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Titre : Ryô no Uwasa [Rumeur de Dortoir]
Auteur : karya
mail : karya_jap@msn.com
Pairing : Comme je me test aux Diru au lycée et que je le fais aussi pour le site FCCDK alors devinez un peu lol
Rating : Un peu de lycée et de fac pour notre petit groupe ça ne peux pas faire de mal lol, enfin bon on va bien rigoler^^
Commentaire : Mais avant d’être un groupe n’étaient-ils pas des étudiants comme tout le monde... Bon d’accord je change totalement leur vie réelle, mais c'est pour le plaisir des yeux des lecteurs. Attention ça ne rigole plus, l’auteuse, c'est à dire moi, je pense à vous^^ J’aime bien faire plaisir si je peux en même temps me faire plaisir à moi-même lol. Les Dir en Grey retournent donc à l’école selon mon bon plaisir :D


Ryô no Uwasa
Chapitre 1




La cloche sonnait enfin la fin de la journée. Le remue-ménage de la classe se remettait en place après le départ du professeur et tous les élèves parlant entre eux, se donnaient leur impression de la journée, seule une silhouette sortait de la salle le visage pincé et le regard vide, la musique se déversant dans ses écouteurs comme un baume régénérateur. Tout le monde chuchotait à son départ plus que précipité, même si son rythme de marche était plutôt calme, mais après tout n’était-il pas dangereux de rester près de lui trop longtemps ? Tous les élèves le craignaient même s’il n’avait pas l’air bien fort comme ça avec son petit mètre soixante et ses cheveux blonds trop long pour la discipline de l’école, pourtant les piercing à ses oreilles et aussi ceux sur son visage les empêchaient de trop s’intéresser à ce petit homme qui avait toujours un regard inexpressif et sans vie, les seuls moments où il y avait un peu de vie sur son visage aux rondeurs encore intactes, s'était quand on l’énervait un tant soit peu. Comme son colocataire de chambre par exemple, qui faisait tous en ce moment même pour le faire enrager en ne voulant pas le laisser atteindre la sortie. Tous les élèves de la classe se demandaient encore comment ils pouvaient dormir dans la même chambre tous les deux, tellement ils ne se supportaient pas.
- Regardez-les tous les deux... On dirait une engueulade de frère. Murmura quelqu’un dans la salle pile derrière le petit blond.
- Qui a osé dire ça ? Répondit alors une voix alors que deux billes bleues, des lentilles de contacts, se mettaient à lancer des éclairs de fureur.
- Allez, laisse-les Tooru Kun, on va ensemble au dortoir ? Redis le colocataire du petit énervé avec courage, même avec le poing de l’excité sur le col de sa chemise depuis l’annonce de son prénom.
- Ne m’appelle plus jamais comme ça sale fouineur de merde ! Répondit le blond d’un ton doucereux, mais avec une expression qui signifiait tout le contraire.
- Ok ok... Vas-y tout seul dans la piaule... Kyo Sama. Ricana l’agressé.
Avec un haussement d’épaule le petit blond s’évada de la salle de classe sous les yeux consternés de ses camarades de classe mais plus personne n’osa rien dire contre cette apparence froide et détachée. Même quand il bouscula un pauvre élève dans le couloir, qui poussa un petit cri plaintif. Kyo était d’une humeur de chien et il ne se retourna même pas pour voir qui il avait bousculé, après tout cela lui importait peu, ce pauvre garçon n’aurait jamais dû se trouver sur son chemin. Il repensa à son colocataire... C'était déjà la poisse d’être dans un pensionnat mais quand en plus le garçon avec qui il partageait sa chambre lui faisait des avances, s'était encore plus horrible. Le pire c'est qu'il n’était pas du tout son type, qui aurait aimé sortir avec un premier de la classe respecté de tous pour des qualités qu'il n’avait même pas, en plus. Si tous les élèves savaient comment il se comportait dans la chambre, ils le verraient tout autrement. Mais malheureusement pour lui, il était le seul à avoir droit aux fréquentes crises d’égocentrismes de son compagnon de cellule, comme il aimait à appeler son enfer personnel, ainsi que ses avances appuyées, quand on savait qu'il aimait plutôt les personnes avec un peu plus de maturité. Enfin on ne pouvait pas tout avoir, il l’avait appris depuis longtemps déjà.

- Shinya ça va ? Demanda un garçon une main tendue vers un corps recourbé sur le sol.
- Hai. Domô Toshiya san.
- Qu’elle brute quand même ce garçon... Je me demande à quel classe il appartient, j’irai bien lui dire deux mots.
- Ce n’est rien je crois juste qu'il m’avait pas vu, c'est tout.
- C'est pas une raison valable pour ne pas s’excuser. S’emporta son ami. « Viens, je te ramène à la chambre, je vois que tu as mal à la cheville. » Continua-t-il en le retenant avant qu'il ne retombe au sol.
Le pauvre garçon n’avait vraiment pas la chance de son coté. Il était de loin le plus jeune de sa classe, tout le monde savait très bien depuis le début qu'il avait une petite avance naturelle sur le programme de lycée et qu'il avait du quitter son école d’Osaka pour une autre, plus réputé, à Tokyo. Une sorte de petit surdoué en quelque sorte. Toshiya avait eu le privilège de partager sa chambre ce qui l’avait facilité la tâche pour faire connaissance, après tout le jeune garçon était très beau, mais aussi très solitaire et pas très sociable. Et s'était peu dire étant donné qu'à cause de ce petit inconvénient, il avait tout de suite été tiré au sort pour être le souffre douleur de leur classe. Mais heureusement pour lui quand Toshiya était dans les parages, il ne lui arrivait rien. Comment deux êtres aussi différents pouvaient-ils s’entendre aussi bien ? Il ne le savait pas encore, mais il s’en contentait. Lui-même était considéré comme l’élève le plus cool du lycée, il connaissait tout le monde ou du moins, tout le monde le connaissait et Shinya était un petit être fragile qui était son opposé drastique. Mais en même temps il avait le droit lui aussi, à un peu de bonheur dans leur classe, puisqu’il était agréable et serviable avec les gens qui lui demandaient de l’aide en cours, il donnait toujours ses notes et expliquait de façon rationnelle tous les problèmes de mathématiques que personne ne comprenait, même pas Toshiya.
Il le ramena dans leur chambre située au premier étage des dortoirs de la pension qu'ils fréquentaient et l’assit sur son propre lit, qui était celui du bas dans la composition de la superposition de... Pourquoi pensait-il toujours de façon si compliquée, enfin, s'était peut être le fait de souvent parler avec un surdoué, ria-t-il intérieurement. Il se retourna vers son bureau et en sorti une bande et de la pommade, il avait l’habitude de se faire ce genre de blessure en sport, il savait donc quoi faire. Il lui fit soulever son bas de pantalon et se retient de sourire en le voyant rougir, comme Shinya pouvait être pudique, pensa-t-il. Pourtant il l’avait déjà vu nu sous la douche, même s’il ne lui dirait jamais, pour ne pas le brusquer dans sa pudeur. Il appliqua l’onguent doucement, le faisant bien pénétrer la peau et entoura la cheville blessée par la bande, recevant un remerciement de la part de son ami qui désormais n’était plus rouge, mais qui avait du passer par un écarlate avant de retombé sur une jolie couleur nacrée. « Tu devras attendre un peu avant de prendre ta douche pour laisser à la pommade le temps d’agir, tu verras, elle fait des miracles, c'est ma mère qui la fait, j'ai souvent des bleus ou des foulures un peu partout, un vrai casse cou. » Son ami hocha la tête et le remercia un nouvelle fois. Avant de s’allonger sur le lit de Toshiya et de fermer les yeux doucement.
Toshiya s’essuya les mains et s’assit à son bureau juste en face du lit, écoutant, sans y faire vraiment attention, le bruit de la pendule murale qui marquait l’heure avec joie, les cours étaient finis c'était ça le principal. Il remarqua alors que son cadet était totalement en phase d’endormissement et le regarda attendrit. Il se redit une fois encore que Shinya était jeune et innocent avec ses seize ans et que psychologiquement parlant, il n’était pas très solide depuis qu'il avait été obligé de passé une classe pour être au niveau de son intellect, les autres élèves de leur environnement se fichaient de lui parce qu’il connaissait déjà toutes les réponses, mais ce n’était pas de la faute de Shinya si ces ringards n’étaient pas à la hauteur de leur quotient intellectuel, c'était tous des jaloux. Son colocataire était tellement gentil et puis il était tout ce qu'il y avait de plus beau. Des cheveux décolorés roux, sûrement son petit côté rebelle, des yeux en amande d’un beau noir, un visage sans rondeur, tout en finesse et grâce, et le corps dans le même état. Pas un poil de graisse, il était peut être un peu mince, mais ce que les gens ne remarquaient pas du tout c'était que cette petite princesse avait une sacrée poigne et qu'il avait une certaine assurance avec une batterie entre les mains. Toshiya le savait par une vidéo sur le portable de son ami prit à la web cam, où on le voyait se défouler comme un fou sur l’instrument qu'il avait dans sa ville natale. C'était vraiment un garçon plein de charme.
Il profita de ce silence pour faire ces devoirs, en laissant son ami dormir sur son lit. Avec Shinya il n’avait aucune chance, il était un angelot, un être pur et solide, pas comme l’être volatile qu'il était lui-même. A dix sept ans, il était bloqué dans cette pension parce que sa mère pensait que c'était le mieux pour lui et il était là, en train de laisser ses hormones de jeune homme se déverser en pensées lascives sur ce pauvre éphèbe endormi. Il se vit soudain dans le miroir sur le placard d’à côté, c'est vrai qu'il avait vite lié connaissance avec les lycéens d’ici, même s’il n’était pas lui-même de Tokyo, s'était peut être son corps svelte, un peu trop grand pour les japonais de son âge, avec ses cheveux noirs on aurait presque dit un corbeau, surtout que même si ses cheveux étaient coupés cours, il avait laissé une grande mèche devant son œil droit pour cacher l’imperfection qui y trônait imperturbablement, il n’avait même pas envie de dire le nom exact, il se rappelait encore de son père lui crachant au visage devant l’ignominie qu'était pour lui cette petite tare sans conséquence majeure. Que de mauvais souvenirs... Enfin à part ça, il se sentait commun, le visage fin, les yeux noirs, une dentition pas parfaite non plus, mais qui rajoutait une petite moue enfantine à son sourire, finalement il n’avait pas à se plaindre de son physique, ria-t-il intérieurement. Mais jamais il ne pourrait plaire à ce petit être fragile, si parfait à ses yeux, même intellectuellement, il ne lui arrivait pas à la cheville, il se devait de l’admettre...
Un bruit indiqua au brun que son colocataire se réveillait enfin. Shinya ouvrit un œil, puis un autre et savoura l’odeur de Toshiya tout autour de lui, avant de se lever d’un bloc en se rendant compte qu'il était sur le lit de son ami. Un son sourd fit rire le brun, son colocataire venait de se prendre le montant du lit sur le haut du crane. « Rassure-toi, moi aussi je me le prends souvent, mais on s’y fait à force ! ». Le roux sourit un instant puis se leva totalement. Il était l’heure de manger. Son ami lui proposa de recopier ses devoirs mais ce dernier refusa, il avait dans l’idée de les faire après manger. Ils sortirent tous les deux de la chambre et suivirent tant bien que mal la foule qui se dirigeait avec empressement vers le réfectoire. Ils furent envahis par les saluts fait à Toshiya qui répondait à tout le monde et Shinya se rembruni. Décidément, après leurs trois semaines de cours, le brun était devenu une vraie célébrité, enfin c'était normal, il était souriant, joyeux, avait toujours de la conversation, tout le monde était attiré par cet oiseau de nuit. Et lui, petit être insignifiant, il avait le privilège d’être son ami et même si tout le lycée le trouvait fade face au brun, il s’en fichait parce que Toshiya était adorable avec lui, toujours gentil et aux petits soins... Non, décida le roux, il ne serait pas jaloux de cette foule opaque et glaciale, jamais...
A la cantine, c'était toujours la même chose. On attendait pour prendre un plateau, puis encore pour prendre ce que l’on voulait et finalement aussi pour trouver une place assise. Il se retrouvèrent bien vite en bout de table, toujours sous un bruit incessant, mais Shinya aimait ça, cela lui rappelait sa précieuse Ludwig de qui il s’ennuyait à mourir par moment. Mais le son qui sortait de cet endroit lui faisait penser à sa grosse caisse, les collégiens qui n’avaient pas encore totalement mué eux, étaient plutôt les cymbales, plus douce, moins grave, ils étaient à part. En tournant la tête on voyait les groupes reformés après les cours, d’un coté les bêtes noires, de l’autre les élèves sérieux, quelques-uns avaient même leur livre avec eux et répétaient leur leçon. Du coté des sportifs compétents, on voyait les notes de cour passer de main en main, à croire qu'ils ne suivaient pas les mêmes classes chacun. Il était lui-même placé dans un groupe minoritaire, les « fanatiques » du Toshiya. Pas qu'il en faisait réellement parti mais son ami lui gardait toujours une place. Parfois dans la chambre, ils riaient tous les deux des lettres que Toshiya recevait, il avait de vrai groupie prête à tout et même s’ils se trouvaient dans un pensionnat de garçon cela n’empêchait rien. Finalement le repas était toujours identique, insignifiant, le brun parlait à tout va, de tout et de rien, tandis que le roux écoutait paisiblement, en silence.
Arriva le moment de retourner dans la chambre. Shinya parti en premier et s’assit au bureau, faisant ses devoirs avec un peu trop de facilité, mais il n’avait aucune envie de sauter une classe à nouveau... Peut être qu'il ne voulait juste pas quitter ce petit havre de paix que lui proposait son ami. Toshiya arriva bien vite, amenant l’animation avec lui, puis le silence se fit à nouveau. Le brun s'était assit sur son lit, un manga à la main et la musique dans ses écouteurs et le temps passa, jusqu’à ce qu'ils échangent de place. Shinya prit le livre que son ami lui tendait et ce dernier ouvrit la fenêtre pour s’asseoir sur le rebord et allumer une cigarette, on était en septembre et il ne faisait pas encore froid la nuit. Le roux tourna la tête vers lui et sourit, il se mettait à cet endroit par respect pour le non-fumeur qu'il était, mais soudain un sifflement de la part de Toshiya le fit se lever et approcher, c'est là qu'il pût voir ce que son ami voyait. Une espèce de cordage fait maison se baladait sur la vue avant de disparaître sur le mur, puis des pieds, des jambes, un tronc et enfin une tête blonde apparue. C'était le garçon qui l’avait bousculé plus tôt dans la journée et il était en train de faire le mur apparemment, il semblait avoir de l’expérience dans le sujet, il n’avait pas du tout l’air gêné d’être vu. Il s’arrêta à leurs hauteurs et sourit comme un benêt pris la main dans le sac.
- Grillé ! Dit-il en tirant un bout de langue. « Man ! Tu veux pas me lâcher une cigarette s’il te plaît ? » Demanda-t-il à Tochi.
- Pas de problème. Répondit le brun en lui tendant une, après l’avoir allumé de la sienne.
- Thank you. Sourit Kyo.
Il sait sourire, s’étonna le roux. Et il a un sourire charmant, remarqua-t-il pour finir.
- C'est le pied d’avoir un coloc’ qui ronfle tôt. Ria le blond. « Je peux me casser en toute tranquillité. Sinon j’utilise un somnifère. »
- Sympa la technique. Ria le brun.
- Bon désolé du dérangement et merci pour la clope. J’te revaudrais ça.
Kyo descendit de quelques mètres et releva la tête.
- J’m’appelle Kyo.
- Moi c'est Toshiya et mon ami de chambré c'est Terashi.
- Shinya. Dit le roux en se penchant par la fenêtre.
- J’m’en souviendrai. Ja ne !
Les deux amis le regardèrent sauter les quelques mètres restant et partir au loin. Avant de se regarder et de se sourire complice.
- Je crois qu'on s'est fais un nouvel ami.
- Il a pas l’air si terrible, finalement.
- Et t’as pas fait ton timide, ça c'est bien. Ria le brun.


**********

Il regarda sa montre à la lueur de sa cigarette. Minuit passé... Déjà. Je termine dans deux heures, soupira-t-il, la journée avait était chargé comme à son habitude, tout d’abord la fac, tous ses gens inconnus qui le regardaient avec méfiance et une certaine adoration dût sûrement à ses cheveux rouges virant vers le noir. Il avait pourtant fait un effort sur la coupe, c'était plutôt classique, très raide et coupé mi-long, cela lui chatouillait la nuque par moment, mais ça ne le dérangeait pas plus que ça, et puis comme disait son colocataire Kaoru, en période de froid au moins il avait les oreilles au chaud. L’univers de la fac lui convenait parfaitement, il suivait les cours qu'il aimait, n’allait pas à d’autre, plus ennuyeux et avait assez de temps libre pour pouvoir travailler et rester dans son appartement, même s’il savait que son ami avait les moyens, au cas ou, de payer le loyer complètement pour eux deux. Mais il voulait être indépendant, c'était ce qu'il avait toujours voulu. Il avait même quitté ses parents et sa ville natale pour cela. En général, le midi il mangeait avec son meilleur ami, ils s'étaient rencontré adolescents en colonie de vacance, quand ses propres parents avaient encore de l’argent puis ils s’étaient retrouvés à la fac d’art et de lettre de Tokyo. Et c'était l’une des rares personnes avec qui il se sentait à l’aise, il n’avait jamais était du genre social de lui-même.
Kaoru était un garçon un peu plus mature que lui, agréable à vivre et surtout de bonne famille. Avec ses cheveux noirs de jais coupé assez cour mais à la mode, son visage délicat mais néanmoins masculin et ses vêtements plutôt singuliers, il ne passait pas inaperçu. En première année d’art, à la différence de son ami, qui lui, était en lettre, Kaoru suivait tous les cours avec application montrant son sourire angélique, mais entre ami il était un peu plus fou et entre eux c'était vraiment de l’entente délirante. Ses parents à lui, l’avait nommé Daisuke, mais tout le monde l’avait très tôt surnommé Dai et il l’avait transformé en, Die, sûrement à cause de son petit coté « dark », ria-t-il intérieurement. Il se considérait comme une personne sérieuse qui aimait bien délirer, mais sa grande taille impressionnait au premier abord, mais comme le disait si bien Kaoru, il était doux comme un agneau, « Un vrai nounours ! ». A la fac on les considérait tous les deux comme de bons partis... Mignons, gentils, drôles, Kaoru avait la fortune qui plaisait et Die était un bosseur avec ces deux boulots, il travaillait sur des chantiers et il faisait la plonge dans un bar gothique. D’ailleurs Kaoru lui avait proposé récemment un poste de professeur auprès d’un lycéen, la paye serait bonne et les horaires sympas. Mais Die hésitait encore un peu parce que pour ce travail il devrait arrêter les chantiers et il s’y était habitué à force. De plus il ne savait pas s’il serai à la hauteur pour ce job là.
- Hé Die, le patron t’appelle !
- Ouai ouai, j’arrive.
Il se tourna vers la porte de service du bar où son collègue venait de disparaître. Il était temps de reprendre le boulot. Un bruit de pas, entrecoupé de musique assourdie le fit pourtant tourner la tête, et il le vit... Encore ce garçon ! Petite taille, bouille plutôt mignonne, cheveux blonds en bataille, toujours les mains dans les poches et les écouteurs ancrés aux oreilles avec des vêtements bien coupés, à tel point que l’on pouvait parfaitement constater qu'il était superbement bien fait... Tout à fait mon style, pensa Die. Il le voyait continuellement depuis qu'il travaillait dans cet endroit un peu glauque et Die avait compris qu'il retournait au pensionnat qui se trouvait sur la même rue, mais un peu plus loin, il devait faire le mur pour sortir le soir, il savait l’endroit un peu strict, avec couvre feu et tout pour faire plaisir, mais une chose était sûr, même si aujourd’hui il rentrait plus tôt que d’habitude, Die, lui, ne se lassait pas de le rencontrer... « Die dépêche, sinon tu vas te faire engueuler ! ». Reprit son collègue. Il se dirigea vers la porte et tourna la tête une dernière fois pour le regarder et tomba sur deux billes couleurs chocolats. Il se fixèrent un moment et Die se reçu le plus beau de tous les sourires, qu'il avait vu de sa vie, mais n’osa pas y répondre. Par contre il gardera cette image bien gravée dans sa mémoire. Il venait de voir un ange... Peut être un peu déchu sur les bords, mais cela le rendait encore plus mystérieux et attirant.
Les deux heures passèrent plutôt vite finalement et il eut même le droit à une augmentation de la part de son patron, c'était fini la plonge pour lui, il se retrouvait au bar à présent, mais c'était surtout parce qu’il avait les qualifications requises pour. Ce qui lui permettait aussi d’avoir une augmentation de salaire bien conséquente, même s’il ne devrait pas servir d’alcool puisqu’il n’était même pas majeur, mais comme il le faisait, physiquement parlant, le patron avait donné son approbation. La dernière bonne nouvelle était qu'il pourrait travailler comme professeur pour le fameux lycéen, car les deux travaux cumulés étaient moins contraignants, s'était des choses qu'il aimait faire et en plus il gagnerait nettement mieux sa vie. Une tête bien connue entra dans son lieu de travail et se fraya un chemin vers le bar, où elle s’assit en commandant un verre au serveur qui passait part là. A voir les coups d’œils que les serveurs lui lançaient, il se doutait qu'il était au goût de certain, c'est vrai que Kaoru avait un charme énorme. Die posa son tablier et s’assit à côté de son ami qui le regarda calmement, il commanda la même chose et se plongea dans son verre avec intensité, il voulait parler du garçon au brun mais ne savait pas comment aborder le sujet réellement, et puis quoi dire exactement ? Il voulait juste avouer ce qu’il pensait et ce qu'il... En fait, il voulait juste faire partager son émerveillement sur cette vision, qu'il avait chaque soir, avec quelqu’un qui le connaissait comme sa poche et en l’occurrence là, c'était Kaoru.
- Comment est-elle ? Lança soudainement son ami.
- Nani ? S’exclama-t-il avant de se reprendre très vite, après tout il n’avait pas à se cacher, surtout pas à Kaoru. « C'est pas une fille. »
- Oh ! Un mec ? Quoique bon, t’as jamais rien dit contre les homos auparavant, mais j'étais persuadé que tu étais hétéro, je t’avouerais.
- Disons que t’avais pas tord et pas raison non plus, disons que c'est suivant la personne, homme ou femme... J'ai pas trop de préférence, mais ce garçon là...
- Il te fait de l’effet, dit donc.
- Assez ouais. Fallais juste que je le dise à quelqu’un parce que je sais pertinemment que ça ne se fera jamais.
- Toujours aussi défaitiste mon vieux. Mais j’arriverai sûrement à faire quelque chose de toi... En fait, je venais te chercher, pour prendre un verre, mais aussi te proposer une nouvelle fois, ce fameux poste de professeur à domicile.
- Eh bien à présent, je suis partant pour l’aventure, en plus, de ce que tu m’en avais dis, ça correspond à mes horaires au bar et j’aurais même un peu de temps pour moi désormais.
- Ca vous change un hommes les histoires d’amours... Réfléchis soudainement le brun tout fort.
- Je suis pas amoureux !
- Allez viens, on rentre, bien sur ce soir c'est toi qui invite.
- Baka !
Ils sortirent rapidement du bar et se dirigèrent vers leur appartement, à pied ils avaient une petite trotte, mais finalement se n'était pas si loin avec quelques raccourcies, et non loin de la fac aussi, ainsi que de son futur travail. Il passèrent juste au chantier de Die du moment et demandèrent à voir le patron, qui sembla déçu que son employé aux cheveux rouges ne reste pas, apparemment il était un travailleur acharné et dixit son ancien employeur « Comparez à certain de mes employés habituels, tu étais un surhomme Andô kun ». Kaoru riait encore de cette phrase stupide et imaginait son ami en train de batailler avec un sumo pour le plaisir de la foule. Enfin du moment que Die avait récupéré la paye qui lui était dût, ça lui suffisait amplement, et puis une bonne nuit de sommeil lui ferait du bien... Ils se couchèrent finalement bien tard tous les deux, mais Die n’ayant toujours pas sommeil à quatre heures du matin, se leva pour voir si son ami dormait lui, ce qui était le cas. L’étudiant aux cheveux rouges attrapa ses cigarettes et se posta à la fenêtre pour fumer tranquillement, après tout il y avait deux solutions à ses insomnies du moment, soit embrasser ce petit démon au visage d’ange, soit lui mettre son poing dans la gueule pour lui régler son compte et ne plus jamais voir sa bouille si mignonne... Voila qu'il parlait comme une fille devant un petit chien, ça en devenait désespérant. Finalement, deux heures plus tard, il alla prendre une douche et fit le petit déjeuner, c'était à son tour et puis de toute façon il n'avait plus le temps de dormir avant la fac.

A suivre...

Tadaaa^^ nouvelle fic sur mes petits chouchous et peu après être allé les voir en concert deux fois quand même et à deux mois d’intervalle, il y a beaucoup de chiffre deux dans ma vie en ce moment je trouve lol... Bref, je vous présente donc cette petite idée folle et je remercie notre chère Kyooki pour m’avoir remis les neurones en ébullitions... Applaudissons la bien fort^^ La suite à la prochaine inspiration...

[Chapitre 2]