Titre : Ryô no Uwasa [Rumeur de Dortoir]
Auteur : karya
Mail : karya_jap@msn.com
Pairing : quoi ? Couple ? je ne connais pas ce mot apparemment lol
Rating : Un internat trop sévère pour les uns, une fac trop libérée pour d’autres. On a aussi droit à de mauvais garçons^^
Commentaire : Kyo, Toshiya et Shinya, vivent une vie heureuse et épanouissante au pensionnat [sans nom je viens de le remarquer] et se laissent vivre tranquillement, avec déjà, de petites habitudes pas toutes inavouables, fort heureusement. Quant à Die et Kaoru ils se démènent pour le moment dans leur fac commune... Mais verra-t-on un jour leur appartement ? Bref leurs petites vies solitaires touchent bientôt à leur fin et de nouvelles connaissances remplissent les espaces vides de leur existence [je donne un peu dans le style poétique, genre lol]
Auteur : karya
Mail : karya_jap@msn.com
Pairing : quoi ? Couple ? je ne connais pas ce mot apparemment lol
Rating : Un internat trop sévère pour les uns, une fac trop libérée pour d’autres. On a aussi droit à de mauvais garçons^^
Commentaire : Kyo, Toshiya et Shinya, vivent une vie heureuse et épanouissante au pensionnat [sans nom je viens de le remarquer] et se laissent vivre tranquillement, avec déjà, de petites habitudes pas toutes inavouables, fort heureusement. Quant à Die et Kaoru ils se démènent pour le moment dans leur fac commune... Mais verra-t-on un jour leur appartement ? Bref leurs petites vies solitaires touchent bientôt à leur fin et de nouvelles connaissances remplissent les espaces vides de leur existence [je donne un peu dans le style poétique, genre lol]
Ryô no Uwasa
Chapitre 2
Chapitre 2
Encore
une autre matinée dans le pensionnat de leur rêve, Toshiya et Shinya
s’ennuyaient en cour de japonais classique, même si Shinya, par la
fenêtre, avait la vision d’un Kyo en train de faire du sport dans la
cour. Malgré cela le garçon blond semblait lui aussi en pleine période
d’ennuie sur les bancs de touche. Il était trop tôt le matin pour faire
du sport à son avis personnel mais en même temps c'était l’emploie du
temps de l’école qui voulait ça, alors on pouvait difficilement faire
les difficiles, justement. Il sentit le regard de Toshiya dans son dos
et un bout de gomme atterrit dangereusement sur son bureau, à
l’intérieur se trouvait un petit papier avec marqué dessus « On mange
avec Kyo ce midi ? ». Pour ne pas se faire remarquer, il attendit que
le professeur écrive au tableau et se retourna furtivement pour lui
faire un sourire d’acceptation. Le roux devait admettre que leur voisin
d’en haut l’intriguait, il n’avait pas l’air si méchant quand on le
connaissait un peu et il ne ressemblait pas du tout aux rumeurs qui
courraient sur lui de tous les côtés. Shinya le voyait comme une
personne droite, un peu solitaire et avec un caractère franc, il savait
ce qu'il voulait et il ne fallait pas lui mettre de bâton dans les
roues. Si on respectait ça, il était, on ne peut plus adorable, avec sa
moue de gamin prit en faute, comme la nuit dernière. C'était une
personne qu'il valait mieux compter dans ses amis plutôt que dans ses
ennemis.
L’heure de repas arriva finalement plus vite que prévu et Toshiya se rendit quelques classes plus loin pour trouver celle de leurs récents amis, tandis que Shinya essayait déjà de leur trouver une place à trois. Le brun entra dans la classe et quelqu’un cria son prénom, il lui sourit et lui demanda où se trouvait le blond. Sous le regard surpris de l’élève il l’aperçu enfin le regard vide face à la fenêtre et il s’approcha lentement, parlant aux uns et aux autres et se penchant finalement vers son ami qui ne le regardait toujours pas. Il se racla la gorge et un regard noir l’accueillit avant que Kyo ne se détende en le voyant, ce n’était que Toshiya et pas un de ses emmerdeurs de première, comme il aimait appeler ses collègues de classe qui n’avaient aucun respect pour la vie privé. Le blond demanda à son ami comment il avait fait pour savoir sa classe et le brun le regarda mystérieux et dit d’une voix énigmatique « Mais voyons, tu es célèbre ! ». Toshiya ria sous le regard ahuri de son ami et lui tapa dans le dos en lui demandant s’il voulait manger avec lui et Shinya, qui d’ailleurs était sûrement en train de les attendre à la cafétéria. Kyo se leva donc, après tout pourquoi pas les accompagner, ça lui changerait de ses repas en solitaire, se dit-il. Ils arrivèrent bien vite au réfectoire ou effectivement leur ami commun attendait comme un malheureux en fin de file, se faisant même dépasser par certain moment.
- Attend, on va arranger ça, tu vas voir. Lui murmura Kyo à l’oreille, surprenant le roux qui en sursauta.
Sans attendre Kyo s’avança vers la première personne, le regardant d’un air noir et la personne le laissa passer, il fit de même avec le deuxième, puis le troisième et Toshiya et Shinya le suivirent, impressionnés par la technique du petit blond. Ils s’assirent bien vite à la place habituelle de Toshiya, là où se trouvaient ses fans, et de grandes discussions animées s'engagea avec le brun tout sourire. Shinya lui regardait Kyo avec admiration, il aurait tellement voulu avoir la même façon de se battre contre les non-dits, il avait envie qu'on arrête de lui marcher sur les pieds et avoir la force de dire non, face aux insultes qu'il recevait en général. Mais lui n’avait pas cette si grande force de caractère, elle lui faisait défaut toujours dans les moments les plus difficiles à vivre et être un peu plus jeune que les autres ne devait pas faire de lui un paria, après tout il méritait autant que les autres le respect. Et si déjà deux personnes le respectaient cela voulait dire qu'il méritait que tout le monde fasse de même. Mais en aurait-il la force ? Peut être que s’il demandait de l’aide au blond cela serait plus facile... Non il ne devait s’en prendre qu'à lui-même, s’il avait riposté à ses attaques un peu plus tôt il n’en serait pas arrivé à ce stade là, c'était à lui de trouver la force pour se battre. Il n’empêche que le regard noir était assez dur à faire pour lui, se dit-il pour finir cette conversation intérieurement. « T’as rien mangé... Tu n’as pas faim ? » Demanda soudainement son colocataire... C'est vrai que tout à sa réflexion il n’avait pas mangé un seul morceau, mais ce n’était rien, l’heure des cours était arrivée, ils devaient y aller.
Kyo raccompagna ses deux amis et même s’il n’avait pas beaucoup parlé pendant le repas, il comprenait certaines choses. Shinya par exemple se laissait trop faire par les autres et avait peur des difficultés. Toshiya, quant à lui, se laissait vivre mais ne montrait pas ce petit côté sombre qu'il y avait en lui, c'était sûrement dût à une mauvaise histoire ancienne. Mais au final il aimait plutôt bien c'est deux garçons, ils étaient gentils, marrants et Toshiya lui donnait des cigarettes en douce, c'était plutôt intéressant. Ils arrivèrent dans la classe et y aperçurent l’étendu des dégâts, une personne mal intentionné avait jeté les affaires de Shinya à terre et à voir les ricanements du groupe de mecs un peu plus loin, on savait bien que s'était eux. Toshiya vit son ami consterné par le désordre et serrer les poings et son sang ne fit qu'un tour, on ne s’en prendrait pas impunément à son ami de cette façon c'était hors de question décida-t-il. Il s’avança donc vers le groupe de garçon dont il connaissait le leader, une sale tête de fouine qui avait des contacts un peu partout, mais ça il n’en avait rien à faire. Son esprit était en ébullition et quand il se prépara à frapper cet être abjecte, il vit passer devant lui un poing et le leader de ce petit groupe atterrit sur le sol. A voir la fureur dans les yeux de Kyo, car s'était bien lui qui avait fait ça, sa propre fureur disparu d’un coup.
- Dis-toi bien tête de con qu'on emmerde pas mes amis impunément. Retouche à Shinya et je te crève. Dit alors le blond dans un regard haineux.
- Nishimura San ! Lança soudain la voix d’un professeur. « Vous serez collé pour cela, pas de brutalités ou de menaces verbales ou autre dans ce pensionnat. »
- Hai sensei. Répondit-il avec dédain, dans le genre je m’en foutisme totalement.
En sortant pourtant il se tourna une nouvelle fois vers Shinya et lui sourit serein, totalement fière de son acte et le roux lui répondit de la même façon. Puis le blond regarda Toshiya droit dans les yeux, « J'ai payé ma dette... Mais j'étais sérieux dans ce que je disais. » Le brun compris soudain la portée de ses actes, Kyo avait frappé cette mauviette volontairement, son poing n’était pas parti tout seul comme le sien aurait pu le faire, non leur sempai avait mis une fraction de seconde pour réaliser la proportion que cela prendrait et pour comprendre que Toshiya se serait fait punir pour un geste involontaire de sa part. Il avait donc mis ce coup de poing avec fureur mais aussi avec toute sa tête, permettant ainsi à son ami de rester en bon terme avec les professeurs et de garder sa réputation d’élèves sérieux et sans histoire. Alors que tout le monde savait que Kyo avait derrière lui une lourde réputation, les bruits de couloir lui mettaient même sur le dos un meurtre qu'il n’avait sûrement pas commis, mais en tout cas Kyo était un homme respecté avec peur, on ne voulait pas l’approcher. Toshiya était horriblement fière de le compter dans ses amis et se mit à rire soudainement il avait fait une affaire dans l’échange quand même, une clope contre une punition, c'était très mal joué de la part de son ami. Il préférait voir les côtés positifs, se dit-il en allant aider Shinya à ranger ses affaires et en se remettant à sa place avant l’entrée du professeur qui avait collé le blond.
L’heure de repas arriva finalement plus vite que prévu et Toshiya se rendit quelques classes plus loin pour trouver celle de leurs récents amis, tandis que Shinya essayait déjà de leur trouver une place à trois. Le brun entra dans la classe et quelqu’un cria son prénom, il lui sourit et lui demanda où se trouvait le blond. Sous le regard surpris de l’élève il l’aperçu enfin le regard vide face à la fenêtre et il s’approcha lentement, parlant aux uns et aux autres et se penchant finalement vers son ami qui ne le regardait toujours pas. Il se racla la gorge et un regard noir l’accueillit avant que Kyo ne se détende en le voyant, ce n’était que Toshiya et pas un de ses emmerdeurs de première, comme il aimait appeler ses collègues de classe qui n’avaient aucun respect pour la vie privé. Le blond demanda à son ami comment il avait fait pour savoir sa classe et le brun le regarda mystérieux et dit d’une voix énigmatique « Mais voyons, tu es célèbre ! ». Toshiya ria sous le regard ahuri de son ami et lui tapa dans le dos en lui demandant s’il voulait manger avec lui et Shinya, qui d’ailleurs était sûrement en train de les attendre à la cafétéria. Kyo se leva donc, après tout pourquoi pas les accompagner, ça lui changerait de ses repas en solitaire, se dit-il. Ils arrivèrent bien vite au réfectoire ou effectivement leur ami commun attendait comme un malheureux en fin de file, se faisant même dépasser par certain moment.
- Attend, on va arranger ça, tu vas voir. Lui murmura Kyo à l’oreille, surprenant le roux qui en sursauta.
Sans attendre Kyo s’avança vers la première personne, le regardant d’un air noir et la personne le laissa passer, il fit de même avec le deuxième, puis le troisième et Toshiya et Shinya le suivirent, impressionnés par la technique du petit blond. Ils s’assirent bien vite à la place habituelle de Toshiya, là où se trouvaient ses fans, et de grandes discussions animées s'engagea avec le brun tout sourire. Shinya lui regardait Kyo avec admiration, il aurait tellement voulu avoir la même façon de se battre contre les non-dits, il avait envie qu'on arrête de lui marcher sur les pieds et avoir la force de dire non, face aux insultes qu'il recevait en général. Mais lui n’avait pas cette si grande force de caractère, elle lui faisait défaut toujours dans les moments les plus difficiles à vivre et être un peu plus jeune que les autres ne devait pas faire de lui un paria, après tout il méritait autant que les autres le respect. Et si déjà deux personnes le respectaient cela voulait dire qu'il méritait que tout le monde fasse de même. Mais en aurait-il la force ? Peut être que s’il demandait de l’aide au blond cela serait plus facile... Non il ne devait s’en prendre qu'à lui-même, s’il avait riposté à ses attaques un peu plus tôt il n’en serait pas arrivé à ce stade là, c'était à lui de trouver la force pour se battre. Il n’empêche que le regard noir était assez dur à faire pour lui, se dit-il pour finir cette conversation intérieurement. « T’as rien mangé... Tu n’as pas faim ? » Demanda soudainement son colocataire... C'est vrai que tout à sa réflexion il n’avait pas mangé un seul morceau, mais ce n’était rien, l’heure des cours était arrivée, ils devaient y aller.
Kyo raccompagna ses deux amis et même s’il n’avait pas beaucoup parlé pendant le repas, il comprenait certaines choses. Shinya par exemple se laissait trop faire par les autres et avait peur des difficultés. Toshiya, quant à lui, se laissait vivre mais ne montrait pas ce petit côté sombre qu'il y avait en lui, c'était sûrement dût à une mauvaise histoire ancienne. Mais au final il aimait plutôt bien c'est deux garçons, ils étaient gentils, marrants et Toshiya lui donnait des cigarettes en douce, c'était plutôt intéressant. Ils arrivèrent dans la classe et y aperçurent l’étendu des dégâts, une personne mal intentionné avait jeté les affaires de Shinya à terre et à voir les ricanements du groupe de mecs un peu plus loin, on savait bien que s'était eux. Toshiya vit son ami consterné par le désordre et serrer les poings et son sang ne fit qu'un tour, on ne s’en prendrait pas impunément à son ami de cette façon c'était hors de question décida-t-il. Il s’avança donc vers le groupe de garçon dont il connaissait le leader, une sale tête de fouine qui avait des contacts un peu partout, mais ça il n’en avait rien à faire. Son esprit était en ébullition et quand il se prépara à frapper cet être abjecte, il vit passer devant lui un poing et le leader de ce petit groupe atterrit sur le sol. A voir la fureur dans les yeux de Kyo, car s'était bien lui qui avait fait ça, sa propre fureur disparu d’un coup.
- Dis-toi bien tête de con qu'on emmerde pas mes amis impunément. Retouche à Shinya et je te crève. Dit alors le blond dans un regard haineux.
- Nishimura San ! Lança soudain la voix d’un professeur. « Vous serez collé pour cela, pas de brutalités ou de menaces verbales ou autre dans ce pensionnat. »
- Hai sensei. Répondit-il avec dédain, dans le genre je m’en foutisme totalement.
En sortant pourtant il se tourna une nouvelle fois vers Shinya et lui sourit serein, totalement fière de son acte et le roux lui répondit de la même façon. Puis le blond regarda Toshiya droit dans les yeux, « J'ai payé ma dette... Mais j'étais sérieux dans ce que je disais. » Le brun compris soudain la portée de ses actes, Kyo avait frappé cette mauviette volontairement, son poing n’était pas parti tout seul comme le sien aurait pu le faire, non leur sempai avait mis une fraction de seconde pour réaliser la proportion que cela prendrait et pour comprendre que Toshiya se serait fait punir pour un geste involontaire de sa part. Il avait donc mis ce coup de poing avec fureur mais aussi avec toute sa tête, permettant ainsi à son ami de rester en bon terme avec les professeurs et de garder sa réputation d’élèves sérieux et sans histoire. Alors que tout le monde savait que Kyo avait derrière lui une lourde réputation, les bruits de couloir lui mettaient même sur le dos un meurtre qu'il n’avait sûrement pas commis, mais en tout cas Kyo était un homme respecté avec peur, on ne voulait pas l’approcher. Toshiya était horriblement fière de le compter dans ses amis et se mit à rire soudainement il avait fait une affaire dans l’échange quand même, une clope contre une punition, c'était très mal joué de la part de son ami. Il préférait voir les côtés positifs, se dit-il en allant aider Shinya à ranger ses affaires et en se remettant à sa place avant l’entrée du professeur qui avait collé le blond.
Kyo
sorti péniblement de la classe qui lui avait fait rater l’heure du
dîner, il avait une faim de loup à présent et c'était donner un mal de
tête pendant ses heures de colle. A présent il traînait des pieds pour
rentrer dans sa chambre et se dit qu'il mangerait cette nuit en faisant
le mur, c'était uniquement à ça qu'il avait pensé pendant son solitaire
rendez-vous avec un professeur borné et endormi. Mais bon quitte à
perdre son temps il préférait de loin en profiter pour faire ses
devoirs, pour une fois qu'il les faisait, en plus il avait une sainte
horreur de ses cours ennuyeux, lui tout ce qu'il voulait c'était se
promener la nuit, bosser suffisamment pour vivre et avoir un endroit
bien à lui où il pourrait faire ce qu'il veut... Mais le destin l’avait
décidé autrement. Il entra dans la chambre et trouva son colocataire
vautré, oui c'était bien le mot, sur la chaise en train de le regarder
stupidement en lui tendant un morceau de papier. « Je crois que tu t’es
fait des amis, j'ai entendu parler de tes exploits et de tes heures de
colle aussi en passant. Tiens c'était sous la porte » Kyo ne préféra
pas répondre et prit rageusement le papier des mains de cet
enquiquineur de service et comme à son habitude, il lui demanda une
compensation pour un service rendu, qu'il ne reçu pas. Pas moyen
d’avoir sa langue fourrée dans sa bouche, tout ça parce que monsieur
avait jeté son dévolu sur lui, non c'était hors de question et puis bon
il ne prenait jamais ses refus mal, c'était déjà ça, se dit-il en
dépliant le papier pour le lire.
« Fait gaffe à toi ce soir si tu sors, l’abruti de ma classe veut ta peau et il a des relations dehors. Au moindre problème, appelle-moi. » Et avec ce petit mot se trouvait le numéro de portable de Toshiya, qui était évidemment la personne qui lui avait envoyé ce petit mot.
« Fait gaffe à toi ce soir si tu sors, l’abruti de ma classe veut ta peau et il a des relations dehors. Au moindre problème, appelle-moi. » Et avec ce petit mot se trouvait le numéro de portable de Toshiya, qui était évidemment la personne qui lui avait envoyé ce petit mot.
**********
La
journée avait été dure à commencer, d’une part avec sa nuit blanche et
de l’autre avec la fac et ces premiers cours ennuyeux, heureusement
Kaoru l’avait incité à aller à son cour d’art de l’après midi et il en
avait appris des belles. De plus il ne fallait pas ennuyer le brun
parce qu’il supportait mal qu'on s’en prenne à lui et il se vengeait
comme il n’était pas permis de le faire. Les filles de sa classe en
avaient fait les frais quand ils les avaient rencontré à la cafétéria à
l’heure du repas. Elles s'étaient mises à draguer Kaoru qui avait mal
pris la chose surtout quand il s'était rendu compte qu’en passant par
lui elles essayaient juste d’atteindre Die qui lui ne disait rien et
souriait comme un benêt. Le cour d’après avait été spectaculaire, il
avait vu son ami discourir avec son professeur sur l’art moderne du
début du siècle à nos jours avec un aplomb formidable comme si c'était
l’élève qui en apprenait à son professeur, Kaoru était vraiment une
tête pour ce sujet... Il repensa alors que ça allait être son tour de
faire le « sensei » et se mit à avoir peur, surtout que Kaoru lui avait
dit que le lycéen en question était le fils d’un ami de son propre
père, mais bon comme à son habitude, le brun l’avait rassuré sur le
sujet et il se sentait un peu mieux en cette fin de journée, surtout
qu'en ce moment même il se rendait chez le jeune garçon pour une
première présentation d’usage et qu'il se retrouva bien vite dans un
quartier de Tokyo assez réputé pour son argent. Il sonna enfin à la
porte.
- Bonjour je suis Andô Daisuke, je viens pour le poste de professeur que vous proposez.
- Attendez, je ne suis que la nourrice des deux enfants, les plus petits, je vous emmène dans la chambre de Kiyoshi kun.
La maison était bien entretenue et surtout richement décoré, remarqua-t-il en enlevant ses chaussures de ville... Ça voulait bien dire que c'était bien des amis de la famille de Kaoru, puisque la maison des parents de ce dernier était dans le même style mais pas dans le même coin de Tokyo. Il monta les escaliers derrière la jeune femme qui lui avait ouvert la porte et la laissa entrer en première pour l’annoncer au jeune homme, qui semblait l’attendre. Il put finalement rentrer dans la chambre et referma la porte derrière lui, le garçon qui n’était pas si jeune que ça, il devait avoir dans les dix sept ans quand même, le regardait en souriant. Il ouvrit la bouche puis la referma enfin, « Tu es exactement comme me la décris Kaoru. J’en suis ravie. » Alors comme ça, son ami lui avait déjà parlé de lui et apparemment en bien, c'était le principal après tout. Le jeune Kiyoshi lui présenta une chaise à ses cotés et le laissa s’asseoir tout en le regardant fixement, ça en devenait gênant à force, mais bon il devait en passer par-là pour se rendre plus présentable. Apparemment les parents rentraient tard et il n’aurait pas affaire à eux, quelque part cela le soulageait un peu de le savoir, c'était les parents qui lui faisaient le plus peur, et après tout ce petit homme d’un mètre soixante à tout casser avec ses cheveux noirs, ces yeux de la même couleur et sa peau un peu trop bronzée pour un japonais ressemblait à tout sauf à un monstre, ria Die intérieurement. Finalement le jeune garçon se mit enfin à parler.
- Je préfère être clair dès le départ, je suis très à cheval sur mes études et en ce moment j'ai quelques problèmes avec la littérature, je sais que Kaoru aurai pu m’aider, mais il m’a affirmé que tu étais meilleur que lui dans ce domaine.
- Et bien je suis en fac de lettre donc je pense pouvoir t’aider.
- Ok, deuxième truc, pas la peine de Chan de Kun ou même de San, appelle moi tout simplement Kiyoshi et puis pour ton information personnelle, puisque je suis sur que Kaoru ne t’a pas fait part de ça, mais nous sortons ensemble tous les deux.
- NANI ? S’écria Die.
- Nos familles sont au courant, mais bon je sais que ça les gêne de temps en temps, alors si ça te gêne aussi, dit-le moi tout de suite et je te laisserais ta liberté.
- Ca ne me dérange pas, rassure-toi. Allez montre-moi ton programme de cette année que je te dise ce que nous ferons ensemble et ce que je te demanderais de faire, je suis spécialisé en littérature classique japonaise, c'est un truc que j’adore.
- Ca tombe bien parce que c'est tout ce que je ne comprends pas. Sourit Kiyoshi.
Décidément ce garçon était à croquer, Kaoru avait très bon goût, c'était indéniable. Finalement il passèrent le temps convenu ensemble et le jeune garçon semblait très impressionné par les connaissances de Die. D’ailleurs il eut le droit à la rencontre avec les parent, qui même si au premier abord semblaient déçu par l’aspect de Die et surtout de ses cheveux rouges... En effet, la mère n’avait pas réussi à effacer la grimace qu'elle avait fait au premier regard... Mais finalement leur fils leur avait prouvé que Die était un bon professeur et qu'il avait de très bonne référence au sujet de la littérature, ce qui permis à notre cher professeur de passer inaperçu et de partir à son deuxième travail, c'était l’heure de se rendre au bar pour son premier jour en temps que barman, s'était manifestement une bonne journée surtout après sa nuit blanche à ne penser qu'à son petit inconnu si mignon et attirant, le reverrait-il ce soir ou alors n’avait-il pas fait le mur cette fois ci ? Il espérait de tout cœur le revoir... Arrivé au bar il prit tout de suite la main et plusieurs clients et même clientes commencèrent à lui parler et lui dévoiler quelques petits secrets bien placés, il allait se faire une bonne réputation ici il le sentait et ça lui faisait plaisir en plus de cela.
Il pût enfin se fumer une cigarette pendant la pause d’un quart d’heure qui lui était réservé et se mit à attendre, plus les minutes défilées et plus les mégots s’entassaient et jusqu’à la dernière seconde, il espéra le voir, juste une fraction de seconde pas plus mais c'était juste pour le plaisir des yeux après tout. Mais rien ne se passa et il retourna au travail pour terminer sa journée, il avait de bons pourboires et son patron lui permis de les garder directement et de ne pas les partager avec les autres employés, après tout, tout le monde avait bien vu que les clients avaient une certaine préférence pour lui et pas pour les serveurs alors pourquoi pas, se dit-il. Les autres employés venaient aussi lui parler et il connut assez vite toutes les personnes qui travaillaient dans le bar alors qu'avant dans les bas font de son ancien travail, il ne connaissait personne il était tout seul à sa tache, mais pourtant quelque chose le perturbait un peu. Ou était donc ce magnifique jeune homme, c'était la première fois qu'il ne le voyait pas depuis qu'il avait commencé à le rencontrer à ses pauses régulières... Finalement le travail pris fin et le deuxième barman de la soirée vint le remplacer, il pût enfin mettre sa veste et sorti, mais un imprévu l’empêcha de partir, et un des vigiles lui demanda de l’aide dans une bagarre qui se situait au devant de son lieu de travail.
C'était assez impressionnant, on voyait trois hommes d’environ la vingtaine d’année, qu'il repéra comme étant de sa faculté mais à qui il n’avait jamais parlé et ils étaient en train de s’en prendre à un autre homme plus jeune et plus petit qu'eux, aussi. Mais le plus spectaculaire c'est que même si l’agressé était à terre il n’en était pas moins énergique et rendait les coups qu'on lui donnait avec plus de force encore... C'est quand il se retrouva dos contre terre que Die compris quelque chose, la pauvre personne en train de se faire littéralement tabasser n’était autre que son mystérieux jeune homme, celui qu'il avait tant espéré voir ce soir et qu'il n’avait pas croisé. Les cheveux blonds en batailles voletaient gracieusement à chacun de ses gestes pour se défendre et un de ses yeux était rouge, en fait à voir l’autre œil, Die se rendit compte qu'il avait perdu une lentille de contacte dans la bagarre. Il resta un moment interdit par la scène jusqu’à ce qu'il voie l’un des agresseurs sortir un couteau et lui taillader le bras gauche dans le sens de la longueur. L’arme blanche, partie après dans les airs par un impressionnant coup de pied et il atterrit au pied de Die qui recula puis avança. Son sang ne fit qu'un tour, il était hors de question qu'on s’en prenne à son petit homme mystère... Il prit donc un des hommes à bras le corps et le fit valdinguer vers un mur pendant que le vigile en assommait un autre et que le troisième luron se prenait un coup de poing fulgurant dans l’estomac, le pliant en deux.
C'est la que Die rattrapa au vol le corps du jeune homme. « Je le prends avec moi, je vais soigner sa blessure j'ai fini ma journée, occupez-vous des trois autres en appelant la police. » Dit-il alors au vigile qui le regarda avec respect, décidément ce petit gars était un être exceptionnel. Die prit le blond sur son dos et entreprit de rentrer chez lui, le jeune garçon faisait couler son sang sur le bitume mais en même temps il s'était comme qui dirait un peu évanoui après l’effort. Ils arrivèrent bientôt à l’appartement et l’homme aux cheveux rouges sonna, espérant réveiller Kaoru qui avait des petites bases en médecine, du moins assez importantes pour soigner le bras du jeune garçon amorphe. Le brun ouvrit la porte, à moitié endormi, près à engueuler son colocataire mais se reprit vite en voyant l’état du garçon inconnu. Il l’aida à le mettre sur le canapé et se dirigea vers la salle de bain ou il en ressortit quelques minutes plus tard avec le nécessaire de secourisme. Il soigna rapidement le bras du blessé, mais n’avait pas réussi à arrêter l’hémorragie, le pansement devint donc un peu imbibé de sang mais Kaoru se dit que s’il lui enlevait à présent, il rouvrirait la plaie et il n’arrêterait jamais le saignement et le laissa donc comme ça. Il alla se laver les mains et retourna dans le petit salon pour voir dans quel état était son ami, mais apparemment il n’avait rien et il se sentit rassuré, même si Die semblait dans tout ses états.
- T’as pas une clope mec ? Lui demanda l’homme aux cheveux rouges.
- Tu m’as fumé les dernières tout à l’heure. Alors laisse-moi deviner... C'est le mystérieux jeune homme pour lequel tu te sens attiré et tu lui as sauvé la vie.
- On va dire qu'il s'était déjà très bien défendu seul, mais je pouvais pas le laisser sur le bord de la route en sang quand même. Il va sûrement se faire repéré par l’internat.
- A parce qu'en plus c'est un mec qui fait le mur pour sortir le soir... On aura tout entendu ce soir. Enfin je te comprends, je ne l’aurais pas laissé comme ça non plus. Et sinon ta journée ? Lui demanda-t-il en lui tendant comme même une cigarette miraculée.
- Et bien ton petit ami est charmant et je continuerai à lui donner des cours, il est vraiment très intelligent, respectueux et surtout il a une facilité à retenir, c'est vraiment intéressant.
- Ah il te la dit !
- Tu aurais pu m’en parler, tu sais.
- Oui je sais, mais je savais pas comment engager le sujet jusqu’à ce que tu me parles de lui, hier. Répondit-il en pointant du doigt, le blond endormi.
- Oui, je comprends, c'est le coté juge-toi toi-même avant de me juger... Allez vas te reposer, je veille sur lui. Reprit son ami en voyant le blond se réveiller.
- Vous êtes qui vous ? Demanda une voix rendue roque par la bagarre.
Alors ça ! On peut dire que ça fait mal ! Se dit Die, un peu déçu qu'il ne se souvienne pas de l’homme à qui il avait sourit le soir d’avant... Finalement le blond se rendormi avant que Die ne puisse lui demander son nom et le temps passa comme ça rapidement. Ce n’est qu'en se réveillant le lendemain matin que Die compris une chose importante, il était vraiment, beaucoup attiré par le jeune éphèbe blond et celui-ci avait disparu sans un mot de l’appartement. Il le chercha un moment quand même dans l’appartement mais même les toilettes étaient vide et la douche n’avait pas servi... Mais quand même pourquoi était-il parti comme ça tel un voleur, après tout Die l’avait ramené chez lui et soigné. Pourtant il ne s’inquiétait pas pour le jeune homme il devait juste être rentré à son internat pour pas que l’on repère sa disparition, mais il aurait pu au moins laisser un mot ou n’importe quoi. Au lieu de ça, il ne lui restait que ses souvenirs, celui d’un garçon frêle mais qui savait se battre parfaitement et surtout un corps à damner un saint ou du moins c'était le cas pour son torse qu'il avait du dénudé pour nettoyer la plaie... Enfin, lui avait regardé et Kaoru avait soigné mais c'était déjà pas mal. Il avait raison en tout cas, le jeune homme avait un corps de rêve et un sacré caractère, rigola-t-il pour lui-même.
- Bonjour je suis Andô Daisuke, je viens pour le poste de professeur que vous proposez.
- Attendez, je ne suis que la nourrice des deux enfants, les plus petits, je vous emmène dans la chambre de Kiyoshi kun.
La maison était bien entretenue et surtout richement décoré, remarqua-t-il en enlevant ses chaussures de ville... Ça voulait bien dire que c'était bien des amis de la famille de Kaoru, puisque la maison des parents de ce dernier était dans le même style mais pas dans le même coin de Tokyo. Il monta les escaliers derrière la jeune femme qui lui avait ouvert la porte et la laissa entrer en première pour l’annoncer au jeune homme, qui semblait l’attendre. Il put finalement rentrer dans la chambre et referma la porte derrière lui, le garçon qui n’était pas si jeune que ça, il devait avoir dans les dix sept ans quand même, le regardait en souriant. Il ouvrit la bouche puis la referma enfin, « Tu es exactement comme me la décris Kaoru. J’en suis ravie. » Alors comme ça, son ami lui avait déjà parlé de lui et apparemment en bien, c'était le principal après tout. Le jeune Kiyoshi lui présenta une chaise à ses cotés et le laissa s’asseoir tout en le regardant fixement, ça en devenait gênant à force, mais bon il devait en passer par-là pour se rendre plus présentable. Apparemment les parents rentraient tard et il n’aurait pas affaire à eux, quelque part cela le soulageait un peu de le savoir, c'était les parents qui lui faisaient le plus peur, et après tout ce petit homme d’un mètre soixante à tout casser avec ses cheveux noirs, ces yeux de la même couleur et sa peau un peu trop bronzée pour un japonais ressemblait à tout sauf à un monstre, ria Die intérieurement. Finalement le jeune garçon se mit enfin à parler.
- Je préfère être clair dès le départ, je suis très à cheval sur mes études et en ce moment j'ai quelques problèmes avec la littérature, je sais que Kaoru aurai pu m’aider, mais il m’a affirmé que tu étais meilleur que lui dans ce domaine.
- Et bien je suis en fac de lettre donc je pense pouvoir t’aider.
- Ok, deuxième truc, pas la peine de Chan de Kun ou même de San, appelle moi tout simplement Kiyoshi et puis pour ton information personnelle, puisque je suis sur que Kaoru ne t’a pas fait part de ça, mais nous sortons ensemble tous les deux.
- NANI ? S’écria Die.
- Nos familles sont au courant, mais bon je sais que ça les gêne de temps en temps, alors si ça te gêne aussi, dit-le moi tout de suite et je te laisserais ta liberté.
- Ca ne me dérange pas, rassure-toi. Allez montre-moi ton programme de cette année que je te dise ce que nous ferons ensemble et ce que je te demanderais de faire, je suis spécialisé en littérature classique japonaise, c'est un truc que j’adore.
- Ca tombe bien parce que c'est tout ce que je ne comprends pas. Sourit Kiyoshi.
Décidément ce garçon était à croquer, Kaoru avait très bon goût, c'était indéniable. Finalement il passèrent le temps convenu ensemble et le jeune garçon semblait très impressionné par les connaissances de Die. D’ailleurs il eut le droit à la rencontre avec les parent, qui même si au premier abord semblaient déçu par l’aspect de Die et surtout de ses cheveux rouges... En effet, la mère n’avait pas réussi à effacer la grimace qu'elle avait fait au premier regard... Mais finalement leur fils leur avait prouvé que Die était un bon professeur et qu'il avait de très bonne référence au sujet de la littérature, ce qui permis à notre cher professeur de passer inaperçu et de partir à son deuxième travail, c'était l’heure de se rendre au bar pour son premier jour en temps que barman, s'était manifestement une bonne journée surtout après sa nuit blanche à ne penser qu'à son petit inconnu si mignon et attirant, le reverrait-il ce soir ou alors n’avait-il pas fait le mur cette fois ci ? Il espérait de tout cœur le revoir... Arrivé au bar il prit tout de suite la main et plusieurs clients et même clientes commencèrent à lui parler et lui dévoiler quelques petits secrets bien placés, il allait se faire une bonne réputation ici il le sentait et ça lui faisait plaisir en plus de cela.
Il pût enfin se fumer une cigarette pendant la pause d’un quart d’heure qui lui était réservé et se mit à attendre, plus les minutes défilées et plus les mégots s’entassaient et jusqu’à la dernière seconde, il espéra le voir, juste une fraction de seconde pas plus mais c'était juste pour le plaisir des yeux après tout. Mais rien ne se passa et il retourna au travail pour terminer sa journée, il avait de bons pourboires et son patron lui permis de les garder directement et de ne pas les partager avec les autres employés, après tout, tout le monde avait bien vu que les clients avaient une certaine préférence pour lui et pas pour les serveurs alors pourquoi pas, se dit-il. Les autres employés venaient aussi lui parler et il connut assez vite toutes les personnes qui travaillaient dans le bar alors qu'avant dans les bas font de son ancien travail, il ne connaissait personne il était tout seul à sa tache, mais pourtant quelque chose le perturbait un peu. Ou était donc ce magnifique jeune homme, c'était la première fois qu'il ne le voyait pas depuis qu'il avait commencé à le rencontrer à ses pauses régulières... Finalement le travail pris fin et le deuxième barman de la soirée vint le remplacer, il pût enfin mettre sa veste et sorti, mais un imprévu l’empêcha de partir, et un des vigiles lui demanda de l’aide dans une bagarre qui se situait au devant de son lieu de travail.
C'était assez impressionnant, on voyait trois hommes d’environ la vingtaine d’année, qu'il repéra comme étant de sa faculté mais à qui il n’avait jamais parlé et ils étaient en train de s’en prendre à un autre homme plus jeune et plus petit qu'eux, aussi. Mais le plus spectaculaire c'est que même si l’agressé était à terre il n’en était pas moins énergique et rendait les coups qu'on lui donnait avec plus de force encore... C'est quand il se retrouva dos contre terre que Die compris quelque chose, la pauvre personne en train de se faire littéralement tabasser n’était autre que son mystérieux jeune homme, celui qu'il avait tant espéré voir ce soir et qu'il n’avait pas croisé. Les cheveux blonds en batailles voletaient gracieusement à chacun de ses gestes pour se défendre et un de ses yeux était rouge, en fait à voir l’autre œil, Die se rendit compte qu'il avait perdu une lentille de contacte dans la bagarre. Il resta un moment interdit par la scène jusqu’à ce qu'il voie l’un des agresseurs sortir un couteau et lui taillader le bras gauche dans le sens de la longueur. L’arme blanche, partie après dans les airs par un impressionnant coup de pied et il atterrit au pied de Die qui recula puis avança. Son sang ne fit qu'un tour, il était hors de question qu'on s’en prenne à son petit homme mystère... Il prit donc un des hommes à bras le corps et le fit valdinguer vers un mur pendant que le vigile en assommait un autre et que le troisième luron se prenait un coup de poing fulgurant dans l’estomac, le pliant en deux.
C'est la que Die rattrapa au vol le corps du jeune homme. « Je le prends avec moi, je vais soigner sa blessure j'ai fini ma journée, occupez-vous des trois autres en appelant la police. » Dit-il alors au vigile qui le regarda avec respect, décidément ce petit gars était un être exceptionnel. Die prit le blond sur son dos et entreprit de rentrer chez lui, le jeune garçon faisait couler son sang sur le bitume mais en même temps il s'était comme qui dirait un peu évanoui après l’effort. Ils arrivèrent bientôt à l’appartement et l’homme aux cheveux rouges sonna, espérant réveiller Kaoru qui avait des petites bases en médecine, du moins assez importantes pour soigner le bras du jeune garçon amorphe. Le brun ouvrit la porte, à moitié endormi, près à engueuler son colocataire mais se reprit vite en voyant l’état du garçon inconnu. Il l’aida à le mettre sur le canapé et se dirigea vers la salle de bain ou il en ressortit quelques minutes plus tard avec le nécessaire de secourisme. Il soigna rapidement le bras du blessé, mais n’avait pas réussi à arrêter l’hémorragie, le pansement devint donc un peu imbibé de sang mais Kaoru se dit que s’il lui enlevait à présent, il rouvrirait la plaie et il n’arrêterait jamais le saignement et le laissa donc comme ça. Il alla se laver les mains et retourna dans le petit salon pour voir dans quel état était son ami, mais apparemment il n’avait rien et il se sentit rassuré, même si Die semblait dans tout ses états.
- T’as pas une clope mec ? Lui demanda l’homme aux cheveux rouges.
- Tu m’as fumé les dernières tout à l’heure. Alors laisse-moi deviner... C'est le mystérieux jeune homme pour lequel tu te sens attiré et tu lui as sauvé la vie.
- On va dire qu'il s'était déjà très bien défendu seul, mais je pouvais pas le laisser sur le bord de la route en sang quand même. Il va sûrement se faire repéré par l’internat.
- A parce qu'en plus c'est un mec qui fait le mur pour sortir le soir... On aura tout entendu ce soir. Enfin je te comprends, je ne l’aurais pas laissé comme ça non plus. Et sinon ta journée ? Lui demanda-t-il en lui tendant comme même une cigarette miraculée.
- Et bien ton petit ami est charmant et je continuerai à lui donner des cours, il est vraiment très intelligent, respectueux et surtout il a une facilité à retenir, c'est vraiment intéressant.
- Ah il te la dit !
- Tu aurais pu m’en parler, tu sais.
- Oui je sais, mais je savais pas comment engager le sujet jusqu’à ce que tu me parles de lui, hier. Répondit-il en pointant du doigt, le blond endormi.
- Oui, je comprends, c'est le coté juge-toi toi-même avant de me juger... Allez vas te reposer, je veille sur lui. Reprit son ami en voyant le blond se réveiller.
- Vous êtes qui vous ? Demanda une voix rendue roque par la bagarre.
Alors ça ! On peut dire que ça fait mal ! Se dit Die, un peu déçu qu'il ne se souvienne pas de l’homme à qui il avait sourit le soir d’avant... Finalement le blond se rendormi avant que Die ne puisse lui demander son nom et le temps passa comme ça rapidement. Ce n’est qu'en se réveillant le lendemain matin que Die compris une chose importante, il était vraiment, beaucoup attiré par le jeune éphèbe blond et celui-ci avait disparu sans un mot de l’appartement. Il le chercha un moment quand même dans l’appartement mais même les toilettes étaient vide et la douche n’avait pas servi... Mais quand même pourquoi était-il parti comme ça tel un voleur, après tout Die l’avait ramené chez lui et soigné. Pourtant il ne s’inquiétait pas pour le jeune homme il devait juste être rentré à son internat pour pas que l’on repère sa disparition, mais il aurait pu au moins laisser un mot ou n’importe quoi. Au lieu de ça, il ne lui restait que ses souvenirs, celui d’un garçon frêle mais qui savait se battre parfaitement et surtout un corps à damner un saint ou du moins c'était le cas pour son torse qu'il avait du dénudé pour nettoyer la plaie... Enfin, lui avait regardé et Kaoru avait soigné mais c'était déjà pas mal. Il avait raison en tout cas, le jeune homme avait un corps de rêve et un sacré caractère, rigola-t-il pour lui-même.
**********
Un
coup frappé à la fenêtre réveilla Toshiya en sursaut. Il tourna son
regard encore endormi vers son réveil et en voyant les six heures
du matin qui s’y affichait, il faillit se rendormir... Faillit, si un
deuxième coup plus prononcé n’avait pas retenti. Il se leva lentement,
en caleçon, et s’approcha de la provenance du bruit pour voir un Kyo à
la fenêtre, un joli bleu à la joue droite de son ami le fit ouvrir
précipitamment l'obstacle puis il regarda son portable. Merde,
pensa-t-il. Kyo quant à lui s’écroula lamentablement, le dos contre le
mur le plus proche en se tenant le bras, c'est là que le brun réalisa
qu'il avait un pansement plein de sang. En se dirigeant vers Kyo il
réveilla malencontreusement Shinya qui réalisa la scène tout de suite
et se leva pour apporter un pansement neuf et tout le matériel
nécessaire pour stériliser sa plaie. Kyo vu son air inquiet et le
rassura à sa façon. « Les trois autres sont dans un pire état que moi.
» Rigola-t-il. Toshiya fit le nouveau bandage qui cette fois-ci resta
immaculé et sourit au blond. Le jean de celui-ci était déchiré à
plusieurs endroit en plus de sa joue, il avait encore deux ou trois
bleus passent partout, il était éraflé de partout mais semblait calme
et serein, comme ci il ne regrettait en rien ce qui lui était arrivé...
C'était son caractère, les deux colocataires l’avaient bien compris.
- Bon tu nous explique à présent. Dit Toshiya par terre une clope aux lèvres.
- Ces enflures mon prit au dépourvu, même pas capable de faire ça en vrai mec. C'était des gars de la fac qui est pas loin, ils sont arrivés au karaoké où j'étais et en surprenant leur conversation j'ai su que j'étais leur gibier alors je me suis fait la male. J'ai fait un long détour et je me suis décidé à rentrer quand ils m’ont pris en traître dans une ruelle. S’en est suivit une bagarre à trois contre un et après c'est le trou noir. Je me suis réveillé dans un appartement mon bras bander et avec un mec aux cheveux rouges à mes côtés, alors je suis parti en douce.
- Tu aurais pu le remercier pour ton bras.
- Je sais où il bosse, j’irai un de ses quatre pour le remercier. T’inquiètes pas Shinya.
- Et pour ton hématome ? Demanda Toshiya.
- Pour le bras et la plupart des bleus on verra rien sous l’uniforme et je n’aurai qu'à dire que je me suis pris un meuble dans le noir. De toute façon ils connaissent tous ma réputation... Bon je dois vous laisser et me faufiler au deuxième étage, mais la grimpette c'était bof avec mon bras... - On se revoit en cour... Dit-il en disparaissant sur un « arigatô » dit dans un murmure.
- Bon tu nous explique à présent. Dit Toshiya par terre une clope aux lèvres.
- Ces enflures mon prit au dépourvu, même pas capable de faire ça en vrai mec. C'était des gars de la fac qui est pas loin, ils sont arrivés au karaoké où j'étais et en surprenant leur conversation j'ai su que j'étais leur gibier alors je me suis fait la male. J'ai fait un long détour et je me suis décidé à rentrer quand ils m’ont pris en traître dans une ruelle. S’en est suivit une bagarre à trois contre un et après c'est le trou noir. Je me suis réveillé dans un appartement mon bras bander et avec un mec aux cheveux rouges à mes côtés, alors je suis parti en douce.
- Tu aurais pu le remercier pour ton bras.
- Je sais où il bosse, j’irai un de ses quatre pour le remercier. T’inquiètes pas Shinya.
- Et pour ton hématome ? Demanda Toshiya.
- Pour le bras et la plupart des bleus on verra rien sous l’uniforme et je n’aurai qu'à dire que je me suis pris un meuble dans le noir. De toute façon ils connaissent tous ma réputation... Bon je dois vous laisser et me faufiler au deuxième étage, mais la grimpette c'était bof avec mon bras... - On se revoit en cour... Dit-il en disparaissant sur un « arigatô » dit dans un murmure.
A suivre...
Eh
oui l’inspiration est revenue mais c'est aussi grâce à MiaChou...
Applaudissez là bien fort^^ *se racle la gorge* Comme vous pouvez le
constater, il va y avoir une suite, parce que bon c'est bien beau tout
ça mais un peu d’amuuur serai le bienvenu... et un peu d’action dans ce
sens aussi lol... HAHA, mais ne vous inquiétez pas va y avoir de
l’action !!! A suivre dans le chapitre 3...
[Chapitre 3]
[Chapitre 3]