Titre : Reconnais moi ! 2
Auteur : karya
mail : karya_jap@msn.com
Pairing : les couples, ça commence a bien s’identifier je crois, du moins pour certain
Rating : délire perso, sérieux et enfin une lumière au bout du couloir
Commentaire : Yuki kun toujours na moi... et pi tapez pas siouplai... Vous avez des commentaires??? Venez me voir à l’adresse plus haut !
Reconnais-moi !
Chapitre 2
Chapitre 2
Cela
faisait trois jours que Yuki avait disparu, trois long jours de
répétition à gogo et de visite au commissariat, d’ailleurs tous les
policiers savaient à présent le nom, le prénom, l’adresse et le numéro
de téléphone du leader du groupe, par cœur. Même la voix, certains
policier n’attendaient plus d’entendre son nom, ils commençaient
directement par lui dire qu’il n’y avait pas de nouvelle pour
l’instant. Mais il ne perdait pas espoir et ses amis restaient présents
avec lui dans cette histoire tellement extraordinaire, après tous les
indices n’avaient mené à rien, même l’appartement de la victime n’avait
été d’aucun secours. Ils savaient tous que Yuki était encore en vie,
qui voudrait tuer une personne comme lui.
Kaoru avait revu Ken, ils s’était tous dit, et leur histoire était réellement terminé. Pourtant quelque chose dans le comportement du jeune homme perturbait le guitariste, si leur histoire était terminé alors pourquoi continuait-il à fureté dans les parages. Ken était allé parler avec Toshiya et Die pour leur dire qu’il resterait quand même dans les parages, jusqu'à ce que le photographe soit enfin retrouvé, il espérait sûrement se remettre avec Kaoru un jour ou l’autre, mais c’était peine perdu. Et le groupe commençait sérieusement à se demander comment faire pour l’éviter, ce qui avait été traduit par des répétitions intenses et épuisantes, et ils se retrouvaient en général tous dans un bar à moitié mort de fatigue, mais surtout content de leur travail…
- Pourquoi il s’accroche à ton avis ?
- Mais qu’est ce que j’en sais Kyo, je ne suis pas dans sa tête et j’ai d’autre préoccupation pour l’instant pour me le demander.
- Il a raison Kyo, ce n’est vraiment pas important, il se lassera à force. Continua Shinya.
- Et puis c’est un grand garçon après tous… Dit Die toujours d’accord.
- Dites je ne pense pas qu’il y aura répétition demain.
- Nani ? ? Demanda Kyo
- Je trouve que la police est lente, et je vais peut être me mettre à fureter par-ci par-là, en plus, il y a le dernier jour d’expo de Yuki, et je me suis porté garant pour lui. Tant que l’on ne me prouvera pas que Yuki est mort, je ferais attention à ses biens.
- Je veux en être… Lança Toshiya
- Nani ?
- Je veux t’aider Kaoru, et les autres seront sûrement d’accord avec moi. En plus un de mes amis est un pro des recherches téléphoniques, peut être qu’avec le répondeur…
- Tu… Vous êtes sure de vous les mecs ?
- Bien sur ! Lancèrent-ils en cœur, enfin dans l’idée d’avoir quelque chose à faire pour se changer les idées.
- Alors on est parti pour la chasse aux indices. Demain tous chez Yuki à 10 heure et Totchi ?
- Haï.
- Amène ton ami.
- Haï.
C’est dans cet état d'esprit qu’ils partirent du bar, Kaoru raccompagnant en voiture Die et Shinya et Toshiya faisant le chemin avec Kyo. Les deux hommes marchaient silencieusement depuis un petit moment quand Kyo se décida enfin à faire la conversation. Il le faisait toujours mais là, les mots sortaient difficilement et il ne savait pas pourquoi, peut être parce qu’il s’était trop habitué à avoir la présence de Yuki à ses coté, comme les autres, il faisait toujours attention aux gens, alors pour une fois, c’était à eux de faire le premier pas. Il sentait bien qu’il racontait n’importe quoi et que Toshiya faisait semblant de rire à ses idioties, mais ça lui faisait du bien de parler même pour dire n’importe quoi. Une chanson était même venu à son esprit, et il l’avait écrite rapidement, juste pour voir, en fin de compte elle s’était révélé trop longue, et il n’avait réussi à couper aucun passage, elle était donc rester telle quel sur une feuille.
Arrivé à la porte de son appartement, Kyo regarda son ami dans les yeux, et le laissa entrer. Depuis quelque temps, en fait depuis la disparition du meilleur ami de Kaoru, ils dormaient tous les deux dans le même appart’, comme au début des Dir en Grey, Totchi prenait ses affaire et dormait dans la chambre d’ami du petit chanteur, ils ne voulaient pas rester seuls tous les deux et d’un commun accord avait décidé de passer le plus de temps possible ensemble. Le blond ne voulait pas l’admettre, mais il ne voulait pas rester seul, se demandant si en fait ce n’était pas plutôt un fan de DeG qui voulait leur faire comprendre quelque chose, l’enlèvement de leur ami le perturbait plus qu’il ne voulait vraiment l’admettre.
- Tu veux une bière ?
- Tu en as ? Qu’est ce qui t’arrive ?
- Comme ça fait trois jours que tu dors à la maison, je me suis dit que je devrais peut être t’acheter à boire, du moins autre chose que de l’eau, du coca ou du thé…
- Arigato ! J’en veux bien une, alors.
Revenant dans le salon trois minutes plus tard, il s’assit sur le canapé à cote de son ami et lui tendit une bière, mais le geste qu’il reçu en retour le surpris au plus au point, le bassiste lui avait pris le poignet, le faisant basculer contre lui, et posa ses lèvres sur les siennes. Kyo était trop étonné pour faire quoi que ce soit et quand une langue exploratrice débloqua le passage de ses lèvres, il la laissa faire. Fermant les yeux, il ne prit pas part au baiser, mais se laissa faire, sentant la chaleur du corps de son ami trop près du sien, et s’enivrant du goût de ce baiser, il n’avait jamais pensé que Toshiya pouvait ressentir quelque chose comme ça pour lui, mais il ne voulait pas briser l’instant, celui qui lui permettait de tout oublier, de ne plus rien penser, juste le bonheur de ce baiser… Enfin le bassiste recula, plantant son regard dans le fond de sa bière, et Kyo repris ses esprits.
- Je… Pourquoi ?
- Parce que j’en avais envie… Et puis je ne sais pas trop en fait, je crois que je suis trop bouleversé par cet enlèvement, je m’excuse si tu ne voulais pas… Gomen nas…
- Attends Totchi est ce que ça implique que tu abandonnerais ta drague intensive pour moi, que tu serais près à rester avec une seule et unique personne, moi ? Parce que si tu recherche une aventure d’un soir, je ne suis pas ton homme.
- Iie. Déjà je croyais que tu était 100% hetero, alors je ne pensais pas que tu prendrais se baiser de cette façon là. Et puis… Oui, ça implique que je ne vois plus personne à part toi, si tu le veux ? !
- Haï, je le veux, demo… Toshimasa…
Aie, ça commence mal, quand il m’appelle comme ça, ça ne veux dire qu’une seule chose « oui, je le voudrais bien, mais seulement si tu avait été une fille »
- Je suis long… Je veux dire avant de me décider à me donner à quelqu’un je suis du genre long.
- Je ne comprends pas, tu veux dire que tu veux vivre une histoire avec moi, mais que tu ne te donne pas facilement, je veux dire ton corps ?
- Haï. Murmura le chanteur pas très à l’aise.
- Si c’est pour toi Kyo je serais patient, ne t’inquiète pas, jamais je ne te brusquerais. Des que je t’ai aperçu sur scène la première fois, j’ai su… J’attendrai !
- Arigato gozaimasu.
Toshiya était aux anges, premièrement Kyo n’avait pas repousser ses baiser, mais en plus il partageait son envie de commencer une histoire avec lui, il ne le dégoûtait pas, et… Attend voir mon grand, il a bien dit qu’il était long à se donner, cela voudrais dire qu’il a déjà connu d’autre hommes avant toi, et à voir sa tête ça n’a pas du se passer au mieux. Un jour il lui raconterait. Regardant l’heure avancé, il se leva et se dirigea vers la chambre d’amis, si Kyo voulait du temps, il patienterais, et puis il était fatigué par cette journée en plus, il devait appeler son ami le lendemain tôt, alors dodo. Soudain une main se posa sur son bras et il se retourna vers le petit chanteur.
- Tu vas dormir dans la chambre d’amis ?
- Haï.
- Tu ne voudrais pas plutôt passer la nuit avec moi, je veux dire, juste pour…
- Haï, je veux bien dormir à tes coté toutes les nuits que tu voudras Tooru !
Kaoru rentra dans l’appartement de Yuki et posa sa veste, raccompagner ses deux amis, l’avait sorti de sa solitude du moment, mais depuis trois jour il avait pris d’assaut l’appartement du jeune homme, et passait toutes ses nuit ici, comme si en pleine nuit on l’appellerais pour lui demander une rançon, ou n’importe quoi d’autre, même si les policier lui avait bien préciser que la rançon était à exclure, les ravisseurs auraient appelé plus tôt, de toute façon les flics pensaient qu’il était mort, après tous on n’enlevait quelqu’un que pour deux chose, l’argent ou le meurtre, mais Kaoru n’était pas d’accord, après tous cela aurait été pour le meurtre, on l’aurait tué aussi, il était étendu de tout son long sur le canapé à son réveil, et on ne lui avait strictement rien fait. Alors pourquoi le jeune photographe et pas lui ?
Il s’avança jusqu'à la salle de bain, et alluma la lumière, faisant un reflet sur la fenêtre de la salle de bain, cette fenêtre était vraiment mal mise, on avait l’impression que quelqu’un nous épiait, c’était un sentiment étrange, comme si des yeux étaient posé sur lui, est ce que Yuki ressentait la même chose ? Sûrement, en plus il n’était pas très à l’aise ses derniers temps, comme s’il avait peur, c’était peut être les coups de téléphones… Ou peut être la mort de ses parents, quand il pensait qu’il ne lui en avait même pas parler, mais c’est vrai qu’a ce moment là, il y avait des problèmes avec une partition, Kyo criait à qui voulait l’entendre que la musique n ’allait pas du tout avec ses paroles en fin de compte, et Die avait enfin avoué qu’il avait changer la partition, mais pendant une semaine ça avait été le froid glaciale entre les deux hommes.
Il avança la main jusqu’à la fenêtre en hauteur et l’ouvris doucement avec de se déshabiller et de prendre une douche, il en avait besoin après cette journée, et puis s’était l’enfer en ce moment avec le manager, il disait que les répétition c’était bien beau, mais qu’il fallait penser à faire un petit concert pour faire plaisir aux fans, mais les Dir en Grey n’avaient pas trop la tête à ça en ce moment, et il avait l’impression qu’ils boudaient tous pour une raison inconnu. Le leader qu’il était avait bien conscience qu’un concert serai le bienvenu, mais il n’avait pas le courage d’en parler aux autres en ce moment, une baisse de forme passagèrent jusqu'à ce qu’ils retrouvent Yuki.
La porte claqua enfin, il était parti… C’était une bonne chose, il pouvait reprendre là où il s’était arrêté. Il brisa enfin la corde qui lui entravait les poignets et enleva le bandana autour de sa bouche, le faisant seulement glisser le long de son cou. Il avait fini par s’habituer au noir ambiant qui habitait la pièce et se dirigea pieds joint vers la fenêtre. Il n’avait toujours pas réussi à savoir qui était l’homme qui l’avait enlevé, mais en tout cas celui ci prenait bien soin de lui, il le faisait manger et boire à heure fixe, du moins sans montre, il le voyait comme ça, et à part la fâcheuse habitude qu’il avait de le fixer pendant des heures en restant à coté du lit, il n’avait rien subit, du moins pas encore, parce que déjà, plusieurs fois, il avait aperçu, dans les prunelle de ces yeux fixé sur lui, du désir… Oui, c’est ça, du désir à l’état brut. Et lui que pouvait-il faire attaché comme il était ? Mais il avait réussi à chiper un morceau de métal et il avait enfin les poignets détaché, les chevilles aussi, maintenant.
Son ravisseur partait toujours dans ses zone là, comme s’il sortait la nuit, pourtant le jour, il restait dans la chambre, sur une chaise à le regarder, mais la chambre plongé dans le noir ne lui permettait pas de distinguer la où il était. Il souleva le rideau opaque et resta sans voix, son immeuble se trouvait juste en face, d’ici on pouvait distinguer la fenêtre de la salle de bain… La salle de bain ? Alors il n’avait pas rêvé, il n’était pas paranoïaque, quelqu’un s’amusait bien à regarder dans sa salle de bain quand il y était ! Détournant le regard de la fenêtre, il aperçu enfin la longue vue, et quand la lumière s’installa dans sa salle de bain, il préféra jeter un coup d’œil, s’était peut être son ravisseur qui s’amusait à rentrer dans son appartement puisqu’il savait très bien qu’il n’y était pas. Mais il n’y vit que Kaoru, un Kaoru qui semblait fatigué et malheureux, était ce à cause de lui ? Parce qu’il avait disparu ? Je suis désolé mon ami, vraiment désolé, et je ne sais même pas comment te prévenir que je suis là, juste en face. Il décida qu’il en avait assez vu, il devait partir à présent, et ne pas se retourner, il ne voulait pas savoir qui était son ravisseur, il s’en fichait, il voulait juste repartir chez lui.
Arrivé devant la porte de la chambre il comprit qu’il n’aurait pas du attendre aussi longtemps, surtout quand une haute silhouette bloqua le passage de la porte, et qu’une main le prenait par le bras et le maintenait sur le lit, au dessous du corps puissant de son ravisseur. Ca y est, il l’avait vu, il savait qui il était, et il ne comprenait pas… Pourquoi Lui ? Il se débattis un long moment, mais il savait que la victoire ne lui était pas permise et quand il se retrouva encore une fois bâillonné et attaché, mais cette fois attaché au lit, il ne voulu plus penser, être autre part, ailleurs, comme dans cette salle de bain où se trouvait Kaoru…
- Ne cherche plus à t’enfuir ! Tu es à moi !
Une gifle violente ponctua la phrase et il perçu à peine le sang couler de sa lèvres qu’il sombrait dans le noir. Kaoru…
Kaoru…
Le leader des Dir en Grey se réveilla en sursaut du bain où il se trouvait. Il avait rêvé de Yuki et c’est le son de sa voix, cette voix l’appelant, qui l’avait réveillé. Où pouvait bien se trouver son ami, et qui avait pu l’enlever de cette façon, c’était tellement bizarre comme disparition, et Yuki n’était pas du genre à fuguer, surtout qu’a son âge et sans parent, on ne voyait pas trop l’intérêt de l’action… Et puis voilà qu’il délirait complètement sur la question… Il se leva et enfilant un peignoir se dirigea vers la chambre de son ami, celle-ci avait garder l’odeur du corps de Yuki, c’était très discret mais bien présent quand même, et se lovant contre un oreiller, il s’endormit d’un coup, comme si tous les problème de la journée serais aboli d’un coup, comme si Yuki serais là le lendemain avec le petit déjeuné, comme il le faisait d’habitude quand Kaoru venait dormir chez lui, quand il n’avait pas trouvé de conquête.
Mais le lendemain pas de petit déjeuner, juste un coup de sonnette, et il maugréa tout en ouvrant la porte, oubliant qu’il ne possédait seulement qu’un caleçon pour tout vêtements. Kyo le regardait tous sourire en compagnie de Toshiya de Die et de Shinya, ils s’étaient donné rendez vous à cote de la porte ou quoi ? Les faisant entrer, il recula doucement, et Kyo ne pu s’en empêcher plus longtemps. Et s’est sur un « Très joli caleçon ! » et un éclat de rire de la part de trois de ses amis, que Kaoru se rendit compte de ses vêtements et se précipita dans la chambre, tendit que la sonnette résonnait à nouveau dans le premier couloir. Quand il réapparu quelques minutes plus tard on lui présenta aimablement Alex, l’ami de Toshiya, qui se trouvait être un européen travaillant au Japon. Il avait avec lui tout un attirail électronique et le posa au bout de dix secondes, demandant ou se trouvait le répondeur maudit.
Shinya l’emmena dans la chambre avec Die et Kaoru se dirigea dans la cuisine à la recherche d’une bière, il fut le seul à entendre la conversation, des deux meilleurs amis, qui apparemment était bien plus que ça depuis leur dernière soirée, du moins, d’après ce qu’il avait comprit.
- Alex ? Lança Kyo d’une voix enroué.
- C’est un de mes ex oui, mais c’est fini depuis longtemps, mais si tu veux je te ferais une liste de mes ancien amants, tu remarquera qu’ils n’y en a pas tant que ça.
- Baka !
Ils levèrent la tête vers Kaoru, surpris qu’il soit encore présent dans la pièce, et Kyo baissa la tête vers le planché, Kaoru aurait donné sa main à couper qu’il rougissait, mais il ne préféra rien dire et alla dans la chambre, alors que Toshiya souriait à son ami. Kaoru n’était pas du genre à se moquer, et en plus, il n’avait pas grand chose à dire, même si Toshiya devrait bien avouer une jour ou l’autre au chanteur qu’ils avaient faillis couché ensemble une fois, alors qu’ils étaient aussi bourré l’un que l’autre. Mais il y avait eu incompatibilité de dominance entre eux de toute façon, alors… Il prit la main de son petit ami et la porta à ses lèvres tendrement, lui faisant comprendre que rien n’irait trop vite entre eux, Kyo ressemblait à un petit animal craintif par moment, quand ils étaient trop proche l’un de l’autre, comme le matin même où Totchi avait voulu l’embrasser pour lui dire bonjour, et qu’il s’était un peu trop serré contre lui.
Kaoru dans la chambre suivait les moindres faits et gestes d’Alex, il semblait sure de lui et content de faire ça, et il lui expliqua qu’il avait toujours voulu être flics, mais qu’au Japon il était bien meilleur pour ouvrir, dépecer et refermer toute sorte d’instruments électronique, comme un répondeur par exemple. Toshiya souri au guitariste et tendit une bière à Alex qui le remercia, avant de pousser un cri de joie à un certain bruit. Malgré les questions des cinq hommes, il ne répondit pas, et rechercha encore plus loin. A partir d’un moment on ne se rendit même plus compte que quelqu’un respirait dans le combinait, mais d’autres sons, bien plus… Humains en quelque sorte. Et soudain Alex arrêta tous, cela faisait quand même deux heures qu’il essayait de trouver un bruit distinct et il poussa un « TADAAAAM ! » heureux avant de leur faire écouter la bande nettement différente.
- Ecoutez ça…
Les chiens sont interdit ici…
- Je sais, ça fait peu, mais sur toute la bande on ne perçoit que ça comme bruit de fond, et le mec dessus a l’air légèrement en rogne, m’étonnerais pas qu’il répète cette phrase assez souvent dans sa vie.
- Génial ! On a plus qu’a chercher une aiguille dans une botte de foin. Lança Kaoru déçu
- C’est déjà mieux que rien Kaoru, et c’est un indice que n’ont pas les policier.
- Oui, peut être, mais il y a tellement d’immeuble qui n’accepte pas les animaux…
- On va le retrouver Kaoru. Continua Die compatissant
Ouais, on le retrouvera, mais quand ? Il se rendit au salon tendit que Toshiya raccompagnait Alex à la porte et ferma les yeux, pour les rouvrir en sentant l’odeur du café tout près de sa joue. Shinya lui tendait une tasse fumante et il la prit avec gratitude avant de refermer les yeux. Les amis c’étaient ce qu’il y avait de mieux au monde, et à présent s’il pouvait retrouver son meilleur ami, cela lui ferais plaisir, vraiment très plaisir… Shinya le regarda un long moment puis se leva et rejoignit les autre debout dans le fond. Ils devaient le laisser seul, il le sentait, alors sur un « Au revoir » général, ils disparurent de l’appartement, sans qu’il ne s’en rende vraiment compte, et c’était peut être pas plus mal dans un sens. Ils ne le verrais pas verser l’unique larme qu’il possédait encore… Il en avait assez de ne plus savoir quoi faire de ne pouvoir rien faire, et il avait mis tant d’espoir dans ce répondeur, pour cette phrase unique. Il se leva finalement, reposant la tasse vide et reparti écouter cette bande, peut être…
C’était hier que Alex était venu lui montrer la bande du répondeur différemment, et depuis hier il n’arrêtait pas de se repasser cette foutue bande, connaissant parfaitement maintenant la voix de l’homme. Shinya lui avait fait le reproche de n’écouter que la bande, et le groupe était d’accord, ils avaient l’impression qu’il perdait espoir, et ça, ils ne pouvaient pas se le permettre, pas pour Yuki, et s’est en donnant ce point de vue qu’ils parvinrent enfin à le faire sortir de chez son ami. Le voir à la lumière leur firent aussi comprendre qu’il ne se nourrissait pas convenablement, ou du moins trop peu pour se maintenir en forme, et c’est une nouvelle fois Shinya qui réussi à le faire manger en lui disant qu’il avait encore besoin d’un guitariste valide pour le groupe. Ca lui permettait aussi d’oublier ses propres doutes et ses envie de tous casser par moment, comme celles de Die, de Toshiya et de Kyo. En revenant au petit appartement, une phrase fit piler net l’un des membre et Kaoru tendit aussi l’oreille, son oreille exercé par la musique avait bien retenue les intonation de la voix sur la bande, et les deux voix avait pratiquement la même structures, ce qui voulait dire, que le ravisseur de Yuki avait téléphoner de l’immeuble en face du jeune homme.
- Les chiens sont interdit ici.
- C’est lui, c’est la voix de la bande !
- Tu es sure Kaoru, ça pourrait juste y ressembler…
- Non. C’est la même voix je te dit. J’ai quand même assez d’expérience dans le domaine de la musique pour savoir reconnaître les différentes voix.
- Kaoru a raison, et puis il l’a écouté tellement souvent, qu’il doit certainement plus s’en souvenir que nous. Commenta Toshiya
- Alors allons-y, allons voir les nom de l’immeuble, peut être que l’un d’entre eux nous dira quelque chose.
Ils se dirigèrent alors vers l’immeuble sous le tonitruant gardien qui se dégosillait après le maître d’un chien qui avait l’habitude de le promener dans les parages. Il n’en menait pas large le pauvre… Les boites au lettres étaient un prodige de la vie, avec tous ses noms, mais c’est vrai que c’était quand même un immeuble à trente étage, alors on ne pouvait pas faire pire. Ils passèrent devant chaque boite aux lettres, quand soudain Kaoru s’arrêta sur un nom, et quand Kyo s’approcha de lui, il le vit baiser la tête, comme s’il réfléchissait intensément. Puis il secoua la tête et continua sur les autres boites à lettres. Kyo se retourna vers son petit ami et s’approcha de lui, lui donnant le nom que celui ci s’empressa de noter sur un papier. Finalement ils rentrèrent chez Yuki bredouille et s’assirent tous sur le petit canapé, ce qui obligea Kyo à s’asseoir sur les genoux de Die sous le regard pas très ravie d’un certain bassiste.
Le bassiste se décida alors de téléphoner à la police en cachette du leader, pour ne pas lui donner de faux espoir, il connaissait bien un des agent de police de l’affaire et pourrait lui demander de vérifier le nom qu’ils avaient noté. S’il y avait quelque chose, il le saurait, et ce n’est pas Kaoru qui lui donnerais du travail en plus cette fois ci, c’était déjà ça, cela faisait plusieurs fois déjà qu’on lui demandait comment ils pouvaient tous travailler avec lui toute la journée, et il avait toujours répondu que c’était grâce à lui s’ils avaient atteint se stade, c’était un travail de groupe, soit, mais si Kaoru n’avait pas été derrière eux pour les pousser à fond, ils n’y seraient jamais arriver de cette façon. Et le voir dans cette état était tous bonnement impossible, il aurait tellement voulu que tout aille pour le mieux avec lui, il en avait bien le droit lui aussi à ce bonheur qu’il ressentait tous les quatre en ce moment, ou du moins lui et Kyo. Mais ce n’était pas en remuant de sombre pensée, qu’ils allaient arriver à quelque chose et c’est en se rendant au salon qu’il entendit la conversation, le leader se demandait où il avait bien pu entendre se nom, et pourquoi il lui semblait si familier, pourtant il avait le tour de tous les gens de sa connaissance, et rien n’y avait fait, il n’arrivait toujours pas à mettre la main sur le possesseur de ce nom. Pendant ce temps là, Die s’était endormi lourdement sur le canapé, et on pouvait se demander ce qu’il avait bien pu faire pour être dans cet état.
Connaissant Die, il inventerait une excuse bidon, ou un mensonge tourné à sa façon, mais en regardant de plus près dans la main de Kyo, il aperçu une partition, et on était en droit de se dire que le deuxième guitariste du groupe avait trouver l’inspiration pendant la nuit. Encore du travail pour le petit chanteur en perspective… Toshiya souffla de déception, la veille il avait passé le plus clair de son temps à retravailler une chanson trop longue à son goût, pourtant à leur début il avait quand même eu une mélodie de près de dix minutes. Mais même en lui disant cela, ça n’avait eu que pour seul conséquence qu’un sombre aboiement du petit blond. Décidément Kyo avait ses humeurs par moment. Il revint s’asseoir à ses coté, justement, quand son téléphone se mit à vibrer dans sa poche de pantalon, et il décrocha.
- Resalut !… Ouais, je t’écoute… T’a été vite en fait… Pas de boulot en ce moment… Ouais, je sais, je lui ferais passer le message si tu veux… Iie ? Pas grave… Alors ?
Tous le monde regardait le bassiste, même Die que Shinya avait réveillé doucement, et au vu de sa tête, ce devait pas être franchement une bonne nouvelle. Seul Kaoru était rester dans ses pensées, et il se leva d’un coup sec, ce qu’il fit tourner la tête des autres vers lui, et qui ne leur permis pas de voir que Toshiya avait raccrocher. En tous état de cause, il entendirent d’abord la voix de Totchi vite coupé par celle du leader.
- Je sais à qui appartient se nom, c’est…
- C’est lui… Mais que je suis bête !
- J’appelle les flics !
Les trois autres membre du groupe les regardaient ébahie en trois phrases, ils n’avaient pas dit une seul fois le nom du responsable et pourtant ils voulait le savoir eux aussi. Mais il n’eurent pas le temps de chercher plus loin, que les deux énergumènes les faisait courir jusqu'à l’immeuble d’en face. Ils y arrivèrent en même temps que la voiture de police, et purent entrer dans l’immeuble sans encombre, jusqu'à la porte correspondant au nom. La porte fut enfoncé avec soin par deux hommes à l’allure pas très amicale et la police entra dans l’entrée. Mais Kaoru fut plus rapide qu’eux et s’élança vers la porte de la chambre, après avoir constater qu’il n’y avait personne dans les autres pièces. Et enfin il ouvrit cette satané porte, elle ne lui résista même pas quand il s’acharna dessus, et il contempla enfin le désastre.
Ce soir là, tout allait mal, cet homme abjecte ne lui avait pas donné à manger depuis son essaie infructueux de fuite, il mourrait de faim, mais en plus on état psychologique n’allait pas très fort, c’est dernier temps tout allait mal de toute façon, alors un peu plus, un peu moins, il était plus à ça près de toute façon. Pourtant là, c’était la totale… La veille l’homme l’avait laisser tranquille, ça ne devait pas être un de ses fantasmes de violer un homme inconscient, mais ensuite tout avait dégénéré, il était parti pendant la journée et depuis une demi-heure qu’il était là, il n’arrêtait pas de tourner en rond comme un lion en cage, répétant sans cesse qu’ « Ils » étaient là. Yuki lui même en avait perdu la raison, mais de qui parlait-il, des ovnis, il prévoyait de le laisser partir à la place d’être non humains ou quoi. De cause à effet, ça ne le remis pas dans le droit chemin, et le photographe n’avait pu retenir un rire nerveux, presque inaudible avec la présence du bâillon, à cause de ses pensées incohérentes.
Mais ça avait réveillé son ravisseur qui s’était soudain approché de lui jusqu'à se retrouver allongé de tous son long sur lui, essayant d’une main de le déshabiller et de l’autre de lui tenir le visage pour l’embrasser. Yuki l’avait alors mordu à la lèvre et il avait reçu une gifle en retour qui l’avait à moitié assommé, du moins suffisamment pour ne plus être capable de se débattre. Il avait quand même senti la langue de l’homme parcourir son torse découvert, son souffle irrégulier ponctué de phrases incohérentes comme « Tu es à moi, tu l’a toujours était » ou bien « Tu verra ce sera génial, tu ne voudra plus me quitter Yuki, jamais… ». Pourquoi lui, qu’avait-il fait pour donner naissance chez cet homme à un désir aussi intense et destructeur ? Il n’était pourtant pas du genre à se mettre en valeur, ni à se montrer entreprenant envers les gens, c’était un asociale après tous. Et pourtant… Il ne voulait pas, ne pouvait pas se donner à lui, jamais, il ne devait jamais être à lui, il ne lui était pas destiné… Kaoru…
La lumière l’éblouit enfin, et une main calleuse le libéra du poids de l’homme alors que Kaoru donnait un puissant coup dans la mâchoire de l’homme à genoux à présent… Oui, c’était bien Kaoru, cet homme puissant et fou de rage, qui le libérait à présent de ses liens, le prenant délicatement dans ses bras, et puis il y avait Shinya qui le recouvrait d’un couverture, pour ne plus laisser entrevoir la chemise déchiré, ainsi que le pantalon à moitié défait du jeune homme. Ils étaient tous là, tous les cinq, avec cet inspecteur qui lui avait parler à l’enterrement de ses parents, celui qui lui avait dit que ces parents n’avait pas du voir la mort arriver, comme il se fichait de tout à présent, seul ses bras autour de son corps étaient important, ceux qui l’emmenait dans le salon et le faisait s’asseoir sur le canapé, c’est là que Yuki vit l’appartement, il ouvrit la bouche et aucun sons n’en sorti. L’inspecteur revint quelque minutes plus tard, peut être une heure, il ne se rendait plus compte du temps depuis longtemps à présent, il savait juste par ses amis qu’il avait disparu depuis cinq jours à présent, cela lu avait paru une éternité…
- Pourriez-vous m’expliquer comment il vous a enlevé jeune homme ?
- La nuit où… Où Kaoru est venu à la maison, il s’est endormi comme d’habitude sur le canapé… Je suis allé me coucher, mais dans la nuit j’ai entendu du bruit et je me suis levé, c’est la que j’ai vu un homme tout en noir sur le corps de Kaoru, je n’ai pas compris au début, mais il lui a mis un mouchoir recouvert d’un substance pour endormir…
- De l’éther. Souligna un des policier.
- Il m’a mis le mouchoir sur la bouche et quand je me suis réveillé, j’étais dans la pièce attaché et bâillonné. Au début il était plutôt doux, il me donnait à manger et ne faisait que me regarder, et puis j’ai essayé de m’enfuir, là tout à déraper. Et puis j’ai vu Kaoru de la fenêtre, par la lunette télescopique, il était dans ma salle de bain, c’est la que je me suis rendu compte que ma liberté était proche, mais il arrivé trop vite. Il m’a frappé et je suis tombé dans les pommes, je crois que c’était hier… Et puis tout à l’heure il est rentré furieux en déclarant à tous va qu’ « Ils » étaient là. Et puis il a tentait de… De… Je crois que pour lui c’était la dernière ligne droite, la dernière chose qu’il pouvait faire.
- Votre ravisseur, Tanaka Ken, aussi appelé Rinto Ken, le nom de jeune fille de sa mère, celui qui apparaît dans cet immeuble, à tout déballer lui aussi. Il avait une véritable passion pour vous, il y a des photo de vous partout dans une autre pièce, vous avez était caissier ?
- Ca date de cinq ans…
- Et bien on dirait bien que sa fixation à commencé à ce moment là. On vous vois à peu près dans tous les endroit possible et imaginable, depuis cinq ans, et puis soudain les photos de vous s’arrête et on y retrouve votre ami, Kaoru. Il nous a raconté qu’a partir du moment que vous vous étiez rencontré tous les deux, il avait su qu’il ne vous aurait jamais pour lui, et ça il ne le voulait pas, il ne voulait pas que vous soyez à quelqu’un d’autre que lui, alors pendant un an il s’est rapproché des endroit fréquenté par Kaoru, jusqu'à maintenant, pour vous le prendre. Et puis un soir il y a six jour, il s’est rendu compte que Kaoru ne pouvait pas se passer de vous, alors il a tenté le tout pour le tout, et il vous a enlevé. Il a profité de la présence de Kaoru pour le narguer une dernière fois et a fait semblant d’être désolé de votre rupture.
- Pourquoi moi ? Lui avez-vous demandé ?
- Haï. Il n’a répondu que par monosyllabe et puis avant qu’on ne l’embarque, il vous a regardé une dernière fois et a prononcé une phrase tout bas « Regardez le, comment pouvez-vous lui résister, il est la pureté personnifié » Quand un des mes hommes à voulu lui en faire dire plus, il a répondu par un « Il me donne l’impression d’être utile à quelqu’un, je voulais le protéger, contre tous ».
- Cet homme est un malade. Lança Kaoru.
- Dites, inspecteur, vous avez besoin de preuves dans cet appartement ?
- Iie ! Demo… Dôshite ?
Il n’obtint aucune réponses. Yuki se leva du divan, laissant échapper la couverture, et se dirigea vers le mur en face de lui. Il décrocha le premier cadre qu’il trouva et le garda dans sa main un long moment avant de le briser brutalement sur le meuble plus bas, faisant de même avec tous les autre cadre. Kaoru s’avança pour l’en empêcher, il pourrait se faire mal, mais Die le retint d’une main sur l’épaule, faisant non de la tête. Tous le monde avait comprit, les photos qui se trouvaient dans les cadre, était ses propres œuvres, se devait être des photo raté parce qu’elles étaient toutes floue ou mal cadré, du moins les premières, celle d’après montraient tout le style que Yuki avait accumulé au cours des années, mais c’était aussi sûrement celle qu’il n’avait jamais exposé, prise dans ses ordure depuis cinq ans. L’inspecteur le leur dit aussi, Yuki était épié et dévalisé par Ken et cela depuis cinq ans. Finalement après avoir fait le tour des pièces de la maison, il retourna près des cadres brisé et prit les photo une par une sans se soucier des coupures que faisait apparaître le verre brisé sur ses mains, et les jeta dans une poubelle avant de mettre le feu à celle-ci. Il se laissa bercer par le doux crépitement des photo brûlée et se retourna enfin vers ses amis, leur souriant doucement.
- On peut y aller maintenant, je veux rentrer chez moi.
- Haï.
Kaoru remit la couverture sur ses épaules et constatant qu’il n’avait pas de chaussure l’emporta finalement dans ses bras, pour le reposer seulement quand il arrivèrent dans le salon de se dernier qui s’était endormi pendant le chemin. Les quatre autres membre décidèrent eux aussi d’aller se coucher et partirent de l’appartement, laissant les deux amis seuls.
A suivre
Bon bah, je remarque certains détails non voulu de ma personne à développer, comme une certaine petite histoire Kyo/Totchi, et puis ils ont encore rien fait nos deux tourtereau, et puis il y a aussi les deux délaissé du groupe pour le moment, oui oui, je parle bien de Die et de Shinya, ça va pas se passer comme ça ! Donc finalement si quelqu’un par hasard voulais une suite à cette fic loufoque, c’est parti…
[Chapitre 1] - [Chapitre 3]
Kaoru avait revu Ken, ils s’était tous dit, et leur histoire était réellement terminé. Pourtant quelque chose dans le comportement du jeune homme perturbait le guitariste, si leur histoire était terminé alors pourquoi continuait-il à fureté dans les parages. Ken était allé parler avec Toshiya et Die pour leur dire qu’il resterait quand même dans les parages, jusqu'à ce que le photographe soit enfin retrouvé, il espérait sûrement se remettre avec Kaoru un jour ou l’autre, mais c’était peine perdu. Et le groupe commençait sérieusement à se demander comment faire pour l’éviter, ce qui avait été traduit par des répétitions intenses et épuisantes, et ils se retrouvaient en général tous dans un bar à moitié mort de fatigue, mais surtout content de leur travail…
- Pourquoi il s’accroche à ton avis ?
- Mais qu’est ce que j’en sais Kyo, je ne suis pas dans sa tête et j’ai d’autre préoccupation pour l’instant pour me le demander.
- Il a raison Kyo, ce n’est vraiment pas important, il se lassera à force. Continua Shinya.
- Et puis c’est un grand garçon après tous… Dit Die toujours d’accord.
- Dites je ne pense pas qu’il y aura répétition demain.
- Nani ? ? Demanda Kyo
- Je trouve que la police est lente, et je vais peut être me mettre à fureter par-ci par-là, en plus, il y a le dernier jour d’expo de Yuki, et je me suis porté garant pour lui. Tant que l’on ne me prouvera pas que Yuki est mort, je ferais attention à ses biens.
- Je veux en être… Lança Toshiya
- Nani ?
- Je veux t’aider Kaoru, et les autres seront sûrement d’accord avec moi. En plus un de mes amis est un pro des recherches téléphoniques, peut être qu’avec le répondeur…
- Tu… Vous êtes sure de vous les mecs ?
- Bien sur ! Lancèrent-ils en cœur, enfin dans l’idée d’avoir quelque chose à faire pour se changer les idées.
- Alors on est parti pour la chasse aux indices. Demain tous chez Yuki à 10 heure et Totchi ?
- Haï.
- Amène ton ami.
- Haï.
C’est dans cet état d'esprit qu’ils partirent du bar, Kaoru raccompagnant en voiture Die et Shinya et Toshiya faisant le chemin avec Kyo. Les deux hommes marchaient silencieusement depuis un petit moment quand Kyo se décida enfin à faire la conversation. Il le faisait toujours mais là, les mots sortaient difficilement et il ne savait pas pourquoi, peut être parce qu’il s’était trop habitué à avoir la présence de Yuki à ses coté, comme les autres, il faisait toujours attention aux gens, alors pour une fois, c’était à eux de faire le premier pas. Il sentait bien qu’il racontait n’importe quoi et que Toshiya faisait semblant de rire à ses idioties, mais ça lui faisait du bien de parler même pour dire n’importe quoi. Une chanson était même venu à son esprit, et il l’avait écrite rapidement, juste pour voir, en fin de compte elle s’était révélé trop longue, et il n’avait réussi à couper aucun passage, elle était donc rester telle quel sur une feuille.
Arrivé à la porte de son appartement, Kyo regarda son ami dans les yeux, et le laissa entrer. Depuis quelque temps, en fait depuis la disparition du meilleur ami de Kaoru, ils dormaient tous les deux dans le même appart’, comme au début des Dir en Grey, Totchi prenait ses affaire et dormait dans la chambre d’ami du petit chanteur, ils ne voulaient pas rester seuls tous les deux et d’un commun accord avait décidé de passer le plus de temps possible ensemble. Le blond ne voulait pas l’admettre, mais il ne voulait pas rester seul, se demandant si en fait ce n’était pas plutôt un fan de DeG qui voulait leur faire comprendre quelque chose, l’enlèvement de leur ami le perturbait plus qu’il ne voulait vraiment l’admettre.
- Tu veux une bière ?
- Tu en as ? Qu’est ce qui t’arrive ?
- Comme ça fait trois jours que tu dors à la maison, je me suis dit que je devrais peut être t’acheter à boire, du moins autre chose que de l’eau, du coca ou du thé…
- Arigato ! J’en veux bien une, alors.
Revenant dans le salon trois minutes plus tard, il s’assit sur le canapé à cote de son ami et lui tendit une bière, mais le geste qu’il reçu en retour le surpris au plus au point, le bassiste lui avait pris le poignet, le faisant basculer contre lui, et posa ses lèvres sur les siennes. Kyo était trop étonné pour faire quoi que ce soit et quand une langue exploratrice débloqua le passage de ses lèvres, il la laissa faire. Fermant les yeux, il ne prit pas part au baiser, mais se laissa faire, sentant la chaleur du corps de son ami trop près du sien, et s’enivrant du goût de ce baiser, il n’avait jamais pensé que Toshiya pouvait ressentir quelque chose comme ça pour lui, mais il ne voulait pas briser l’instant, celui qui lui permettait de tout oublier, de ne plus rien penser, juste le bonheur de ce baiser… Enfin le bassiste recula, plantant son regard dans le fond de sa bière, et Kyo repris ses esprits.
- Je… Pourquoi ?
- Parce que j’en avais envie… Et puis je ne sais pas trop en fait, je crois que je suis trop bouleversé par cet enlèvement, je m’excuse si tu ne voulais pas… Gomen nas…
- Attends Totchi est ce que ça implique que tu abandonnerais ta drague intensive pour moi, que tu serais près à rester avec une seule et unique personne, moi ? Parce que si tu recherche une aventure d’un soir, je ne suis pas ton homme.
- Iie. Déjà je croyais que tu était 100% hetero, alors je ne pensais pas que tu prendrais se baiser de cette façon là. Et puis… Oui, ça implique que je ne vois plus personne à part toi, si tu le veux ? !
- Haï, je le veux, demo… Toshimasa…
Aie, ça commence mal, quand il m’appelle comme ça, ça ne veux dire qu’une seule chose « oui, je le voudrais bien, mais seulement si tu avait été une fille »
- Je suis long… Je veux dire avant de me décider à me donner à quelqu’un je suis du genre long.
- Je ne comprends pas, tu veux dire que tu veux vivre une histoire avec moi, mais que tu ne te donne pas facilement, je veux dire ton corps ?
- Haï. Murmura le chanteur pas très à l’aise.
- Si c’est pour toi Kyo je serais patient, ne t’inquiète pas, jamais je ne te brusquerais. Des que je t’ai aperçu sur scène la première fois, j’ai su… J’attendrai !
- Arigato gozaimasu.
Toshiya était aux anges, premièrement Kyo n’avait pas repousser ses baiser, mais en plus il partageait son envie de commencer une histoire avec lui, il ne le dégoûtait pas, et… Attend voir mon grand, il a bien dit qu’il était long à se donner, cela voudrais dire qu’il a déjà connu d’autre hommes avant toi, et à voir sa tête ça n’a pas du se passer au mieux. Un jour il lui raconterait. Regardant l’heure avancé, il se leva et se dirigea vers la chambre d’amis, si Kyo voulait du temps, il patienterais, et puis il était fatigué par cette journée en plus, il devait appeler son ami le lendemain tôt, alors dodo. Soudain une main se posa sur son bras et il se retourna vers le petit chanteur.
- Tu vas dormir dans la chambre d’amis ?
- Haï.
- Tu ne voudrais pas plutôt passer la nuit avec moi, je veux dire, juste pour…
- Haï, je veux bien dormir à tes coté toutes les nuits que tu voudras Tooru !
Kaoru rentra dans l’appartement de Yuki et posa sa veste, raccompagner ses deux amis, l’avait sorti de sa solitude du moment, mais depuis trois jour il avait pris d’assaut l’appartement du jeune homme, et passait toutes ses nuit ici, comme si en pleine nuit on l’appellerais pour lui demander une rançon, ou n’importe quoi d’autre, même si les policier lui avait bien préciser que la rançon était à exclure, les ravisseurs auraient appelé plus tôt, de toute façon les flics pensaient qu’il était mort, après tous on n’enlevait quelqu’un que pour deux chose, l’argent ou le meurtre, mais Kaoru n’était pas d’accord, après tous cela aurait été pour le meurtre, on l’aurait tué aussi, il était étendu de tout son long sur le canapé à son réveil, et on ne lui avait strictement rien fait. Alors pourquoi le jeune photographe et pas lui ?
Il s’avança jusqu'à la salle de bain, et alluma la lumière, faisant un reflet sur la fenêtre de la salle de bain, cette fenêtre était vraiment mal mise, on avait l’impression que quelqu’un nous épiait, c’était un sentiment étrange, comme si des yeux étaient posé sur lui, est ce que Yuki ressentait la même chose ? Sûrement, en plus il n’était pas très à l’aise ses derniers temps, comme s’il avait peur, c’était peut être les coups de téléphones… Ou peut être la mort de ses parents, quand il pensait qu’il ne lui en avait même pas parler, mais c’est vrai qu’a ce moment là, il y avait des problèmes avec une partition, Kyo criait à qui voulait l’entendre que la musique n ’allait pas du tout avec ses paroles en fin de compte, et Die avait enfin avoué qu’il avait changer la partition, mais pendant une semaine ça avait été le froid glaciale entre les deux hommes.
Il avança la main jusqu’à la fenêtre en hauteur et l’ouvris doucement avec de se déshabiller et de prendre une douche, il en avait besoin après cette journée, et puis s’était l’enfer en ce moment avec le manager, il disait que les répétition c’était bien beau, mais qu’il fallait penser à faire un petit concert pour faire plaisir aux fans, mais les Dir en Grey n’avaient pas trop la tête à ça en ce moment, et il avait l’impression qu’ils boudaient tous pour une raison inconnu. Le leader qu’il était avait bien conscience qu’un concert serai le bienvenu, mais il n’avait pas le courage d’en parler aux autres en ce moment, une baisse de forme passagèrent jusqu'à ce qu’ils retrouvent Yuki.
**********
La porte claqua enfin, il était parti… C’était une bonne chose, il pouvait reprendre là où il s’était arrêté. Il brisa enfin la corde qui lui entravait les poignets et enleva le bandana autour de sa bouche, le faisant seulement glisser le long de son cou. Il avait fini par s’habituer au noir ambiant qui habitait la pièce et se dirigea pieds joint vers la fenêtre. Il n’avait toujours pas réussi à savoir qui était l’homme qui l’avait enlevé, mais en tout cas celui ci prenait bien soin de lui, il le faisait manger et boire à heure fixe, du moins sans montre, il le voyait comme ça, et à part la fâcheuse habitude qu’il avait de le fixer pendant des heures en restant à coté du lit, il n’avait rien subit, du moins pas encore, parce que déjà, plusieurs fois, il avait aperçu, dans les prunelle de ces yeux fixé sur lui, du désir… Oui, c’est ça, du désir à l’état brut. Et lui que pouvait-il faire attaché comme il était ? Mais il avait réussi à chiper un morceau de métal et il avait enfin les poignets détaché, les chevilles aussi, maintenant.
Son ravisseur partait toujours dans ses zone là, comme s’il sortait la nuit, pourtant le jour, il restait dans la chambre, sur une chaise à le regarder, mais la chambre plongé dans le noir ne lui permettait pas de distinguer la où il était. Il souleva le rideau opaque et resta sans voix, son immeuble se trouvait juste en face, d’ici on pouvait distinguer la fenêtre de la salle de bain… La salle de bain ? Alors il n’avait pas rêvé, il n’était pas paranoïaque, quelqu’un s’amusait bien à regarder dans sa salle de bain quand il y était ! Détournant le regard de la fenêtre, il aperçu enfin la longue vue, et quand la lumière s’installa dans sa salle de bain, il préféra jeter un coup d’œil, s’était peut être son ravisseur qui s’amusait à rentrer dans son appartement puisqu’il savait très bien qu’il n’y était pas. Mais il n’y vit que Kaoru, un Kaoru qui semblait fatigué et malheureux, était ce à cause de lui ? Parce qu’il avait disparu ? Je suis désolé mon ami, vraiment désolé, et je ne sais même pas comment te prévenir que je suis là, juste en face. Il décida qu’il en avait assez vu, il devait partir à présent, et ne pas se retourner, il ne voulait pas savoir qui était son ravisseur, il s’en fichait, il voulait juste repartir chez lui.
Arrivé devant la porte de la chambre il comprit qu’il n’aurait pas du attendre aussi longtemps, surtout quand une haute silhouette bloqua le passage de la porte, et qu’une main le prenait par le bras et le maintenait sur le lit, au dessous du corps puissant de son ravisseur. Ca y est, il l’avait vu, il savait qui il était, et il ne comprenait pas… Pourquoi Lui ? Il se débattis un long moment, mais il savait que la victoire ne lui était pas permise et quand il se retrouva encore une fois bâillonné et attaché, mais cette fois attaché au lit, il ne voulu plus penser, être autre part, ailleurs, comme dans cette salle de bain où se trouvait Kaoru…
- Ne cherche plus à t’enfuir ! Tu es à moi !
Une gifle violente ponctua la phrase et il perçu à peine le sang couler de sa lèvres qu’il sombrait dans le noir. Kaoru…
Kaoru…
Le leader des Dir en Grey se réveilla en sursaut du bain où il se trouvait. Il avait rêvé de Yuki et c’est le son de sa voix, cette voix l’appelant, qui l’avait réveillé. Où pouvait bien se trouver son ami, et qui avait pu l’enlever de cette façon, c’était tellement bizarre comme disparition, et Yuki n’était pas du genre à fuguer, surtout qu’a son âge et sans parent, on ne voyait pas trop l’intérêt de l’action… Et puis voilà qu’il délirait complètement sur la question… Il se leva et enfilant un peignoir se dirigea vers la chambre de son ami, celle-ci avait garder l’odeur du corps de Yuki, c’était très discret mais bien présent quand même, et se lovant contre un oreiller, il s’endormit d’un coup, comme si tous les problème de la journée serais aboli d’un coup, comme si Yuki serais là le lendemain avec le petit déjeuné, comme il le faisait d’habitude quand Kaoru venait dormir chez lui, quand il n’avait pas trouvé de conquête.
Mais le lendemain pas de petit déjeuner, juste un coup de sonnette, et il maugréa tout en ouvrant la porte, oubliant qu’il ne possédait seulement qu’un caleçon pour tout vêtements. Kyo le regardait tous sourire en compagnie de Toshiya de Die et de Shinya, ils s’étaient donné rendez vous à cote de la porte ou quoi ? Les faisant entrer, il recula doucement, et Kyo ne pu s’en empêcher plus longtemps. Et s’est sur un « Très joli caleçon ! » et un éclat de rire de la part de trois de ses amis, que Kaoru se rendit compte de ses vêtements et se précipita dans la chambre, tendit que la sonnette résonnait à nouveau dans le premier couloir. Quand il réapparu quelques minutes plus tard on lui présenta aimablement Alex, l’ami de Toshiya, qui se trouvait être un européen travaillant au Japon. Il avait avec lui tout un attirail électronique et le posa au bout de dix secondes, demandant ou se trouvait le répondeur maudit.
Shinya l’emmena dans la chambre avec Die et Kaoru se dirigea dans la cuisine à la recherche d’une bière, il fut le seul à entendre la conversation, des deux meilleurs amis, qui apparemment était bien plus que ça depuis leur dernière soirée, du moins, d’après ce qu’il avait comprit.
- Alex ? Lança Kyo d’une voix enroué.
- C’est un de mes ex oui, mais c’est fini depuis longtemps, mais si tu veux je te ferais une liste de mes ancien amants, tu remarquera qu’ils n’y en a pas tant que ça.
- Baka !
Ils levèrent la tête vers Kaoru, surpris qu’il soit encore présent dans la pièce, et Kyo baissa la tête vers le planché, Kaoru aurait donné sa main à couper qu’il rougissait, mais il ne préféra rien dire et alla dans la chambre, alors que Toshiya souriait à son ami. Kaoru n’était pas du genre à se moquer, et en plus, il n’avait pas grand chose à dire, même si Toshiya devrait bien avouer une jour ou l’autre au chanteur qu’ils avaient faillis couché ensemble une fois, alors qu’ils étaient aussi bourré l’un que l’autre. Mais il y avait eu incompatibilité de dominance entre eux de toute façon, alors… Il prit la main de son petit ami et la porta à ses lèvres tendrement, lui faisant comprendre que rien n’irait trop vite entre eux, Kyo ressemblait à un petit animal craintif par moment, quand ils étaient trop proche l’un de l’autre, comme le matin même où Totchi avait voulu l’embrasser pour lui dire bonjour, et qu’il s’était un peu trop serré contre lui.
Kaoru dans la chambre suivait les moindres faits et gestes d’Alex, il semblait sure de lui et content de faire ça, et il lui expliqua qu’il avait toujours voulu être flics, mais qu’au Japon il était bien meilleur pour ouvrir, dépecer et refermer toute sorte d’instruments électronique, comme un répondeur par exemple. Toshiya souri au guitariste et tendit une bière à Alex qui le remercia, avant de pousser un cri de joie à un certain bruit. Malgré les questions des cinq hommes, il ne répondit pas, et rechercha encore plus loin. A partir d’un moment on ne se rendit même plus compte que quelqu’un respirait dans le combinait, mais d’autres sons, bien plus… Humains en quelque sorte. Et soudain Alex arrêta tous, cela faisait quand même deux heures qu’il essayait de trouver un bruit distinct et il poussa un « TADAAAAM ! » heureux avant de leur faire écouter la bande nettement différente.
- Ecoutez ça…
Les chiens sont interdit ici…
- Je sais, ça fait peu, mais sur toute la bande on ne perçoit que ça comme bruit de fond, et le mec dessus a l’air légèrement en rogne, m’étonnerais pas qu’il répète cette phrase assez souvent dans sa vie.
- Génial ! On a plus qu’a chercher une aiguille dans une botte de foin. Lança Kaoru déçu
- C’est déjà mieux que rien Kaoru, et c’est un indice que n’ont pas les policier.
- Oui, peut être, mais il y a tellement d’immeuble qui n’accepte pas les animaux…
- On va le retrouver Kaoru. Continua Die compatissant
Ouais, on le retrouvera, mais quand ? Il se rendit au salon tendit que Toshiya raccompagnait Alex à la porte et ferma les yeux, pour les rouvrir en sentant l’odeur du café tout près de sa joue. Shinya lui tendait une tasse fumante et il la prit avec gratitude avant de refermer les yeux. Les amis c’étaient ce qu’il y avait de mieux au monde, et à présent s’il pouvait retrouver son meilleur ami, cela lui ferais plaisir, vraiment très plaisir… Shinya le regarda un long moment puis se leva et rejoignit les autre debout dans le fond. Ils devaient le laisser seul, il le sentait, alors sur un « Au revoir » général, ils disparurent de l’appartement, sans qu’il ne s’en rende vraiment compte, et c’était peut être pas plus mal dans un sens. Ils ne le verrais pas verser l’unique larme qu’il possédait encore… Il en avait assez de ne plus savoir quoi faire de ne pouvoir rien faire, et il avait mis tant d’espoir dans ce répondeur, pour cette phrase unique. Il se leva finalement, reposant la tasse vide et reparti écouter cette bande, peut être…
C’était hier que Alex était venu lui montrer la bande du répondeur différemment, et depuis hier il n’arrêtait pas de se repasser cette foutue bande, connaissant parfaitement maintenant la voix de l’homme. Shinya lui avait fait le reproche de n’écouter que la bande, et le groupe était d’accord, ils avaient l’impression qu’il perdait espoir, et ça, ils ne pouvaient pas se le permettre, pas pour Yuki, et s’est en donnant ce point de vue qu’ils parvinrent enfin à le faire sortir de chez son ami. Le voir à la lumière leur firent aussi comprendre qu’il ne se nourrissait pas convenablement, ou du moins trop peu pour se maintenir en forme, et c’est une nouvelle fois Shinya qui réussi à le faire manger en lui disant qu’il avait encore besoin d’un guitariste valide pour le groupe. Ca lui permettait aussi d’oublier ses propres doutes et ses envie de tous casser par moment, comme celles de Die, de Toshiya et de Kyo. En revenant au petit appartement, une phrase fit piler net l’un des membre et Kaoru tendit aussi l’oreille, son oreille exercé par la musique avait bien retenue les intonation de la voix sur la bande, et les deux voix avait pratiquement la même structures, ce qui voulait dire, que le ravisseur de Yuki avait téléphoner de l’immeuble en face du jeune homme.
- Les chiens sont interdit ici.
- C’est lui, c’est la voix de la bande !
- Tu es sure Kaoru, ça pourrait juste y ressembler…
- Non. C’est la même voix je te dit. J’ai quand même assez d’expérience dans le domaine de la musique pour savoir reconnaître les différentes voix.
- Kaoru a raison, et puis il l’a écouté tellement souvent, qu’il doit certainement plus s’en souvenir que nous. Commenta Toshiya
- Alors allons-y, allons voir les nom de l’immeuble, peut être que l’un d’entre eux nous dira quelque chose.
Ils se dirigèrent alors vers l’immeuble sous le tonitruant gardien qui se dégosillait après le maître d’un chien qui avait l’habitude de le promener dans les parages. Il n’en menait pas large le pauvre… Les boites au lettres étaient un prodige de la vie, avec tous ses noms, mais c’est vrai que c’était quand même un immeuble à trente étage, alors on ne pouvait pas faire pire. Ils passèrent devant chaque boite aux lettres, quand soudain Kaoru s’arrêta sur un nom, et quand Kyo s’approcha de lui, il le vit baiser la tête, comme s’il réfléchissait intensément. Puis il secoua la tête et continua sur les autres boites à lettres. Kyo se retourna vers son petit ami et s’approcha de lui, lui donnant le nom que celui ci s’empressa de noter sur un papier. Finalement ils rentrèrent chez Yuki bredouille et s’assirent tous sur le petit canapé, ce qui obligea Kyo à s’asseoir sur les genoux de Die sous le regard pas très ravie d’un certain bassiste.
Le bassiste se décida alors de téléphoner à la police en cachette du leader, pour ne pas lui donner de faux espoir, il connaissait bien un des agent de police de l’affaire et pourrait lui demander de vérifier le nom qu’ils avaient noté. S’il y avait quelque chose, il le saurait, et ce n’est pas Kaoru qui lui donnerais du travail en plus cette fois ci, c’était déjà ça, cela faisait plusieurs fois déjà qu’on lui demandait comment ils pouvaient tous travailler avec lui toute la journée, et il avait toujours répondu que c’était grâce à lui s’ils avaient atteint se stade, c’était un travail de groupe, soit, mais si Kaoru n’avait pas été derrière eux pour les pousser à fond, ils n’y seraient jamais arriver de cette façon. Et le voir dans cette état était tous bonnement impossible, il aurait tellement voulu que tout aille pour le mieux avec lui, il en avait bien le droit lui aussi à ce bonheur qu’il ressentait tous les quatre en ce moment, ou du moins lui et Kyo. Mais ce n’était pas en remuant de sombre pensée, qu’ils allaient arriver à quelque chose et c’est en se rendant au salon qu’il entendit la conversation, le leader se demandait où il avait bien pu entendre se nom, et pourquoi il lui semblait si familier, pourtant il avait le tour de tous les gens de sa connaissance, et rien n’y avait fait, il n’arrivait toujours pas à mettre la main sur le possesseur de ce nom. Pendant ce temps là, Die s’était endormi lourdement sur le canapé, et on pouvait se demander ce qu’il avait bien pu faire pour être dans cet état.
Connaissant Die, il inventerait une excuse bidon, ou un mensonge tourné à sa façon, mais en regardant de plus près dans la main de Kyo, il aperçu une partition, et on était en droit de se dire que le deuxième guitariste du groupe avait trouver l’inspiration pendant la nuit. Encore du travail pour le petit chanteur en perspective… Toshiya souffla de déception, la veille il avait passé le plus clair de son temps à retravailler une chanson trop longue à son goût, pourtant à leur début il avait quand même eu une mélodie de près de dix minutes. Mais même en lui disant cela, ça n’avait eu que pour seul conséquence qu’un sombre aboiement du petit blond. Décidément Kyo avait ses humeurs par moment. Il revint s’asseoir à ses coté, justement, quand son téléphone se mit à vibrer dans sa poche de pantalon, et il décrocha.
- Resalut !… Ouais, je t’écoute… T’a été vite en fait… Pas de boulot en ce moment… Ouais, je sais, je lui ferais passer le message si tu veux… Iie ? Pas grave… Alors ?
Tous le monde regardait le bassiste, même Die que Shinya avait réveillé doucement, et au vu de sa tête, ce devait pas être franchement une bonne nouvelle. Seul Kaoru était rester dans ses pensées, et il se leva d’un coup sec, ce qu’il fit tourner la tête des autres vers lui, et qui ne leur permis pas de voir que Toshiya avait raccrocher. En tous état de cause, il entendirent d’abord la voix de Totchi vite coupé par celle du leader.
- Je sais à qui appartient se nom, c’est…
- C’est lui… Mais que je suis bête !
- J’appelle les flics !
Les trois autres membre du groupe les regardaient ébahie en trois phrases, ils n’avaient pas dit une seul fois le nom du responsable et pourtant ils voulait le savoir eux aussi. Mais il n’eurent pas le temps de chercher plus loin, que les deux énergumènes les faisait courir jusqu'à l’immeuble d’en face. Ils y arrivèrent en même temps que la voiture de police, et purent entrer dans l’immeuble sans encombre, jusqu'à la porte correspondant au nom. La porte fut enfoncé avec soin par deux hommes à l’allure pas très amicale et la police entra dans l’entrée. Mais Kaoru fut plus rapide qu’eux et s’élança vers la porte de la chambre, après avoir constater qu’il n’y avait personne dans les autres pièces. Et enfin il ouvrit cette satané porte, elle ne lui résista même pas quand il s’acharna dessus, et il contempla enfin le désastre.
**********
Ce soir là, tout allait mal, cet homme abjecte ne lui avait pas donné à manger depuis son essaie infructueux de fuite, il mourrait de faim, mais en plus on état psychologique n’allait pas très fort, c’est dernier temps tout allait mal de toute façon, alors un peu plus, un peu moins, il était plus à ça près de toute façon. Pourtant là, c’était la totale… La veille l’homme l’avait laisser tranquille, ça ne devait pas être un de ses fantasmes de violer un homme inconscient, mais ensuite tout avait dégénéré, il était parti pendant la journée et depuis une demi-heure qu’il était là, il n’arrêtait pas de tourner en rond comme un lion en cage, répétant sans cesse qu’ « Ils » étaient là. Yuki lui même en avait perdu la raison, mais de qui parlait-il, des ovnis, il prévoyait de le laisser partir à la place d’être non humains ou quoi. De cause à effet, ça ne le remis pas dans le droit chemin, et le photographe n’avait pu retenir un rire nerveux, presque inaudible avec la présence du bâillon, à cause de ses pensées incohérentes.
Mais ça avait réveillé son ravisseur qui s’était soudain approché de lui jusqu'à se retrouver allongé de tous son long sur lui, essayant d’une main de le déshabiller et de l’autre de lui tenir le visage pour l’embrasser. Yuki l’avait alors mordu à la lèvre et il avait reçu une gifle en retour qui l’avait à moitié assommé, du moins suffisamment pour ne plus être capable de se débattre. Il avait quand même senti la langue de l’homme parcourir son torse découvert, son souffle irrégulier ponctué de phrases incohérentes comme « Tu es à moi, tu l’a toujours était » ou bien « Tu verra ce sera génial, tu ne voudra plus me quitter Yuki, jamais… ». Pourquoi lui, qu’avait-il fait pour donner naissance chez cet homme à un désir aussi intense et destructeur ? Il n’était pourtant pas du genre à se mettre en valeur, ni à se montrer entreprenant envers les gens, c’était un asociale après tous. Et pourtant… Il ne voulait pas, ne pouvait pas se donner à lui, jamais, il ne devait jamais être à lui, il ne lui était pas destiné… Kaoru…
La lumière l’éblouit enfin, et une main calleuse le libéra du poids de l’homme alors que Kaoru donnait un puissant coup dans la mâchoire de l’homme à genoux à présent… Oui, c’était bien Kaoru, cet homme puissant et fou de rage, qui le libérait à présent de ses liens, le prenant délicatement dans ses bras, et puis il y avait Shinya qui le recouvrait d’un couverture, pour ne plus laisser entrevoir la chemise déchiré, ainsi que le pantalon à moitié défait du jeune homme. Ils étaient tous là, tous les cinq, avec cet inspecteur qui lui avait parler à l’enterrement de ses parents, celui qui lui avait dit que ces parents n’avait pas du voir la mort arriver, comme il se fichait de tout à présent, seul ses bras autour de son corps étaient important, ceux qui l’emmenait dans le salon et le faisait s’asseoir sur le canapé, c’est là que Yuki vit l’appartement, il ouvrit la bouche et aucun sons n’en sorti. L’inspecteur revint quelque minutes plus tard, peut être une heure, il ne se rendait plus compte du temps depuis longtemps à présent, il savait juste par ses amis qu’il avait disparu depuis cinq jours à présent, cela lu avait paru une éternité…
- Pourriez-vous m’expliquer comment il vous a enlevé jeune homme ?
- La nuit où… Où Kaoru est venu à la maison, il s’est endormi comme d’habitude sur le canapé… Je suis allé me coucher, mais dans la nuit j’ai entendu du bruit et je me suis levé, c’est la que j’ai vu un homme tout en noir sur le corps de Kaoru, je n’ai pas compris au début, mais il lui a mis un mouchoir recouvert d’un substance pour endormir…
- De l’éther. Souligna un des policier.
- Il m’a mis le mouchoir sur la bouche et quand je me suis réveillé, j’étais dans la pièce attaché et bâillonné. Au début il était plutôt doux, il me donnait à manger et ne faisait que me regarder, et puis j’ai essayé de m’enfuir, là tout à déraper. Et puis j’ai vu Kaoru de la fenêtre, par la lunette télescopique, il était dans ma salle de bain, c’est la que je me suis rendu compte que ma liberté était proche, mais il arrivé trop vite. Il m’a frappé et je suis tombé dans les pommes, je crois que c’était hier… Et puis tout à l’heure il est rentré furieux en déclarant à tous va qu’ « Ils » étaient là. Et puis il a tentait de… De… Je crois que pour lui c’était la dernière ligne droite, la dernière chose qu’il pouvait faire.
- Votre ravisseur, Tanaka Ken, aussi appelé Rinto Ken, le nom de jeune fille de sa mère, celui qui apparaît dans cet immeuble, à tout déballer lui aussi. Il avait une véritable passion pour vous, il y a des photo de vous partout dans une autre pièce, vous avez était caissier ?
- Ca date de cinq ans…
- Et bien on dirait bien que sa fixation à commencé à ce moment là. On vous vois à peu près dans tous les endroit possible et imaginable, depuis cinq ans, et puis soudain les photos de vous s’arrête et on y retrouve votre ami, Kaoru. Il nous a raconté qu’a partir du moment que vous vous étiez rencontré tous les deux, il avait su qu’il ne vous aurait jamais pour lui, et ça il ne le voulait pas, il ne voulait pas que vous soyez à quelqu’un d’autre que lui, alors pendant un an il s’est rapproché des endroit fréquenté par Kaoru, jusqu'à maintenant, pour vous le prendre. Et puis un soir il y a six jour, il s’est rendu compte que Kaoru ne pouvait pas se passer de vous, alors il a tenté le tout pour le tout, et il vous a enlevé. Il a profité de la présence de Kaoru pour le narguer une dernière fois et a fait semblant d’être désolé de votre rupture.
- Pourquoi moi ? Lui avez-vous demandé ?
- Haï. Il n’a répondu que par monosyllabe et puis avant qu’on ne l’embarque, il vous a regardé une dernière fois et a prononcé une phrase tout bas « Regardez le, comment pouvez-vous lui résister, il est la pureté personnifié » Quand un des mes hommes à voulu lui en faire dire plus, il a répondu par un « Il me donne l’impression d’être utile à quelqu’un, je voulais le protéger, contre tous ».
- Cet homme est un malade. Lança Kaoru.
- Dites, inspecteur, vous avez besoin de preuves dans cet appartement ?
- Iie ! Demo… Dôshite ?
Il n’obtint aucune réponses. Yuki se leva du divan, laissant échapper la couverture, et se dirigea vers le mur en face de lui. Il décrocha le premier cadre qu’il trouva et le garda dans sa main un long moment avant de le briser brutalement sur le meuble plus bas, faisant de même avec tous les autre cadre. Kaoru s’avança pour l’en empêcher, il pourrait se faire mal, mais Die le retint d’une main sur l’épaule, faisant non de la tête. Tous le monde avait comprit, les photos qui se trouvaient dans les cadre, était ses propres œuvres, se devait être des photo raté parce qu’elles étaient toutes floue ou mal cadré, du moins les premières, celle d’après montraient tout le style que Yuki avait accumulé au cours des années, mais c’était aussi sûrement celle qu’il n’avait jamais exposé, prise dans ses ordure depuis cinq ans. L’inspecteur le leur dit aussi, Yuki était épié et dévalisé par Ken et cela depuis cinq ans. Finalement après avoir fait le tour des pièces de la maison, il retourna près des cadres brisé et prit les photo une par une sans se soucier des coupures que faisait apparaître le verre brisé sur ses mains, et les jeta dans une poubelle avant de mettre le feu à celle-ci. Il se laissa bercer par le doux crépitement des photo brûlée et se retourna enfin vers ses amis, leur souriant doucement.
- On peut y aller maintenant, je veux rentrer chez moi.
- Haï.
Kaoru remit la couverture sur ses épaules et constatant qu’il n’avait pas de chaussure l’emporta finalement dans ses bras, pour le reposer seulement quand il arrivèrent dans le salon de se dernier qui s’était endormi pendant le chemin. Les quatre autres membre décidèrent eux aussi d’aller se coucher et partirent de l’appartement, laissant les deux amis seuls.
A suivre
Bon bah, je remarque certains détails non voulu de ma personne à développer, comme une certaine petite histoire Kyo/Totchi, et puis ils ont encore rien fait nos deux tourtereau, et puis il y a aussi les deux délaissé du groupe pour le moment, oui oui, je parle bien de Die et de Shinya, ça va pas se passer comme ça ! Donc finalement si quelqu’un par hasard voulais une suite à cette fic loufoque, c’est parti…
[Chapitre 1] - [Chapitre 3]