Titre : Reconnais moi ! 1
Auteur : karya
mail : karya_jap@msn.com
Pairing : Kaoru et... vous verrez, on verra tous d’ailleurs
Rating : délire perso, sérieux
Commentaire : Ano... je sais pas trop quoi dire à par que Yuki kun est à moi ! on verra pour le prochain chapitre. Et pi si vous vous avez des commentaires ma boite mail est là !
Reconnais-moi !
Chapitre 1
Chapitre 1
- Kaoru… Les mecs… Daijobu ka ?
- Ja ne, Yuki kun ! Répondirent cinq garçons en cœur avant d’exploser de rire, du moins pour quatre d’entre eux.
Il les fit entrer dans son appartement et se rendit dans la cuisine, vite suivit par son meilleur ami.
- Ca te dérange pas si je reste juste pour manger, j’irais à ta galerie un autre jour.
- Pourquoi au moins ?
- Je suis amoureux…
Encore ! Pensa Yuki se forçant à sourire, il en était à quel nombre déjà ? Cinq au moins, ça fera le sixième. Le pire étant sûrement le fait qu’il soit sérieux à chaque fois. Yuki souhaitait de tout son cœur qu’il trouve enfin quelqu’un qu’il aimerait pour toujours, au lieu de jouer au papillon de nuit comme il le faisait. Après tous ça faisait réellement le sixième en moins de trois semaines, il n’arrivait jamais à trouver une personne à qui se raccrocher plus de trois jours, c’était effarant parfois quand même. Mais que pouvait-il y faire, lui, il n’était que son meilleur ami, pas son conseillé amoureux ni une agence matrimoniale, encore heureux d’ailleurs, parce qu’il avait du pain sur la planche sinon. Pourtant il ne s’en plaignait pas.
- Eh bien d’accord, tu sais très bien que tu seras toujours le bienvenu. Demo… Tu manges avec nous, ou ça aussi…
- Iie, je partirais en même temps que vous, mais pas au même endroit, c’est tous.
- Allez, va rejoindre les autres, j’arrive…
- Haï.
- Kaoru ? ! Ramène les bières et le coca Kudasai.
Posant les mains sur le bord de l’évier, il regarda son reflet dans la fenêtre en face de lui. Kaoru et lui étaient amis depuis un an à présent, du moins, un an dans une semaine, précisément. Yuki avait tous de suite été attiré par cet oiseau de nuit, de vieux amis l’avaient tiré de sa chambre noir pour l’emmener en boite. Une nuit magique, il s’en rappellerait toujours… Ils avaient dansé ensemble sans le vouloir vraiment, plus bousculer qu’autre chose et c’était mis à discuter autour d’un verre dans un bar quelconque. Il ne leur avait fallu que quelques heures pour se sentir meilleurs amis et depuis ça avait duré.
Kaoru en était donc venu à lui raconter sa vie amoureuse, mais depuis quelques temps il avait arrêté de dire qu’il était amoureux à tous bout de chant, et puis cette semaine il s’y était remis, comme si c’était une révélation universelle, et pour lui ça l’était puisque ce n’était jamais la même personne à chaque fois. Yuki y avait pensé une seule fois, mais… Et s’il lui avait plu ce soir là ? Si il était allé voir un des membre des DEG pour lui dire qu’il était amoureux de lui… Tu parles, faut arrêter de rêver, déjà avoir Kaoru, leader et guitariste des Dir en Grey, pour ami, était un exploit pour un garçon comme lui. Il était si commun comparer à lui, si futile, comme si il n’était né que pour devenir le confident de cette homme magnifique, mais tellement compliqué.
« Commun », ça avait sûrement été le mot que son groupe avait du penser de lui la première fois qu’il les avait rencontré, ce soir là après une répétition plutôt fatiguante. Leur leader était un vrai bourreau de travail quand il le voulait, mais les entendre jouer en valait la peine, Kaoru savaient les motiver pour donneur le meilleur d’eux, même si tous ce petit monde était des participants enthousiastes. Mais lui-même avec ses cheveux naturel et éternellement décoiffé, qui tournait au clair et ses yeux de chien battu, il n’était pas vraiment à la hauteur. En plus de ça, il s’habillait de façon passe partout, le meilleur des cas, étant comme ce soir, un jean et un large T-shirt noir. En plus, malgré ses vingt-deux ans, il avait gardé son visage d’adolescent et en faisait dix huit… En bref, comparé à son meilleur ami il ne faisait pas du tous office de prétendant.
Une voix dans son dos le fit se retourner brusquement, sorti sans le vouloir vraiment de sa rêverie habituel et complètement idiote, non mais Kaoru et lui, la bonne blague… C’était Shinya qui se trouvait sur le pas de la porte et qui l’attendait désespérément depuis cinq bonnes minutes, à lui voir l’air sur le visage. Il semblait inquiet pour lui, et c’est vrai, que Yuki était stressé depuis une bonne semaine, c’était la première aujourd’hui, ça lui fit rappeler que Kaoru ne lui avait même pas demandé comment il allait comme il le faisait toujours. Ca voulait peut être dire, que pour une fois, son histoire était sérieuse et que ce n’était pas une quelconque histoire. Il l’espérait pour lui, qu’est ce que ses histoires étaient par rapport au bonheur de son ami.
Finalement ils dînèrent tranquillement, parlant principalement de musique, sujet qui n’était pas très distrayant pour Yuki, mais ils avaient l’air tellement inspiré. Il se rappelait d’une fois où Kyo lui avait demandé une feuille et un crayon et c’était mis à écrire sous les regard des chaques membres de son groupe. Tous ce qu’il avait pu faire à ce moment là avait été de leur resservir du café, et ils avaient tenu comme ça toute la nuit. Complètement fou, et encore heureux que pour une fois ils s’étaient habillés simplement parce qu’il était hors de question qu’une horde de fan surexcité casse l’ambiance de la soirée la plus important de sa vie… Oui, ils avaient sûrement du penser qu’il était commun, mais ils s’y étaient très vite fait, et ils étaient tous devenu très amis avec lui, ça lui faisait remplir son carnet d’amis de quatre nom supplémentaire, plutôt pas mal en un seul coup, surtout qu’a l’origine il était plutôt solitaire.
- Bon, il est peut être temps qu’on y aille ? !
- Haï !
- Kaoru tu es sure que tu préfères raté l’événement que ton rendez-vous ? Demanda Die
- Ca a été dure, mais je ne peux pas changer d’avis maintenant.
Les voilà tous parti pour deux destinations différentes et les cinq garçons laissèrent partir le guitariste et s’entassèrent tous dans une seule voiture. Kyo et Yuki, étant les plus petits, furent tiré à la courte paille pour savoir lequel des deux monterait sur les genoux de Toshiya, qui comme d’habitude faisait exprès de prendre la place de deux personnes. Ce fut le tour de Kyo qui se mit à ronchonner tous le long du chemin, sur les genoux d’un bassiste hilare, qui essayait de le maintenir en place à chaque tournant un peu trop brusque, que Die provoquait. Arrivé devant la galerie, ils se garèrent gentiment, et Toshiya avoua enfin qu’il avait tricher pour la courte paille, s’attirant une course poursuite de la part de Kyo, vite suivit par Die. Shinya et Yuki se regardèrent finalement et décidèrent d’entrer dans la galerie, pensant que décidément, ils étaient de vrai gamins.
**********
Enfin la minute si spéciale arriva, le propriétaire de la galerie voyant arriver Yuki, se précipita vers lui et lui prit le bras, l’emmenant de force devant plusieurs personnes. Le groupe de musiciens sourient, quand Kaoru leur avait amené le jeune homme en le présentant comme son meilleur amis, ils avaient tous de suite étaient séduit par ce visage d’ange qui respirait la sagesse, le voyant bien, malgré tous, comme une personne bientôt en dépression. Après tous ils avaient tous essayé une fois ou l’autre de suivre la situation sentimental de leur leader, et ils savaient que c’était assez complexe. Pourtant Yuki avait affirmé sa force de caractère en résistant bec et ongle à tous problème et en aidant Kaoru pendant les périodes difficiles, il les avait conquis et ils étaient très impressionné par ce garçon au visage si juvénile.
Une silhouette familières fit se retourner Kyo, ça ne pouvait pas être possible qu’il soit là, mais il devait en avoir le cœur net, prenant donc un Toshiya séduit par les murs décorés, ils suivirent la forme si reconnaissable. Pendant ce temps Shinya voyait Die se rapprocher dangereusement de lui, pour des raisons très clair, mais qu’il ne voulait pas partager pour le moment, il devait retrouver Yuki et lui demander de lui faire le tour du propriétaire. L’abandonnant donc près des rafraîchissements, il retrouva son ami près d’un mur seul à le contempler… D’ailleurs à bien y regarder ça lui faisait vaguement rappeler quelqu’un de sa connaissance, mais qui ? Le titre était étrange, juste une date : 11 Août…
- Ce sont les yeux de Kaoru… J’ai pris cette photo le jour où l’on s’est rencontré tous les deux, on venait de ce quitter et je l’ai prise sans qu’il ne s’en rende compte.
Kaoru no Baka ! Ce qui était devenu une si belle amitié aurait sûrement pu être un belle histoire d’amour, et il ne s’en était même pas rendu compte, mais est ce que Yuki lui même se rendait compte de ce que faisait ressortir cette photo ? On y voyait une chose, unique, un regard triste et fatigué, un regard comme on en vois rarement, Yuki avait perçu le vrai Kaoru en un seul cliché. Seul un être éprouvant un sentiment pur pouvait voir ses yeux là. Et Yuki avait réussit en pleine lueur de l’aube de trouver la lumière adéquate pour photographier son ami de cette façon… L’image du Kaoru, qui ne montre jamais ses sentiments les plus profond, c’était tous d’un coup briser en mille morceau. Et à voir la foule autour de cette photo, elle provoquait un effet certains sur l’assistance.
Soudain la voix de Kyo les firent sursauter, sans le vouloir vraiment, le groupe s’était rassemblé autour de cette photo par des chemins différents et ils étaient la à présent. Kyo fière de sa trouvaille… Il avait quand même réussit à retrouvé Kaoru dans la galerie et l’avait amené à Yuki, mais il ne semblait pas trop se rendre compte de la présence de la photo juste derrière le jeune homme, et était plutôt concentré à faire venir un inconnu dans le cercle d’amis qu’ils formaient. Un homme plutôt jeune, les cheveux attaché en une queue de cheval au burn, un anneau dans l’oreille droite, et une visage magnifique, il était vraiment beau, oui c’était le mot, et Shinya vu Yuki sourire. Le jeune photographe voyait son meilleur ami nageant en plein bonheur et il en était heureux pour lui.
- Yuki ? Je me disais aussi que je reconnaissais le style et tu sais pourtant que moi et l’art…
- Haï.
- Qui c’est Kaoru, pourquoi lui parles-tu ? Dis soudain l’inconnu avec une expression dégoûtée, en regardant Yuki.
- Voici mon groupe de musiciens, et mon meilleur ami Yuki.
- Il porte le même prénom que l’artiste ? Demanda-t-il avec dédain.
- Forcement, c’est lui l’artiste.
- Kuriamo Yuki desu.
Le visage de l’inconnu changea alors du tout au tout, comme si être un photographe connu était plus important qu’un physique ingrat. Mais Yuki avait l’habitude de se genre de regard et reconnaissait une fois de plus le style d’homme de Kaoru. Surtout il fallait qu’ils soient beau, et dans ce cas précis c’était parfaitement le cas, un homme comme il ne le sera jamais… L’homme se mit alors en mode auto, il prit les mains de Yuki et les secoua de haut en bas tout en les serrant très fort, mais à une distance respectable quand même, il fallait pas exagérer. En tout cas Yuki pouvait être sure que celui-là ne visiterait jamais son appartement, c’était sûrement un fils de famille riche, alors que lui avait travaillé dur pour avoir enfin son droit à la célébrité chez les photographe à la mode.
- Enchanté… Je suis enchanté de vous rencontrer. Kaoru ne m’avait pas dit qu’il vous connaissez, il aime faire des surprises. J’adore vos photos, elles sont vraiment somptueuses et surtout elles montrent tellement de sentiments, je disais justement à Kaoru que j’achèterais bien une de vos œuvre… Mais comment avez-vous commencé ?
- J’étais assistant d’un photographe de mode qui m’a poussé à voler de mes propre ailes, et au bout de deux mois j’ai réussi à me faire connaître dans le monde de la photographie en tant que photographe pour des magasines people. J’ai ensuite écumé la rue et j’en suis venu à faire cette exposition. Seul, enfin, après plusieurs autre en compagnie de grands noms.
- Fantastiques… vraiment fabuleux !
Décidément il n’avait pas beaucoup de vocabulaire, mais ça faisait toujours plaisir de voir des personnes qui aimaient ses photographies, ils avaient été nombreux à cette soirée d’ouverture, et ça lui faisait chaud au cœur. Surtout qu’on en attendait autant pour le deuxième jour. Oui vraiment, ces un an avait été resplendissante de bonheur, la connaissance de Kaoru, ses deux mois de galère, pour en arrivé là… Mais le moment était peut être venu de retourner sur le droit chemin et de rentrer dormir par la même occasion. Il n’avait pas spécialement l’habitude des autres, il se couchait à heure fixe et se levait très tôt le lendemain, et cette fois ne ferais pas exception, il salua tous le monde et s’enfuit pratiquement du cercle d’amis, le dernière bus n’était certainement pas encore passé.
Kaoru le rattrapa alors et il marcha un peu avec lui, vers la sortie, alors que son compagnon le suivait des yeux, comme s’il avait peur de le perdre.
- Alors, qu’est ce que tu pense de lui ?
- De qui ?
- Eh bien, de Ken voyons !
- Oh, bien sure. Gomen nasai. Je dors à moitié depuis cinq bonne minutes. Je peux te dire qu’il m’a l’air gentil, mais c’est quand même la première fois que je le vois et pas très longtemps en plus. Mais si c’est toi qui la choisi, il ne peut être que bien.
- Et bien pour une fois ce n’est même pas moi qui est fait le premier pas, c’est lui qui est venu.
- Alors si ça change, c’est peut être un bon signe. Mais promets-moi d’être prudent quand même…
- Pas de problème. Aller j’y retourne avant qu’ils ne se jettent tous dessus…
- Haï.
Mais il ne l’entendait plus rien d’autre que la voix de son ami, qui lui demandait de l’aide parce que Kyo voulait lui sauter dessus… Shinya s’approcha de lui doucement et le regarda un long instant.
- Tu aurais du lui dire la vérité…
- Pour quoi faire, il ne m’aurais pas écouté de toute façon. Et puis j’aime le voir heureux !
- Kuriamo san ?
- Haï.
- Quelqu’un a fait une demande pour la photo 11 Août, je sais que vous ne voulez pas, mais le prix est quand même conséquent…
- Je ne vendrais pas cette photo, comme vous l’avez dit, vous le savez, non, je ne veux même pas savoir le prix énoncé. Oyasumi.
- Oyasumi nasai Kuriamo san.
Shinya se décida alors, il fit un signe à Die comme quoi il raccompagnait Yuki et sorti à son tour… Ils firent le chemin dans un profond silence, finalement Yuki lui proposa une dernière bière et ils se retrouvèrent dans l’appartement de ce dernier. Assit sur le canapé en face de Shinya, toujours debout, Yuki le contemplait doucement, ça lui faisait toujours bizarre d’être seul en sa compagnie, parce qu’ils parlaient peu tous les deux, alors les sujets de conversation étaient pas très nombreux, voir quasi inexistant. Mais c’était quand même bien d’avoir une présence réconfortante après de soi de temps en temps, puisque son meilleur amis était absent.
Finalement Shinya se décida à parler, enfin, comme si tous pouvait changer comme ça. Après tous il ne déprimait pas, son exposition s’était passé à merveille et… Quoi ? Il ne rêvait pas là, Shinya lui proposait de le relooker pour changer un peu de style. C’est vrai qu’il faisait plutôt le mec blasé habiller comme ça, mais que pouvait-il y faire ? Après tous on ne lui avait jamais appris à s’habiller autrement, et puis pour plaire à qui en plus ? Il se demanda soudain si Shinya ne se doutait pas de quelque chose, du moins s’il ne pensait pas déjà qu’il était amoureux de Kaoru. Ce qui n’était d’ailleurs pas le cas, il adorait le guitariste, mais seulement comme ami, rien de plus. Alors répondre à la proposition fut simple. C’était non…
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Une heure plus tard les deux hommes se séparèrent et Yuki se dirigea vers la salle de bain, imaginant soudain un autre reflet dans le miroir en face de lui, un autre soi… C’était peut être le mieux en fait pour se sentir un peu mieux dans sa peau, mais il ne voulait pas embêter Shinya pour une broutille, une idée farfelue qui n’allait pas, de toute façon, rester longtemps dans son esprit. En bref, autant rester tel qu’il était avec l’amitié de Kaoru en poche, c’était au moins un chose de moins à espérer pour son pauvre petit esprit torturé par la fatigue de la journée, tous c’était passé si vite après tous.
De retour dans sa chambre, il s’assit sur son futon recherchant désespérément ses points de repéré dans la pièce, mais pour la première fois de sa vie il ne les trouvait pas, et ça lui semblait tellement bizarre. C’est dernier temps tout était si compliqué, sa première exposition, le nouvel amour de Kaoru, la mort de ses parents… Ce n’était pas vraiment qu’il était proche d’eux, mais c’était quand même sa dernière famille, et tout était parti en fumée par un simple accident de voiture. Il n’en avait pas parlé à Kaoru, et ne le ferais sûrement pas, il n’aimait pas qu’on le plaigne, et puis il avait toujours habiter en pension, alors sa famille était très loin dans son esprit, même s’il avait hérité d’une petite fortune. Apparemment son père avait su fructifié ses affaires, et vendre le tout à temps. A temps pour quoi, pour sa mort et celle de sa femme, et en quoi cela arrangeait Yuki, il ne voulait pas de cette argent, il voulait une famille.
Il s’endormit finalement sur ses dernières pensées et ne se réveilla qu’au lueur du soleil sur sa joue, le lendemain matin. Il était encore dans les affres du sommeil quand le téléphone retenti plusieurs fois. Lançant une main vers le combiné, il réussi à poser son oreille sur l’écouteur.
- Moshi Moshi… Allô ? Qui est à l’appareil ?… Ecoutez j’ai pas que ça à faire, je viens de me réveiller alors vous pouvez parler… Oh et puis zut !
Reposant le combiné il reçu un nouvelle appel, en espérant que ce dernier soit avec des paroles cette fois, mais non, juste un souffle régulier et lent qui s’amusait sûrement à lui faire peur au téléphone.
- Ecoutez je ne trouve pas ça amusant du tout, alors si c’est pour faire mumuse au téléphone, ce sera sans moi !
Il raccrocha brusquement, maintenant qu’il était réveillé autant ce lever, il avait une séance photo dans trois heure avec un groupe quelconque pour des photos et il ne devait pas arriver en retard. Quand le téléphone se remis à sonner, il repris le combiné en main, sans le vouloir vraiment, un geste instinctif en quelque sorte.
- Moshi Moshi ?
- Yuki ? Ça fait la troisième fois que j’essaye de t’avoir, ça sonnait occupé.
- Ohayo Kyo ! Alors ce n’était pas toi ?
- Pas moi, pour quoi ?
- Un espèce de farceur qui s’amuse à me respirer dans l’oreille alors que je m’égosille à le faire parler.
- C’est pas mon genre, ni celui d’aucun Dir en Grey, et puis c’est pas très sympa non plus je trouve… C’était pour savoir, tu mange avec nous cette après midi ?
- Pourquoi pas… OK Kyo, le restaurant habituel à midi ? Au fait tu es réveillé bien tôt aujourd’hui !
- Normal j’ai un gêneur qui fait semblant de ronfler dans l’appart… Allez Totchi, Yuki est d’accord arrêtes de faire semblant de me pourrir la vie, tu y réussit très bien réveillé.
- Bon, je te laisse Kyo, à tout à l’heure.
Le téléphone enfin raccroché, il s’installa une nouvelle fois dans la salle de bain et prit une douche rapide. Il n’aimait pas trop cette endroit de l’appartement, la salle de bain possédait une fenêtre qui menait droit sur un grand immeuble riche et il éprouvait toujours beaucoup de réticence à ouvrir cette satané fenêtre. Pourtant comme tous les matin il le fit avec, encore une fois, la désagréable sensation d’être fixé par quelqu’un, mais ça ne pouvait pas être vrai, il avait décidément une imagination trop fertile par moment. En plus l’enterrement de ses parents avait été une épreuves assez importante, il y avait eu tellement de personne présente ce jour là, comme s’ils ne connaissaient personne. Ca lui avait rappelé sa propre solitude.
Allez Yuki, reprends toi, tu es assez fort pour résister, et arrêtes de voir des problèmes là où il n’y en a pas. C’est dans cet état d’esprit qu’il arriva à la séance photo ou il dut attendre une heure avant de voir les musiciens arrivé. A l’annonce du nom du photographe l’un des membres poussa un cri et demanda un autographe, semblait-il que sa petite amie avait beaucoup aimé ses premières expo. Finalement il lui donna des places pour voir celui du soir même et fut remercié par des poses les plus bizarroïdes les unes que les autres, ça faisait parti de leur image, mais là les fans de ce groupe allait être servit. Se sourit-il en lui même.
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Finalement, il arriva avec une demi heure de retard au restaurant et commanda très vite sous le regard surpris de ses amis, il n’avait pas pour habitude d’être en retard, mais ça pouvait toujours arriver. Ce fut d’ailleurs à ce moment là que Kaoru fit son apparition, resplendissant comme à son habitude, mais avec en plus une expression extasier, il avait du passé une très bonne nuit. Die et Kyo en firent d’ailleurs la remarque, très vite suivit par Toshiya sous le regard réprobateur de Shinya qui se retourna, ensuite, vers lui en souriant gentiment des gamineries de ses amis. Kaoru le regardait aussi avec la promesse dans ses yeux qu’il lui raconterais tous un peu plus tard quand il y aurait moins de monde.
Kaoru était effectivement aux anges, sa relation avec Ken semblait bien parti et en plus il dînait avec son groupe et son meilleur ami. Décidément la journée avait vraiment bien commencé, surtout en s’étant réveillé avec les bras de Ken autour de lui. Le repas fut long, mais il leur paru très cour à eux, même s’ils s’étaient pratiquement fait jeté du resto à force de rester la bas sans rien consommer. La journée était froide mais magnifique et après avoir lâché les autres, il avait réussi à rester seul avec Yuki qui lui parlait doucement de tout et de rien, avant d’arriver chez lui.
- Décidément je suis toujours chez toi, il faudra qu’on fasse l’inverse un de ses quatre.
- Je ne suis pas sure que ce soit une bonne idée…
- Nani ? ?
- Pour voir le bordel qu’il y règne, non merci… Rit soudain Yuki.
- Ca fait du bien de t’entendre rire en ce moment, tu semble si lointain…
Pas autant que toi. Songea Yuki. Kaoru lui raconta sa fin de soirée qu’il avait passé en boite en compagnie de Ken puis la suite était passé sous silence, mais à voir son expression il avait vraiment passé un bonne nuit, sûrement très courte d’ailleurs. Le téléphone sonna dans sa chambre, et il n’alla pas décrocher, le répondeur pouvait bien servir pour une fois… Ils parlèrent de son exposition, ainsi que de l’effervescence des prochains concert des Dir en Grey, et finalement Kaoru s’endormit comme une masse sur le canapé. Yuki secoua la tête en souriant et plaça une couverture sur le jeune homme avant de constater qu’il était tard pour lui aussi, ils avaient parlé toutes l’après-midi, comme deux gamins, mais ça faisait tellement longtemps aussi pour eux.
- Oyasumi Kaoru kun !
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Le lendemain Kaoru se réveilla en sursaut sur un cauchemar, il avait perdu quelqu’un et ça lui faisait très peur, mais il ne savait qui était cette personne. Se familiarisant à l’environnement, il se rendit compte qu’il était dans le petit appartement de Yuki, il se rappela enfin la soirée passé avec lui, et se leva d’un pas alerte, allant chercher le café qui ne manquerais sûrement pas d’être là, à chaque fois qu’il s’était endormi dans l’appartement Yuki se trouvait le lendemain matin dans la cuisine affairé au petit déjeuné. Pourtant, rien… Pas une once de cafetière chauffé… C’était bizarre, et il n’y avait pas que ça d’ailleurs. La porte d’entrée était ouverte, mais elle n’avait pas était refermé et les chaussures de Yuki se trouvaient toutes là, alors le photographe n’était pas sorti, pourtant les chausson de ce dernier était également ici, mais pas rangé. Ca ne ressemblait pas vraiment à Yuki tous ça.
Il se dirigea vers la chambre de ce dernier et la découvris vide, mais où se trouvait-il, il n’avait pas pu se volatiliser… Procédant à une fouille en bonne et du forme, il ne le trouva nulle part, alors il retourna dans la chambre et prit le téléphone dans ses mains, constatant de la présence de trois messages sur le répondeur. Il y avait peut être la réponse à ses énigmes dans ses messages, alors il appuya sur le premier bouton venu.
Premier message reçu le 3 août, à neuf heure : ……………………….
Deuxième message reçu le 3 août à vingt heure seize : ……………….
Troisième message, reçu le 3 août à minuit trente six : …………………….
Qu’est ce que c’était que ça… Il n’y avait aucun messages sur ce répondeur, à part un farceur qui s’amuse à respirer lentement. Depuis quand recevait-il ce genre de coup de fil ? Pourquoi ne pas lui en avoir parlé, au lieu de garder ça pour lui ? La réponse était pourtant évidente, Yuki était l’ami le plus sincère et protecteur possible, il ne voulait pas lui donner d’autre problèmes, alors qu’il savait qu’il se sentait bien en ce moment. Et lui, le leader qu’il était, était un exécrable ami, il ne lui demandait rien, et n’arrêtait pas de lui déblatérer sa vie à tout bout de champs, pourtant Yuki ne s’était jamais plaint non plus !
Regardant dans le courrier à cote du futon il aperçu une lettre qu’y n’avait pas un très bonne aspect, les pompes funèbres. Ça ne se faisait pas de lire le courrier d’autrui, mais il devait savoir ce qui se passait quand même, et il se rendit compte que Yuki lui cachait pas mal de chose, comme le fait que ses parents soient mort, deux semaine auparavant, qu’ils se soient fait enterré la semaine passé et qu’il était détenteur d’une petite fortune… Mais le plus important pour l’instant était de savoir ou il se trouvait. Et son instinct lui disait qu’il fallait appeler la police, il n’avait pas pu disparaître comme ça, en étant pieds nu et sans affaire pour travailler, lui même n’avait jamais vu Yuki sans un appareil photo quand il sortait seul.
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Les faire venir n’avait pas était sans mal, ils lui avaient tout d’abord dit que pour les disparition il fallait attendre vingt quatre heures avant de lancer un avis de recherche, puis ils avaient bien voulu venir en apprenant que la porte était ouverte ce matin et que rien n’avait disparu de l’appartement, et surtout pas de chaussure. Ca leur avait tellement paru bizarre qu’ils avaient consenti à venir jeter un coup d’œil. A présent il fouillait l’appartement sous le regard intrigué des badauds et toute la troupe au complet de Dir en Grey. D’ailleurs un des policier avait jeter son dévolu sur le pauvre Shinya qui ne savait plus ou se mettre, puisque ce dernier le prenait pour une fille.
- Monsieur, vous êtes de la famille ?
- Non, il n’a plus de famille, il ne lui reste que nous… Ses parents sont morts il y a deux semaines.
- Je savais bien que le nom de Kuriamo me disait quelque chose, c’est moi qui est enquêté sur leur accident. Mais le jeune homme en question doit être bien riche à présent, alors ce n’est pas un suicide, c’est déjà une bonne chose, et puis d’après un de mes collègues, il vient de commencer une exposition… Et puis le nombre de chaussures m’inquiète, si vous dites vrai, il ne peut être parti seul, sauf si… Avait-il des moments de folie ?
- Non, c’était… C’est une personne très solide. Dit soudain Shinya.
- Inspecteur ? La porte a bien était ouvert de force par l’extérieur, et d’après un témoin un homme est sorti de l’appartement un corps d’homme dans les bras.
- Bon, alors nous avons déjà une piste, c’est déjà ça… Nous vous tiendront au courant ne vous inquiétait pas, nous avons pris vos coordonnées.
- Arigato Gozaimasu.
- En passant, on a écouté son répondeur, savez vous depuis quand il recevait ce genre d’appel ?
- Il ne m’en avait jamais parlé avant, je l’ai su en les écoutant moi aussi ce matin.
- En tout cas hier matin, il en a reçu deux. Dit soudain Kyo
- Nani ?
- Bah oui, quand je l’ai appelé pour aller manger avec nous, je n’ai pas réussi à l’avoir les deux premières fois, et il m’a dit qu’un plaisantin s’amusait à lui souffler dans les oreilles.
- Arigato… Une autre piste si possible.
La police parti, Die s’affala sur le canapé et le reste de la bande le suivirent dans le mouvement, Kaoru en dernier, il s’en voulait tellement de n’avoir pas été réveillé, après tous, ça s’était passé quand il était présent dans la pièce la plus proche de l’entrée, et il n’avait rien entendu. Kyo le prit par les épaule, le forçant à le regarder et se mit à parler lentement en sachant pertinemment que son ami ne l’entendait pas vraiment perdu dans ses pensées, quand le téléphone cellulaire de ce dernier retenti. Il décrocha en trombe, voulant à tous prit que ce soit Yuki qui appelle pour lui dire que tout allait bien, mais ce n’était pas lui. C’était Ken, à qui il raconta toute l’histoire en lui donnant rendez vous dans le parc le plus proche. Il avait besoin d’un présence réconfortante et celle de ses amis ne lui convenait pas.
Ses derniers le regardèrent partir de la pièce et de l’appartement et se mirent à conspirer lentement. Toshiya, Die et Kyo avait déjà un plan pour essayer de retrouver Yuki et Shinya les écoutait doucement pour une fois qu’ils étaient sérieux tous les trois. Mais ils n’étaient pas d’accord avec eux, après tous comment faire pour le retrouver seuls, sans l’aide de la police ? C’était vraiment une question bête, comme de savoir le pourcentage de chance de le retrouver vivant. Il frissonna à cette idée, il ne devait pas penser à des horreurs pareilles, peut être que les textes de Kyo lui montait au cerveau en fait.
Finalement l’attente serait très longue, il le sentait, et surtout pour Kaoru, peut être comprendrait-il enfin ce qu’il ne voulait pas penser tous haut. Peut être valait-il mieux rentrer chacun chez soit, la nouvelle avait été dure, et ils tous avaient besoins de se reposer un peu, puisque les répétition n’étaient pas annulé pour autant, même s’il leur manquerait un guitariste pour être au complet, inutile d’ennuyer Kaoru avec ça en ce moment. Ils se regardèrent un long moment et d’un commun accord se levèrent et partirent, refermant la porte derrière eux pour ne pas faire comme cet inconnu.
Pendant ce temps, dans un petit parc, Kaoru discutait lentement à Ken de ce qui se passait et celui ci l’écoutait attentivement. C’est à ce moment là que le guitariste se rendit compte que ce n’était pas la même sensation que de parler avec Yuki, c’était étrange en fait parce qu’il se sentait à l’aise sur tous les sujet avec son ami, alors que son amant, lui, ressemblait plus à un réceptacle vide. Ce n’était pas encore le bon, il le sentait, alors autant tout arrêter des à présent, c’était le mieux, pour cette journée, il ne voulait que ce concentrer sur l’enquête pour retrouver son meilleur ami. Et à présent tous les défauts de cet homme en face de lui ressortaient, il était vraiment un fil à maman, et avait des idées préconçus, comme quand il avait rencontré Yuki la première fois, ça lui revenait à présent, il avait eu un air si hautain, comme si le petit photographe ne valait rien pour lui.
- Il vaudrait mieux qu’on arrêtes tous Ken. Je viens de me rendre compte que rien ne pourrait marcher entre nous.
- C’est à cause de lui n’est ce pas ?
- De Yuki ? Haï. En quelque sorte, je suis trop bouleversé par sa disparition pour avoir une relation stable et je ne voudrais pas t’imposer une présence pesante.
- Je ne suis pas de ton avis, mais je prends ta raison pour une excuse valable.
- Arigato.
- Sayonara Kaoru !
Voilà, tout était dit à présent, il pouvait retourner au local rejoindre les autre, après tous ils devaient tous être en répèt' et ça lui changerait les idées, alors en route pour une musique bien gaie, ou plutôt qui bouge bien, pour remettre, le moral en place. Il devait avoir confiance en la police et elle retrouverait Yuki, rien ne pouvait s’arrêter comme ça, décida-t-il. Arrivé derrière la porte de la salle de répèt’, il entendit les instruments se mettrent en place, puis la voix de Kyo. Il ouvrit la porte et sans regarder ses amis prit sa précieuse guitare et se mit dans le rythme très vite, alors que Die et Toshiya lui souriaient, réconfortant, et que Kyo montrait sa rage en chantant leurs chansons avec force.
A suivre...
Alors
là, je suis complètement abasourdi toute seule, ce qui ne devait être
qu’un chapitre unique et devenu un chapitre 1, en me rendant compte que
je ne pouvais décemment pas faire un chapitre unique d’une vingtaine de
pages, ceux qui ont lu jusque là et qui en sont sorti vivant et avec
l’envie de savoir la suite doivent être déjà des personnes
extraordinaire, c’est déjà un exploit en soit de suivre cette histoire
très embrouillé… Que de mystère, que de mystère…
[Chapitre 2]
[Chapitre 2]