Titre : Reconnais moi ! 3
Auteur : karya
mail : karya_jap@msn.com
Pairing : Je crois que je les ai tous casé, mais peut être pas encore complètement
Rating : délire perso, sérieux et l’apparition d’un premier lemon
Commentaire : Yukiiiiiiii t’es trop fort... Et pi les chouchous aussi... ZAIME LES DEG ! ! ! Miam surtout avec de la chantilly ! Commentaires externes, adresse, même topo...
Reconnais-moi !
Chapitre 3
Chapitre 3
Le
réveil fut dur et douloureux, un maux de tête incroyable avait fait
incursion dans son crane, il n’avait pas l’habitude de sortir le soir
de cette façon, mais comment tous ça s’était déroulé, il ne savait plus
très bien, enfin si, tout avait commencé la veille au matin…
Kaoru était endormi à ses coté, et il se leva lui même avec lenteur, il ne voulait pas réveillé son meilleur ami, il avait tellement pris soin de lui peu avant. Il se traîna plus qu’il alla vers la cuisine et mit la machine en marche, laissant l’odeur du café remplir ses narines et le réveiller encore un peu plus. Le cauchemar était fini, enfin, il pouvait respirer après ses cinq jours interminables, il pouvait vivre en quelques sorte, et personne ne pourrais être derrière son dos à présent. C’est quand il pensa ça qu’un torse se colla contre son dos, et des bras entourèrent sa taille, il frissonna d’horreur et voulu se retourner quand il se souvint de cette odeur, l’odeur de Kaoru, celle de l’homme qui l’avait sauvé, son meilleur ami.
- Ohayo Yuki kun.
- Ohayo Kaoru.
- J’ai cru que j’avais rêve… Que tu était encore perdu et que… Mais tu es là.
- Haï. Je suis là, et le café aussi, alors assit toi et boit le tranquillement.
Kaoru ne se le fit pas dire deux fois, il s’assit sur la chaise présenté à ses yeux, la même que tout les matin quand il se trouvait dans cet appartement, et Yuki le rejoins bientôt, et il finirent le petit déjeuné en silence, tous les deux dans leur pensée, et puis Kaoru se rappela certains détails importants dont il devait parler tous les deux. Il ne devait pas redevenir comme avant, il devait apprendre à poser des questions à son ami, le faire parler, et ne pas seulement déblatérer sa vie à tout bout de champs, comme à son habitude.
- Yuki ?
- Hn ?
- Yuki ! Pourquoi tu ne m’as rien dit pour tes parents ?
- Oh ! Tu sais, on était pas trop proche tout les trois, ils m’avaient mis en pension très jeune et on ne se parlaient que rarement, voir jamais. Et puis un jour j’ai reçu une lettre m’avertissant qu’ils avaient eu un accident de voiture et que l’inspecteur en charge de l’affaire souhaité me voir.
- Haï, il nous en a parlé, c’était un banal accident à ce qu’il a dit.
- J’ai du allé voir le notaire, qui m’a informé aimablement que j’étais riche et que je n’avais même plus besoin de travailler pour gagner ma vie, et il m’a dit que l’enterrement aurait lieu la semaine d’après. Alors je mis suis rendu et on m’a enlevé une semaine plus tard, comme tu le sais.
- Pourquoi ne pas m’en avoir parlé ? J’etais là, tu aurais pu te confier, je suis quand même ton meilleur ami.
- Tu avais des problèmes avec le groupe, je ne voulais pas t’embeter avec des problèmes de ce genre. Et puis je suis allé voir Die pour qu’il dise la vérité à Kyo qui m’avait téléphoner en pleine crise d’envie de meurtre à ce moment là, ça m’a fait penser à autre chose. Et puis comme les évènements ne me laissait pas le temps de penser à mes problèmes je me suis dit qu’il serais plus sage de te laisser votre prochain concert comme seul préoccupation.
- Alors à ce moment là, tu as réconcilié le groupe et tu m’a laisser la tête vide pour que je pense à un concert. Tu es vraiment trop généreux.
- Kaoru, je ne te l’ai pas encore dit, demo… Arigato gozaimasu.
Kaoru eut pour seule réponse une main sur la sienne. Elle était chaude et douce malgré le fait qu’il s’en serve souvent pour jouer de la guitare. Yuki devait bien se rendre compte qu’il succombait petit à petit au charme ravageur du guitariste, mais s’il devait perdre son amitié pour lui avoir révélé ses sentiments, il ne voulait pas courir le risque. Non, autant rester près de lui en tant que meilleur ami, et s’en tenir là pour le moment, même pour toujours. Quand Kaoru alla se doucher, il fit la vaisselle et prit son calepin d’une main, c’est bon en cinq jour il n’avait rien raté d’exceptionnel, juste la fin de son exposition, mais d’après Kaoru ça avait été une réussite, c’était le plus important. Il allait reprendre son travail et c’était une bonne chose, après tous ça lui permettrait d’oublier tous ses évènements détestables.
Finalement son ami du partir assez vite, il avait une répétition, et il s’était enfin décidé à faire ces mini concert dans Tokyo, il fallait qu’il en parle à ses amis, pour être sure que tout le monde seraient d’accord, mais il ne pensait pas se tromper en disant que ça allait bouger dans les rue de Tokyo pendant une petite semaine, il devait se défouler un peu après tout ses péripétie, quand il pensait que les fan pensait tous connaître d’eux, mais où étaient-ils quand ils étaient tous les cinq dans les affres du désespoir… Tiens ça lui inspirait une chanson ça, il devrait peut être se remettre à l’écriture de partition, ça lui ferais du bien, et puis de nouvelles chanson serais peut être à prévoir aussi, en plus il savait que Kyo s’était mis au travail alors pourquoi ne pas en profiter, d’une pierre de coup comme dirait certaines personnes, lui par exemple… Il ne le devrait pas, mais ses pensées le firent exploser de rire, et les passants le regardèrent surpris, c’est pas grave, s’ils savaient ce qu’il pensait d’eux lui aussi…
Arrivé au local, il se décida à entrer dans la pièce, pour voir les sourire emplis de questions, comment allait Yuki, tous s’était bien passé, ils avaient tous passé une bonne nuit à ce qu’il voyait. Tant mieux parce que la répét’ risquait d’être très longue en effort, mais tous le monde y mis du sien et finalement tous se passa pour le mieux, et ils eurent droit à une pause bien mérité, la cigarette appelait fortement deux membres du groupe et un troisième avait une envie présente, ne restait plus que deux personne dans la pièce, et quand Kyo voulu sortir, une main l’en empêcha en le tenant par le bras. Il se retrouva dans les bras du bassiste du groupe qui se baissa pour l’embrasser délicatement, doucement comme pour ne pas l’effrayer, et c’est cette idée qui destressa le petit chanteur qui se laissa calmement amener vers le canapé et s’asseoir lentement sans arrêter le baiser, qui devint bien vite caresses… Kyo gémis de bien être, il aimait être dans les bras de Totchi, il savait être si doux et si patient avec lui, même s’il savait pertinemment qu’il en avait envie plus que tous, mais lui même ne se laissait pas faire sans un minimum de temps, ils en avaient discuter tous les deux, au début, et le bassiste semblait être d’accord pour calmer ses ardeurs pourtant évidentes.
Ils étaient tellement pris dans leurs baiser qu’ils n’entendirent pas la porte de la salle s’ouvrir puis se refermer doucement jusqu'à ce qu’il entendent le petit cri de surprise de Shinya qui avait mis sa main devant sa bouche pour s’empêcher de crier de surprise, pas la peine de rameuter tous le reste du groupe, ils voulaient peut être rester secrets pour l’instant après tous, il pouvait le comprendre, Die pouvait faire souvent des blagues salace, et ça pouvait être énervant à la longue. Sous les yeux paniqué de Kyo et plus serein de Toshiya il avança dans la pièce jusqu'à sa batterie et s’assit sur son tabouret peu confortable dans cette occasion. Les deux amant avaient pris place sur le canapé de façon moins voyante, même si le plus grand des deux hommes tenait la main du plus petit lui disant de se calmer. Finalement Kyo se remit à faire son sourire à la warumono après une phrase de son amant.
- Ca te choque Shin-chan ?
- Pas du tous. J’ai juste était surpris parce que je pensais qu’il n’y avait personne dans la pièce, d’habitude vous allez fumer avec le reste du groupe et je suis toujours seul. Et là, quand je suis rentrer… Bref je m’attendais pas du tout à vous trouver là.
- Wouaouh, il parle plus que trois mots… Lança Kyo de sa voix infantile.
- Quoi, et je n’ai rien entendu ? Lança une voix à la porte, celle de Die.
Les deux amis se lâchèrent promptement et firent comme si de rien n’était. Kyo voulait absolument parler de leur liaison que quand il serais suffisamment sure d’eux, de lui… Il voulait d’abord se donner à Toshiya avant d’annoncer quoi que se soit. Mais il savait que Shinya ne dirait rien, il ne disait jamais rien de toute façon alors ça non plus ça ne sortirait pas de sa bouche, pour ça il pouvait être sur du batteur. Finalement avec cette phrase de Die, la bonne humeur fut encore au rendez vous, et ils se décidèrent très facilement de la date des mini concert après avoir appelé leur manager, ce serait pour dans un moi, juste le temps de préparé des salles et de faire de la publicité. Ils se décidèrent aussi à aller en boite le soir même et Kaoru en profita pour appeler Yuki, afin de lui proposer de les accompagner.
- Moshi moshi ?
- Yuki, c’est moi… On va en boite ce soir, celle de d’habitude. Ça te dit de venir ?
- Iie, gomen… Tu sais que je ne suis pas très fête, en plus j’ai du sommeil à rattraper et en plus ma séance photo se déroulera plus longtemps que prévu, j’ai une artiste pleine de complexe qui s’est enfermé dans sa loge. C’est assez comique mais aussi très épuisant.
- Haï. Je passerais demain matin pour tout te raconter alors…
- Haï. Konba wa te Oyasumi nasai Kaoru.
- Oyasumi.
- Alors ? Demanda un Kyo déjà presque parti de la salle.
La nouvelle du refus fut comprise au quart de tour, après tous c’était toujours la même réponse, mais ils avaient tous essayer de le faire venir au moins une fois, et ils essayeraient jusqu'à temps qu’il accepte. Même Shinya avait essayé après un long monologue de Kaoru qui voulait absolument aller en boite pour son anniversaire à lui. Décidément ils étaient vraiment incroyable ses deux là, ils se ressemblaient autant que la pluie et le beau temps, mais il n’avait rien à dire de se coté là, s’ils étaient au courant pour lui, tout le monde se mettrait sûrement à rire un long moment. Mais bon, la vie était faite ainsi, qu’est ce qu’il pouvait y faire dans sa pauvre armure de reine des glace, comme le surnommé Die et Kyo, encore heureux que ce n’était que pour s’amuser, parce que le surnom ne lui plaisait pas trop… Même carrément pas du tout… Enfin, malgré ses pensées, il arrivèrent très vite dans la boite où ils eurent la surprise de leur vie, du moins un choc pas possible, surtout Kaoru. J’avais promis de tout te raconter Yuki, je crois que je suis en train de tomber amoureux, je t’entend déjà « Encore ! »…
Effectivement sur la piste se trouvait un jeune homme blond qui se balançait sur une musique plutôt entraînante, et il n’y avait pas que les filles qui voulait danser avec lui, on devait l’admettre, il passait ses tours de danse accompagné d’un homme différent à chaque fois, mais avec ses mouvements fluides, et si provoquant, ses yeux souligné de noir et sa peau si blanche, et ses vêtements, il faisait encore plus androgyne que Totchi et Shinya réunis, et c’était voulu. Un pantalon moulant en cuir et un débardeur très cour de la même couleur faisait ressortir et ses yeux et son teint de neige, il avait des bottes simple et les poignets entouré de cuir avec de grosses lanières. Kaoru se senti devenir très dur quand il aperçu les mouvements du garçon, il frotter son dos contre le torse d’un de ses compagnons de danse ainsi qu’une partie nettement plus intime et Kaoru pouvait le dire haut et fort, c’était bien lui qu’il regardait, lui qu’il tentait, il ne fallait pas être devin pour le deviner, et même Die lui fit la réflexion, ce qui coupa cour à l’intervention de Shinya qui ne pensait pas que c’était une bonne idée, on se souvenait de son ex après tous.
Il s’approcha de la piste de danse, mais le garçon semblait le faire languir et passait sa vie à passer d’un homme à un autre, en une course folle pour l’éviter et toujours en le regardant. Kaoru ne pouvait pas le laisser filer, il savait que celui là c’était le bon, il le sentait, et comment ne pas être attiré par ses yeux si noirs et si pétillants, à cette langue qu’il passait sur ses lèvres en une invite. Oui, décidément c’était lui le bon, le garçon passionné qu’il cherchait, et qui semblait le chercher aussi, il lui fallait absolument savoir au moins son nom, et quand il ne le vit plus il prit peur, et si ça avait était une illusion ? S’il l’avait imaginé ? Ça ne pouvait pas être vrai… Mais quand il l’aperçu au bar un verre à la main, il se précipita, même s’il ne danser plus, il avait toujours cet air sensuel qui dansait sur son visage, et se sourire si doux, comme celui de Yuki… Mais comment pouvait-il penser à son meilleur ami dans un moment pareille, ce mec était vraiment unique.
- Konba wa.
- Ja ne !
- On se connaît ?
- On devrait ?
- Non, bien sur que non, je n’oublierais pas ses yeux là, ni ce sourire.
- Un peu vieillot comme compliment. Je m’appelle Sion et toi ?
- Kaoru.
- Joli prénom, j’ai été enchanté…
- Tu danses ?
- Je me demandais quand est ce que tu te déciderais à me le proposer.
Manque de chance s’était un slow, quoique, le corps de Sion pressé contre le sien c’était plutôt intéressant, il tourna la tête vers ses amis pour vérifier qu’il n’y avait pas de photographe dans le coin et après un signe de tête de Toshiya se plongea totalement dans la danse. Décidément il n’était pas qu’intéressant, il était tous bonnement divin, son corps épousait le sien avec une tel proximité, comme si leur deux corps avaient été fait sur mesure l’un avec l’autre, si ses ex l’entendaient ils rigoleraient bien, alors qu’il avait toujours cassé parce qu’il les trouvait trop collant, voilà que ça le dérangeait plus autant que ça d’être collant et romantique, quoique romantique fallait pas trop abuser non plus. Les musiques s’enchaînèrent alors tantôt vive et rapide tantôt lente et sentimental, mais toujours depuis le moment ou ils étaient ensemble Sion resta avec lui, sous les regard jaloux des autres. Vers trois heures du matin pourtant, le bonheur pris fin, quand Kaoru l’emmena pour le présenter à ses amis, ce dernier s’arrêta de parler et le retint par la manche.
- Gomen nasai. C’était un beau rêve, mais il doit prendre fin.
- Nani??
- Je dois partir. Sayonara…
Kaoru le regarda partir éberlué, comment ça « un beau rêve » ? Comment ça « Sayonara » ? Il n’en était pas question, il le suivit à travers la piste de danse. Mais quand la foule prit place sur la piste de danse, il perdit sa trace et se retrouva bien vite immobile entouré par la foule compacte des danseurs. Il ne voulait pas s’avouer perdant mais il devait bien admettre que c’était le cas, il ne le reverrait sans doute jamais, et comme l’avait si bien dit Sion, ça ne sera plus qu’un beau rêve, il avait sans doute perdu une belle histoire comme le disait si souvent Shinya, la meilleur, la seule qu’il aurait pu continuer sans se forcer, en étant simplement lui même, pour une fois dans sa vie, il avait pensé qu’il serait heureux avec un seul homme toute sa vie. Décidément il n’avait pas de chance avec les conquête en ce moment surtout que tout ça commençait sérieusement à le miner. Il décida donc de rejoindre les autres, assit autour d’une table vide, ils semblaient l’attendre, et effectivement c’était le cas et ils finirent la nuit dans un bar sympa plutôt qu’autre chose.
Sion traversa la rue en courant il savait que Kaoru n’était plus à sa suite, il s’était fait piégé par la foule de danseur, encore heureux pour sa fuite. Il arriva très vite chez lui et se passa la tête sous le jet d’eau froide, ça le réveilla autant que cela fit partir sa couleur éphémère et les trace de maquillage, il se retrouva bien vite comme à son habitude, sauf que là, il avait bu trop d’alcool, avait dansé comme jamais et avait aussi dragué Kaoru comme jamais il ne le referais, mais il en avait eu tellement envie, une seule fois dans sa vie il avait voulu montrer à Kaoru ce qu’il allait perdre en ne le voyant pas. Son reflet dans le miroir brisa l’enchantement de la soirée et il alla se coucher, il était redevenu lui même, il était redevenu Yuki, le meilleur ami de Kaoru, le beau et passionné guitariste et leader des Dir en Grey.
Les cinq compagnons se trouvaient quand à eux dans un café pas très loin de la boite et de l’appart’ de Yuki ce qui arrangeait Kaoru qui compter encore le voir le lendemain mati… Dans quelques heures à peine. En attendant ils discutaient paisiblement autour d’un café même si Kyo grognait de mécontentement, il n’allait pas pouvoir dormir cette nuit là, il le sentait pas après la boite et le café noir qu’il avait commandé. Son compagnon le regarda en souriant doucement et se tourna vers Shinya l’air de dire « Comment ne pas craqué pour ce bout d’ange du silence ? » ce qui fit rire se dernier, du moins sourire plus que d’habitude sous les allusions puérile de Die qui comme toujours passait sa vie à l’embeter. Alors qu’ils parlaient Kyo se leva brusquement et parti en courant vers les toilettes avec un « C’est urgent » très… urgent visiblement, ce qui fit lever deux hommes avec apparemment les même besoin que ce dernier, ce qui laissa Shinya et Kaoru seul pendant un moment.
Ce dernier se demandait s’ils n’avaient pas fait exprès de partir à la sauvette comme ça pour laisser au batteur la possibilité de lui parler en privé ou du moins pour lui parler sérieusement d’un sujet qu’il commençait à connaître, du moins le croyait-il jusqu'à ce que Shinya commence à parler.
- Alors, il s’appelle comment celui ci ?
- C’est un reproche ? Kaoru avait senti un nuance d’ironie dans la voie du roux.
- Non, une demande, juste pour se renseigner.
- Sion.
- Joli. C’est tous ? Encore un mec d’une nuit ? Tu n’en a pas assez Kaoru kun ?
- Lui c’était pas prévu, et c’est pas moi qui l’ai repousser, il s’est enfuie… Oui, c’est ça enfuie ! J’ai bien essayer de le rattraper, mais impossible, tu as bien vu.
- Hai. Mais tu ne voudrais pas d’une relation stable pour une foie, du long terme pour changer ?
- Toi tu veux me dire quelque chose, vas-y je t’écoute, tu parle rarement mais tu es toujours de bon conseil.
- Je n’ai pas de conseil Kaoru, gomen. Demo… Je voudrais juste que tu réfléchisse un peu, tu n’as vraiment personne qui t’intéresse plus que pour un nuit, voir une semaine ? Tu en es certain ?
- Shin…
Mais avant qu’il est pu prononcer la fin de sa phrase, les autres revinrent d’un bel accord, comme si le grand roux leur avaient fait signe de revenir, c’était quoi se complot ? Il décida que finalement il rentrerait avant d’aller chez Yuki et après une bonne douche, et il parti, laissant les quatre autres seuls avec leur café. Premier bus ça l’arrangeait, il était pas très frais pour la voiture qu’il avait abandonné dans le garage de son meilleur ami, comme il le faisait à chaque fois, Yuki n’avait pas de voiture alors il lui laissait la place librement, c’était plus facile quand il venait le voir, ce qui arrivait parfois sept jours sur sept. Yuki… Est ce que c’était de Yuki que Shinya avait voulu parler ? Si c’était ça il se trompait plus que tout le monde et lui qui avait dit juste avant qu’il était de bon conseil, ça ne devait pas être le cas dans cette histoire en fin de compte. Il en rirait presque. Presque si ce qu’il venait de penser ne le perturbait pas plus que ça.
Yuki était son meilleur ami, l’ultime rempart entre ses action et la perdition totale, il n’avait jamais eu dans l’esprit qu’il puisse être autre chose, et pourtant ce soir, ce sourire qui l’avait tant émue… N’avait-il pas pensé à Yuki en le regardant, n’avait-il pas aperçu dans
ses yeux rieur la même lueur qui habitait ceux du photographe quand il se mettait à rire au éclat ? N’avait-il pas non plus perdu la tête quand le photographe avait disparu ? Ne s’était-il pas rendu compte à ce moment qu’il ne pouvait pas vivre sans le voir lui sourire ? Sans le voir vivre et rire sous ses blagues dont personne ne rigolait à part lui ? Tellement de question qui le faisait de plus en plus douter encore et toujours…
C’était impossible, depuis un an, il n’avait jamais compris, sauf le premier soir, celui de leur rencontre. Les souvenirs revenaient tellement vite et de façon si vif à présent. Quand il l’avait vu sur la piste de danse à ce moment là, il avait tout de suite était attiré par ce corps qui semblait si bien allait avec le rythme, il avait fait semblant de ne pas l’avoir vu, de lui faire son plan de drague habituel, mais ça avait fini dans un café à discuter pendant de longue heure et au matin il avait compris quel merveilleux ami il ferait, mais il ne pensait plus à cette boite ni à sa joie d’avoir trouvé quelqu’un qui le comprenait enfin. Il n’avait plus eu en tête que ce serait un soulagement de l’avoir comme ami, il pourrait enfin se confier montrer son cœur à quelqu’un, au seul être qu’il voulait totalement en sa présence… Mais que pensait Yuki ? Et surtout, comment faire son choix ? Sion ou Yuki ?
- Monsieur, nous sommes au terminus ! Monsieur, réveillez-vous.
Kaoru sorti de ses pensée, il n’avait plus vu les station, juste ses pensée, et rien d’autre, et à présent il n’était plus du tout près de chez lui, mais juste à coté de la salle qui avait accueilli les œuvres de Yuki. Elle était ouverte et justement on enlevé ses œuvres acheter pour les donner à leur nouveau propriétaire, et quand Kaoru rentra, le directeur l’accueilli à bras ouvert, le connaissant bien à présent. Ils parlèrent de Yuki, de son enlèvement, et surtout de la joie de l’avoir retrouvé quand le regard de Kaoru tomba sur une photographie encore accroché, il s’approcha d’elle et lu le titre intrigué 11 Août c’était la date de leur rencontre ça, étrange, et puis soudain les yeux qui le regardaient depuis le cadre le fit reprendre face avec la réalité, c’était ses yeux, sans maquillage ni artifice, seulement ses yeux triste et malheureux, il n’y avait qu’une seule personne capable de la photographier de cette façon. Yuki…
- Il n’a jamais voulu la vendre cette photo comme si ça le rattachait à quelqu’un. Et le titre, je ne l’ai jamais compris.
- C’était le jour de notre rencontre, il y a un an, ce sont mes yeux que vous voyez là.
- Ca fait donc un an jour pour jour alors…
- Je peux la prendre avec moi, je vais la rendre à Yuki si vous le permettez bien entendu.
- Allez-y, ce sont vos yeux après tous.
- Arigato gozaimasu.
Kaoru pris le cadre contre lui et après l’avoir placé dans une tout petit carton pile à sa taille et l’avoir bien protégé le mit dans sa poche de manteau avant de repartir, décidément il devait vraiment aller voir Yuki, en plus c’était leur anniversaire à tous les deux, ils allaient peut être enfin commencer une nouvelle vie tous les deux. Il se rendit aussi comte qu’il avait rencontré Sion de la même façon qu’il avait rencontré Yuki, en boite, mais cette fois ci il avait disparu et n’était pas aller boire un verre avec lui. Dommage, il aurait bien aimé lui demander des précisions sur leur rencontre à tout les deux, savoir qui il était réellement. Mais les coïncidences étaient plutôt louche dans son entourage en ce moment, il allait certainement pas risquer de perdre Yuki une nouvelle fois, c’est dans ses états d’esprit là qu’il décida enfin de se rendre chez Yuki, ils devaient discuter tous les deux, il le fallait, pour savoir si Kaoru pouvait espérer ou s’il devait rester la sans rien faire et laisser le temps et leur vie comme elles étaient.
Yuki se reprit la tête entre les mains, pas la peine de sonner comme un malade, il avait entendu, et même si son maux de tête avait disparu comme par enchantement après un café, il n’en restait pas moins qu’il fallait pas trop faire de bruit quand même. Il se décida enfin à aller ouvrir et laissa entrer un Kaoru énergique. Décidément son ami pouvait aller à des fêtes et revenir peinard tous les soir, alors que lui, un verre et c’était fini, en plus il avait des courbatures partout à force de danser aussi collé avec les mecs de la soirée. Mais ça Kaoru n’était pas censé le savoir, alors autant jouer la carte du « j’ai travailler tard cette nuit, tu sais très bien que j’ai besoin d’un minimum de 10 heures chaque nuits » ça eut pour effet de le faire rire, c’était déjà ça. Yuki le regarda un long moment, attendant qu’il parle et constata qu’il n’était pas rentré chez lui après la boite, il avait les même vêtements, et était parfumé au café mélangé à la cigarette, faudrait qu’il stop un peu la conso’ un jour.
- Je peux prendre une douche ?
- Bien sur, tu sais où elle est…
Décidément il y avait quelque chose que le guitariste lui cachait, il ne demandait jamais la permission habituellement, il connaissait l’appartement par cœur et c’était pas un inédit, il était souvent venu prendre une douche après la boite pour venir lui parler. Il retourna dans la cuisine continuant son petit déjeuné et grogna contre le téléphone qui se mit à sonner avec insistance, il pouvait peut être laisser le répondeur, mais il préféra répondre les derniers messages qu’il avait reçu étaient les messages de ce taré de Ken. Trop tard apparemment, le répondeur s’enclencha et finalement il préféra ne pas écouter la conversation, laissons tomber les amis pour l’instant, de toute façon c’était soit Shinya qui l’avait reconnu soit Kyo encore en rogne, alors il écouterait plus tard… Posant les assiettes sur la table de la cuisine il tourna le dos à la porte pour sentir des bras s’enrouler autour de son torse, décidément en ce moment c’était une manie chez Kaoru, sauf que là il était en yukata, il y avait un hic quelque part… Il avait poser sa tête au creux de son cou et Yuki avait du se retenir pour ne pas pousser un gémissement de plaisir, en sentant les lèvres de son ami sur la base de son épaule.
- Kaoru ? Kaoru qu’est ce que tu as ?
- Je suis amoureux. Il s’appelle Sion.
- Encore… Yuki semblait déçu.
- Tu es Sion… Et moi qui croyais que je devais faire un choix, moi qui t’avais choisi toi, Yuki, plutôt qu’un être irréel… Pourquoi ?
- Comment sait-tu que…
- Tu aurais pu jeter la bouteille de teinture éphémère. Et puis certains détails, tes yeux, ton sourire, ton corps contre le mien, en parfaite osmose…
- Kao…
Mais Kaoru l’avait retourner contre lui et avait poser ses lèvres sur le siennes, ce n’était pas un baiser dans le sens charnel du terme, juste des lèvres serrées contre les siennes, attendant une invitation. Yuki ne le voulait pas, mais il ne pu s’en empêcher malgré sa ferme intention de rester uniquement son ami, son corps réagissait sans qu’il le veuille, ses lèvres s’entrouvrirent, il voulait tellement connaître le goût de la bouche de son ami, depuis si longtemps… Le baiser qui se voulait tendre et paisible se transforma bien vite en un torrent de sensualité et de passion, la langue du guitariste bataillant avec celle du photographe, de plus en plus passionné encore et toujours, Kaoru poussant le corps de son ami contre la paroi de l’évier le faisant se pencher, collant ainsi encore plus son corps contre le sien, se demandant comment il n’avait pas encore pu lui faire l’amour avant, alors que son corps était si parfait. Ni tenant plus il le prit dans ses bras et l’emmena dans la chambre du jeune homme, le posant délicatement sur le futon, avant de le rejoindre très vite. Il n’avait jamais connu ça avant…
- Kaoru… tu es sure… ?
Mais son ami ne lui répondit qu’en posant une nouvelle fois ses lèvres sur le siennes, ses mains descendant en douceur jusqu'à la ceinture du yukata de Yuki qui ne lui opposa pas une grande résistance, il ouvrit les pan de l’habit et arrêta son baiser pour admirer se corps splendide, enlevant au passage les sous vêtement de ce dernier. Yuki ne savait plus ou se mettre, Kaoru regardait son corps sous toutes les facettes et posa ses mains sur son torse, faisant remonter ses doigts vers les tétons déjà dressé de désir de son ami. Le photographe détourna la tête de ce spectacle, mais Kaoru l’en empêche de sa main libre et le regarda droit dans les yeux avant de se baisser et de prendre un téton dans sa bouche le léchant avec application faisant de Yuki un être ensorcelé, il ne savait plus où il était ce qu’il faisait, juste les yeux de son ami, si tendre habituellement qui à présent ressemblait à deux brasiers.
- Regarde moi Yuki… Tu es à moi, tu le sera toujours à présent, jamais un seul homme n’aura le droit de te toucher comme je le fait… Seulement moi, personne d’autre !
Yuki ouvrit de grand yeux quand Kaoru détacha sa propre ceinture et enleva négligemment le vêtement trop étroit pour lui, ils n’avaient pas la même taille se souvint-il alors… Kaoru était si beau, il se senti fondre de plus en plus de désir mais est ce qu’il devait se laisser faire ? Il avait tant désiré se moment et le guitariste lui avait dit lui même qu’il l’avait choisi lui, Yuki et pas Sion son personnage, alors ce n’était pas mal de prendre ce que son ami voulait lui offrir et… Il poussa un cri plaintif et ne su plus comment il s’appelait, Kaoru venait de le prendre dans sa bouche, complètement, faisant courir sa langue sur sa hampe dressé le faisant gémir puis crier de plaisir et d’extase. Kamisama, c’est si bon… Mais quand ce dernier le lâcha, il ne pu retenir un cri de refus et de protestation, jusqu'à ce qu’il sente un doigt pénétrer son intimité. Il ne dit rien se laissa faire essayant de comprendre ces nouvelles sensations, puis un deuxième et un troisième doigt virent rejoindre le premier et il poussa un gémissement entre la douleur et le plaisir en sentant ses doigts le lubrifier et lui donner en même temps du plaisir, il savait ce qu’il allait ce passer à présent, il ne devait pas montrer sa peur à son ami, en aucun cas, Kaoru ne savait pas, et il ne voulait pas qu’il le sache, pas qu’il s’arrête…
Ce qu’il ressenti alors fut dur à retenir, il aurait voulu crier et se libérer de cette douleur incessante mais il ne devait rien dire, le laisser faire, il l’avait attendu depuis si longtemps il ne voulait pas le perdre, alors qu’il l’avait en lui, le seul endroit où il était certain que son ami serait toujours en sécurité, et puis le plaisir fut plus fort que la douleur. Son amant allait et venait en lui de plus en plus vite, de plus en plus fort et Yuki se cambra pour qu’il rentre encore plus en lui jusqu'à ce que celui ci atteigne un point de non retour pour Yuki, il cria de plaisir et pris la tête de Kaoru entre ses main, le faisant se baisser vers lui pour l’embrasser passionnément, c’était un moment si beau… Le guitariste avait repris son désir dans sa main et le caressait de la même façon que son corps bougeait en lui, faisait du photographe une poupée molle, avant que celui ci cri d’extase toujours dans la bouche de son amant et que ce dernier le rejoigne très vite enfouie au plus profond de son corps.
- Daijobu ka ?
- Hai.
- Je n’avais jamais ressenti ça Yuki, avec personne, tu me crois ? C’était si bon, je crois que ça ne peux pas être plus bon que ça.
- J’ai ressenti la même chose Kaoru.
- Est ce que j’ai été meilleur que tes autres amants mon amour ?
Quel autre amants, tu as été le seul Kaoru.
- Tu ne réponds pas, tu es sure que ça va ? Demanda encore le leader des DEG en le prenant dans ses bras en même temps que la couette, révélant le sang que Yuki avait perdu dans la tourmente de leur passion.
- KamiSama ! S’exclama-t-il alors. Yuki j’ai été ton premier ? Tu aurais pu me le dire, j’aurais été plus doux et j’aurais fait plus attention.
- C’est comme ça que je t’ai toujours voulu Kaoru, fort et passionné, je te l’aurais dit tu te serais refréné et je ne voulait pas, je te dis que je vais bien…
La fin de la phrase fut très vite ponctuer d’un baiser passionné de Kaoru qui se demanda encore une fois comment en un an il ne s’était jamais rendu compte que le jeune homme était fait pour lui et pour lui seul, comment ne s’était-il pas rendu compte que lui même n’était fait que pour le photographe. Finalement il le souleva du lit et le porta jusque dans la salle de bain. Ils étaient ensemble à présent, et c’était ce qui comptait le plus, Yuki lui appartenait et il ne le laisserais partir pour rien au monde. Il devrait peut être remercier Shinya un de ses jours, pour ces conseils toujours autant instructif… Il regarda Yuki qui se baisser pour ramasser un objet et senti le désir revenir avec force, ce garçon était une invitation ambulante à la débauche. Mais soudain la réalité revint, c’était le cadre avec la photo, et en une seconde il était à nouveau en train de l’entourer de ses bras.
- D’où tu tiens cette photo ?
- C’est grâce à elle que je suis ici, que nous sommes ici tout les deux… C’est elle qui m’a rappelé que tu étais l’être le plus passionné et le plus tendre que je pouvais tenir dans mes bras. Grâce à elle que je me suis souvenu que j’avais perdu un an pour te dire que je t’aime.
- Kaoru… Je t’aime moi aussi.
Tout ne fut plus ensuite que murmure et gémissement. Comment commencer un nouvelle vie sans quelqu’un à aimer, se dit Kaoru. Comment commencer une nouvelle vie sans Yuki surtout.
A suivre...
Bon bah voilà pour le chapitre trois, ils sont enfin casé les deux là en haut. Je suis désolé c’était bourré de bon sentiment et puis le lemon, bof… Enfin bref… Je suis dans ma période sentimentale alors ça me met un peu les nerfs en pelote. Bon, bah j’ai encore deux couple à former de façon plus réel, on va peut être enfin savoir ce que Kyo nous cache et aussi certains secret de mon magnifique Shinya, je sais il n’est pas à moi, mais il est tellement beau, même si c’est pas mon préféré. Je les aime tous en fait j’arrive pas à choisir même si toutes mes pensées appartient à Kyo…
[Chapitre 2] - [Chapitre 4]
**********
Kaoru était endormi à ses coté, et il se leva lui même avec lenteur, il ne voulait pas réveillé son meilleur ami, il avait tellement pris soin de lui peu avant. Il se traîna plus qu’il alla vers la cuisine et mit la machine en marche, laissant l’odeur du café remplir ses narines et le réveiller encore un peu plus. Le cauchemar était fini, enfin, il pouvait respirer après ses cinq jours interminables, il pouvait vivre en quelques sorte, et personne ne pourrais être derrière son dos à présent. C’est quand il pensa ça qu’un torse se colla contre son dos, et des bras entourèrent sa taille, il frissonna d’horreur et voulu se retourner quand il se souvint de cette odeur, l’odeur de Kaoru, celle de l’homme qui l’avait sauvé, son meilleur ami.
- Ohayo Yuki kun.
- Ohayo Kaoru.
- J’ai cru que j’avais rêve… Que tu était encore perdu et que… Mais tu es là.
- Haï. Je suis là, et le café aussi, alors assit toi et boit le tranquillement.
Kaoru ne se le fit pas dire deux fois, il s’assit sur la chaise présenté à ses yeux, la même que tout les matin quand il se trouvait dans cet appartement, et Yuki le rejoins bientôt, et il finirent le petit déjeuné en silence, tous les deux dans leur pensée, et puis Kaoru se rappela certains détails importants dont il devait parler tous les deux. Il ne devait pas redevenir comme avant, il devait apprendre à poser des questions à son ami, le faire parler, et ne pas seulement déblatérer sa vie à tout bout de champs, comme à son habitude.
- Yuki ?
- Hn ?
- Yuki ! Pourquoi tu ne m’as rien dit pour tes parents ?
- Oh ! Tu sais, on était pas trop proche tout les trois, ils m’avaient mis en pension très jeune et on ne se parlaient que rarement, voir jamais. Et puis un jour j’ai reçu une lettre m’avertissant qu’ils avaient eu un accident de voiture et que l’inspecteur en charge de l’affaire souhaité me voir.
- Haï, il nous en a parlé, c’était un banal accident à ce qu’il a dit.
- J’ai du allé voir le notaire, qui m’a informé aimablement que j’étais riche et que je n’avais même plus besoin de travailler pour gagner ma vie, et il m’a dit que l’enterrement aurait lieu la semaine d’après. Alors je mis suis rendu et on m’a enlevé une semaine plus tard, comme tu le sais.
- Pourquoi ne pas m’en avoir parlé ? J’etais là, tu aurais pu te confier, je suis quand même ton meilleur ami.
- Tu avais des problèmes avec le groupe, je ne voulais pas t’embeter avec des problèmes de ce genre. Et puis je suis allé voir Die pour qu’il dise la vérité à Kyo qui m’avait téléphoner en pleine crise d’envie de meurtre à ce moment là, ça m’a fait penser à autre chose. Et puis comme les évènements ne me laissait pas le temps de penser à mes problèmes je me suis dit qu’il serais plus sage de te laisser votre prochain concert comme seul préoccupation.
- Alors à ce moment là, tu as réconcilié le groupe et tu m’a laisser la tête vide pour que je pense à un concert. Tu es vraiment trop généreux.
- Kaoru, je ne te l’ai pas encore dit, demo… Arigato gozaimasu.
Kaoru eut pour seule réponse une main sur la sienne. Elle était chaude et douce malgré le fait qu’il s’en serve souvent pour jouer de la guitare. Yuki devait bien se rendre compte qu’il succombait petit à petit au charme ravageur du guitariste, mais s’il devait perdre son amitié pour lui avoir révélé ses sentiments, il ne voulait pas courir le risque. Non, autant rester près de lui en tant que meilleur ami, et s’en tenir là pour le moment, même pour toujours. Quand Kaoru alla se doucher, il fit la vaisselle et prit son calepin d’une main, c’est bon en cinq jour il n’avait rien raté d’exceptionnel, juste la fin de son exposition, mais d’après Kaoru ça avait été une réussite, c’était le plus important. Il allait reprendre son travail et c’était une bonne chose, après tous ça lui permettrait d’oublier tous ses évènements détestables.
**********
Finalement son ami du partir assez vite, il avait une répétition, et il s’était enfin décidé à faire ces mini concert dans Tokyo, il fallait qu’il en parle à ses amis, pour être sure que tout le monde seraient d’accord, mais il ne pensait pas se tromper en disant que ça allait bouger dans les rue de Tokyo pendant une petite semaine, il devait se défouler un peu après tout ses péripétie, quand il pensait que les fan pensait tous connaître d’eux, mais où étaient-ils quand ils étaient tous les cinq dans les affres du désespoir… Tiens ça lui inspirait une chanson ça, il devrait peut être se remettre à l’écriture de partition, ça lui ferais du bien, et puis de nouvelles chanson serais peut être à prévoir aussi, en plus il savait que Kyo s’était mis au travail alors pourquoi ne pas en profiter, d’une pierre de coup comme dirait certaines personnes, lui par exemple… Il ne le devrait pas, mais ses pensées le firent exploser de rire, et les passants le regardèrent surpris, c’est pas grave, s’ils savaient ce qu’il pensait d’eux lui aussi…
Arrivé au local, il se décida à entrer dans la pièce, pour voir les sourire emplis de questions, comment allait Yuki, tous s’était bien passé, ils avaient tous passé une bonne nuit à ce qu’il voyait. Tant mieux parce que la répét’ risquait d’être très longue en effort, mais tous le monde y mis du sien et finalement tous se passa pour le mieux, et ils eurent droit à une pause bien mérité, la cigarette appelait fortement deux membres du groupe et un troisième avait une envie présente, ne restait plus que deux personne dans la pièce, et quand Kyo voulu sortir, une main l’en empêcha en le tenant par le bras. Il se retrouva dans les bras du bassiste du groupe qui se baissa pour l’embrasser délicatement, doucement comme pour ne pas l’effrayer, et c’est cette idée qui destressa le petit chanteur qui se laissa calmement amener vers le canapé et s’asseoir lentement sans arrêter le baiser, qui devint bien vite caresses… Kyo gémis de bien être, il aimait être dans les bras de Totchi, il savait être si doux et si patient avec lui, même s’il savait pertinemment qu’il en avait envie plus que tous, mais lui même ne se laissait pas faire sans un minimum de temps, ils en avaient discuter tous les deux, au début, et le bassiste semblait être d’accord pour calmer ses ardeurs pourtant évidentes.
Ils étaient tellement pris dans leurs baiser qu’ils n’entendirent pas la porte de la salle s’ouvrir puis se refermer doucement jusqu'à ce qu’il entendent le petit cri de surprise de Shinya qui avait mis sa main devant sa bouche pour s’empêcher de crier de surprise, pas la peine de rameuter tous le reste du groupe, ils voulaient peut être rester secrets pour l’instant après tous, il pouvait le comprendre, Die pouvait faire souvent des blagues salace, et ça pouvait être énervant à la longue. Sous les yeux paniqué de Kyo et plus serein de Toshiya il avança dans la pièce jusqu'à sa batterie et s’assit sur son tabouret peu confortable dans cette occasion. Les deux amant avaient pris place sur le canapé de façon moins voyante, même si le plus grand des deux hommes tenait la main du plus petit lui disant de se calmer. Finalement Kyo se remit à faire son sourire à la warumono après une phrase de son amant.
- Ca te choque Shin-chan ?
- Pas du tous. J’ai juste était surpris parce que je pensais qu’il n’y avait personne dans la pièce, d’habitude vous allez fumer avec le reste du groupe et je suis toujours seul. Et là, quand je suis rentrer… Bref je m’attendais pas du tout à vous trouver là.
- Wouaouh, il parle plus que trois mots… Lança Kyo de sa voix infantile.
- Quoi, et je n’ai rien entendu ? Lança une voix à la porte, celle de Die.
Les deux amis se lâchèrent promptement et firent comme si de rien n’était. Kyo voulait absolument parler de leur liaison que quand il serais suffisamment sure d’eux, de lui… Il voulait d’abord se donner à Toshiya avant d’annoncer quoi que se soit. Mais il savait que Shinya ne dirait rien, il ne disait jamais rien de toute façon alors ça non plus ça ne sortirait pas de sa bouche, pour ça il pouvait être sur du batteur. Finalement avec cette phrase de Die, la bonne humeur fut encore au rendez vous, et ils se décidèrent très facilement de la date des mini concert après avoir appelé leur manager, ce serait pour dans un moi, juste le temps de préparé des salles et de faire de la publicité. Ils se décidèrent aussi à aller en boite le soir même et Kaoru en profita pour appeler Yuki, afin de lui proposer de les accompagner.
- Moshi moshi ?
- Yuki, c’est moi… On va en boite ce soir, celle de d’habitude. Ça te dit de venir ?
- Iie, gomen… Tu sais que je ne suis pas très fête, en plus j’ai du sommeil à rattraper et en plus ma séance photo se déroulera plus longtemps que prévu, j’ai une artiste pleine de complexe qui s’est enfermé dans sa loge. C’est assez comique mais aussi très épuisant.
- Haï. Je passerais demain matin pour tout te raconter alors…
- Haï. Konba wa te Oyasumi nasai Kaoru.
- Oyasumi.
- Alors ? Demanda un Kyo déjà presque parti de la salle.
La nouvelle du refus fut comprise au quart de tour, après tous c’était toujours la même réponse, mais ils avaient tous essayer de le faire venir au moins une fois, et ils essayeraient jusqu'à temps qu’il accepte. Même Shinya avait essayé après un long monologue de Kaoru qui voulait absolument aller en boite pour son anniversaire à lui. Décidément ils étaient vraiment incroyable ses deux là, ils se ressemblaient autant que la pluie et le beau temps, mais il n’avait rien à dire de se coté là, s’ils étaient au courant pour lui, tout le monde se mettrait sûrement à rire un long moment. Mais bon, la vie était faite ainsi, qu’est ce qu’il pouvait y faire dans sa pauvre armure de reine des glace, comme le surnommé Die et Kyo, encore heureux que ce n’était que pour s’amuser, parce que le surnom ne lui plaisait pas trop… Même carrément pas du tout… Enfin, malgré ses pensées, il arrivèrent très vite dans la boite où ils eurent la surprise de leur vie, du moins un choc pas possible, surtout Kaoru. J’avais promis de tout te raconter Yuki, je crois que je suis en train de tomber amoureux, je t’entend déjà « Encore ! »…
Effectivement sur la piste se trouvait un jeune homme blond qui se balançait sur une musique plutôt entraînante, et il n’y avait pas que les filles qui voulait danser avec lui, on devait l’admettre, il passait ses tours de danse accompagné d’un homme différent à chaque fois, mais avec ses mouvements fluides, et si provoquant, ses yeux souligné de noir et sa peau si blanche, et ses vêtements, il faisait encore plus androgyne que Totchi et Shinya réunis, et c’était voulu. Un pantalon moulant en cuir et un débardeur très cour de la même couleur faisait ressortir et ses yeux et son teint de neige, il avait des bottes simple et les poignets entouré de cuir avec de grosses lanières. Kaoru se senti devenir très dur quand il aperçu les mouvements du garçon, il frotter son dos contre le torse d’un de ses compagnons de danse ainsi qu’une partie nettement plus intime et Kaoru pouvait le dire haut et fort, c’était bien lui qu’il regardait, lui qu’il tentait, il ne fallait pas être devin pour le deviner, et même Die lui fit la réflexion, ce qui coupa cour à l’intervention de Shinya qui ne pensait pas que c’était une bonne idée, on se souvenait de son ex après tous.
Il s’approcha de la piste de danse, mais le garçon semblait le faire languir et passait sa vie à passer d’un homme à un autre, en une course folle pour l’éviter et toujours en le regardant. Kaoru ne pouvait pas le laisser filer, il savait que celui là c’était le bon, il le sentait, et comment ne pas être attiré par ses yeux si noirs et si pétillants, à cette langue qu’il passait sur ses lèvres en une invite. Oui, décidément c’était lui le bon, le garçon passionné qu’il cherchait, et qui semblait le chercher aussi, il lui fallait absolument savoir au moins son nom, et quand il ne le vit plus il prit peur, et si ça avait était une illusion ? S’il l’avait imaginé ? Ça ne pouvait pas être vrai… Mais quand il l’aperçu au bar un verre à la main, il se précipita, même s’il ne danser plus, il avait toujours cet air sensuel qui dansait sur son visage, et se sourire si doux, comme celui de Yuki… Mais comment pouvait-il penser à son meilleur ami dans un moment pareille, ce mec était vraiment unique.
- Konba wa.
- Ja ne !
- On se connaît ?
- On devrait ?
- Non, bien sur que non, je n’oublierais pas ses yeux là, ni ce sourire.
- Un peu vieillot comme compliment. Je m’appelle Sion et toi ?
- Kaoru.
- Joli prénom, j’ai été enchanté…
- Tu danses ?
- Je me demandais quand est ce que tu te déciderais à me le proposer.
Manque de chance s’était un slow, quoique, le corps de Sion pressé contre le sien c’était plutôt intéressant, il tourna la tête vers ses amis pour vérifier qu’il n’y avait pas de photographe dans le coin et après un signe de tête de Toshiya se plongea totalement dans la danse. Décidément il n’était pas qu’intéressant, il était tous bonnement divin, son corps épousait le sien avec une tel proximité, comme si leur deux corps avaient été fait sur mesure l’un avec l’autre, si ses ex l’entendaient ils rigoleraient bien, alors qu’il avait toujours cassé parce qu’il les trouvait trop collant, voilà que ça le dérangeait plus autant que ça d’être collant et romantique, quoique romantique fallait pas trop abuser non plus. Les musiques s’enchaînèrent alors tantôt vive et rapide tantôt lente et sentimental, mais toujours depuis le moment ou ils étaient ensemble Sion resta avec lui, sous les regard jaloux des autres. Vers trois heures du matin pourtant, le bonheur pris fin, quand Kaoru l’emmena pour le présenter à ses amis, ce dernier s’arrêta de parler et le retint par la manche.
- Gomen nasai. C’était un beau rêve, mais il doit prendre fin.
- Nani??
- Je dois partir. Sayonara…
Kaoru le regarda partir éberlué, comment ça « un beau rêve » ? Comment ça « Sayonara » ? Il n’en était pas question, il le suivit à travers la piste de danse. Mais quand la foule prit place sur la piste de danse, il perdit sa trace et se retrouva bien vite immobile entouré par la foule compacte des danseurs. Il ne voulait pas s’avouer perdant mais il devait bien admettre que c’était le cas, il ne le reverrait sans doute jamais, et comme l’avait si bien dit Sion, ça ne sera plus qu’un beau rêve, il avait sans doute perdu une belle histoire comme le disait si souvent Shinya, la meilleur, la seule qu’il aurait pu continuer sans se forcer, en étant simplement lui même, pour une fois dans sa vie, il avait pensé qu’il serait heureux avec un seul homme toute sa vie. Décidément il n’avait pas de chance avec les conquête en ce moment surtout que tout ça commençait sérieusement à le miner. Il décida donc de rejoindre les autres, assit autour d’une table vide, ils semblaient l’attendre, et effectivement c’était le cas et ils finirent la nuit dans un bar sympa plutôt qu’autre chose.
**********
Sion traversa la rue en courant il savait que Kaoru n’était plus à sa suite, il s’était fait piégé par la foule de danseur, encore heureux pour sa fuite. Il arriva très vite chez lui et se passa la tête sous le jet d’eau froide, ça le réveilla autant que cela fit partir sa couleur éphémère et les trace de maquillage, il se retrouva bien vite comme à son habitude, sauf que là, il avait bu trop d’alcool, avait dansé comme jamais et avait aussi dragué Kaoru comme jamais il ne le referais, mais il en avait eu tellement envie, une seule fois dans sa vie il avait voulu montrer à Kaoru ce qu’il allait perdre en ne le voyant pas. Son reflet dans le miroir brisa l’enchantement de la soirée et il alla se coucher, il était redevenu lui même, il était redevenu Yuki, le meilleur ami de Kaoru, le beau et passionné guitariste et leader des Dir en Grey.
**********
Les cinq compagnons se trouvaient quand à eux dans un café pas très loin de la boite et de l’appart’ de Yuki ce qui arrangeait Kaoru qui compter encore le voir le lendemain mati… Dans quelques heures à peine. En attendant ils discutaient paisiblement autour d’un café même si Kyo grognait de mécontentement, il n’allait pas pouvoir dormir cette nuit là, il le sentait pas après la boite et le café noir qu’il avait commandé. Son compagnon le regarda en souriant doucement et se tourna vers Shinya l’air de dire « Comment ne pas craqué pour ce bout d’ange du silence ? » ce qui fit rire se dernier, du moins sourire plus que d’habitude sous les allusions puérile de Die qui comme toujours passait sa vie à l’embeter. Alors qu’ils parlaient Kyo se leva brusquement et parti en courant vers les toilettes avec un « C’est urgent » très… urgent visiblement, ce qui fit lever deux hommes avec apparemment les même besoin que ce dernier, ce qui laissa Shinya et Kaoru seul pendant un moment.
Ce dernier se demandait s’ils n’avaient pas fait exprès de partir à la sauvette comme ça pour laisser au batteur la possibilité de lui parler en privé ou du moins pour lui parler sérieusement d’un sujet qu’il commençait à connaître, du moins le croyait-il jusqu'à ce que Shinya commence à parler.
- Alors, il s’appelle comment celui ci ?
- C’est un reproche ? Kaoru avait senti un nuance d’ironie dans la voie du roux.
- Non, une demande, juste pour se renseigner.
- Sion.
- Joli. C’est tous ? Encore un mec d’une nuit ? Tu n’en a pas assez Kaoru kun ?
- Lui c’était pas prévu, et c’est pas moi qui l’ai repousser, il s’est enfuie… Oui, c’est ça enfuie ! J’ai bien essayer de le rattraper, mais impossible, tu as bien vu.
- Hai. Mais tu ne voudrais pas d’une relation stable pour une foie, du long terme pour changer ?
- Toi tu veux me dire quelque chose, vas-y je t’écoute, tu parle rarement mais tu es toujours de bon conseil.
- Je n’ai pas de conseil Kaoru, gomen. Demo… Je voudrais juste que tu réfléchisse un peu, tu n’as vraiment personne qui t’intéresse plus que pour un nuit, voir une semaine ? Tu en es certain ?
- Shin…
Mais avant qu’il est pu prononcer la fin de sa phrase, les autres revinrent d’un bel accord, comme si le grand roux leur avaient fait signe de revenir, c’était quoi se complot ? Il décida que finalement il rentrerait avant d’aller chez Yuki et après une bonne douche, et il parti, laissant les quatre autres seuls avec leur café. Premier bus ça l’arrangeait, il était pas très frais pour la voiture qu’il avait abandonné dans le garage de son meilleur ami, comme il le faisait à chaque fois, Yuki n’avait pas de voiture alors il lui laissait la place librement, c’était plus facile quand il venait le voir, ce qui arrivait parfois sept jours sur sept. Yuki… Est ce que c’était de Yuki que Shinya avait voulu parler ? Si c’était ça il se trompait plus que tout le monde et lui qui avait dit juste avant qu’il était de bon conseil, ça ne devait pas être le cas dans cette histoire en fin de compte. Il en rirait presque. Presque si ce qu’il venait de penser ne le perturbait pas plus que ça.
Yuki était son meilleur ami, l’ultime rempart entre ses action et la perdition totale, il n’avait jamais eu dans l’esprit qu’il puisse être autre chose, et pourtant ce soir, ce sourire qui l’avait tant émue… N’avait-il pas pensé à Yuki en le regardant, n’avait-il pas aperçu dans
ses yeux rieur la même lueur qui habitait ceux du photographe quand il se mettait à rire au éclat ? N’avait-il pas non plus perdu la tête quand le photographe avait disparu ? Ne s’était-il pas rendu compte à ce moment qu’il ne pouvait pas vivre sans le voir lui sourire ? Sans le voir vivre et rire sous ses blagues dont personne ne rigolait à part lui ? Tellement de question qui le faisait de plus en plus douter encore et toujours…
C’était impossible, depuis un an, il n’avait jamais compris, sauf le premier soir, celui de leur rencontre. Les souvenirs revenaient tellement vite et de façon si vif à présent. Quand il l’avait vu sur la piste de danse à ce moment là, il avait tout de suite était attiré par ce corps qui semblait si bien allait avec le rythme, il avait fait semblant de ne pas l’avoir vu, de lui faire son plan de drague habituel, mais ça avait fini dans un café à discuter pendant de longue heure et au matin il avait compris quel merveilleux ami il ferait, mais il ne pensait plus à cette boite ni à sa joie d’avoir trouvé quelqu’un qui le comprenait enfin. Il n’avait plus eu en tête que ce serait un soulagement de l’avoir comme ami, il pourrait enfin se confier montrer son cœur à quelqu’un, au seul être qu’il voulait totalement en sa présence… Mais que pensait Yuki ? Et surtout, comment faire son choix ? Sion ou Yuki ?
- Monsieur, nous sommes au terminus ! Monsieur, réveillez-vous.
Kaoru sorti de ses pensée, il n’avait plus vu les station, juste ses pensée, et rien d’autre, et à présent il n’était plus du tout près de chez lui, mais juste à coté de la salle qui avait accueilli les œuvres de Yuki. Elle était ouverte et justement on enlevé ses œuvres acheter pour les donner à leur nouveau propriétaire, et quand Kaoru rentra, le directeur l’accueilli à bras ouvert, le connaissant bien à présent. Ils parlèrent de Yuki, de son enlèvement, et surtout de la joie de l’avoir retrouvé quand le regard de Kaoru tomba sur une photographie encore accroché, il s’approcha d’elle et lu le titre intrigué 11 Août c’était la date de leur rencontre ça, étrange, et puis soudain les yeux qui le regardaient depuis le cadre le fit reprendre face avec la réalité, c’était ses yeux, sans maquillage ni artifice, seulement ses yeux triste et malheureux, il n’y avait qu’une seule personne capable de la photographier de cette façon. Yuki…
- Il n’a jamais voulu la vendre cette photo comme si ça le rattachait à quelqu’un. Et le titre, je ne l’ai jamais compris.
- C’était le jour de notre rencontre, il y a un an, ce sont mes yeux que vous voyez là.
- Ca fait donc un an jour pour jour alors…
- Je peux la prendre avec moi, je vais la rendre à Yuki si vous le permettez bien entendu.
- Allez-y, ce sont vos yeux après tous.
- Arigato gozaimasu.
Kaoru pris le cadre contre lui et après l’avoir placé dans une tout petit carton pile à sa taille et l’avoir bien protégé le mit dans sa poche de manteau avant de repartir, décidément il devait vraiment aller voir Yuki, en plus c’était leur anniversaire à tous les deux, ils allaient peut être enfin commencer une nouvelle vie tous les deux. Il se rendit aussi comte qu’il avait rencontré Sion de la même façon qu’il avait rencontré Yuki, en boite, mais cette fois ci il avait disparu et n’était pas aller boire un verre avec lui. Dommage, il aurait bien aimé lui demander des précisions sur leur rencontre à tout les deux, savoir qui il était réellement. Mais les coïncidences étaient plutôt louche dans son entourage en ce moment, il allait certainement pas risquer de perdre Yuki une nouvelle fois, c’est dans ses états d’esprit là qu’il décida enfin de se rendre chez Yuki, ils devaient discuter tous les deux, il le fallait, pour savoir si Kaoru pouvait espérer ou s’il devait rester la sans rien faire et laisser le temps et leur vie comme elles étaient.
**********
Yuki se reprit la tête entre les mains, pas la peine de sonner comme un malade, il avait entendu, et même si son maux de tête avait disparu comme par enchantement après un café, il n’en restait pas moins qu’il fallait pas trop faire de bruit quand même. Il se décida enfin à aller ouvrir et laissa entrer un Kaoru énergique. Décidément son ami pouvait aller à des fêtes et revenir peinard tous les soir, alors que lui, un verre et c’était fini, en plus il avait des courbatures partout à force de danser aussi collé avec les mecs de la soirée. Mais ça Kaoru n’était pas censé le savoir, alors autant jouer la carte du « j’ai travailler tard cette nuit, tu sais très bien que j’ai besoin d’un minimum de 10 heures chaque nuits » ça eut pour effet de le faire rire, c’était déjà ça. Yuki le regarda un long moment, attendant qu’il parle et constata qu’il n’était pas rentré chez lui après la boite, il avait les même vêtements, et était parfumé au café mélangé à la cigarette, faudrait qu’il stop un peu la conso’ un jour.
- Je peux prendre une douche ?
- Bien sur, tu sais où elle est…
Décidément il y avait quelque chose que le guitariste lui cachait, il ne demandait jamais la permission habituellement, il connaissait l’appartement par cœur et c’était pas un inédit, il était souvent venu prendre une douche après la boite pour venir lui parler. Il retourna dans la cuisine continuant son petit déjeuné et grogna contre le téléphone qui se mit à sonner avec insistance, il pouvait peut être laisser le répondeur, mais il préféra répondre les derniers messages qu’il avait reçu étaient les messages de ce taré de Ken. Trop tard apparemment, le répondeur s’enclencha et finalement il préféra ne pas écouter la conversation, laissons tomber les amis pour l’instant, de toute façon c’était soit Shinya qui l’avait reconnu soit Kyo encore en rogne, alors il écouterait plus tard… Posant les assiettes sur la table de la cuisine il tourna le dos à la porte pour sentir des bras s’enrouler autour de son torse, décidément en ce moment c’était une manie chez Kaoru, sauf que là il était en yukata, il y avait un hic quelque part… Il avait poser sa tête au creux de son cou et Yuki avait du se retenir pour ne pas pousser un gémissement de plaisir, en sentant les lèvres de son ami sur la base de son épaule.
- Kaoru ? Kaoru qu’est ce que tu as ?
- Je suis amoureux. Il s’appelle Sion.
- Encore… Yuki semblait déçu.
- Tu es Sion… Et moi qui croyais que je devais faire un choix, moi qui t’avais choisi toi, Yuki, plutôt qu’un être irréel… Pourquoi ?
- Comment sait-tu que…
- Tu aurais pu jeter la bouteille de teinture éphémère. Et puis certains détails, tes yeux, ton sourire, ton corps contre le mien, en parfaite osmose…
- Kao…
Mais Kaoru l’avait retourner contre lui et avait poser ses lèvres sur le siennes, ce n’était pas un baiser dans le sens charnel du terme, juste des lèvres serrées contre les siennes, attendant une invitation. Yuki ne le voulait pas, mais il ne pu s’en empêcher malgré sa ferme intention de rester uniquement son ami, son corps réagissait sans qu’il le veuille, ses lèvres s’entrouvrirent, il voulait tellement connaître le goût de la bouche de son ami, depuis si longtemps… Le baiser qui se voulait tendre et paisible se transforma bien vite en un torrent de sensualité et de passion, la langue du guitariste bataillant avec celle du photographe, de plus en plus passionné encore et toujours, Kaoru poussant le corps de son ami contre la paroi de l’évier le faisant se pencher, collant ainsi encore plus son corps contre le sien, se demandant comment il n’avait pas encore pu lui faire l’amour avant, alors que son corps était si parfait. Ni tenant plus il le prit dans ses bras et l’emmena dans la chambre du jeune homme, le posant délicatement sur le futon, avant de le rejoindre très vite. Il n’avait jamais connu ça avant…
- Kaoru… tu es sure… ?
Mais son ami ne lui répondit qu’en posant une nouvelle fois ses lèvres sur le siennes, ses mains descendant en douceur jusqu'à la ceinture du yukata de Yuki qui ne lui opposa pas une grande résistance, il ouvrit les pan de l’habit et arrêta son baiser pour admirer se corps splendide, enlevant au passage les sous vêtement de ce dernier. Yuki ne savait plus ou se mettre, Kaoru regardait son corps sous toutes les facettes et posa ses mains sur son torse, faisant remonter ses doigts vers les tétons déjà dressé de désir de son ami. Le photographe détourna la tête de ce spectacle, mais Kaoru l’en empêche de sa main libre et le regarda droit dans les yeux avant de se baisser et de prendre un téton dans sa bouche le léchant avec application faisant de Yuki un être ensorcelé, il ne savait plus où il était ce qu’il faisait, juste les yeux de son ami, si tendre habituellement qui à présent ressemblait à deux brasiers.
- Regarde moi Yuki… Tu es à moi, tu le sera toujours à présent, jamais un seul homme n’aura le droit de te toucher comme je le fait… Seulement moi, personne d’autre !
Yuki ouvrit de grand yeux quand Kaoru détacha sa propre ceinture et enleva négligemment le vêtement trop étroit pour lui, ils n’avaient pas la même taille se souvint-il alors… Kaoru était si beau, il se senti fondre de plus en plus de désir mais est ce qu’il devait se laisser faire ? Il avait tant désiré se moment et le guitariste lui avait dit lui même qu’il l’avait choisi lui, Yuki et pas Sion son personnage, alors ce n’était pas mal de prendre ce que son ami voulait lui offrir et… Il poussa un cri plaintif et ne su plus comment il s’appelait, Kaoru venait de le prendre dans sa bouche, complètement, faisant courir sa langue sur sa hampe dressé le faisant gémir puis crier de plaisir et d’extase. Kamisama, c’est si bon… Mais quand ce dernier le lâcha, il ne pu retenir un cri de refus et de protestation, jusqu'à ce qu’il sente un doigt pénétrer son intimité. Il ne dit rien se laissa faire essayant de comprendre ces nouvelles sensations, puis un deuxième et un troisième doigt virent rejoindre le premier et il poussa un gémissement entre la douleur et le plaisir en sentant ses doigts le lubrifier et lui donner en même temps du plaisir, il savait ce qu’il allait ce passer à présent, il ne devait pas montrer sa peur à son ami, en aucun cas, Kaoru ne savait pas, et il ne voulait pas qu’il le sache, pas qu’il s’arrête…
Ce qu’il ressenti alors fut dur à retenir, il aurait voulu crier et se libérer de cette douleur incessante mais il ne devait rien dire, le laisser faire, il l’avait attendu depuis si longtemps il ne voulait pas le perdre, alors qu’il l’avait en lui, le seul endroit où il était certain que son ami serait toujours en sécurité, et puis le plaisir fut plus fort que la douleur. Son amant allait et venait en lui de plus en plus vite, de plus en plus fort et Yuki se cambra pour qu’il rentre encore plus en lui jusqu'à ce que celui ci atteigne un point de non retour pour Yuki, il cria de plaisir et pris la tête de Kaoru entre ses main, le faisant se baisser vers lui pour l’embrasser passionnément, c’était un moment si beau… Le guitariste avait repris son désir dans sa main et le caressait de la même façon que son corps bougeait en lui, faisait du photographe une poupée molle, avant que celui ci cri d’extase toujours dans la bouche de son amant et que ce dernier le rejoigne très vite enfouie au plus profond de son corps.
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- Daijobu ka ?
- Hai.
- Je n’avais jamais ressenti ça Yuki, avec personne, tu me crois ? C’était si bon, je crois que ça ne peux pas être plus bon que ça.
- J’ai ressenti la même chose Kaoru.
- Est ce que j’ai été meilleur que tes autres amants mon amour ?
Quel autre amants, tu as été le seul Kaoru.
- Tu ne réponds pas, tu es sure que ça va ? Demanda encore le leader des DEG en le prenant dans ses bras en même temps que la couette, révélant le sang que Yuki avait perdu dans la tourmente de leur passion.
- KamiSama ! S’exclama-t-il alors. Yuki j’ai été ton premier ? Tu aurais pu me le dire, j’aurais été plus doux et j’aurais fait plus attention.
- C’est comme ça que je t’ai toujours voulu Kaoru, fort et passionné, je te l’aurais dit tu te serais refréné et je ne voulait pas, je te dis que je vais bien…
La fin de la phrase fut très vite ponctuer d’un baiser passionné de Kaoru qui se demanda encore une fois comment en un an il ne s’était jamais rendu compte que le jeune homme était fait pour lui et pour lui seul, comment ne s’était-il pas rendu compte que lui même n’était fait que pour le photographe. Finalement il le souleva du lit et le porta jusque dans la salle de bain. Ils étaient ensemble à présent, et c’était ce qui comptait le plus, Yuki lui appartenait et il ne le laisserais partir pour rien au monde. Il devrait peut être remercier Shinya un de ses jours, pour ces conseils toujours autant instructif… Il regarda Yuki qui se baisser pour ramasser un objet et senti le désir revenir avec force, ce garçon était une invitation ambulante à la débauche. Mais soudain la réalité revint, c’était le cadre avec la photo, et en une seconde il était à nouveau en train de l’entourer de ses bras.
- D’où tu tiens cette photo ?
- C’est grâce à elle que je suis ici, que nous sommes ici tout les deux… C’est elle qui m’a rappelé que tu étais l’être le plus passionné et le plus tendre que je pouvais tenir dans mes bras. Grâce à elle que je me suis souvenu que j’avais perdu un an pour te dire que je t’aime.
- Kaoru… Je t’aime moi aussi.
Tout ne fut plus ensuite que murmure et gémissement. Comment commencer un nouvelle vie sans quelqu’un à aimer, se dit Kaoru. Comment commencer une nouvelle vie sans Yuki surtout.
A suivre...
Bon bah voilà pour le chapitre trois, ils sont enfin casé les deux là en haut. Je suis désolé c’était bourré de bon sentiment et puis le lemon, bof… Enfin bref… Je suis dans ma période sentimentale alors ça me met un peu les nerfs en pelote. Bon, bah j’ai encore deux couple à former de façon plus réel, on va peut être enfin savoir ce que Kyo nous cache et aussi certains secret de mon magnifique Shinya, je sais il n’est pas à moi, mais il est tellement beau, même si c’est pas mon préféré. Je les aime tous en fait j’arrive pas à choisir même si toutes mes pensées appartient à Kyo…
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