue à l’horizon, elle baissa la musique et entendit une voix l’appeler au loin. C'était l’homme qui travaillait pour le promoteur immobilier, elle enleva ses écouteurs et l’écouta l’appeler en fermant les yeux « Niwa san... Niwa san... » c'était comme si elle ne se souvenait pas de son nom, elle aurait été d’humeur joyeuse elle en aurait presque rit, mais la situation actuelle ne le lui permettait pas, puisqu’elle était encore incertaine de sa vie futur. Elle sourit pourtant gentiment à l’homme d’un âge assez avancé, il n’y était pour rien lui. Elle le salua, attendit son salut en retour et l’homme parla enfin.
- Je m’étais dit que vous seriez un peu perdu, Niwa san. Alors comme vous m’aviez dit quel train prenait votre sœur, je suis venue.
- C'est très aimable et je m’en remet à vous.
- Allons-y. Je vous ai trouvé un petit appartement dans le centre, de prix plutôt raisonnable et tout à fait dans le style que vous m’aviez indiqué.
- Très bien allons-y. Mon garant a signé les papiers ?
- Comme vous me l’aviez dit et comme je vous l’avez promis, je ne lui ai pas donné l’adresse.
- Parfait. Je vous suis reconnaissante de cette faveur, je sais que ce n’est pas courant.
- Je serais toujours étonné par votre parfait accent japonais et votre maturité Niwa san.
- Domô.
Elle savait très bien que le vieil homme était aussi gentil avec elle, parce qu’elle était jeune et jolie, et aussi parce que son garant était un homme riche, même si elle-même ne lui demanderait jamais rien. Et puis, après toutes ces belles paroles, ils aillèrent prendre un taxi et Saku signa rapidement le bagne de l’appartement, tout ce qu'elle avait souhaité étant un balcon, cela avait laissé au promoteur une grande marge de manœuvre. L’appartement réduit lui convenait à merveille, le prix était idéal grâce à la rente de sa mère, il ne lui manquait plus qu'un petit boulot pour arrondir ses fins de moi. Elle resta donc seule dans son tout nouvel appartement vide, avant de sortir faire les boutiques, Amy lui avait donner de l’argent pour l'immobilier de son nouveau chez soi, il ne lui restait plus qu'à remplir les lieux de sa présence et de sa personnalité. Certaines affaires à elle allaient arriver dans quelques jours de Paris et elle pourrait enfin souffler un peu, avant de se remettre au travail. Son téléphone sonna alors, Tomoko lui avait envoyer un mail pour lui dire qu'Amy était bien arrivé et Saku s’en senti soulagé. L’idée de laisser sa sœur, handicapée et ne parlant pas japonais, seule, la triturait un peu. Mais Amy était quand même l’aînée et elle avait appris très rapidement à devenir autonome malgré ses jambes immobiles. Elle porta inconsciemment la main à son épaule, puis la glissa vers son pendentif et enfin sur le nounours d’Amy, avant de reprendre enfin sa marche d’un pas rapide sans pour autant allumé la cigarette dont elle avait envie. C'était vraiment pas le moment, se dit-elle en entrant dans un « 100 yen shop ».
**********
- Yomi, tu te rend compte de ce que l’on fait là ? Dit soudain Hitsugi.
- Bien sur, on suis Saku. Tu crois que c'est son mec ?
- Il ressemble plus à une promoteur à mon avis.
- Tu dois avoir raison.
- Tu commence à avoir une obsession malsaine pour cette fille... Mais je ne peux pas nier qu'elle m’intrigue aussi beaucoup.
- Ah ! Tu vois.
- Donc on arrête la course poursuite et on rejoint les autres.
- Nya nya nya. T’es pas drôle Hitsu. Répondit le blond en tirant la langue.
- Sakito va hurler si nous ne sommes pas à l’heure à la répétition. Et tu sais comme j'ai horreur d’arriver en retard...
- Ok... On y va. Lâcha le chanteur.
Ils recommencèrent à marcher, Yomi avait trop d’énergie à revendre pour rester assit dans un métro ou encore moins dans un taxi, il marchait devant son ami, limite en chatonnant une vieille chanson de X Japan, il avait l’air heureux et serein, c'est vrai que le changement de ses amis devait le perturber plus que de raison et surtout plus que ce qu'il laissait paraître. Ruka c'était renfermé sur lui-même et Sakito avait pris la fâcheuse habitude de le casser avec force pour une raison obscure. Hitsugi c'était même promis d’en parler avec le guitariste pour ce faire sa propre opinion, un peu plus approfondi, de la situation actuelle. Ils étaient extrêmement liés tous les deux, le guitariste à piercing souhaitait voir le chanteur heureux, certaines personnes auraient peut être pu penser que c'était de l’amour platonique entre eux, mais ça n’en était rien, il voulait le protéger et le voir heureux, comme si en faisant ça il préservait la vitalité du blond, car l’énergie de son ami lui était vital pour survivre dans ce monde musical par moment si dur dans lequel ils se démenaient tous les cinq. Ils se faisaient pourtant enfin un nom et avait tous les cinq des personnalités si différentes les unes des autres et pourtant totalement complémentaires. Et puis, il n’était pas seul à s’inquiéter pour Yomi, Ni~ya lui aussi ressentait les doutes du chanteur, des doutes qui avaient subitement disparu après cette rencontre explosive avec Saku. Le petit blond semblait être en pleine inspiration artistique. Ils arrivèrent finalement pile à l’heure pour la répétition et pendant que tout le monde s’installaient Yomi, lui, ce mit en tête de leurs fournir a tous, une explication théâtrale de Saku, elle lui avait vraiment fait une grande impression.
- Mais vous n’avez pas vu son style... Le noir lui va bien avec ses cheveux long, elle a un piercing à l’arcade, on voit juste ses piques noirs, c'est simple et élégant, elle a aussi un pique au dessous du centre de sa lèvre inférieure, elle les a mis vraiment pile là où il faut... Et puis son regard... Elle a des yeux... S’arrêta-t-il de dire, impressionné.
- Elle en a même deux. Ironisa Sakito.
- Beuh... T’es pas gentil Sakito.
- C'est ma plus grande qualité. Sourit le guitariste.
- C'est vrai que tu deviens lourd là, Yomi. Enchaîna froidement Ruka.
Yomi resta cloué sous l’impact, Ruka n’avait jamais était méchant et là... Tout le monde se tourna vers le batteur qui s’était replongé dans la contemplation de ses peaux, il leva subitement la tête, plongeant son regard dans celui du blond et sorti un « excuse, je suis sur les nerfs. » rapide, avant de reprendre son devoir sur son instrument. Il n’avait pas voulu être méchant, mais parfois Yomi était exaspérant dans son coté un peu gamin. Hitsugi prenait toujours son parti en plus, c'est vrai qu'ils étaient proches tous les deux, mais quand même... Il fallait bien que quelqu’un le reprenne de temps en temps... Et puis tout le monde s’inquiétait pour lui, pourtant il n’était pas le seul à aller mal. Il regarda furtivement un membre tout spécialement et poussa un soupir. Après tout à quoi bon ? Ils étaient seulement amis tous les deux. Mais avant il s’en contentait très bien, le voir, sentir sa présence, alors qu'à présent il le supportait de plus en plus mal... Mais après tout, il avait toujours tout fait pour qu'il ne s’en aperçoive pas. Il ne fallait pas qu'il s’en prenne à Yomi parce qu’il se sentait mal ou alors sans raison contre le chanteur en particulier, s’il devait s’en prendre à quelqu’un c'était à lui-même, à ses décisions passés ou encore, s’il voulait être égoïste, à l’objet de ses désirs... Mais ça il ne le voulait pas et puis d’autres choses moins personnelles le perturbait tout autant, avec par exemple le fait que Sakito s’en prenne à Yomi, parfois de façon blessante. Quelles étaient donc les raisons du guitariste ? Cela restait un mystère pour le moment. Ni~ya et Hitsugi étaient toujours pareils eux, alors pourquoi seuls trois membres du groupe avaient-ils changé de personnalité subitement ?... Il oublia bien vite ses pensées quand la répétition commença.
Après trois bonnes heures de musique intensive, ils s’arrêtèrent enfin avec soulagement, apparemment tous le monde étaient en forme malgré tout et ils se sentaient bien dans leur nouvel album. Yomi balança soudain chaussures et chaussettes dans la pièce, étonnant qu'il ne l’est pas fait avant d’ailleurs, et s’installa sur le petit fauteuil à côté du canapé qui trônait fièrement contre le mur juste à côté de la place de Hitsugi sur scène et en salle de répétition, et il se mit à regarder ses amis s’activer. Hitsugi toujours égal à lui-même, rangeait sa guitare avec précaution, dans sa façon d’être, on aurait pu penser qu'il lui parlait d’amour, c'était un spectacle touchant. Ni~ya quant à lui était un peu plus sec dans ses mouvements, il faisait quand même, lui aussi, très attention à son instrument, mais c'était vite expédié. Sakito faisait un peu de même, c'était tous les deux des hommes à sang chaud, le chanteur se demanda soudain comment ils se comportaient avec les femmes, peut être un mélange subtil de fougue et de douceur... Hitsugi lui, devait être patient et attentif, très doux dans ses gestes, faisant passer la personne qu'il aime avant lui-même. Quant à Ruka, en le voyant si méticuleux avec sa batterie, il devait être plus froid, mais pas dans le mauvais sens, un froid tempéré si c'était la bonne personne qui se trouvait avec lui, et tout ça rehaussé d’une pointe d’ironie... Et lui alors ? Comment était-il dans ses relations amoureuses ? Comment le savoir, il n’avait eut que des amourettes passagères...
Reprenant du poil de la bête, il se leva soudain et attendit Hitsugi qui lui fit comprendre qu'il restait encore un peu, partant alors sur un au revoir collectif, il se retourna à la porte et lança à Hitsugi de ne pas oublier de venir chez lui le soir même, puis il disparu enfin. Ruka sorti ensuite, plus sombre que jamais et sans dire un mot, vite poursuivi par Ni~ya qui s’inquiétait un peu pour le batteur qui n’était pas du tout comme à son habitude et Sakito en profita pour s’asseoir sur le canapé, attentif aux moindres gestes du guitariste, il mettait vraiment un temps fou pour ranger son instrument, mais il était aussi très attirant quand il était si concentré. Sakito n’arrivait pas à le cerner, il pouvait être si sombre par moment, puis en une seconde, il faisait le fou, comme sur la plupart des photographies officielles... Il faisait toujours rire les photographes avec ses pitreries. Et puis quand il était avec Yomi, c'était un autre homme, attentif, doux, prévenant et patient, une tendresse innée émanait de lui dans ses moment là, le rendait encore plus beau... Il devait se l’avouer, il en était jaloux... Il n’était pas ainsi avec lui, toujours et encore Yomi. C'est peut être pour ça qu’en ce moment il s’en prenait souvent au chanteur, qui n’avait pourtant rien fait pour mériter tout ce qu'il endurait avec le sourire.
- Tu voulais me parler Hitsugi ?
- C'est à propos de Yomi, j’aimerais comprendre ton attitude envers lui. T’as-t-il fait quelque chose ?
Il aurait du s’en douter, encore Yomi, toujours lui.
- Il m’énerve... Tu m’énerve... Tu es toujours au petit soin avec lui, il es grand, il peux se débrouiller seul, tu sais.
- Nani ? S’exclama le guitariste au piercing surpris.
- Tu ne comprends donc pas. Dit-il en se levant. « Je suis jaloux... Jaloux de ce petit être que tu protège comme une louve... Jaloux que ce soit lui et pas moi... Jaloux parce que moi... Moi... Je t’aime ! » Continua-t-il en élevant la voix, tout en s’approchant de Hitsugi.
L’homme aux cheveux rouges resta interdit. Que venait de lui dire Sakito ? Qu'il l’aimait ? L’information passa dans toutes les cellules de son corps, passant par son cœur qui se serra d’émotion. Lui qui avait toujours pensé être sans intérêt à ses yeux, juste un bon guitariste, juste bon pour être un ami, rien de plus... Il le regarda s’approcher lentement de lui, le vit se pencher un tout petit peu, puis poser ses lèvres sur les siennes. Trop abasourdi par la révélation, il ne prit pas part au baiser, laissant ses lèvres s’entrouvrir à cette intrusion forcée il senti bien vite la langue de son ami découvrire sa bouche, la laissant parcourir ce tout nouveau terrain enfin conquis. Finalement le brun s’arrêta et recula de quelques pas, plongeant dans son regard inexpressif, il vit son expression de souffrance se transformer peu à peu en rage puis se fermer soudainement. Se retournant sans crier gars, il prit ses affaires et s’éloigna à grand pas vers la porte, puis laissant passer un « J’ai compris. » il ferma la porte avec force, laissant un Hitsugi toujours surpris à la même place, avant que ses jambes ne lâchent d’un coup, sous la pression soudain devenu trop forte pour lui.
- Bien sur, on suis Saku. Tu crois que c'est son mec ?
- Il ressemble plus à une promoteur à mon avis.
- Tu dois avoir raison.
- Tu commence à avoir une obsession malsaine pour cette fille... Mais je ne peux pas nier qu'elle m’intrigue aussi beaucoup.
- Ah ! Tu vois.
- Donc on arrête la course poursuite et on rejoint les autres.
- Nya nya nya. T’es pas drôle Hitsu. Répondit le blond en tirant la langue.
- Sakito va hurler si nous ne sommes pas à l’heure à la répétition. Et tu sais comme j'ai horreur d’arriver en retard...
- Ok... On y va. Lâcha le chanteur.
Ils recommencèrent à marcher, Yomi avait trop d’énergie à revendre pour rester assit dans un métro ou encore moins dans un taxi, il marchait devant son ami, limite en chatonnant une vieille chanson de X Japan, il avait l’air heureux et serein, c'est vrai que le changement de ses amis devait le perturber plus que de raison et surtout plus que ce qu'il laissait paraître. Ruka c'était renfermé sur lui-même et Sakito avait pris la fâcheuse habitude de le casser avec force pour une raison obscure. Hitsugi c'était même promis d’en parler avec le guitariste pour ce faire sa propre opinion, un peu plus approfondi, de la situation actuelle. Ils étaient extrêmement liés tous les deux, le guitariste à piercing souhaitait voir le chanteur heureux, certaines personnes auraient peut être pu penser que c'était de l’amour platonique entre eux, mais ça n’en était rien, il voulait le protéger et le voir heureux, comme si en faisant ça il préservait la vitalité du blond, car l’énergie de son ami lui était vital pour survivre dans ce monde musical par moment si dur dans lequel ils se démenaient tous les cinq. Ils se faisaient pourtant enfin un nom et avait tous les cinq des personnalités si différentes les unes des autres et pourtant totalement complémentaires. Et puis, il n’était pas seul à s’inquiéter pour Yomi, Ni~ya lui aussi ressentait les doutes du chanteur, des doutes qui avaient subitement disparu après cette rencontre explosive avec Saku. Le petit blond semblait être en pleine inspiration artistique. Ils arrivèrent finalement pile à l’heure pour la répétition et pendant que tout le monde s’installaient Yomi, lui, ce mit en tête de leurs fournir a tous, une explication théâtrale de Saku, elle lui avait vraiment fait une grande impression.
- Mais vous n’avez pas vu son style... Le noir lui va bien avec ses cheveux long, elle a un piercing à l’arcade, on voit juste ses piques noirs, c'est simple et élégant, elle a aussi un pique au dessous du centre de sa lèvre inférieure, elle les a mis vraiment pile là où il faut... Et puis son regard... Elle a des yeux... S’arrêta-t-il de dire, impressionné.
- Elle en a même deux. Ironisa Sakito.
- Beuh... T’es pas gentil Sakito.
- C'est ma plus grande qualité. Sourit le guitariste.
- C'est vrai que tu deviens lourd là, Yomi. Enchaîna froidement Ruka.
Yomi resta cloué sous l’impact, Ruka n’avait jamais était méchant et là... Tout le monde se tourna vers le batteur qui s’était replongé dans la contemplation de ses peaux, il leva subitement la tête, plongeant son regard dans celui du blond et sorti un « excuse, je suis sur les nerfs. » rapide, avant de reprendre son devoir sur son instrument. Il n’avait pas voulu être méchant, mais parfois Yomi était exaspérant dans son coté un peu gamin. Hitsugi prenait toujours son parti en plus, c'est vrai qu'ils étaient proches tous les deux, mais quand même... Il fallait bien que quelqu’un le reprenne de temps en temps... Et puis tout le monde s’inquiétait pour lui, pourtant il n’était pas le seul à aller mal. Il regarda furtivement un membre tout spécialement et poussa un soupir. Après tout à quoi bon ? Ils étaient seulement amis tous les deux. Mais avant il s’en contentait très bien, le voir, sentir sa présence, alors qu'à présent il le supportait de plus en plus mal... Mais après tout, il avait toujours tout fait pour qu'il ne s’en aperçoive pas. Il ne fallait pas qu'il s’en prenne à Yomi parce qu’il se sentait mal ou alors sans raison contre le chanteur en particulier, s’il devait s’en prendre à quelqu’un c'était à lui-même, à ses décisions passés ou encore, s’il voulait être égoïste, à l’objet de ses désirs... Mais ça il ne le voulait pas et puis d’autres choses moins personnelles le perturbait tout autant, avec par exemple le fait que Sakito s’en prenne à Yomi, parfois de façon blessante. Quelles étaient donc les raisons du guitariste ? Cela restait un mystère pour le moment. Ni~ya et Hitsugi étaient toujours pareils eux, alors pourquoi seuls trois membres du groupe avaient-ils changé de personnalité subitement ?... Il oublia bien vite ses pensées quand la répétition commença.
Après trois bonnes heures de musique intensive, ils s’arrêtèrent enfin avec soulagement, apparemment tous le monde étaient en forme malgré tout et ils se sentaient bien dans leur nouvel album. Yomi balança soudain chaussures et chaussettes dans la pièce, étonnant qu'il ne l’est pas fait avant d’ailleurs, et s’installa sur le petit fauteuil à côté du canapé qui trônait fièrement contre le mur juste à côté de la place de Hitsugi sur scène et en salle de répétition, et il se mit à regarder ses amis s’activer. Hitsugi toujours égal à lui-même, rangeait sa guitare avec précaution, dans sa façon d’être, on aurait pu penser qu'il lui parlait d’amour, c'était un spectacle touchant. Ni~ya quant à lui était un peu plus sec dans ses mouvements, il faisait quand même, lui aussi, très attention à son instrument, mais c'était vite expédié. Sakito faisait un peu de même, c'était tous les deux des hommes à sang chaud, le chanteur se demanda soudain comment ils se comportaient avec les femmes, peut être un mélange subtil de fougue et de douceur... Hitsugi lui, devait être patient et attentif, très doux dans ses gestes, faisant passer la personne qu'il aime avant lui-même. Quant à Ruka, en le voyant si méticuleux avec sa batterie, il devait être plus froid, mais pas dans le mauvais sens, un froid tempéré si c'était la bonne personne qui se trouvait avec lui, et tout ça rehaussé d’une pointe d’ironie... Et lui alors ? Comment était-il dans ses relations amoureuses ? Comment le savoir, il n’avait eut que des amourettes passagères...
Reprenant du poil de la bête, il se leva soudain et attendit Hitsugi qui lui fit comprendre qu'il restait encore un peu, partant alors sur un au revoir collectif, il se retourna à la porte et lança à Hitsugi de ne pas oublier de venir chez lui le soir même, puis il disparu enfin. Ruka sorti ensuite, plus sombre que jamais et sans dire un mot, vite poursuivi par Ni~ya qui s’inquiétait un peu pour le batteur qui n’était pas du tout comme à son habitude et Sakito en profita pour s’asseoir sur le canapé, attentif aux moindres gestes du guitariste, il mettait vraiment un temps fou pour ranger son instrument, mais il était aussi très attirant quand il était si concentré. Sakito n’arrivait pas à le cerner, il pouvait être si sombre par moment, puis en une seconde, il faisait le fou, comme sur la plupart des photographies officielles... Il faisait toujours rire les photographes avec ses pitreries. Et puis quand il était avec Yomi, c'était un autre homme, attentif, doux, prévenant et patient, une tendresse innée émanait de lui dans ses moment là, le rendait encore plus beau... Il devait se l’avouer, il en était jaloux... Il n’était pas ainsi avec lui, toujours et encore Yomi. C'est peut être pour ça qu’en ce moment il s’en prenait souvent au chanteur, qui n’avait pourtant rien fait pour mériter tout ce qu'il endurait avec le sourire.
- Tu voulais me parler Hitsugi ?
- C'est à propos de Yomi, j’aimerais comprendre ton attitude envers lui. T’as-t-il fait quelque chose ?
Il aurait du s’en douter, encore Yomi, toujours lui.
- Il m’énerve... Tu m’énerve... Tu es toujours au petit soin avec lui, il es grand, il peux se débrouiller seul, tu sais.
- Nani ? S’exclama le guitariste au piercing surpris.
- Tu ne comprends donc pas. Dit-il en se levant. « Je suis jaloux... Jaloux de ce petit être que tu protège comme une louve... Jaloux que ce soit lui et pas moi... Jaloux parce que moi... Moi... Je t’aime ! » Continua-t-il en élevant la voix, tout en s’approchant de Hitsugi.
L’homme aux cheveux rouges resta interdit. Que venait de lui dire Sakito ? Qu'il l’aimait ? L’information passa dans toutes les cellules de son corps, passant par son cœur qui se serra d’émotion. Lui qui avait toujours pensé être sans intérêt à ses yeux, juste un bon guitariste, juste bon pour être un ami, rien de plus... Il le regarda s’approcher lentement de lui, le vit se pencher un tout petit peu, puis poser ses lèvres sur les siennes. Trop abasourdi par la révélation, il ne prit pas part au baiser, laissant ses lèvres s’entrouvrir à cette intrusion forcée il senti bien vite la langue de son ami découvrire sa bouche, la laissant parcourir ce tout nouveau terrain enfin conquis. Finalement le brun s’arrêta et recula de quelques pas, plongeant dans son regard inexpressif, il vit son expression de souffrance se transformer peu à peu en rage puis se fermer soudainement. Se retournant sans crier gars, il prit ses affaires et s’éloigna à grand pas vers la porte, puis laissant passer un « J’ai compris. » il ferma la porte avec force, laissant un Hitsugi toujours surpris à la même place, avant que ses jambes ne lâchent d’un coup, sous la pression soudain devenu trop forte pour lui.
A suivre...
Voilaaa...
Fini le premier chapitre de ma première fic à chapitre sur Nightmare...
Moi j’aime déjà en même temps c'est moi qui écris vous me direz lol...
Mais à présent que va-t-il se passer ? Sakito reviendra-t-il ? Hitsugi
le pourchassera-t-il, soit pour le frapper, soit pour lui rendre son
baiser ? Et mes perso personnels... Que viennent-ils faire dans cette
fic ? Vous le saurez bientôt^^
[Chapitre 2]
[Chapitre 2]