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Titre : Ryô no Uwasa [Rumeur de Dortoir]
Auteur : karya
mail : karya_jap@msn.com
Pairing : J'ai enfin décidé d’inclure un premier LEMON... « Enfin ! » me diront certaines personnes lol... Mais je laisse le mystère planer sur le couple qui sera l’heureux vainqueur de ma tombola spéciale lemon lol
Rating : Eh bien je dois avouer que je l’aime bien finalement cet internat alors j’y reste, mais promis je vais changer de lieu lol... Sinon on aura aussi le bar où travail Die, voir des toilettes O_O (a qui comprendra l’intérêt lol) mdr
Commentaire : Malgré des retrouvailles mouvementées entre Kyo et Kiyoshi, dont d’ailleurs on ne sait pas trop d’où ils se connaissent... Nous laissons filer quelques passages à vide où tout le monde réfléchis à sa façon. Et puis peut être que pour une fois la solution se trouvera plus facilement... Les pauvres... [oui oui, moi-même qui écris, je les plains lol]


Ryô no Uwasa
Chapitre 6



- Kyo faut qu'on te dise un truc. Lança une voix masculine derrière son dos.
- Laisse-moi deviner, vous sortez ensemble... C'est ça hein ?
- T’es pas drôle Kyo. Lança sa meilleure amie. « Comment veux-tu qu'on te surprenne si tu sais déjà tout de nous ? »
- Que veux-tu, vous êtes prévisibles. Ria-t-il aux éclats.
- Kyo ! S’indigna son amie.
Le jeune garçon qu'il était pris ses jambes à son cou et se fit très vite courser par ses amis eux aussi souriant de ce bon moment. Ils étaient tellement bien ensemble tous les trois les meilleurs amis du monde. Ils s’étaient rencontrés en primaire et ne s'étaient plus séparés depuis, Kyo avait d’abord eu un coup de foudre pour Rena, puis avait rencontré Kira pour finalement décider qu'ils seraient tout les deux ses meilleurs amis et surtout qu'il formeront plus tard ce merveilleux couple. En fait Kyo avait tout programmé et c'est pour ça qu'il était toujours au courant de tout. Mais c'était vrai aussi que ses amis étaient prévisibles et surtout long à la détente puisque après tout ils avaient mis des mois avant de se rendre compte de leurs sentiments communs. A présent ils étaient tous au lycée, tous réunis dans la même classe, ensemble dans le même groupe et pour que tout soit encore mieux, Kyo avait lui aussi une bonne nouvelle, il avait lui aussi quelqu’un dans sa vie depuis peu, un merveilleux éphèbe décoloré blond, chanteur de son propre groupe... Il était vraiment le plus heureux des hommes en ce moment.
- Et sinon vous faites quoi ce soir ? Un karaoké ça vous tent...
Mais soudain ses amis avaient disparu et en levant les yeux il la vit... La lune était emplie de sang ou était-ce ce sang qui faisait étinceler la lumière de la lune, elle semblait si basse ce soir là, mais il ne savait pas trop... Tout était confus, ce n’était qu'un sombre rêve éveillé, il fallait qu'il se réveille... Rien d’autre, tout cela était faux, une aberration. Tout était de sa faute, il était le seul responsable... Et nul autre, lui qui avait été si heureux... A présent tous s’effondrait pour de bon... Son regard tomba alors sur les deux corps recroquevillés de ses amis d’enfances, comme si Rena avait voulu protéger Kira, mais finalement aucun des deux n’avait pu sauver l’autre et à présent ils étaient là, sans vie, sans âme, leur corps désarticulés comme s’il n’avait toujours été que des pantins sans vie. Kyo pourtant entendait encore maintenant le rire de sa meilleure amie, les insultes humoristiques qu'ils employaient entre garçons ou les conseils pertinents de ce tout nouveau couple. La joie avait été meilleure encore quand ils avaient appris la bonne nouvelle, alors pourquoi ça ? Tout ce rouge envahissait sa vue et il ne pouvait rien faire d’autre que de voir tout ce sang, qui peu à peu semblait l’envahir lui aussi...


Kyo se réveilla en sursaut et s’assit d’une traite sur son lit, il s'était endormi en écoutant une chanson de Luna Sea et sa mémoire avait fait le reste. Il prit son téléphone et l’alluma, il était plus de deux heures du matin, automatiquement il pianota un numéro et attendit une réponse, « Haï ! » Pourtant aucun son ne sorti de sa gorge, tétanisé par ce cauchemar bien trop réel à son goût. « Kyo, c'est toi ? » La voix de Die retenti dans la nuit, le réveillant enfin. « Oui c'est moi, c'était juste pour savoir si tu allais bien, tu es où ? Encore au travail ? » Son ami était dans son appartement, il venait de rentrer et Kyo réalisa qu'il avait eu peur pour lui, cela faisait tellement longtemps qu'il n’avait pas fait ce rêve, il avait cru avoir oublié, mais tout ça était encore bien présent dans sa vie. Die parlait de tout et de rien, comme s’il avait compris que quelque chose n’allait pas dans la réaction nocturne de son ami et c'est là que Kyo aperçu son colocataire se réveiller, c'était vraiment pas le bon moment pour ça, il n’en avait pas la force, il entendait sa voix nasillarde et Die compris tout de suite. « Passe-le-moi ! ». Encore dans son rêve, Kyo fit ce qu'il lui dit alors qu'il n’aimait pas qu'on lui donne des ordres habituellement et il vit alors un monologue de Die s’enchaîner, à un point tel, qu'il laissa sans voix son colocataire qui fini par lui rendre le combiné, livide. Le garçon aux cheveux rouges avait une quinte de fou rire au téléphone et semblait fier de lui mais fini par raccrocher, laissant Kyo interrogatif, mais qu'avait-il dit ?
- Ok Kyo, mettons les choses au clair. Je vois que ton mec est sérieux et je veux bien croire tout ce qu'il m’a dit, alors c'est bon, j’arrête... J’arrête de te poursuivre. Mais à présent dormons.
Entre surprise et satisfaction, Kyo pensa à aller se coucher, mais à la seul vu de son lit, il ne voulait plus dormir ici. Il sortit donc, portable et lecteur cd à la main et descendit un étage avant de frapper doucement à une porte bien connue. Toshiya vint lui ouvrir en caleçon et perçu tout de suite le malaise de Kyo, qu'il fit entrer dans la chambre. « Prend le lit du haut, Shinya dort avec moi, je pense qu'une bonne nuit de sommeil s’impose avant qu'on parle. » Toshiya regarda Kyo monter sur le lit comme un automate et retourna ce coucher de son côté, reprenant Shinya dans ses bras qui en dormant se colla à lui... Ces derniers temps les nuits sont belles, pensa-t-il avant de tomber, lui aussi, dans les bras de Morphée. Quand il se réveilla, Shinya n’était plus à ses côtés dans le lit, mais par contre à présent il avait une vu imprenable sur ses jambes fines étant donné qu'il était debout sur le rebord de leur lit superposé. Le roux était monté voir Kyo qui semblait s’agiter par un rêve et en se levant lui-même du lit, il vit son compagnon le border doucement en lui murmurant tout bas des paroles réconfortantes. « Chu, tout va bien, tu es à l’école, tu n’es pas là-bas... » Il descendit du lit après avoir dit ça et se fit entourer par deux bras, qu'il reconnut tout de suite et il sourit de plaisir. Un baisé dans son cou le fit frissonner, mais ce n’était pas le moment, pas encore, il le sentait. Finalement ils s’assirent l’un contre l’autre sur leur lit en commun, il était encore trop tôt pour se préparer et pour réveiller Kyo.
- Je suis inquiet pour lui. Commença à murmurer le roux.
- Je sais, moi aussi. Il s'est passé quelque chose pendant ce week end avec Die et ça lui a remémoré beaucoup de chose, des choses trop dur à gérer je pense.
- Je me suis réveillé à cause de ses gémissements, il n’arrêtait pas de répéter qu'il n’était pas là-bas, que ce n’était pas vrai... Et il pleurait en silence. Il a du vivre quelque chose d’horrible.
- Il nous en parlera le moment venu, j’en suis sur.
- Tu as sûrement raison... Comme toujours.
- Tu as plus souvent raison que moi. Rigola Toshiya en lui embrassant l’épaule.
En une semaine, ils étaient devenus inséparables tous les deux, plus personne n’embêtait Shinya, aucun d’entre eux ne voulait avoir Kyo sur le dos apparemment, et cela depuis qu'il avait vu l’état de la dernière personne en date, l’ayant un peu trop approché. Ils pouvaient donc vivre tranquillement leur histoire d’amour. Le seul hic de tout cela s’était que Shinya s’en voulait de faire attendre Toshiya, ce dernier était pourtant adorable et patient, il attendait sagement sans le brusquer, amenant les gestes tendres mais un peu plus entreprenant et tout ça en douceur. Shinya avait même décidé de demander conseil à Kyo. Le blond en avait déjà parlé un petit peu, mais sans entrer dans les détails techniques, ce qui manquait affreusement au roux, mais il était déjà rassuré de savoir qu'il pouvait en parler à quelqu’un en toute sincérité, cela et aussi le fait que Kyo lui est dit que ça viendrait tranquillement, le moment venu. En attendant, Toshiya et lui dormait ensemble toutes les nuits et s'était vraiment des moments merveilleux, ça et aussi leur discutions, ils apprenaient à se connaître autant mentalement que physiquement et c'était des instants précieux, jusqu’à ce qu'ils forment un couple pleinement unis... Après tout ils avaient du temps devant eux et pour le moment Shinya avait encore quelques appréhensions, totalement avouer à son petit ami.
Le temps passait vite, ils avaient réveillé un Kyo plutôt morose et la journée avait commencé. Les cours, le self, encore une fois les cours et le dernier jour de colle de Kyo. Les trois amis avaient même bien rient en entendant la rumeur qui circulait dans les couloirs de l’internat. Il était dit que Kyo et Shinya sortaient ensemble, « S’ils savaient ! » avait conclu Toshiya en riant aux éclats en compagnie de ses compagnons. Shinya et Toshiya étaient toujours inquiet pour Kyo, mais pourtant la vie était belle et sans nuage pour eux, ils se sentaient bien et heureux, le reste allait sûrement aller de mieux en mieux. En attendant tout le monde avait réintégré sa chambre et les trois amis étaient dans celle du couple, Shinya avait décidé de jouer les répétiteurs auprès de ses aînés, il aidait Toshiya dans ses devoirs et forçait Kyo à apprendre sa leçon, pour que le blond réussisse son contrôle du lendemain. Il avait donc interdit au blond de sortir ce soir là et ce dernier était retourné dans sa chambre à deux heures du matin, sa leçon apprise et comprise sur le bout des doigts. Son colocataire dormait déjà et lui avait laissé un mot d’encouragement pour leurs devoirs du lendemain et Kyo ne voulu pas le réveiller quand son téléphone portable sonna, il sorti donc dans le couloir à pas de loup et répondit joyeusement s’attendant à trouver la voix de son petit ami à l’autre bout du fil.
- Moshi Moshi ! [...] Qu'est ce que tu veux ? Répondit-il après un long silence, et tout cela d’un ton froid et implacable. « [...] Accouche mec, tu bouches ma ligne. [...] Attends, je t’arrête tout de suite. Je n’ai rien contre toi, tu es un mec franc et sincère, mais tu me rappelles de mauvais souvenirs. [...] Je comprends rien à ce que tu me racontes là ! Mais effectivement, comme tu le dis si bien tu n’as aucun droit de me demander quoi que ce soit. On a rien en commun, et tout ce qui s'est passé nous a bien fait comprendre qu'on ne pourrait jamais se sentir tous les deux. Alors oublie-moi ! [...] C'est bon tu me lourdes là, écoute si l’occasion se présente j’y réfléchirais. Mais n’espère rien. » Finit-il par dire en raccrochant violemment.


**********

Ce soir là, Die avait pris sa soirée au boulot. Son patron voulait qu'il reprenne des forces, donc il lui avait réservé une table au fond du bar, un peu à l’écart et avec consommation à volonté. Il aimait bien le garçon aux cheveux rouges, il lui rappelait lui quand il était plus jeune et il faisait du très bon travail tout en fidélisant une certaine clientèle, ce n’était vraiment pas le moment de le perdre celui-là. Il vit donc son barman s’installer à sa table, où l’attendaient déjà deux amis à lui, pas mal de client le saluant au passage, il était décidément devenu une vraie célébrité et même l’une des serveuses en était tombée folle amoureuse. La pauvre, si elle savait qu'il était attiré par un homme, se dit-il amusé. Même si Die ne lui avait jamais rien dit de sa vie sexuelle, il avait bien remarqué les regards que lui avait adressé le petit blond et surtout la jalousie un soir où ce même garçon c'était fait draguer par un client. C'était sûrement un couple tout frais mais Die avait l’air déjà complètement amoureux. En tout cas il avait l’air bien avec ses amis et son supérieur pensait de plus en plus à lui donner une petite semaine de congé, surtout que d’après la serveuse le brun du groupe proposait un petit séjour en couple. Conclusion, les deux amis de Die étaient ensemble et deuxièmement la semaine de repos allait être cordialement accordée.
- Allez Die, ça ne se refuse pas un séjour dans une petite maison tranquille, dans les périphériques de Kyoto. C'est la maison secondaire de Kiyoshi, enfin celle de ses parents, on fait pas mieux pour être tranquille.
- C'est vrai, on s’occupe de tout. Continua le petit ami de Kaoru. « Tu n’auras rien à faire à part amener tes fesses et te reposer. »
- J’avais même pensé que tu pourrais emmener Kyo, on pourrait faire ça pendant nos vacances d’hiver... Si la présence de Kyo n’embête pas Kiyoshi bien sur ? ! Termina-t-il en regardant son amant.
- Je... Enfin non, ça ne me dérange pas. Répondit ce dernier
Alors pourquoi hésites-tu ? Se demanda intérieurement Die.
- Oui alors pourquoi pas ! Faut que je vois avec mon patron si...
- Semaine de congé accordée. Tempêta la voix de son chef tout sourire. Die en avait presque oublié qu'il n’était pas très loin d’eux, qu'il avait sûrement tout entendu et qu'il avait une voix si puissante.
- Bon voyez ça entre vous, en attendant, je vais dans un endroit en privé... S’exclama soudain Kiyoshi en se levant. « N’y penses même pas Kao. » Ria-t-il pour finir.
« J’avais pensé à rien moi ! » Entendit-il de loin la voix faussement innocente de Kaoru. Son compagnon était parfois un vrai pervers. Il s’enferma dans les toilettes et sorti de sa poche son portable ainsi que celui de Die, qu'il avait volé à son propriétaire pour un cour instant. C'est beau les apprentissages de l’adolescence, se dit-il en souriant. Il avait passé beaucoup de bon moment à Kyoto et en avait appris quelques petits tours, dont celui de voler ou plutôt d’emprunter certaines choses, il était devenu un vrai pickpocket pendant ses fréquents séjours à Kyoto pour ses vacances en famille, si ses parents savaient tout ça... Il compose le numéro et attendit un moment avant d’appeler, la peur au ventre de la réaction de son interlocuteur. Finalement il appela et attendit pour être accueilli par un resplendissant « moshi moshi » ça ne devait vraiment pas être lui qu'il attendait entendre au téléphone apparemment, de plus il savait que cette voix si joyeuse allait tourner au vinaigre.
- Kyo, c'est Kiyoshi [...] Le long moment de silence lui fit accéléré le rythme de son cœur ainsi que celui de ses paroles. « Ne raccroches pas s’il te plait [...] Je sais que ça c'est très mal terminé pour nous deux, pas très bien commencé non plus d’ailleurs, je dois avouer [...] » Termina-t-il d’un rire nerveux, alors que la réponse elle, fut explosive. « Je sais que Die tien à toi et même si je me rends bien compte de tout ce que tu as subit, je sais que c'est réciproque. Et moi j’apprécie beaucoup Die et je ne veux que son bonheur, mais je ne veux pas le voir disparaître de ma vie ni de celle de Kaoru, tout ça pour cette histoire, même si je suis fautif [...] Et si on en refaisait d’autres ? Je sais que je n’ai pas le droit de te demander quoi que ce soit, mais si l’occasion venait à ce qu'on se revoit ne dis pas non tout de suite, je t’en pris [...] Mais [...] »
Mais il avait déjà raccroché violemment. Kiyoshi en avait les larmes aux yeux, mais finalement cela aurai pu être bien pire, après tout il allait y réfléchir. Il retourna auprès de son petit ami et de Die qui était en pleine conversation ludique... Kaoru était en transe et surtout fier de lui.
- Toi tu veux me dire un truc, avoues ! Lança Kaoru le rire aux lèvres.
- Ca se vois tant que ça ?
- Mon cher et tendre lis dans les pensées ! S’exclama alors Kiyoshi.
- Bon j’avoue, tu dois avoir raison, Kyo m’a appelé... Bon c'était en pleine nuit, j'ai pas tout compris à ce qui lui arrivait, mais ça m’a permis de mettre les choses au clair avec son coloc’. Je lui ai foutu une peur royale...
- Ah ça c'est bien... Oui Kao me la raconté. Repris Kiyoshi heureux mais un peu coupable d’être aussi indiscret.
- Raaah ! Je peux pas me retenir. Dit alors Kaoru extasié... « J’te l’avais dit ! »
- Tu l’as fait exprès, je déteste quand tu dis ça.
- J’avoue.
- Baka.
- Moins que toi.
- Alors ça... C'est bon, je boude...
- Tu vas pas faire ça à ton meilleur ami quand même ?
- Non c'est vrai.
Kiyoshi qui suivait la fin de conversation avec intérêt, explosa de rire devant les gamineries soi-disant viril, de ses amis, et les deux garçons suivirent de concert. Finalement ils réglèrent les derniers détails de leur vacance et rentrèrent à l’appartement riant pour rien. Kaoru se décida là-bas à dormir chez Kiyoshi le week end d’après, ce qui laissait l’appartement de libre à Die, qui eu tout de suite l’envie d’avoir Kyo seul à seul, rien que pour lui. Kaoru pensa tout de suite au fameux « Et plus si affinité », puis ria de voir la tête rosissant de son ami. Kiyoshi décréta d’ailleurs que ça lui allait très bien et que c'était coordonné avec la couleur de ses cheveux, tandis que son petit ami lui promettait de le refaire rougir un jour rien que pour lui. La fin de soirée fut agréable, ils regardèrent un film à la télévision puis les deux amants du groupe allèrent se coucher, laissant Die fumer une dernière cigarette sur le balcon. Il profita de l’occasion pour envoyer un message à Kyo, « mon appart’ est libre ce week end... Si tu veux passer, tu pourrais venir prendre la clef au bar samedi soir ou alors on peut se voir avant. » Attendre la réponse lui paru une éternité mais finalement seulement une minute passa. « Samedi je passe voir des potes, je viendrai au bar le soir. Faudra que tu me dises ce que tu prévois de faire. » Kiyoshi aurait été content, il rougissait encore à l’allusion qu'il était le seul à comprendre...

Le samedi soir arriva plutôt lentement, le bar était rempli mais le temps n’était pas son ami à ce moment là. Il était pourtant rayonnant et quand la porte s’ouvrit enfin sur un Kyo plutôt transi de froid dans sa veste trop fine pour l’hiver, Die fut aux anges. Il ne pouvait pas s’empêcher de le regarder... Une serveuse lui proposa une table, mais il refusa avec charme en pointant le bar du menton. La jeune femme était au nirvana quand elle le plaça au bar, mais déchanta très vite quand elle vit Kyo frôler la main de Die qui lui donnait sa boisson du moment, un bloody mary. Le geste en lui-même aurait pu être anodin, mais elle faisait quand même la différence entre une simple banalité et un geste sensuel. Et ce qu'avait fait Kyo était la deuxième solution, c'était visible avec le regard de connivence de Die à l’encontre du jeune homme. Une heure plus tard, le patron se mit derrière Kyo et cria à Die que le verre était offert par la maison. Le blond se retourna et lui adressa son plus beau sourire « Arigatô ». Décidément, se dit le patron du bar, Die a vraiment de très bon goût. Finalement Die lui passa sa clef et Kyo lui dit qu'il louerait un film en l’attendant, puis il parti sous les regards admiratifs de l’assemblée qui se trouvait dans le bar à ce moment là.
L’heure de partir du bar arriva enfin et Die s’octroya un dernier magnifique sourire avant de sortir dans le froid intense. Sur le chemin il s’arrêta dans une épicerie encore ouverte pour acheter à manger pour le lendemain ainsi qu'une bouteille d’alcool qu’il avait vu par hasard. Il arriva à sa porte et attendit quelque instant avant de voir Kyo ouvrir la porte, à moitié endormit alors qu'il regardait un film d’action, constata-t-il amusé. Il regarda Die poser le tout sur la table et ses yeux s’allumèrent à la vue de ce qu'il considérait comme un miracle. « Une bouteille d’alcool, justement j'ai trouvé un jeu de carte, on se fait un poker alcoolisé ? » Die ne connaissait pas ce jeu, mais finalement les règles étaient simples. A chaque fois que l'on gagnait, on devait boire un petit verre et quand on perdait, on enlevait un vêtement. Die n’était pas trop partant au début, mais finalement sous le regard heureux de Kyo, il céda. Le jeu allait bon train et il se retrouvèrent bientôt dans une partie où Die n’avait plus de T-Shirt et Kyo était en caleçon. Ils avaient aussi très vite oublié de boire pendant le jeu et étaient finalement plutôt sobres. Le doute dura longtemps mais finalement Kyo perdit à nouveau et se leva alors de sa chaise. Die réalisa alors que son compagnon avait fait exprès pendant toutes les parties de perdre souvent, alors qu'il devait être un excellent joueur de poker, il le sentait.
Le blond s’approcha de lui, le tentant encore plus et lui dit que s'était à lui d’enlever son caleçon. Die déjà de plus en plus au bord de l’extase, admira le corps de son ami et se décida à lui enlever cette si petite barrière. Sa conscience s’arrêta soudain de fonctionner et son corps le fit à sa place, Kyo souriait fièrement de son état plus que visible, puis frissonna quand les mains de Die se posèrent sur ses hanches pour le rapprocher de lui. Mais Kyo avait un peu trop attendu à son goût et s’assit de lui-même sur les genoux de Die, qui resta pantelant sous l’assaut. « Laisse-moi faire. » lui murmura le blond déjà en train de déboutonner le jean trop serré de son compagnon, bloqué par une érection déjà plus que conséquente. Il le caressa lentement, à tel point que ça en devint une torture pour le garçon aux cheveux rouges. « Je sais ce que tu veux » murmura une nouvelle fois Kyo et lui embrassant le cou... Finalement le baisé se transforma en suçon et instinctivement Die le pressa contre lui, le soulevant un peu et le pénétrant un peu trop rapidement... Profondément. Le blond lui mordit l’épaule sous la douleur.
- Gomen
- C'est pas grave, continu...
Die ne se le fit pas dire deux fois et commença un mouvement de va et vient, mais cette fois plus doucement, plus tendrement. Le blond émit alors un râle de plaisir et Die continua jusqu’à un point de non-retour. Sans le vouloir vraiment l’étudiant se rependit en lui, trop tendu pour réussir à ce maîtriser. Le blond se crispa et lui mordit l’épaule de rage... Mais se dit que finalement ce n’était pas si grave s’il ne finissait pas pour leur première ensemble. Et pour une fois dans sa vie il voulu faire plaisir à son partenaire, lui faire vraiment plaisir. Il se souleva alors des genoux de Die et s’agenouilla au sol, reprenant tranquillement le sexe de son amant qui poussa un petit cri étonné, qu'allait faire Kyo exactement ? Mais la réponse fut rapide à venir et quand Die senti une langue douce le caresser sensuellement il arrêta de respirer, il n’y avait pas de sensation plus agréable... A part peut être celle-ci, se dit-il quand la bouche du blond l’enveloppa totalement pour lui faire éprouver encore d’autres plaisirs... Ça ne pouvait pas être mieux et si son compagnon continuait sur sa lancée il ne pourrait bientôt plus se retenir de venir dans sa bouche, mais il avait pourtant d’autre chose nettement mieux à l’esprit, et il ne le laissa pas finir son travail.
Die l’arrêta net et souleva le corps de son amant. « Die qu’est-ce que tu fais ? » demanda Kyo, un peu insatisfait par cet arrêt brutal. Mais l’étudiant ne lui adressa qu'un sourire impérieux avant de le retourner pour s’enfoncer à nouveau en lui. Sous le coup Kyo s’agrippa à la table, faisant tomber les cartes de jeu et la bouteille, à terre. Ce fut le moment qu'attendit Die pour accélérer le rythme, et faisant jouer ses mains de la même façon sur le désir de son amant. Le blond cria alors, se libérant dans la main de Die, qui atteint lui-même l’orgasme quand son amant se resserra autour de lui. La fièvre passée, Die repris Kyo contre lui, plaquant son dos sur son torse et Kyo posa sa tête sur son épaule, essayant de réguler sa respiration et les battements de son cœur. Au bout de quelques minutes, il se sépara de son amant et le porta jusqu’à sa chambre où il s’allongea avec lui sur le lit. Kyo se serra contre lui, en posant à présent sa tête au creux de son cou, pendant que Die s’efforçait d’enlever ses restes de vêtement et de les recouvrir de la couette.
- Finalement j'ai bien fait d’attendre. Dit Kyo en baillant. « Mais j’aurai pas pu tenir plus longtemps. » Termina-t-il en s’endormant doucement.
Die sourit dans cette nuit sans lune et s’endormi.


A suivre...

Voila ce chapitre est finalement recopier et corrigé et tout ça sur word... Ce fut douloureux, surtout que j'ai encore le chapitre 7 à recopier à présent... NOOON... lol. En tout cas j’espère que vous appréciez la suite et je sais déjà que j'ai au moins fait une heureuse, c'est Kiooki qui me demande toujours quand arrivera CE lemon^^ je pense que ma Miachou préféré adorera aussi lol. C'est un spécial pour vous, les filles^^

[Chapitre 7]

Extra pour ceux qui voudront lire la conversation entre Kyo et Kiyoshi sans les [...]
Ca peut paraître plus claire quand le dialogue ne ressemble pas à un monologue et ça vous évitera de le faire vous-même^^ :
- Moshi Moshi !
- Kyo, c'est Kiyoshi...
- ...
Le long moment de silence lui fit accéléré le rythme de son cœur ainsi que celui de ses paroles.
- Ne raccroches pas s’il te plait.
- Qu'est ce que tu veux ? Répondit-il d’un ton froid et implacable.
- Je sais que ça c'est très mal terminé pour nous deux, pas très bien commencé non plus d’ailleurs, je dois avouer... Termina-t-il d’un rire nerveux, alors que la réponse elle, fut explosive.
- Accouche mec, tu bouche ma ligne.
- Je sais que Die tien à toi et même si je me rends bien compte de tout ce que tu as subit, je sais que c'est réciproque. Et moi j’apprécie beaucoup Die et je ne veux que son bonheur, mais je ne veux pas le voir disparaître de ma vie ni de celle de Kaoru, tout ça pour cette histoire, même si je suis fautif.
- Attends, je t’arrête tout de suite. Je n’ai rien contre toi, tu es un mec franc et sincère, mais tu me rappelles de mauvais souvenirs.
- Et si on en refaisait d’autres ? Je sais que je n’ai pas le droit de te demander quoi que ce soit, mais si l’occasion venait à ce qu'on se revoit ne dis pas non tout de suite, je t’en pris.
- Je comprends rien à ce que tu me racontes là ! Mais effectivement, comme tu le dis si bien tu n’as aucun droit de me demander quoi que ce soit. On a rien en commun, et tout ce qui s'est passé nous a bien fait comprendre qu'on ne pourrait jamais se sentir tous les deux. Alors oublie-moi !
- Mais...
- C'est bon tu me lourdes là, écoute si l’occasion se présente j’y réfléchirais. Mais n’espère rien. Finit-il par dire en raccrochant.