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Titre : Ryô no Uwasa [Rumeur de Dortoir]
Auteur : karya
mail : karya_jap@msn.com
Pairing : Bah après quelques bisous (oui bon y’en a que 2 mais quand même lol) donc on peut dire que mon premier couple est DiexKyo... Grande surprise non ? mdr
Rating : L’internat l’internat l’internat... Et puis d’autre endroit, peut être un clair de lune et pourquoi pas un paysage magnifique de grand altitude O_O mais qu'est ce que je raconte moi... Peut être un peu de fac aussi et d’autre chose^^
Commentaire : Un premier pas est enfin passé, Die a enfin les idées claires et est accro à Kyo [vous me direz qui ne le serait pas lol]. Enfin bref, petit résumé habituel : Die et Kyo ont enfin vécu une petite journée en amoureux et après un petit flirt, un nouveau mystère plane au dessus de ce petit couple... Mais qui est donc Kiyoshi pour notre warumono national ? Quel est son passé ? Et quand arrivera le lemon ? Kyooki espère toujours donc je laisse encore planer le suspense lol


Ryô no Uwasa
Chapitre 5




Toshiya regarda le garçon aux cheveux rouges partir du couloir pour descendre les escaliers, mais qui cela pouvait bien être, et en plus il avait discuté avec Shinya, qui quand il l’avait vu, avait tourné cour la discussion avec ce nouveau venu. A présent qu'il y repensait, il ne l’avait jamais vu dans l’internat alors qui avait bien pu le faire entrer dans l’établissement et puis surtout pourquoi parlait-il avec Shinya ? Son Shinya, celui qu'il avait enfin conquis pendant le week end, ces deux jours, qu'il aurait pu croire interminables sans la présence de Kyo, s'était finalement révélé être un vrai enchantement. Même s’il avait voulu faire partager sa nouvelle joie avec le blond, qui devait lui-même être très heureux de son petit moment intime avec le garçon qui n’abandonnait pas ses pensées depuis le fameux jour de la bagarre, il ne le ferait pas encore, pour garder secret sa toute nouvelle intimité avec Shinya... Son état d’énervement s’envola soudain en voyant arriver son colocataire avec son petit sourire discret et tendre. Quand il s’arrêta devant lui et qu'il pencha légèrement la tête sur le côté en essayant de comprendre ce qui lui arrivait pour avoir cette tête contrite, Toshiya eut l’irrésistible envie de l’embrasser là, devant tout le monde, sans aucune gêne ni honte, il était tellement craquant avec ses mèches de cheveux fines qui auréolés doucement le petit morceau de peau blanche, que laissait apparaître son uniforme. Ni tenant plus, il lui fit un signe de tête lui demandant s’il voulait descendre avec lui dans leur chambre et le roux le suivit sans réponse particulière, seulement accompagné de son sourire.
La porte de leur repère se referma doucement mais il n’en fallut pas plus à Toshiya pour le prendre dans ses bras et baisser la tête pour l’embrasser amoureusement. Plus que tout et comme la première fois qu'il l’avait embrassé, il aima l’abandon que Shinya laissait transparaître dans son attitude, et en même temps la soif de baisé qu'il avait aussi à son égard. Ils se séparèrent à bout de souffle et s’assirent de concert sur le lit du brun qui en profita pour lui tenir la main tendrement. Après tout ici tout leur était permis, ils avaient la possibilité d’être dans la même chambre et y étaient restés enfermé pratiquement tout le week end. Et même si Toshiya regrettait un peu de ne pas être allé au-delà du baisé, pouvoir parler franchement et sans aucune honte à quelqu’un de son passé l’avait soulagé et en même temps avait créé un lien intense entre les deux garçons. Shinya avait été la première personne à ne pas le blâmer ni à le prendre en pitié et c'était un sentiment inconnu, mais aussi incroyablement fort de la part d’un jeune garçon qui avait eu une vie plutôt simple et sans encombre. C'était tellement apaisant d’être juste auprès de lui, que le brun se demandait depuis s’il allait pouvoir un jour se séparer de lui, il savait qu'il avait de la culture, mais Shinya lui était tout bonnement un surdoué qui pouvait se permettre de poursuivre ses études, alors que ce qui l’attendait lui c'était un métier misérable après l’obtention de son diplôme de fin de lycée. Mais tout cela lui paraissait encore loin pour le moment, et il voulait en profiter. Garder encore un peu intime, le début si fragile de leur histoire à tous les deux.

Flash Back :
Kyo c'était décidé à leur faire un dernier signe d’au revoir, puisqu’ils restaient à l’internat ce week end et il parti tranquillement, les mains dans les poches et le sourire aux lèvres après sa crise de fou rire en voyant la troupe de garçon qui avait voulu le laisser pour mort, le blond était fier d’avoir mit une raclée à ses vauriens qui s’en étaient tout d’abord pris à Shinya. Surtout que le roux ne leur avait pourtant rien fait, si ce n’est le fait qu'il soit plus intelligent que toute leur petite bande réunis au grand complet. Toshiya regarda partir le plus possible leur ami et attendit même, que les élèves du bas disparaissent enfin du trottoir pour se retourner. Ce qui était bien pour les internes en week end, c'était que les horaires n’étaient plus du tout d’actualité, ils pouvaient tous manger à n’importe quelle heure, de même que se doucher ou même se coucher. Et puis, il n’y avait plus personne dans les couloirs et ils pouvaient se promener tranquillement d’un étage à l’autre, c'était plutôt plaisant, surtout que pour une fois il serait vraiment seul avec Shinya, et ça c'était ce qu'il préférait le plus dans la situation actuelle. Lui et son colocataire, seuls pendant un week end, il n’y avait que deux possibilités, soit envier la position de Kyo qui lui était hors de la pension ou profiter du moment... Le samedi soir, ils changèrent leur habitude journalière et après être allé chacun dans la chambre d’un ami, ils s'étaient retrouvés dans leur antre.
- Je vais prendre ma douche Toshiya.
- Ok pas de problème, j'ai deux trois devoirs à terminer moi en attendant, ça dérange pas si je copie sur tes exercices.
- Vas-y sers-toi. Ria son compagnon.
Il entendit la porte de la chambre claquer et se plongea dans les exercices qu'ils avaient déjà fait mais qu'il savait faux. Tochi préférait les reprendre plutôt que de penser au roux sous la douche. Il y passa un long moment avant de se rendre compte que seulement dix minutes étaient passé depuis qu'il avait commencé, finalement il décida de partir prendre une douche lui aussi, il n’y avait plus que ça pour chasser la vision de son jeune ami, nu. Il prit une serviette et ses vêtements du soir et referma la porte à clef avant de s’engager dans les couloirs d’un pas lent et tranquille. A voir les rares personnes qu'il rencontrait ce soir là, il y avait certainement beaucoup de monde qui avait prit leur week end en main, mais bon ce n’était pas bien grave, ils étaient tranquilles dans l’internat grâce à eux et surtout ils ne seraient pas réveillés par un Kyo grimpant le mur pour revenir dans sa chambre cette fois. Depuis l’histoire de la bagarre, Toshiya s’inquiétait pour lui quand il sortait le soir et Shinya était d’accord avec lui, mais comme il était resté tranquille le temps de faire reposer son bras, ça les avait rassurés sur le sujet. Mais là n’allait-il pas faire des folies avec son cher inconnu qui l’avait soigné ? Il ne l’espérait pas, ça pouvait aggraver sa cicatrice au bras qui allait sûrement s’estomper avec le temps s’il ne faisait pas de bêtise plus grosse que lui.
Toshiya arriva dans les douches et posa sa serviette et ses affaires dans un coin avant d’ouvrir une cabine au hasard, sans vraiment se rendre compte de ce qu'il faisait. Il faisait chaud dans cette dernière, et il s'était prit le jet d’eau presque bouillant dans les yeux, l’aveuglant totalement. L’eau coulait déjà sur ses avant-bras alors même qu'il n’avait pas ouvert l’arrivée d’eau, et en avançant les mains pour fermer le jet il comprit son erreur. Un hoquet de surprise le réveilla de ses pensées et il se retrouva devant des yeux bleus. Shinya avait des lentilles de contacte bleu se rappela-t-il alors, mais la fumée dégagée par la chaleur et l’eau qu'il s'était prit dans les yeux ne le laissait voir que ce détail. « Toshiya ? » Murmura soudainement une voix reconnaissable entre toutes. Le brun sentit sa peau virer à l’écarlate, mais qu'est ce que le roux allait penser, et lui, qu'allait-il lui dire pour sa défense ? « Excuse moi je me sui trompé de douche » ? Se n'était pas très réaliste vu la position dans laquelle ils se trouvaient tous les deux à l’instant même. Et puis quand Shinya posa sa main sur son avant bras en se rendant compte que son ami avait les yeux rouges, il perdit tout son sang froid. Ses hormones lui criaient de sauter sur l’occasion, qu'il n’allait pas avoir toujours la même chance, se retrouver nu en compagnie de Shinya comme cela, seul dans les cabines de douche. N’y tenant plus, il poussa un peu brutalement le roux contre la cloison et approcha ses lèvres des siennes, attendant un refus offusqué... Qui n’arriva pas. Il les posa alors totalement et fort de ne pas être repoussé, y inséra sa langue à la recherche de celle de son ami, qui le surprit une nouvelle fois en répondant totalement au baisé, même de façon un peu timide. Toshiya se dit que ça devait être sa première fois.
Shinya ne rêvait pas, Toshiya était bien en train de l’embrasser, là, sous la douche, alors qu'ils étaient tous les deux nus comme au premier jour de leurs existences. Lui qui avait toujours espéré sa première fois dans un endroit un peu plus romantique, mais bon déjà il était aux anges. Toshiya ressentait lui aussi l’envie de partager un peu plus d’intimité avec lui, un peu plus que ce petit lien d’amitié qu'ils avaient déjà créé. Mais pourtant Shinya ne pouvait vraiment pas y croire, c'était trop beau pour être vrai, c'était incroyable. Toshiya était le type même de la personne que tout le monde aime et voudrait posséder, alors pourquoi l’avoir choisi lui, qui on pouvait le dire, était sans expériences aucunes de ce côté-là. Et pourtant au passage de cette langue experte il laissa libre cour à ses envies et parcoura cette bouche si tentante, qui avait toujours eu le don de l’intriguer et en même temps de lui donner envie. Il laissa les bras du brun l’entourer doucement et le serrer de plus en plus contre lui et même le mur froid ne pouvait pas diminuer la pulsion subite de Shinya, il était parti pour un baiser et plus si affinité... Soudain l’image le frappa de plein fouet, ils ne pouvaient pas faire ça ici et encore moins maintenant, le roux ne se sentait pas près a ça, pas encore...
La crispation de son corps ne devait pas être passé inaperçu puisque le brun stoppa net son baisé et recula la tête pour voir le visage de son ami. Mais qu'est-ce que je suis en train de faire ? Se dit Toshiya. Shinya est encore un être pur et moi je veux... Comme ça... L’endroit surtout était le plus critiquable, dans la douche où tout le monde pouvait entrer comme il le désirait. Ca n’allait pas du tout, il fallait qu'il récupère rapidement. Et puis ce n’était pas parce que Shinya avait répondu de façon fabuleuse à son étreinte que ça voulait dire qu'il était près pour d’autres choses. Il ouvrit discrètement la porte de la cabine de douche et vérifia qu'il n’y avait personne dans les couloirs avant de sortir. Shinya le suivit pour découvrire le plus beau spectacle de sa vie, puisqu’il avait gardé ses verres de contact, il vit le corps nu de Toshiya qu'il n’avait pas eu l’occasion de voir avec la buée. Mais finalement le jeu en valait la chandelle. Il avait un corps tout en muscle et surtout une façon de marcher qui insistait à aller le toucher et... Le roux rougit à ses pensées et se décida à s’habiller et quand il se retourna pour voir si son ami était près à partir de la salle de bain de l’internat il le découvrit le sourire aux lèvres et les yeux fixés sur son dos et le bas de ses reins. Apparemment il n’avait pas été le seul à profiter de la vue, se dit-il. Ils rentrèrent alors tous les deux en silence dans la chambre et au vu de l’heure se décidèrent à aller se coucher pour ne pas ressembler à des zombies quand Kyo, lui, reviendrait le lendemain soir.
Pendant la nuit Toshiya senti une ombre se rapprocher de lui et une main le secouer doucement. Il ouvrit les yeux et s’habitua à la lumière ambiante avant de regarder l’heure à sa montre, il était quand même cinq heures du matin. Pourtant c'était bien Shinya qui l’avait réveillé en pleine nuit et à voir sa tête il se dit qu'il y avait un problème quelque part du côté du roux. Instinctivement, comme il le faisait avec sa mère quand elle venait se réfugier dans sa chambre les « mauvaises » nuits, il ouvrit ses draps et son ami rentra dans le lit à ses côtés. Il se poussa un petit peu, mais le lit une place était un peu serrée et Shinya se retrouva bien vite contre lui, sans le vouloir vraiment. Il referma le drap sur eux pour ne pas qu'ils prennent froid et se tourna sur le dos comme pour imiter son ami. Quand une main vint se poser sur sa cuisse il sursauta... « Sais-tu ce que tu es en train de faire ? » Entama le brun qui n’obtint quand même aucune réponse. Il l’appela alors doucement et finalement se positionna sur le côté pour voir ce qui se passait vraiment dans la tête de son ami. Il reçu un énorme choc quand il aperçu les larmes aux yeux de son colocataire. Mais que se passait-il exactement dans la tête du jeune homme ? Etait ce à cause du baisé ou d’autre chose ?
- Shinya, que t’arrives-t-il ?
- J'ai fait un cauchemar... J'ai rêvé qu’après le baisé que l’on avait échangé, tu devenais froid et méchant.
- KamiSama Shinya ! Ça n’arrivera jamais tu le sais n’est ce pas.
- Alors pourquoi tu as arrêté, tout à l’heure ?
- Demo... Nous sommes si différents tous les deux et je ne voulais juste pas te brusquer, je voulais de tout mon cœur te dire que je tenais à toi et oui je voulais t’embrasser, mais je voulais que ce soit un moment intime et surtout pas sous une douche... Et puis, je dois te l’avouer, je n’aurais pas arrêté le baisé si tu ne t’étais pas crispé, j’aurais vite entamé d’autres choses un peu plus poussées.
- Tu aurais pu.
- Nani ? S’écria Toshiya. « Mais Shinya tu es une personne pure, bien sur je veux que notre relation avance, mais nous ne sommes pas pressés pour autant. Le temps viendra où tu seras vraiment près. Et j’attends sagement ce moment avec impatience.
- Arigatô Toshimasa.
Une main se crispa sur son poignet et Shinya émit un cri de douleur et de surprise. Avait-il dit quelque chose de mal ?
- J'ai fait quelque chose... ?
- Ne m’appelle plus jamais comme ça. Promet-le moi.
- Je... Oui je te le promets. Mais que t’arrive-t-il Toshiya ? Expliques-moi.
- Si je veux entamer une vraie histoire avec toi il faut que tu saches certains détails de mon passé. Alors écoutes-moi, mais ne m’interromps pas d’accord ? Un hochement de tête lui répondit affirmativement et il reprit la parole. « Je n’ai pas beaucoup de bon souvenir de mon père... Dès que ma mémoire a commencé à se souvenir de quelque chose, il me rappelle juste mon père parlant fort au point d’en faire pleurer ma mère. Je ne comprenais pas pourquoi il était ainsi avec elle, alors qu'à moi il achetait des jouets... Et puis quand j'ai eu douze ans, j'ai compris. On était jamais assez bien pour mon père, ma mère et moi étions des gens juste capable de lui apporter quelque chose et quand moi quand mes notes on commencé à baisser en classe, je n’étais plus grand chose. Du moins c'est ce que j'ai toujours cru. Les tortures morales ont commencé sur moi aussi, mais je faisais le fort pour ma mère... Et un soir en rentrant un peu en retard par rapport à d’habitude, j'ai trouvé ma mère par terre, allongée dans une mare de sang et je me suis précipité sur elle. Quand mon père a vu ça, il est devenu fou de rage et la bouteille dans ses mains à glisser sur le sol dans le même instant où je recevais ma première raclée. Ca a duré longtemps et à mon redoublement ma mère a repris un peu de courage, pas pour elle, mais pour moi...
- Alors, elle t’a envoyé ici.
- Haï. Avec une lettre, la lettre qui explique tout. Ma mère avait eu une liaison avec le meilleur ami de mon père, je crois que pour une fois dans sa vie elle était enfin heureuse. Mais elle est tombé enceinte et a dit à mon père que j'étais de lui. Le déclique de mes douze ans vient du fait que son meilleur ami, gravement malade, lui a tout dit sur ma mère et moi, à partir de ce jour plus rien n’a été pareil pour moi. Et si tu savais à quel point j’enrage... J’enrage de savoir ma mère encore là-bas, sous les griffes de cet homme... Cet homme qui à chaque fois qu'il me battait, m’appelait Toshimasa... Le nom de mon père biologique, son meilleur ami.
- Mais c'est aussi ton vrai prénom, non ?
- Oui c'est la seul chose que ma mère a pu faire pour se remémorer son histoire d’amour avec l’homme de sa vie. Mais elle m’appelait toujours Toshiya et pour moi c'est ça mon vrai prénom.
- Oh Toshiya... Quand je pense que ma vie a été si agréable et que toi tu as tant souffert.
- Je crois que l’on a souffert tous les deux de la solitude Shinya. Parce que toi tu as toujours été seul n’est-ce pas ?
- Haï. Avoir des facultés n’est pas toujours une partie de plaisir, mais mes parents ont toujours été des amours et me donnent toujours ce que je veux. Je dois dire que je veux pas grand chose. Ma seule véritable amie c'est ma batterie. Mais bon on peu pas dire que ma vie a été dure pour autant, et puis quand ma mère m’a dit que j’irais à Tokyo, j'étais tellement heureux. C'était une nouvelle vie et puis, je t’ai rencontré, et ça ma mère n’aurai pas pu me faire un cadeau aussi merveilleux. Pour la première fois de ma vie je rencontrais une personne qui ne me prenait pas pour une bête de foire mais pour un être humain... Et puis il y a eu Kyo. Je suis tellement content d’être là.
- On devrait dormir. Demain on reparlera de nous deux si tu le veux bien.
- Haï.
Le lendemain, ils avaient reparlé d’eux effectivement et c'était mis d’accord sur le fait qu'ils formaient à partir de maintenant un vrai couple avec tout ce qui allait avec, les bonheurs et les malheurs et plus si affinité... Ils avaient vu Kyo revenir par la grande porte, et à présent ils étaient tous les deux dans la chambre en train de s’apprêter à dormir encore une fois dans le même lit. Le lendemain les cours allaient reprendre et sûrement aussi les sorties nocturnes de leur ami commun, la vie allait reprendre son cour normale. Pourtant ni Toshiya, ni Shinya ne savaient ce que ressentait à ce moment là Kyo, ni ce que ce week end avait fait ressortir dans la mémoire de Kiyoshi et du petit blond, unis malheureusement par une mystérieuse histoire.

**********

Quelque jours passèrent pour Die et son colocataire, un temps long et douloureux, Kiyoshi avait mal vécu le fait d’avoir rencontré Kyo par hasard et l’étudiant aux cheveux rouges n’avait pas eu de nouvelle de son ami depuis ce dimanche. Là il était au travail, un peu amorphe et le patron s’inquiétait ainsi que quelques habitués, mais personne ne pouvait le faire parler de ce problème, qui semblait le concentrer. La conversation avec Kiyoshi avait tourné cour, étant donné que ses parents l’avaient appelé pour une urgence à la maison et qu'il avait du partir vite en plein milieu de ce qu'il était en train de dire. « Ce n’était pas après moi qu'il en avait, mais contre mon frère. » La phrase avait suspendu le temps un moment, apparemment même Kaoru ne connaissait pas l’existence de ce frère ou tout du moins, pensait que ce dernier était parti loin du japon depuis longtemps, alors pourquoi serait-il la cause des tourments de Kyo ? Depuis, il n’avait pas eu l’occasion de voir son petit ami et Die qui lui donnait des cours, préférait ne rien savoir de l’histoire tant que Kyo ne lui en aurait pas parlé de lui-même. D’après le jeune garçon il faisait bien de penser ainsi, mais plus Kiyoshi lui parlait de Kyo et plus il se rendait compte que ce dernier le connaissait vraiment bien, comme s’ils avaient passé leur enfance ensemble. Et lui qui ne savait même pas vraiment d’où il venait et pourquoi il était dans cet internat. Après tout il s'était bien rendu compte que Kyo ne faisait pas parti de la ville de Tokyo, mais il connaissait le monde de la nuit comme sa poche par contre et cela devait bien lui venir de quelque part.
Kaoru vint un soir au bar pour aller chercher Die et rentrer avec lui, il était passé voir Kiyoshi et avait eu l’idée de passé par l’endroit où travaillait son ami aux cheveux rouges. C'est là qu'il se rendit compte qu'il n’y avait pas que Kiyoshi qui avait mal prit la rencontre avec Kyo, mais que Die aussi était tourmenté par cette histoire. Il avait lui-même pour philosophie de ne pas se mêler des affaires des autres et préférait laisser les gens venir à lui plutôt que de poser d’innombrables questions. Mais là la situation tournait mal, il était de son devoir de meilleur ami de fourrer son nez dans les affaires de Die, surtout que ce dernier semblait énormément amoureux du petit blond qu'il avait rencontré. C'était donc décidé, il allait mettre son grain de sel dans ce petit pétrin et en ressortir vainqueur avec son ami. Ils rentrèrent en silence jusqu’à l’appartement et Kaoru prépara du café, il sentait d’avance qu'ils avaient une longue nuit devant eux à discuter sérieusement ou du moins discuter et s’extérioriser à la guitare ensuite, ses parents avaient bien choisi l’endroit puisqu’il était insonorisé, c'était parfait... Mais tout d’abord la conversation, c'était primordial. Il mit le café sur la table à côté du canapé et y mit aussi deux tasses et un cendrier après tout ils étaient tous les deux des fumeurs alors autant en profiter ce soir là. Habituellement Kaoru n’aimait pas qu'ils fument chez eux et ils allaient sur le balcon, mais aujourd’hui était un jour important et il fallait faire les choses bien pour ne pas brusquer Die qui n’avait pas l’air dans son assiette depuis trop longtemps à son goût personnel.
- Kao quand tu prépares du café en pleine nuit, j’hésite entre deux hypothèses.
- Ah bon ? Lesquelles ?
- Soit, tu veux te faire une soirée guitare, soit, tu veux me parler sérieusement de quelque chose. Quel est la bonne solution alors ?
- Bah en fait un peu des deux... Je te sens pas bien et je veux comprendre, voir si je peux faire quelque chose pour t’aider et une petite partie de guitare improvisée ne nous fera pas de mal.
- Je te connais trop bien... Laisse-moi deviner une nouvelle fois, tu veux me parler de Kyo ?
- J’aimerai plutôt que tu m’en parles toi, en fait. Rigola Kaoru qui remarqua que décidément Die le connaissait vraiment trop bien.
- Bah écoute, j’ai pas grand chose à dire, le week end qu'on a passé ensemble était génial, tout allait bien jusqu’à ce que Kyo voit Kiyoshi. A partir de ce moment là tout est parti en n’importe quoi. Kyo a dit à son coloc’ de chambre, qui apparemment lui fait un énorme charme, qui n’a pas l’air de marché par ailleurs... Bref je disais qu'il lui a dit que je n’étais qu'un simple ami et les deux choses cumulées m’ont un peu déstabilisé. Bon je dois avouer que sur le deuxième point un ami à Kyo m’a rassuré. En fait, je sais ce que j'ai, je crois que je suis jaloux de Kiyoshi.
- Nani ? S’écria le petit ami de ce dernier qui ne comprenait pas le rapport. « J'ai une entière confiance en mon petit ami tu sais et je connais tous ses ex. Alors... »
- Non pas de cette façon là Kaoru...
- Je ne comprends pas alors, de quoi veux-tu parler ?
- Mais tu as vu comme moi qu'ils se connaissaient tout les deux, tu as bien vu qu'il y avait un lien très fort entre eux, même si on ne sait pas vraiment d’où il vient. Je sais que c'est bête, mais Kiyoshi semble le connaître si bien, comme s’ils avaient toujours été amis tous les deux... Et finalement moi à côté qu'est-ce que j'ai ? Kyo est un mystère complet pour moi, voir carrément une énigme à présent.
- Ne crois-tu pas que tu sautes les étapes ? Ce que tu as aimé chez Kyo c'est son mystère justement, le temps viendra où tu sauras tout de lui, mais vous en êtes au stade où tout s’apprend pour mieux se comprendre... Savoure ce moment après il n’existera plus et vous aurez passé une nouvelle étape et à ce moment là de nouvelles choses arriveront, les unes après les autres. Attend qu'il te parle de lui et vis le moment présent. Je suis sure qu'il va te contacter bien plus vite que tu ne le crois.
- Je... Oui c'est vrai tu as raison, je me pose trop de questions existentielles. Souria-t-il.
- Alors là je retrouve le Die de tous les jours, ça c'est cool... Quoique j’aurai peut être dû te laisser dépérir ça m’aurait valu le très honorable titre du meilleur parti de la faculté... Tu aurais semblé bien fade à toutes tes fanes et elles auraient toutes été à moi, elles auraient enfin compris que je suis le plus intéressant de nous deux...
Tu verras il va t’appeler et à ce moment là je te dirai mon sublime « J’te l’avais dit » et tu devras l’accepter, je sais que tu détestes quand je te dis ça... Mais c'est pour ton bien mon vieux, je préfère de loin te voir heureux.
- Quelle modestie ! Explosa de rire Die. « Mais sache que même à l’article de la mort les filles seront toujours à mes pieds... Tu ne fais pas le poids mon vieux. »
Un coussin passa juste devant son visage, mais il esquiva de la tête et le pauvre se retrouva privé de ses amis toujours sur le canapé. Finalement ils préférèrent jouer leur intérêt commun à la guitare, dans un bel ensemble d’accord synchronisé et pourtant totalement improvisé. Ils se connaissaient parfaitement bien tout les deux au travers de leur amitié et de leurs instruments et le plus de cet appartement était qu'il était insonorisé, on pouvait dire merci aux parents de Kaoru. Finalement le brun avait aussi bien choisi son jour étant donné que le lendemain ils n’avaient cour ni l’un ni l’autre le matin, ils s’étaient donc endormi à même le canapé et s'étaient réveillés complètement entravé par leurs membres un peu trop emmêlés. Les yeux encore ensommeillés, ils rirent de bon cœur en pensant à la réaction de leur moitié chacun, qu'auraient-ils pu penser en les voyants ainsi ? Pour finir sur cette nuit mémorable, il se quittèrent sur un signe à la faculté où déjà un bon nombre de femmes se pavanaient à leur pied. La vie était plutôt intéressante ces derniers temps pensèrent-ils, ils s’étaient rencontré adolescents puis s’étaient retrouvés une nouvelle fois à la fac et à présent, ils étaient les meilleurs amis du monde et ils savaient parfaitement que l’autre serait toujours là pour lui en cas de problème. Cela permettait à Die de penser à autre chose que son petit ami, ou du moins à l’homme qu'il considérait comme tel, même s’il ne savait pas vraiment si c'était réciproque... Allez c'était décidé il allait reprendre du poil de la bête et conquérir son mystérieux et son inconnu blond qui faisait battre son coeur trop fort. Et puis finalement Kyo n’était plus si inconnu que ça...

A suivre...

Ouiiiiiiiin... Word m’a tuer ma fin de fic j’ai du la réécrire. Bon je sais ce n’est pas une excuse pour la si longue attente de ce chapitre, mais vous savez comme la vie est imprévisible. Il se passe des choses et d’autres s’arrêtent jusqu’à ce qu'on puisse à nouveau reprendre ce qu'on aime faire le plus au monde (oui oui pour moi c'est écrire mes fic^^). Et puis la question que tout le monde se pose, c'est : Que va-t-il se passer ? Kyo va-t-il reprendre contacte avec Die ? Kaoru va-t-il devenir l’égérie attitrée des filles de leur fac ? Et surtout où donc vais-je bien pouvoir placer mon lemon tant attendu ? Vous le saurez quand l’auteuse sera moins folle... (si si, c'est possible, c'est possible, ça arrive parfois, c'est rare, mais ça arrive^^)

[Chapitre 6]